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GEN

riquc, 3

~

ur bleuc,

gmtiantlla amtritd1/a

,

flort td!·

rulto,

paree que l'nrutice

&

la précaution de la natore

pour la confen·at'on de fon efp'tce , paroilfent en die

éridcmment.

JI

oc tatn pas douter que les capfu les ne

fi>icnt les meilleures défenfes qu'on puiCTe imaginer pnur

In

confcrva11on des graines; car c'ell dJns cet étui qu'

elles dcm urent gnranties des

in1urcs de

1'

air

&

de

la

terre •

lllf<¡u'~

1'

npprochc du tems le plu

propre

a

les

fair

íonir. Alors auffi les graines mOres de ceue plan·

te font répandues

&

íemées en rerre prefqu' auffi e

élerncrn qnc

le pourroit fJite

le plus habite femeur .

De

que la moindre hurnidité

touche le

bout de ces

capfules, elles crevent a1•ec force, fautent fubitement,

&

par leur vertu élafiique répandent les graines

a

une

dinancc oii elles rencomreor un lieu propre

a

les rece·

voir. C'e(l une obfcrvation fJite par le chcvalier Ham–

Sioanc, pcndant fon fcijour

i

la Jamai'que, fur les en·

pfu les de la

g.ntianc

de ces pays-ll,

&

cene obfervn·

rion fe rrouve •·éritiée par

d'

aurres excmples fembln·

ble< . (

D '])

GEN

T

1

A

N

E,

ott

GRAN

D E·G H

N

T

1 A

N

E, (

'ilf_..

tit" m!Jir.)

La rncine de

J(

t11ti.me

e(\

In feule partte

de

ce

u

e planre qui foir emp!o¡•cie en Medecine; elle ell

tres-amere ,

&

elle ell forr emplnyée

a

ce

rirre , com

me

11•

mnchique

ff

vermifuge .

Voye::.

STo

M .~

eH 1·

Q.U E

&

V,

R M

r

F lt

e:

H.

Elle ell recommnodée con–

tre le

oblhuftrorH

de~

vifc<res du hus-vemre, conue

In

J3UnirT·.

t.·

conrre

k<

ñevres inrermirtentes. C'érnit

n de,

i.!brifu~es

que

1'

on employo r uvec

le plu> de

cce'

Ol'alll

la découv<rre du quinquina ; elle paffe

pe ur réliiltr

aux

pnifo"<

&

~

In pelle meme ; elle ell

célebr< depuis long·t•m< contre la mucfure des animaux

venimro11X:

c't:O

one

d--~

\'trtll) que

!'Ji

donne D iofco·

ride. Elle

a

er~

rccommandée auffi co.urc In morlure

de< chrrns rnrngl> ; on p<tll la dnnner en puudre depuis

demr-wm ¡ufqu'.l deux

On n'employe imécieurement

ni

fo

décnéHon ni

lim fue ,

o

caufe de fa grande a–

rn rnunJe ; mais on

les nppliquc extt!rieurt'méot pour

moorditin

k

plnies

&

les ulceres . Ces

liqueurs four·

niffeor

auffi de bons collyres dnus les

logcres

inHnm–

motions

dt'!t

1eu1

.

On prépnro'r un extrnir de

gentiane

des le rems

de

Dinfroridt . C:r eurair CO'rlient la pnrrie vraimeot

m ~di­

cnrnenreuíc de la plan re. qui ptut €tre sdmini!lrée rrcs–

cnmmodément fou< certe forme.

La racine de

¡,enrian<

emre dan<

les compofirions

fuivnntes de In rh>rmacupée de Pari>; favoir l'eau géné·

rale, le

Me<

Etu m

amer, l'élixir de vitr·ol, le lirop de

lon¡:ue ,;e, le diofcnrdium , l'npiare de Saloman , In

thériaque,

1~

rhcriaque diarerTaron, le mithridare. l'or·

viétnn

orciinnir~.

\·or·vittanum

pr,cft.n•tÍuJ

,

te baume

oppndelrioc, In pnudr< arthritique amere. L'extrsit en–

tre dans la rhérinque céleile.

(b)

GEN

T 1

A

"R ,

(

pcttt•) ot·

GEN T r A

N

E· eRo r–

S

~

T

T F, (

l'r1at. mrdl{a/e.)

La racine de

p•tire g•n–

•imtt

en

ue,.~ n imée

por lts modern« dir Ray. cOJllle

la pelle

&

In

mnrfure des auim,lux "enimeux.

M>~h·nle

ai!Ore

~ue

cerre racine éranr pilc!e

&

1ppliquée fur le

ba -venrre en fnrme de cnrnpl•fme, .-n u!' rernedt·

~prou­

v~

conrre les vers des iorenins; • que

la

plante frai:he

pil~e

nu

férhée,

&

pull'erilee, en d'une grande effica–

cilé conrre

les

ulceres écroiielleux.

eue plan re en nbli>lumenr inuliréc parmi nao<.

U{ag<

tbirur,~irol

de la ractll<

d•

¡,mtiane.

C'e(l

nn ton b<>n dilaran, p< ur agl(randir un ulcere fitluleux,

&

en enrrerenir

l'ou1·errure.

Voy•:t.

D

1

LATA

N

S

&

D

r

LAr

AT ro

r,;.

Pour complcrer lumnuiremenr ces

~niele<

, nons devons remarqucr que la dilatation

dés

finu

fitlnleux convrenr principnlemcnt

a

ceu~

qui funt

envirnnnc!s de ronres J7ans de parrb refpeélables, relles

que fi>nt

le<

nerf ,

(e,

gro~ vaitleau~,

les tendons , les

ligJmens,

&r.

Le feul muyen de cmrferver une ouver·

ture nécdlaire conrre le

progre• de

In réunion , e(\

l'ufage des dilarans . On dilate ,

&

l'on emrerient une

am·errure dilarcie, pour de

u~

v

O

os générales; 1°. pour

anendre une exfolintion ou un corp< érranger , d.1nr

l'etrraélinn ou

la fortie fe doivent dilférer ; 2°. pour

Tome VIl.

(

1)

t~

_mot

.(t"t

·uJ

éto:t uré parmi Je.,

Rom,in~

méme :tvant In religion

dn~t

enne

rour

6~1ufit:r

cetui

q

14

i

n:

,.tJ,,.,

1."'"'

,,,.~

tjf ,

~om".l~

écn~

FeOu•,

&

m@me Cicéron (Topic

c.1p.

\'1)

~u

b1e"!

'i""

fim1l•

"'muu

.tfptll;at,,.

Le fav:ant .>\rticle d: riurco (Le:uc. nnnq

tom.

t.

P'S. 8

6

)

m~mc d'~trr

H\,

i1

e

1

tc:

1

auteuu c.¡ui

ont

~crit

(ur la

vr.lH!

mtdligcnce

du

mot

&"'t

/i

1

Vlulicur'

cro\'l!

nt_qu~" c

e

Cut

uae

·un

iu!

~te

h p.lrt _de Cacéron lor(qu'il

s'1t'I("'Cila

lua.mé?'

e

Gt,tr'lt

.rlt

¡,.,

r.u,

Ro~

de Rome:

Plutll)fitl

AnliftiHI {Ant

bu'

"''"

mu

o

GEN

S3

I

conferver dnns cerrains cas une itlue aux écoulemens

&

une eotrée aux fecour> nécdfJire•

~

la cure. Ce ron:

ordinairemenr des cannules qui remplilr.·nt e

nc

feconde

vOe. La racine de

gmtiane

s'employe particulierement

pour écnrter

&

forcer, pour aioli dire, la plaie ou l'ul–

cere

3

devenir plus lar¡¡e . Elle n'a pa

l'inconv~nient

de l'éponge prép3fée, qui ac4uiert daos un finus oú on

l'a

mi(e,

cinq ou tix fois anranr de vo ume qu'dle en

avoit en

l'y

mcrram;

&

cumm< elle fe gonlle plus

ou

elle rrouve moins de réliilance, on a quelquefois beau–

coup de peine

:l

In rerircr . La racinc de

gcnúane

intru–

duite daos une plnie, fe gonfie,

a

In veriré; mais elle

ne peut pns acquérir un li grnnd voi•Jme c.lpJble de

merrre rrop de difpropnrtion. Elle m.;rite d'nillcurs des

préférences fur

l'epnn~e

préparée, paree qu'elle a une

qualiré dérerlive

&

anripurride ; elle dérruir

les cha•rs

fongueufes

&

cn\leufes . Ln poudre de racine de

gentian~

mife fur les fonranelle

ou cnureres dont In fuppurarion

Ce

rarir, rnnime le

chJir ,

&

proJuir de nouvenu une

exudnrion purulenrc; on peut en f.•rmer des boules en

forme de po", pour metrre daos le creux de ces ulceres

nrti

ñ

cieh .

(

Y)

GEN

T 1

ERE , f.

f.

011til de Charro,

;

ce fom

qunrr~ rnorcenu~

de boi> enchSilé

qunrrémenr, aut

quatre

C0111S

delquds f,llll pofées

<'IUQIIC

•chevilles qui

fervenr

o

embrarrer plulieurs genres accolécs les unes

a

córé des nutre<. pnur y perc<r des m•rrtaifes , apres

le~

avoir atlu1<rries des quarre córés avec des coins .

f/uyez la

{i(

Pla~tcbc

du Cbarron .

GEN T

1 L,

r

m.

(lit/f. anc

)

pnyen qui adore

les ido k .

Voyn.

1Do

1.

E, P A

Y

li

N, D rE

u.

Les Hébrellx appelloient

g~nta,

nadan,, rou< les au–

tres peoplt'<:>

de:

la

terre, tOH

ce

q•1i

n'éroil

pa'

1fraéii(e

au hébrcu

11

y en

a

qoi difent que les

Gcntth

ont éré

appellé' de ce rh•m , par oppoliliun au

t

J

urt>

&

aux

Chcélien', qui

0111

une loi polilive qu'ils luivent daos

lenr rel igion ; no lien que

le

Gmtils

n'ont que la loi

narurelle ,

&

celle qu'il< s'irnpoCenr

librement a eux–

m~me>: Gc~tila

quia

f~<nt

&

geniti [1urrwt.

Les

J

uif,

le

fe11 uienr du mor de

~cnttl

dan

le feos

que

les Chrérien< emolnyenr celui d

t>t{ide/, .

.

Paul

dt

appellci

le dolleur

&

l'npñtrc des Gentrls;

c'ell nin(i

qu'ils >'appelle lui-m: me,

Rom

xj.

t3. ,, Tant que

, Je

ferni t',tpórre des

Gottils,

¡e rravaillerai

a

reudre

,

illuOre mon miniflcre

".

Ln vocnrioo de•

Gentils

a

In foi

n

éré prédi1e daos

l'ancien Tellament , comme elle ,•en accnmplie daos

le nouvenu

1/oyc'l:. Pf

ij.

.

lf ij.

2.

'Joel

iJ

29.

111attb.

vcij.

2

xij.

18

All. x¡

18.

xllj.

47

.¡S.

xxllii¡.

28

R um

1

Í ·

iij,

29

xj.

12. 13 . 2j.

Eph.

;¡,

llpoc.

2 .

xxi;.

2

Dans le Drnit

&

dans I'H illoire romaine, le nom de

gentil.

gcnúlis,

l>gnifie quelquefob ceux que

le

Ro–

maim appellnient

barbartt,

f<r

1

qu'il< fullent Icor al–

liés ou non. Dan Ammien, dan' Aufone,

d•ns

In

norice de l'Ernprre, il ell parlé des

Genttlt

daus le leos

qui vienr

d'~rre

expliqué.

Les Rnmnios ont auffi apoel lé

Gcntils,

les érrangers

qui n'éroienr pas fujets de

1

E

mpire, cornme on le voit

dans le ende théodnlien,

a

u rrairé

de nuptiis Genti–

/ium,

OU

gentiles

en Oppnfé

3

provinrral•s,

c'elt

:1-

dire aur habirans des provioces de

I'Ern~ire

Ce mnt ne >'ell

intr·>dui¡ daos

le

laun

&

dan~

le

gr<c, oii il en aulli en ufage. que depui> ¡•¿rablill ment

du Chrillianifme,

&

il

ell pm de l'Ecriture.

Drlltonn.

de Trluoux

&

de Chambers .

(

G

J (

r)

• G

R N T

r

1

,

(philofopbic des). f/oyo:.

/u

artirler

PHrLO OPUIEDESGRECS,DI:. RoMArss,

&

l'articlc

H

1S T O 1 R

1!

D

1!

L A

P

H

r

L O S O P H 1

1!

'"

glnlral.

. • GEN T

1

L -D O N

N

E

S,

f.

f. pi. (

Hifl.

w/1-

Jtafl

)

religieufes de l'ordre de faint Benulr Elle

oot

trois maifous

a

Venife. Ces maifons fi,nr cnmp·•fées

des

tille

des fénareurs

&

des premie<'S maifnn• de la

république; c'e(l ce qui les a fa ir appeller

¡,múl-dm-

1

ms,

ou

les couvems des

dnmu nobles.

Le premier

X

xx

2

fu¡

rt.tnttntt

.!'"'¡{,' (

Tu(c.

qtneft.

liU

1.

CJ.~. X~[}

m.tit en :trtrliqtnnt

le mot

t.mtilis

non (culerocnt

i

C'CUX

qua

étot~nt

ouftltllll ¡.net•l.

ou ,

.;,¡¿,,.

~tntris.

m:m cncore

!

ccux qni

fi"!ili

'"'"''"

"'ff'II'AI'•"'"'

il

s\!ofuitque

Cicéron

pouvoit

.lr~u~ller

fctYIU•

Tult:U$ (un

s~ntu

fmf

@rre

rnxé

de

vJ.nit6.

ll

cft:

néceffo:~ire

Jt!

lirc une

importante note

fur ce point

que

M.

Mor.1bin

a

in(er~ d~n•

b. vie qu'il

:1

écrho

de

Ci~ror1

pour

1'

ctaircitfct:Ilent

de

ce roo' .

o