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S

34

GEO

paroit étant vlle de la Terre. Cette latitude en I'angle

que fait une ligne qui joint la planete

&

la Tcrre avec

le plan de l'orbire terrenre qui elt la véritable éclipri–

que: ou, ce qui elt la meme chofe, c'elt l'angle que

la ligne qui joint la planere

&

la Terre, forme avec

une ligne qui aboutiroir

a

la perpendiculaire abaiífée de

la plancte fur le plan de l'écliptique .

17oyez

LA

T 1-

'TUDE .

Ainli , dans. les

Plancha d'Aftronomie, figttre

40.

menant de

la planere

!j!

la

ligne

!j!

e

perpcndiculn1re

a

u plan de 1' écliptique, 1' angle

~

7'

e

elt la lnrimde

glocentrit¡r"

de cette planete, lorfque la Tcrre elt en

T;

&

l'angle

e

t

!j!

efl la latitude

géocentrirue

de cette

m eme planere' quand la Terre

dl

en$.

/?oye¡;

LA

T 1-

T

U DE.

2°.

Le licu

g¡ocentrir"'

d'une planete elt le líe u de

l'écl iprique, auquel on rapporte uoe planetel vúe de la

Terre. Ce lieu fe détermine en cherchant le point ou

degré de J'écliptique, par Jeque! paífe la ligne

7'

e .

On

peut · voir da[}s les

inft. affronomiv.

de M . le Mon·

nier,

pag.

5fl

1

la méthode de trouver le lieu

glo<en·

1rit¡m.

T/oyez

L

ti!

u;

voye:;:. tu<Jfi

HE

L 1

o e

E N T R

QUE.

3°.

On appelle

longitrde glocentri.¡ue

d'une planere,

la ditlance prife fur

l'écliptique

&

fuivanr

l'ordre des

íignes , catre le lieu

glocentrirtte

,

&

le premier point

d't\rii:s.

/?oyn

LONG

1

TU DE. (

0)

G E'O

DE,

f. m. (

Hift.

nat. Minlral.)

on donoe

ce nom 3 une pierre, ou brune, ou ¡aune, ou de cou–

Jeur de fer, qui eil ordinairement arrondie, mais irré–

gulicrement, creufc par-dedans, a(!ez peÍ.101e,

&

CO!lle·

na111 de la terre on du fable, que l'on cntend remuer

Jorfqu'on

la fecoue. Wallerius regarde avec raifoo le

g iode

comme une efpece d'retire, ou de pierre d'aigle ,

:tvec qui

il

a beaucoup de rappon; il en comme elle

formé de plufieurs couches ou croO tes de terre ferru–

gineufe, qui fe font arrangées les unes fur les autres,

&

fe font duraies. Ces croútes ou enveloppes font quel·

quefois lilloonées; d'autres fon t luifantes

&

liiTes; d'au–

tres

font gerfées

&

remplies de petires creva(!es .

La

géode

ne ditrere de

1~

pierre d'aig le, que paree que le

uuyau que cene dermere

contiem

efl de pirrre; au lic:u

que le

géode

contienr de la terrr. Ce1te tcrre e!l ordinaire–

m ent de l'och1e ml!iée de í.1ble;

&

M .

H ill prétend qu'

elle n'eO jamais de la mi!me nature que la couche de terre

dnns laqudle les

grodo

fe

trouvent: d'ou

il

conclut que

ces pierres out dO etre formée' daos d'autres endroits que.

ceu~

ou on les rencontre aéludlement. Cela peur étre

vrai puur les

glodu

d'Angleterre; mais il s'en trouve

en Nurmandic dans de l'ochre

1

otl tout prouve qu'ils

ont été formés.

Le

m~me

auteur compre cinq efpeces de

glodes

dans

fon

hiftoire natrtrelle drs foffiles

>

mais

les dilt'érentes

figures qu'on y remarque fon r puremenr nccidenrelles ;

&

les

glndes,

aiofi que les retires, doivent etre regar·

dées comme de vraies mines de fer. On

e

u trouve en

une infinité d'endroits, de France , d' Allemagne, de

Boheme,

&c.

(-)

G

E'O

D

E'S

1E, f.

f. (

Ordre mqtclop. Entende·

mene. Raifon, Pbilofoph Science de la Nat . Matima–

tiqurs

.

Giomltri•. Giodijie)

c'etl proprement cellc

partie de

In

Géom<!trie prauque qui enfeigne

a

divifer

&

partager les terres

&

les champs entre plufieurs pro–

priétaires .

V oye<.

ci-aprts

G ['o

M E'r R

1

E.

Ce m

't

viene de deux mots grecs,

,.¡,

ter1·a,

ter·

re,

&

;. ¡, ,

divido,

Je divife.

Ainlt

In

Giod;jie

ell proprement l'srr de divifer une

figure quelconque en un certain nombre de parties .

Or Cetle Op<'ration en tOOJOUrs poffible, ou exaélement,

ou au-moim par

appro~irnatiou.

Si In figure elt reéti–

Jigne , on la divifera d'abord en triaugles , qui auront

un fommet commun pris ou l'on ooudra, foit au-de–

dans de In

fi~ure,

foit fur la circooférence. On cal–

cu lera par le> méthodes connues l'aire de cbal:un de

ces triangles ,

&

par coofóquent on auto la valeur de

chnque partie de la rurface,

&

on connoitra par-la de

quelle maniere

il

fau.¡ diviter

13

figure ; tOote la diffi–

colté Ce

réduira daos

tout les cas

á

divifer un triao–

gle en raifoo donnée. C'efl ce qu'il

eft

néceffaire de

déoelopper un peu plus au long.

Soit propofé, par exemple, de divifer un hexagooe par

une ligne qui parte d'un de res angles' en deux parties

qui Coient entr'elles comme

m

a ";

oo divifera d'abord

cet hexagone en quatre triangles par des lignes qui par–

tent du pnint donné; enfuite foit

A

!'aire de l'hexago·

ne ,

&

P

.rl,

9 A,

r

A

,

s

A

,

!'aire de chncun des trian–

¡:les; comme les aires des deox parties chercbée¡ doiveot

GEO

e

ere

m A

&

nA

1

fuppofons que

P.::_¿

foit

>

~

,•

il s' en·

fuie qu'il faudra prendre dans Íe"',;iaugle

9 ;1

une partie

x

A ,

tclle que

P

~q...::;::

foit

=

~;

d'ou

l'on tire (

p

r+ s.....,.,

,.

+

9)

n

-(

r

+

r)

m =m x

+

n x,

&

par conféquent

x

=(P"'

q):,;:+

•l"'

. 11

s

1

agit done de divifer le trian·

gle

t¡ A

en deux parties

x

A

& (

t¡-

x)

A,

qui foienl

entr'clles comme

x

efl

a

q-

x,

&

par con féquent en

raifon donnée, puilque

x

ell conuue par l'é<Juation qu'

on vien e de trouvcr . Or pour cela il Cuffit de divifer

le c6té de 1' hexagone qui en la bafe de ce triangle

'!A,

en deux parties, qui foieot entre elles comme

X

a

-

x;

opérarion tres-facile.

Voyez

T

R

1A

N G

r.

E.

Le probli:me n'auroit pas plus de difficulcé ,

li

le point

dooné étoit non au

(omrnet des angles , mais fur un

des c6tés de la figure

a

volonré.

Si la figure que l'on propofe de divifer en curvili–

gne , on peut quelquefois la divifer géométriquement

en raifon donoée, mais cela elt rare;

&

en géoéral la

méthode la plus limpie daos la pratique conliile

a

divi–

fer

la circooférence de la figure en parties feunblement

· reéliligoes,

~

1egarder par couféquent la figure comme

reéliligne,

&

a

la divifer enfuire felon la mérbode précé–

dente.

Quelquefois, au lieu de divi fer un triangle en raifon

donnée par une ligoe qui paiTe par le fommet, il s'agic

de le divifer en railon donnée par une ligne qui palfc

par un point placé hors du fomme r, foit fu r 1' un des

cóté>, foit au-dedans du triangle, foit au-dchors; alors

le probleme etl un pea plus diffi:ile; mais la Géomé–

trie , aidée de I'Analyle, fournir des moyens de le ré·

foudre.

1/oyez dans I'Application de I'Aigebre

a

la

Géo–

mitrie

de M. Guifnée la

fo:ution des problemcs du

feeond degré, vous y trouverez- celui dotH il s'agit.

IL

etl réfi1lu

&

expliqué fott en détail;

&

il fervira, com–

me on le va voir,

a

divifer une figure quelconque eo

raifoo dounée par une ligne rnenée d'un poinr dooné

quelconque.

.

.

.

..

St

le point par

lequel parTe la hgne qu1 do1t drv1fer

une figure quelconque en raifon donnée

1

ctl

litué an–

dedans ou au- dehors de la figure, alors il etl évident

'

que le probli:rne pem avoir plulieurs Colutioos, au-moins

daos uo graod nombre de cas,

&

quelquefois etre im–

poffible. Pour le fenrir , il fuffit de remarqucr que

(j

la figure, par exemple, en réguliere

&

d'uo nombre pair

de c6tés, que le point donné foit le centre,

&

qu'il fail –

lie divifer la figure en deux parries égales, le probleme etl

indétermioé, puifque toute ligne tirée par le centre réfoo–

dra ce probli':me; que

les deu< parties doivent etre iné–

galcs, le probleme etl impoffible;

&

que

daos ce der–

nier cas le point elt placé hors de la figure, foit régu ·iere,

Coir irréguliere, le ptoblerne a tm1Joors deux folot ioos ,

dont l'one s'exécutera par une ligoe rirée

a

droite,

&

l'au–

tre

a

gauche, toutes deux partan< du point dooné.

Oc

menatH do point donné 3 tous les angles de la figure des

ligoes, qui prolongées, s'il efl nécelfaire, ao-dedans de

la ligure, parragent cette figure ea

~uadrilateres

, ce qui

en toujnurs poffible, on voit évidemment que' comme

la

quellion s'ell réduite daos le premier cas

:l

parrager

un triangle en raifo n donoée par une

ligne qui parte

d'un point donoé; de

rn~me

la quetliou fe réduit ici,

aprcs avoir calculé féparément les furfaces de tous ces

quadrilateres'

a

partager l'un d'eox en raifon doonée par

une ligne tirée du point donné .

11 y

a done ici trois

chofes

a

troover,

lo.

quel en le quadrilatere qu'il faut

pmager;

2°.

qoelle etl la raifon fuivant laqoelle il faur

le partager ;

3°.

comment oo panage un quadrilatere

en raifon donnée par une ligne IJlCnéc d'un point don–

né, qui fe trouve au concours des deuK c6tés du qna–

drilatere. L es deux premiers de ces problémes fe ré–

foudront par une métbodc e:<aéloment femblable

3

celle

qu'on

a

doonéc ci-deffus , poor

le cas de la divifion

de la figure en triangles. Le troifieme demande ou cal-

ctll aoalytique fort fimple,

&

tour-~.fait analo~ue

a

ce-

tui que

M.

GuiliJée

a

ernployé pour réfoodre le me–

me probleme par rapport au trinngle. Naos

y

reovoyons

le leéleur, afio de Joi laiffer qoelque fujet de s'exercec

a

l'nnalyfe géornétrique; mais

~

l'on veot fe difpeofec

de ceue peine, on pourra rédUJre

le probleme dom

¡¡

s'agit, au cas de la divitioo do rriangle de la maniere foi–

vaate. On prolongera les de?I c6tés do quadrilatere

qui ne c_oncoorroot. pas

ao

pomc _donné,

&

on forme-

ra un II!angle

extér~eor

ao qoadnlatere qui aura

un

des

nutres cótés du qoadrilarere pour bafe,

&

qoi Cera avea

le qnadrilatere en raiCon donnée de

k

a

1,

1<

étaoc

Oll

nom·