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4-72

G.AZ

yen de la hiTe

a

perle

&

h l

ilfe

~

maill• n: aulli ces

portes foht·ellcs inh.ées dans des brim de ñl ou de foie

d'une cenaine longueur; afin que quand on leve la Jif–

fe

a

maillon, comme on voil

fig.

2.

ces brins de tils

puillem faire boucle autour des fils de chalne qui

re–

llem immobiles, ne point géner ces fils,

&

leur laif–

fer bien leur parallélifme.

Outre ces deux

lilfes , il

y

en a une u oifieme au

métier de lifferand ; ceue lilfe

ei'l

pour le fond . L 'on

dillingue dnnc daos la fabricalioo de la

gau

troís pas ;

le pas de

gau,

le

pas de fond,

&

le pas dur.

Voil~

pour les

ga:.a

unics;

&

ce qu'il falloit favoir

pour dillinguer le mélier

&

la manceurre du gazier de

toot aotre ourdílfage .

Quant aux

g11:0t1

fignrées, broch!es, elles s'erécutenr

comme routes les autres étolfes figurées' tantllt

a

la pe–

tire tire, laOIÓI

¡

la grande tire. Le brocher fe fait

a

J'~fpolin

a

J'ordinaire: iJ

faut au1an1 d'efpolins que de

coul<urs : les couleurs fe placen! par le moyen de la

ltéture , du rame,

&

du femplc, ainfi que nou<

l'avons

dit

&

que noos le dé'montrerons avec clané aux étof–

fe s de

la manufaétu re eo

foie; le brocher fe fait cn–

delfus .

Comme

les

61s du brocher >'étendenr fur toure la lar–

getlr de l'é•offe, quoiqu'ils ne foient pri

enrre les

61s

de

chalne qu'en quelques endroits: on

n'appe•~oir

poinr

le

derTein ,

&

tootes les

fn~ons

ou figu•es font cachées,

1~01

que la piece de

ga:u

ell for )e métier: mais qoand

la

pirce

en

levée

de

ddlus le métier ' on

la don–

n~ ~

des ouvrieres appdlées

coupwfu,

qui étendent la

prece fur deox enfuplcs placécs

&

reteoues aur deux

extrémités d'un challis de bois qu'on voh

PI. /!l.

&

qu'on appelle

le

dicoupoir:

elles fe (aogen r atlifes su–

tour du décoopoir cornme autour d'une ta!>le;

&

avec ·

des forces ou ci!eani d'on de mi-pié de long; elles en–

Jevem mutes les foies inutiles oo ponioos de 61s non

compris cn¡re lts fils de chaine,

&

font parolue la

6-

J¡ure .

Ces lacis oo ponions de

fi

ls noo compris entre les

fi ls de chaine.

&

fuprrHus, >'arpellent

ruoupu;

c'e(l

une be!le mauere; c'dl t()Ut fil

ou c'ell du til

&

de

la foie mollés : on ne lui a enco;e rrouvé aucon uloge .

J'ai bien de la peine

3

croire qo'ellc n'en puilfe avoir

aucun,

&

que l'indu(lrieufe éeonomie des Chinois ne

parvint pas

~

en rirer pnrti: on en feroit des magafins

a

rre -peu

de

frais dans ce pays-ci ou les oavrieres la

brMem.

Celui qui imagina la l'lfe

~

_perle; qui fit ferpenter

ftinfi an

61

de chainc fur Con voifin ;

&

qui vit que

~e

ferpenrement écanoir les fil, de chaine

les uns des

anrre';

empéchoir les tils de trame

d'~rre

approchés par

le coup de bauam,

&

formoit de cene maniere un tif–

fu criblé de uoas, eut le génie de, foo ar! .

G

A

z

R

pe

e

o

S' (

Hifl . anc.

dn

1/rtl) coa 'VtjlÍI,

dans Tibulle

&

daos Properce , qui dit,

&

trnua <otÍ

'fltjlt mo'V<re /inus;

H

Hace l'appelle

&M

purpura

.

Cet–

re

gaz.e

avoit éré

inveorée per une fcmme nommée

:Pam¡bila ;

car,

f~lon

la remarque de Plioe, il oe laut

pas lruUrer ceue te

m

me de la gloire, qui tui appaníent,

d'avoir trouvé ce merveilleax fecre t de foíre que

les

habít< mnntrenl les femmes rootes oues,

n on frastdan·

Jo gloria excogitattf rationis

ut

Jen11dt1 feminai

ve–

jlil_,

lull. nat.

lib. XI.

rap.

;-"ÍJ·

En effer, ceue c!toffe étoir li déliée,

traofpareore

qn'e_lle laiffoit voir

1;

corp cnmme

~

nud; c'ell pour:

quor

arroo appel_lou le> habits qui en étoieot faits,

tJÍ·

lrtlll

toga¡:

Publros. Syrus les nomme tolimenl

vnJtmn

ttxttlt>n

,

du vent tlllu,

&

ntbulam lintam

une nuée

de fin;

~f._UNm

t/1,

d it-il,

tnák~r~

nuptom vt,71tum

~~~·

#tlnn,

&

palam

projlart n11dsJm

tn ntbJtlá

l11un

?

,

~~~-

il

hoonére qu'un.c

fe

mme u¡ariée p01te des ha–

' bus de

ent,

&

parotlfe nue foa< une nuée de lin?

<::ependaot les femmes

&

les filies d'Orienr,

&

en par-

( 1) A

rroprcment p.u)er

il

f

a

Jeux

";ll

't

de

la

r~teO:ine,

qui (u...

r-!'nt

2rpdlte-.

Gua. La

rremierc:

tte.•·

nCJCDnc:

élo•gné:e de

ueme

ft:a.Jcs oc deux_ pc-utc•

J,eut:J

de

Lt m

er,

c~le

.

3'f'oic

th!

une: de e1nq

f.1n.ape• Je

l'ht

tOmt-.

~

on en

f.ut

mca~on

d.an•

le hf're

dt Gi

11 •

¿ic-i

p..t

fe pon

ennhtet

p.3.r

:t

am(

n

c¡11i

f11

t

co"Jo:1t

duu

les

rnfon• .!e

G.u..a

Cene

"IIJC

fut

ocalf'CC

p:.r d.:• Cb"

démt.

~ret

~r

,f

¡·eñ~n-. Al~nJre

1e

gunJ

La

rauu,

m.IJS

dlc

fat

ra(ane

r-etabl .:: l

&

bien qoe M

d~:

1; )Un ru.::re doute

fi

G.u.t qcu

r"

r

"''ISIDe

p.u

le.

rno,·~os

de

la

nlltiC'

Je l'.lnciennr: Gll:..t.

(olt

loa

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m.e Gtt.l, ott

ttlle

qu1

fur

.1?P

e!Me M

.a

t:m:a,

~

vt·t.a .

il

f.·m-

t>

e (IOCitt.ant éwaJcnt. qoe

J.Jn,

fe

m-1!-~~::. e~Jro

r

ft:

troawo.a

b.

pn-mc~r:

G.all on n'• CUt

rc.

lC'!é

r.uuc

dU:crence

4:

h:

(eco~d

..

; oat

aJ

me

Jcit •

¡:...

rtu.

GAZ

ticoli<r ce!ics de Jérufofcm,

~IOÍCill

ve!UC$ d'h.tbit< fem–

blables

3 1>

ga<.t

dt Co1,

&

qu'lliúe nomme

¡,.,.,,

,•.

auuu1,

inttrlurtntu

lrtconirt11.

Ou

13ifoít la

ga:.e de C01

d'one foie tres fine qu'on

teignoit en pourpre avant que l'employtr, paree

~u·a·

pres que la

ga:.t

étoir faite, elle n'avo'r P•'

nlf<¿

de

corps pour (uutlrir la teinturc; c'éroit

á

i\llliras , au–

JOUtd'hui Mafcari, toot auprcs de l'ile de Cos, qu'on

pechoit les huitres qui produifoiem cwe pnurpre donr

on tei¡:noit la

ga<.<

,

pour en rendrc cocare les habiu

plus précieur.

11

el!

vrai qu'il n'y avoir daos les cnmmencemens que

les courtílanes qoi ofarTenl mcure

ñ

R

11ne

de tcls ha–

bits; moi' le

honn~tes

fe mme

nc rorderent pas

l

les

imiter; la mode en fublillnu

m

eme

~ncnre

du rems de

S

)ér6mc; car écrivant

3

La:ta for l'édocation de la

filie, il recommande

tll

tafia

1•tflim<nta

parct

'{Hib11r

ptllatur frigru,

non t¡stibUJ

11tj/t111

corpor"

tJitdoseur

.

Horace daos une de fes odc;,

ode

t

Ir

u

f f/.

trai·

te

Lyc~,

une de fes ancicnne•

m~itrell~'

, de ridrcule,

de

ce qo' elle pon

oh

des ha

bit~

trt\nfparens

de

Co; ,

pour faire la ¡eune: ""

co«

tt[trunt ¡am

tibr

pstrplt·

r.e

; ;,

croye-z.-moi, lui dir-il. ces habit< de

ga:.< d< Co1

, oe vous conviennent plus ., . (

D .

J

)

G

A

z

E ,

(

Glog.

)

ancienne vi!le

d'

Afie daos

la

Pa–

lefl ine,

a

enviren une llene de la mer, avec un port

qu'oo appelle

la

no11vell<

Ga:.e,

Jllata>na

1

&

Confr.m·

tia.

IJ

y a p•es de la vil le tm chlreau qui ell la rélí–

dencc d'un pacha; elle efl

;1

vingt lieuc> de j.:rofalcm.

Long.

f2

30.

lat.

3!. 28. (

l )

N ou1 avons encare des médailles de

Gaz<

,

qui proa–

ven¡ que quand

S.

Luc (

1/tl { 1

/11 .

vuf.

26.)

dit que

cene ville étoit

;,~,.,.or

,

ce mot

n~

do·t puiut

lignitier

de{trt.r

,

m ais

enmme l'en teud HeCyrh1us ..'

c~vAJ•-rtt

,

c'cO-a·dire

dbnanttll< . Gnu

en hébreo hgn·oc

[une,

fortifift

&

mtmit

.

En ef!'et, la ville de

Gau

éto•t

tres-fon~,

au rsppi'rr de Méla, d'

A

rrien,

de

l¿urnte·

Curce,

liv. W . ( D .

J

)

G A

z

ELLE ,

r.

f.

ga:.dla,

aním_al quadruped,e

1

pié fourchu ; il y en a de drtlé1onte< '!pece; . ,

M_ 1

er–

rau!

a

donné' la defcrip.•ion de kpt

gavllo

d .'\tnque,

dont la plus grande l!roit de

l_n

taille

&

de

la

fi~ure

d'u n

chevrcuil · elles avoient le p

01l a

ulli court. Cet a<Jitll

1

étoit blan'c for le venrre

&

JÍ.lr

l'c!lomac,

noir~ <re

fur

la queae,

&

brun le long d'une bande, qui >étcndou

depui

l'ceil ¡ufqu'aa mo ícau,

&

f~11ve

fur tour

~e

r<ll e

do corps . L a peau étoit tres-nnrre.

&

trc> · lmfa

He •

Toures ces

ga::.ellu

avoient les ore•lle• gnnde•

&

pe–

lées en-dedans

otl la peau étoir onire

b!

polie cum–

mc de l'<!bene '; les yeox étniem gr••ods

&

noir; ; les

cornes étoient

3Uffi

n01res,

canneléts

L•I1-IJ3ven,

CfCU•

fes ¡ufqu'a la mouié de lear longueur, poíntun

a

l'et –

trémité, affez droites, mai1 un peu rourn:!e> en-rlrhon

vers le milieu; elles fe rapprochoient par le bout, com–

me les branchcs d'une lyre; el les avoienr quinze pou–

ccs de longueur

&

di x lígnes de diam<tre par

le bas ;

elles étoitn t rondes daos les femclles, un pe o applar.es

daos les

m~

les ,

&

plus recourbécs en·arciere: le mu–

fcau raffemblvil au mufeau du chevrc\ ; celoi des

ma–

les

étoir plus camus que celui des fcmellcs.

JI

y

a••ol(

fur le paloi< une pe1111 dure en forme d'<!'cailles,

&

au–

dedans des levros, qua111i1é de papilles .

Le<

gaul/a

rumineo¡ ; celles dont

il

s'agit

ici

,,•,¡ .

voicnt poiot de deu¡s iocilives a la mlchoire (upérieu·

re; les dents du bas <!toien l no nombro de huir, plus

larges

a

l'et trémité qo'3 la racioe: les deur d<1

rnilico

avoient aatant de largeur que

les

lit

autres prif.s en–

femb)e. La queue des fomelles <!'toit

~arnie

d'on poil

long

&

no dtre, piare

&

l~rge

a

fon or<gine, plus étroí·

te

i

l'el!remité, dont le

poi!

defcondoit ¡uf.¡u'au pr–

r<t

&

éroir dar comme do crío: daos

m3les,

11

fe

troovoir plus dour

&

fcolement un pro plu1 long que

le

poli

du relle do corps.

11

y

av011 lur les

¡amb~

d

de-

La

reconJe

GJ.U

en

poan1~"'~ cdJ~

qae

Col'fl.¡nr

n

tJ

.J

a

11

gr.z..

de de

\'1l1e

Ep,(co?:ale, p•rce

qa.·

C'Ottlme l'ob(n-vc

1

f ~eur,

hn,

l'hdloire Jet

loi1Mlrt

de G1u

1'

nnt~

j6;.

ne \l)(ll:.n Plt

c¡u·cu..

dc:r1or

fPJt:.Ue

de l'aucre G.u.:a

J.an.

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