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GEH

G

E'A N S,

(pavi dcJ) Hijl. nat. Lythol.

en anglois

Giant'J &aufeway. Poyez

P

A

v

g '.

G E'ARO N, (

Giog.

)

ville de Perfe au TarfiCian,

entre Schiras

&

Baoder-Congo, dans un terrein qui pro–

duit les meilltures dattes de toute la Perfe.

Long.

72.

32.

latit.

28. 25'.

(D. '}.)

G E A S TER,

C.

m. (

Hifi. nat. bot.)

genre de

plante ronde, compofée de deux écorces, dont la pre–

miere e(l découpée jufqu'a la bnfe en forme d'étoile

:l

plufieurs rayons; l'autre n'e(l ouverte qu'au fommet

par un orificc étoilé, rayonné, ou frangé:

la (ubCian–

ce du fruit adhere

a

la

íeconde écorce '

&

fe

trou ve

placée avec des femences

&

des tilamens daos plufieurs

cel!ules. Ajot1te7- au caraétcre de ce gcnrc,

qu~

daos

le tcms de la maturité la fubCiance du fruit

&

les fe–

menees fortent au-dehors, comme dans le

1

ycoperdon,

par l'ouvenure dont il a été fait mention .

Nova plan·

Mr . americ. genera,

&c. par

M.

Micheli.

(l)

G E B HA, (

Giog.)

ancienne ville ruinée de Barba·

rie au royaume de Fe?- daos la provioce d'Errif,

a

huit

licues de Vélez du cóté du levant.

11

y a tout pres

de cettc ville un cap que les anciens nommoient

le cap

deJ olivierJ'

a

cauíe de la quantité d'oliviers íauvages

qui y íont. Ptolomée donoe

a

Gcbha

9d.

de long.

&

34d

r6'

de lat

(D.'}.)

• G E DE N G ,

!".

m.

(

Comm.

)

meíure d' ufage

aux Jodes, oii l'on s'en fert

a

mefurer le poivre

&

au–

trcs denrées de

la meme nature : Savari dit qu' elle

contient quatre livres pefant de poivre,

la livre íur le

pié de íeiu onces.

Jloy. le Diél. de Comm.

G E'D RO S

1

E , (

Géogr.,

""'- )

grande province

d' Afie qui s'étendoit depuis la Carmanie jufqu'

a

1'

In–

de, & avan<;oit beaucoup vers

le nord . Les peuples

les plus remarquables de ce pays étoient les Arbites ,

les Orites ,

&

les lchtyophages, ou mangeurs de poif–

fon: Arrien donne en étendue

a

ceue province 4ro

millcs de cótes. La

Gldrofie

e(l préíentement le pays

de Mekran , qui en renferme la plus grande partie .

(D .

J.)

G E EL lE U M,

(

Hift.

nat.

)

ce mot qui fignifie

hui/e de la terrc,

a été employé par quelques ancicns

ameurs, pour déligner la meme chofe que nous appel–

loos

plerole . Jloy_.

ere

article

.

G E'EL M U YD E N, (

Géogr

)

petite ville des

Eays-Bas dans I'Overyffel,

a

1'

embouchure du W echr

cjans le Zuyderíée,

a

une

licuo de Kampen.

Longit.

23d.

2.8'.

latí

t.

pd.

37'.

(D.

J.)

G E GEN 13 A C H, (

Géogr.)

petite ville libre im–

périale d' Allemagne daos

la Soüabe au Mordenaw ,

fous la proteétion de la maifon d' Autriche ; elle e(l íur

le Kintfig,

a

lix licues S. de Str.asbourg, dix N. E.

de Fribourg.

L ongit.

2.).

40. )8.

latit.

48.

24. ro.

(D. '}

)

• GEHENNE,

C.

f.

(Thtolog.)

termc de l'E–

oriture qui a forr exercé les critique ; il vient de l'hé–

breu

gehinnon,

c'eCI-a-dire

la val/l. de Hinno":

cette

vallée étoit dans le voifioage de Jéruíalem ;

&

il y a–

v.oit un Iieu appellé

tophet,

o

u

des J uifs alloient facri–

ficr

a

Molooh leurs enfans qu' on faiíoit paficr par le

feu . Pour jetter de

1'

horreur fur ce lieu

&

fur cette

fuperCiition ,

le

roi

jofias en fit un cloaque oii

1'

on

portoit les imrnoudices de la ville & les cadavres aux·

qucls on n'accordoit point de íépulture ;

&

pour con–

fumer !'amas de ces matieres infeétes, on y entretenoit

un feu cominuel , Ain!i en rapportant au mot

gehenne

toutes ces idées, il fignitieroit une

caverne

remplie de

matieres viles

&

mépriíables, confumées par un

feu

quí ne s'éteiot point;

&

par une métaphore aífez lege–

rc, on I'auroit employé

a

défigner le lieu oli les dnm·

Qés feront détenus . (

1)

pgeuu qui ont

parlé

des Paugo::'

h:~.bitans

de

l'Am~rique

méri..

dionall!

a

l'extrCmité du

Chili

vers le.t rerres

Magellan~ques.

je fais que les Gbns rappellés dans le chapitre VI. du Géncfc:

ne_ peuvent ras abfolument parfer pour avoir

été

des hornme.s d'une

tat~l7

beaucoup plus gr:.nde de l'ordinaire;

pu~fque

les paroles

n~~

pJ,~(,m

&

tióbnim,

&

méme

rtfhaim

penvenc

.s

encendre pvur

a~otr

étc des hornmes belliqueu:r.

8c

v

1

otens; mais lorfq_ue d:1ns le hvre

~~

Numrri

(

cha.p. y 111. XXXUL) on parle des 6ls d·Enac:

~ans

le

Deut~renome

(chap. 111.

v.

1(. ) on fait mention de Og Rot ele

~azan}

d:tns le 1. livres des Roi ( chap. XVII 4· ) on o

o~

me

~o

..

Jtatb mfuhant cnnemi des Hébreux: &c. il n'cfl: p:1s perrou de

sé~

caner

C:tc.;.

.t·e~plicati~n litt~rale.

O':tut.

1

nt plus que. les vr:ties regle.s

de

l~

crmque

cbrét~enne

enfeignent que t•on dott alors feulement

fub(h

mer

le fen! mét:1phorique

3

u fens litteral lorfqu'il

fe

ren~n­

tre d

;a.ns

le detmer des difficnltés infurmonrables qut rcpugnent

:1

la

n_ifo

n &

:

~

la

-vérit~.

Préfentement les obfervation' que nous avons

Ñttes démontrem évidemment que de

H~lles

difficulté•

ne fe c.ro11.._

GEL

477

G E'H O N, (

L

1!·)

Glog. facrée,

fleuve dont parle

Moyfe daos la defcriptioo du paradis terrcCire :

Le

, nom Ju íecond 6euve, dit-il , e(l

Glhon;

c'efl

'~elui

, qui tournoye daos la terre de Chus, .

On íait combieo

1'

explication des quatre llcuves de

Moyíe embarrarTe les íavans, & en part iculicr cambien

ils ont diíputé

íur

le

Gthon

.

Ce tltuve a pa!Té chez

les

nos

pour le Gange, che?-

les autres pour

1'

Oxus ;

on l'a pris pour

1'

Araxe ou pour le Nahar -Malea , ca–

nal fait

a

la main afio de joindre I'Euphrate au T igre .

Joíephe, la plOpart des peres

de

I'Eglife, & une in

ti–

oiré d'inrerprercs, vculent que le

Glhon

íoit le Nil;

&

M. Huct prérend que c'e(l le canal oriental du Tigre

&

de

1'

Euphrare: c'e(l ainfi que plufieurs critiques pré–

venus que le paradis terreflre étoit auprcs du Tigre

&

de I'Euphrate, cherchent le

Géhon

daos un des bras de

ces deux fleuves. M. Leclerc perfuadé au contraire que

le paradis terreflre étoit vers la

fource du

jourdain ,

croit que le

Géhon

efl

1'

Oronte ;

&

par la

terre de

Chus, que le

Glhon

arrofoit, il eotend la Caffiotide.

Le P. Hardoüin a un fentiment particulier;

il

doone

un feos nouveau

a

ces parolcs du texte latin :

Et

fiu–

viuJ egrtdúbatur de

loco voluptatis

r.d

irrigandum

paradi(um, qui indC d1viditur in quatttor tapitn;

c'dl"–

a-dire, íelon le P. Hardoüin: ,

il fortoit de ce lieu

,

de délices un fleuve pour arrofer le paradis, qui de·

,

la fe divife en quatre tetes ou fources , .

11

trou

ve

nec raiíon qu' il n' e(l pas commode de

fuppofer fans néceffité que les quatre fleuves , (avoir ,

le Phifon , le

Géhon

,

le Tigre,

&

1'

Euphrate fu!Tent

autanr de branches dérivées du lleuve qui fortoit du lieu

de dé! ices : il rapporte done ces mots,

{< divif<,

non

pas au 6euve duque! il ne s'agit plus, mais au paradis.

C'efl, a¡oOto+il, comme fi Moyíe eí}r dit :, & de

, ce Iicu de délices forroit un fleuve pour

arrof~r

le

, paradis, dom la .beauté ne fublifle plus enticremcnr,

, mais dont on vo1t encare des rel1es autour des four–

,

ces des quatre fleuves

, .

Si cette explicatioo du P. Hardoüin ne fatisfait pas

tout le monde, du-moins faut • il convenir qu' elle efl

ingénieufe, & qu' elle a

1'

avantage de Cauver les diffi–

cultés géographiques de toutes les autres interprétations ,

(

D.l

)

(~)

G

1

S LE N GEN, (

Géog.)

ville impériale d' Al·

lemagne daos la Soüabe,

a

7 licues nord-oüefl d'Ulm.

Long.

~7

37·

lat.

48. g8.

(D.

J

)

G E'L A, (

Géog.

""'.)

pe!4te ville de Sicile qui pre–

noit Con nom de la riviere

Géla

qui l'arroíoir : Virgile

le dit

immanift¡ue

Géla

fittvii co$nomine dilla

.

Le

nom moderne de cette riviere efl

ftume di 'Terra·No–

va;

&

la ville ou bourg s'appelle

'Terra-Nova.

11

fal–

loit que ce fut une grande vil le du tems de Vrrgile,

puiíqu'il la nomme

immanis. (D. '}. )

GEL AL

E"

E N'

(e

AL E N D R 1 H R )

Chr.nolog.

Voy_.

e

A LE N D R 1 E R

&

A

N.

G E L E'E ,

C.

f.

(

Phy.fir¡ue)

froid par lequel

1'

eau

&

les liquides aqueux

r.

gelent naturellement '

[e

con–

vertiffent d'eux-memes en glace dans un certain can–

ton , daos toure une région déterminée . La

gelle

eft

oppoíée au

dégel

,

qui e(l proprement ce re!achement

du grand froid , cet adouciffement qui rend

a

1'

eau fa

liquidité,

&

qui détrempé la ter re en fondant les glaces

& les neiges daos tout un pays.

V.

F

R

oto, G

LA–

CE,

C~NGEL

\TION,

&

D!!'GI!L.

L' eau

&

les

liquides aqueux íont

les

feuls

fluides

donr on ait dt) faire mention dans

tes deux défin itions

précédentes : ce n'e(l pas que d'autres liq.ueurs,

l'huile

d'ol ive, par exemple, ne gelent plus fac,lemcnt

&

plus

promptement que ¡• eau •

&

a de moindres degrés de

froid: mais tant que la froideur de

1

'air n'opere que la

con-

' vent pos dans le.s texres circ!s par

la

Sainte Ecriture. lorfqu'on les

veta expliqner littéralcment.

,

(

t)

La

mét.1phore du mot

Gehenna

n·e~

pas

aiÍez }cgcre

lor~~

elle

(e

trouve

tmpi•JÜ

á

d•figntr lt Utu

or1

lts

~anmo

ftr,nl

dtttnHJ

.

D':tutanr plus que Je Oi\•in Malcre s'dl: ferv1 de cene

mét:~pbore

d:ms

l'E-vangile de S Matthicu ( chap. V, X.

&

XVlll. , XXlll.)

de S. Marc ( cha.p. IX. IV. IV.)

&

de S. Luc, ( cbap. X:XU, V. )

&

iJ

n'y a

p:u vérinblement

de mét:lphore plus

propre pour ex–

primer

la

fourerraint: prifon

d~ d:1mn~a

:).

caufe du

~cu

érefhel.

&

de l'impurété du peché qut ccnd les d:tmnés

:~.bommnbles

aux

yeu:r. de oicu

&

de: rous les juftcs . Les Peres de

I'Eglife

con6r–

ment ce qae j•affure :1ppuyl:

fur leur.

:nuorit~

8t leur e:rplicatioo .

(2) L'explic:aion ctu

l'ere

tt:udollin méme d'l:tre

blimée

d'aut.ant plus

qu'elle ne peur

eue

admife

fan' gj!ner le re:rte

facré

dn Gene–

fe

Ce n'e:ft p:u le

P:u.adi.s

mais le Reuve

qu

i fe divife

in

911':·

tuor capi

14

qui font dtO:tnétemenc

nomrn~s

p.lr

Moyf!!.

Je

conno1•

les dHlicultés

g~ogr:tpbiq_ucs

• qui {e t!O\tVe

nt p

ar quicooque

YCilt

cltet·