GEL
1.
pcrir fcu dans un vaiífeau bien fermé pendaot un rerm
tutlilanr, on dégrailfe ce bouillon s'il en efl befoin;
ou
le coule,
&
fur le
ch~mp
il fe convcrllt en
gelü,
dour ou avale plulieurs fois par JOUr quelques cuillerées
drtlourcs' foil daos le booillon leger des
me
mes ingré–
dicns, foir daus du bouillon de
lima~ons,
d'écrevilfes,
loir caos quelqu'aurre 'éhicule convenable. On en con–
rinue
long· rems l'ufage,
&
d'ordinaire avec
fucci:s.
(D ..
1)
c,E LINOTTE, GELINOTTE DES
BO 1
!:> ,
f.
f.
galltwa corylorr<m, Attagtn Gtfncri,
oi–
t<ou plu> gros que la perdrix,
&
prefqu'auffi gros qu'
une
poule. \Villughby
a
décrir une
gtlinotet
male qui
avorr quaro11C pouces de longueur depuis l'eHrémiré du
bee JUiqu'au boar de la queue,
&
vingr pouces d'en–
vergure. Le bec en éroit noir,
&
avoir prefqu'un pouce
de lnugucur;
lo
piece du detfus. éwir un peu arquée;
il
y av<lil ou detfus des yeux
a
l'endroir des
fourcils
une mcmbrane dégarnie de plomes
&
rougdrre; cwe
mcmbrane éroir d'une couleur moins foncée dans la fe–
melle; les J3mbes éroienr nues JUfqu'a enviran la moirié
de leur longueur. Les denx
doig~s
extbieurs renoienr
l'un
a
l'aurre par une mcmb1ane jufqu'
a
la premie
re
joinrure; ils avoienr de choque córé un feuiller denrelé;
J'ongle du doigr du milieu éroir rranchanr fur
le cOu:
inrérieur; le vemre
&
la poirrine éroient blancs avec
des raches noires fur le milien des plomes de la poirri–
ue; le )Jbor avoir une couleur rouffi:
&
la gorge une
couleur noire environnée d'une bande blauche; la go1ge
de la fe melle n'éroir pas noire; le male avoir uue ligoe
blanche qui
s'~teudoit
depuis les yeox jufqu'a l'occipur;
la rcre t!roir d'une couleur cendrée melée d'une reinre
de roux; le dos
&
le croupion avoienr une couleur
cendrée plus foncée comme fur les perdrir; la parrie
inférieure du Jabor avoir des bandes rranfvcrfales de
cooleur noirarre; les plomes des córt!s de
la poirrine
au-detfous des épaules ét?iem routfes ou fauves, a l'ex–
ceptioo de la poiure qu1 ayoit nue couleur blanche;
les grandes plome; qui s'étendoieur fur
le dos depuis
les épaules éroienr blanches; il
y
avoir ving1-quarre grao–
des plomes daos les alles ; les barbes exrérieure$ de&
premieres é1oient brunes
&
blanches ,
&
les barbes in–
téri4ures eorieremcnr brunes; les petires plomes avoieot
des coulcurs roulfes, naires,
&
blancbatres; la
queueéroir compof¿e de feize plomes longues de cinq
p.ou–ccs: les fcpr premieres de chaque cOré éroient
d'unblanc !ale
~
la poime; il
y
avoit du noir au-de.trus de
ce blauc'
&
le refie de la plume étoil melé de blwc
&
de uoir; les deux plomes da milieu avoient la
me–
me couleur que le corps, avec des bandes rranfverfa–
)e; blanches
&
parfemées de perires taches brunes . La
chair de la
gelinott<
devieor blanche par la cuiJl<>n,
&
elle etl rendre
&
rres-délicare .
\Villu~hby,
Ornitb.
11
}' a bcaucoop de
gelinottrJ·
daos les Ardennes daos
lo
.Lorraine, dan< le Forcs, daos
le Dauphiné, daos
les
Alpes,
&c.
Voya.
0JSEAU.
(l)
G
E (,
1
N o
T T E'
011
GEL 1
N
o
T T
1!
))
E
Do 1S,
(
Dittt.)
La viande de cet oifeau e(l autTi faluraire qu'
elle efi délicieufe ao goi11; elle doit erre rangée, com·
me ob¡er di€1érique, avec Gelle du faifau, dn coq de
bruyere,
delaperdri~,
&c.
V.
FAISAN
&
VJAN–
D·E .
(
b)
G E L 1V
U
R E, f. f. (
Agricult
)
déf•ut, maladie,
domma¡¡e qui arrive aux arbrcs par de forres gelées.
L a phyt1que des végéraux,
&
fur-tour des principaux
végérau~ ,
qui fonr les arbres, fe pone méme • la con–
noi!Taoce des accidens qui arrivent euraordinairemenl;
rels fon t ceux que produifenr les forres gelées d'hyver.
E lles fonr quelquefois fendre les arbo:<:s, l'uivanr la dire–
fl ion de leurs fibres,
&
m~me
avec brui1; c'efi ce que
les
Foretliers appelleor
gtli'lmrtl,
terme expretlif qu'on
ne
rrou.vcpoinr dans nos meilleors diélionoaires,
&
do
nr il faot pourranr enrichir norre langue .
Nos for¿rs onr éré orraquées de mnladies contidéra–
blcs par le froid de
1
709;
&
quoique cetre énorme ge–
lée pBIOitre erre rres-ancieone' elle
3
produir daos
les
arbres du royaume des défaurs
inelfa~abl<s.
Tolles funt le>
gtlivttru,
c'etl- a-dire les
fen~es,
.l es
ger~ures
contidérablcs des arbres dans toare 13
d~reél1on
de l<urs nbrcs , Ces arbrc> ainti fendus nu gercés, fonr
mJiqUés d'unc arete ou éruinence formée par la cica–
tri~· qu~
a rccouvert les
ger~ures
.qui retlent
~~ns
l'cr–
tc!rreur
~•
ces orbres fans fe réunu , paree qu 1l ne fe
f•it
J3llll'>
de réuoion daos les
libres
ligneufes, !irOr
qu'cll<s ont été féparé
s.
O u
con~olt
fort bien que
~a
fe•·c, qm •ugmenre de volume
comme roures les h–
qu urs aqueuii:s, lnrfqu'elle
vie~r
¡¡
geler,
produi~
o!-
Tome V II.
GEL
ceíTairement des
gtlivJ<rts;
mais ne pourroit-il pas
,
en avoir qui futlenr quelquefois occafJonnées par d'ou·–
tres caufes, comme par one rrop grande aboodance de
feve, ou aurres vices de l'arbre
?
Quoi qu'il en foir, on a rrouvé de ces défeéluofJrés
d'arbres daos rous les rerroirs,
&
á
roures
les espofi–
rions;
&
meme on a rrouvé quanriré d'arbres qui noo–
feulemenr étoienr
gtlivls,
mais qui avoient me me une
portian de bois mort reofermée daos de bon bois; ce
que les gens des forets appellenr
gtli1mre entre-lardit.
Alors les arbres ainfJ malades é<ant
fciés horifootale–
menl, découvrenr une portian de l'aubier mort
&
de
l'écorce, cnrieremenr recouvert par le bois vif. Quand
ce défaur
u
'occupe pas route la longucur du rronc ,
il
y
a relles pieces carriées qui paroitrenr rri:s-faines,
&
dont on n'a reconnu la
gtliv«rt
que par hafard; favoir,
quand on a refeodu ces pieces équarries, pour en faire
des planches
&
des membrures.
1/oy<>:. le mimoire dt
MM.
Duhamel
&
de Buffun fur ce11e mariere, """·
1737,
de l'acad. des Scitnces.
O
o peal rirer une Utilité de ces fuirs; c'e(l qo'il faut
reburer pour les ouvrages de conféquence , rous les
bois arraqués de
galivttres.
ll
n' y a ni rerroir, ni er–
pofirion, ni arr, qui poilfc dérourner le rorr que les for–
res gelées fonr aux arbres des furérs; mais ce qui doir
nou' rranquill ifer' c'cfi que l'évenement efi rres-rare.
La geléc de
1
709
a é1é accompagnéc des circonfian–
ces d'un faus dégel,
&
de fur-gelées plus forres que
la premie
re,
qui fon
r deshafards
ti
Gnguliers, que l'hi–
fi oire ne parle guere
q.uede trois
a
qoarre hyvers fem–
blables.
(D. ') . )
GEL N HAZ E N,
Gtlnufa, ( Glogr.)
perire
vil
le
impériale d'
Allem~gne,
daos la Wéréravie, Cous la pro–
reélion de l'élcéleur Palado, avec un
chireao bari par
l'empereur Frédéric
l.
Elle efi Cur
le
Kint:r.ig'
a
IO
licues N. de Hanau,
&
ro N . d'Achat
fenbourg.Long.
26. 48.
lat.
ro.
10.
(D. '}.)
GEL O N S,
f.
m. pi.
Gelonii, GtloneJ,
(
Glog.
anr. )
pcuples d'Europe
&
d' Afie. Les Lirhoaniens rem–
placen! auJourd'hui
les anciens
Gtlom
européeos, qui
faifoienl
par~ie
des Scyrhe;,
&
q~i
éroient voitins des
Sarmares. Les
Gtlom
atiarique1 habiroienr la mer Noire
&
la mer Cafpienne, proche des Melanaéniens
&
des
Colques. lis buvoienr du fang de cheval avec du
lait
caillé, comme les perirs Tanates foor encore aujourd'
hui. lis avoienr auffi la répulation d'érre
d'ucel~ns
ar–
chers,
&
c'éroir-13
l'épi1here qu'on jo;gnoir fouvent
a
leur nom ,
fagittiftri Gtlonn
. (
D
. J. )• G E LO S C O P 1E ,
r.
f.
(
Divin.at.)
Ce mot
vi~nt
dt: ,.h .,,
riJ,
&
de
cr••wl•,
j~
confidtrt.
C'eO une
efpece de divinarion qui f<
tiroir du ris de la perfonoe :
on prétendoir acquérir ainfi la connoitfance de fon ca–
raélere
&
fes peach1ns, bons ou mauvais.
Voyt:r. l'ar–
ticle
p
H
Y
S 1O N O M 1
1! •
GEMAA]EDID, (
Glog.)
ville
&
place forre d'A–
frique, b3rie fur une haure monragne; elle efi marchan–
de, atrez bien peuplée,
&
tiruée
il
vingt-cinq milles
de Maroc. Au milieu de la ville efi une belle mofquée,
&
le pnlais du prince. On nourrir force rroupeaux de
chevres fur
la monragne,
&
c'efi une des plus riches
habitations du monr Arias; elle paye rous les ans avec
fes villages
3f
mille pinoles
i
fon prince .
(D.
J.)
GEMA RE,
f.
f. (
Tbiol.)
fecunde parrie du Tal–
mud de Babylone .
Voyt:r.
T A
L M
u o . 11
lignifie
fi•P
•
pllmtnt,
ou pi0101
compUmtnt.
Les rabbins appellenr le Penrateuque fimplement 14
loi .
lis oommem
mifchna
ou
fuondt loi ,
la premiere
parrie du Talmud, qui n'etl qu'une cxplicatioa
&
une
applicarion de cerre loi aux cas parriculiers, avec
les
décifiom des ancieus rabbms fur ces cas :
&
la fecoade
panie , qui efi une expl icarion plu; é1endue de la
~e
me loi,
&
une colleélion des décirions des rabbrns,
potlérieure
a
la mifchna' ils la nommenr,
gnnara
c'er1-
a-dire
ptr[tflton, compUmtnt , acht'Vtmtnt,
p~rce
qu'rls
la regardenr comme un achevemenr de _la 101,
&
.une
cxplicarion apres laquelle il n'y a plus rren
a
f;>uhaucr
Voyn:.
M
1
se u
N A •
La
g•marc
fe nomme auffi orJinairemenr
Talmud,
du nom commun de wur l'ouvuge. 1l y a de
u~
g<–
mareJ
ou deux
falmuds, celui de Jérutalem
&
cetui
de Babylone. La
gemart
a'efi aurrc chofe que .l'eipli–
calion de la mifchna donnéc par des dotleurs jurfs daos
leors écolcs
á-peu·pri:s comme les commemaires de
nos rht!oloai;ns fur le mnirre des fenteoces, ou fur S
Thomas, fonr des explicarioos des livres de ces deo><
auteurs .
M . de Tillemoot pn!tenli que la mifchoa a éré carn.-
p
PP
mee....