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GEN

¡;e

QV3111 que d'aller

a

Con

c

xpéd

irion du Bcrri' en vraif–

Jcmblnblemenl Ürléans

&

r.on

pa< G1en.

Voy<?.-m

les

preuves dans une diaertatioo de M . Lancelot ,

mfm.

dt lmfrae.

tom.

XII. (D. ').)

GEN

A L, 3d¡.

tn 1/notomie, ce

qui appanient aux

¡oues. La glande

glnale

el!

une glande conglomérée

&

commc une nppendice de la paroride: il n'ell

don~

pas furprcnant que fon canal s'iofere coüjours daos ce–

Jui de

la parotide.

Voy<z.

P

A R

o

T 1

DE. (

L)

GENAP.,. GENEP,

Gmapium, (Giog.)

pe–

tire vi lle fraoche

&

mairie du Brabanr aorrichien : elle

en fur

la Dyle

a

une lieue de Nivelle, fept de Lou–

vain, flx de Bruxelles.

Longie .

:u.

latit.

;o.

36.

(D.').)

GENAUNES,

C.

m. pi.

Gmarmi, (Giog.anc.)

Strabon dit que les

Glnarmu

&

les Brennes habitoieor

la panie euérieure

des

A lpcs, avec les N ariques

&

les

Vindélicieos. On place les

Glnaums

au val d'Aoagoia,

en!re le lac de Cóme

&

1'Adige;

&

les Brennes au val

Bregnia vcrs les fources du Ter,n, fur les frontieres du

V JIJai

&

du cantan d'U ri . (D.

'}. )

GEN C 1

V

E, f.

f.

m Anatomie,

fe dir de la chair

fe1mc

&

immobile, qui occupe le deffus des alvéoles

ou pe

ti~<

trous, dans lefquels les denrs font comme en–

ch~llees

.

Voy<z.

D

E N T •

Maladics chirurgicalu des gmcives.

Les perfonoes

fa ines onr les

gtncives

fermes , vermeilles,

&

bien col–

lées autour de la couronne de chaque dem, dont elles

fortifient l'uníon da1ls l'alvéole. Les

geneives

fom fu–

jwes

a

fe tuméfier dans díf!'érentes

at!e~bons

contre na–

Jure; elle< devicnnent laches

&

molles, quelquefois el–

les s'enflammcnt

&

deviennentnoir&tres; elles s'ulcerent

&

exhalcnt une odcur putride

&

gangreneufc: c'e(t ce

qu'on voit principalcment daos le fcn1but.

Lorf4uc le vice des

genciws

vient de la manvaife di–

fpotídon du fang, il faut

y

remédier en anaquant la cau–

fe par Jes

remedes convenable>.

f/oyez

CACHE

X

1E

&

S e o

R BlJ T .

Les rem<des wpiques ne doivenl pas

l!tre négligés. Dan' la tenlion inRnmmatoire des

gt11ci–

vu,

on le f<rt de gnrgarif'mes adouciffans

&

relacha:ns:

lorfqo'elle> loot molles, blanches

&

difpofées

a

1'

ex–

tubérunce, on met en ufage les gnrgarifmes forrifians

&

allringeus : ti elles foot gouflées

&

engorgées de fang

il

un certain poiut, on ell oblígé de les fcarifier avec

une lnncette, pour en procurcr le dégorgement; oo

mct alors en ulage les gnrgarífmes vuloéraircs . Daos

le

~onB"ment

fcurbutique fans ulcération , Jorfqu'il e(t

lcg<r, le fue des limons ell un cxcellent topique. L'eau–

dc-l•ic camphréc foltifie les

gwciv.s '

&

en fort otile

COI!Ife la d lpofitiou

á

l'ulcúatíon putridc;

&

daos le

ca< d'ulcérotioo gangrencufe, on a recours aux anti-pu·

tride~,

par mi lelq uel' l'efpril de cochléaria, la tcimure

de gn1nme

laque,

&

e.

Iom fort recommandés.

F abrke d'

t\

quapendente prefcrit de cautérifer legere–

meur

t

3VeC

llU ft!r tnÍOCe,

leS

genci'llef

tllméfiées,

li–

v'd-.

&

pourrie>; il les frnllOit enfuite avec du miel,

&

faifoit gargarifer avec du vin miellé.

JI furvient quelquefois autour des dents une excroif–

fancc charnue, dont

il

a été parlé

aJt

mol

E

P

u

L

1

D

1!.

Pour completer cct article, nous

diron~

que de tous les

mnyens propufés, l'cxtirpotíon par l'innrument trancham

en le plu; convenable; mais que pour obtenir la guérifon

pnrfai1e de celle tumeur ,

il

fa_ut prcfque toO¡ours _la

c~utérilor.

Les épulis font fuccpubles de groffir au pomt

d'cmpr?cher le malade de parler

&

de manger. Ambroife

Paré dit en avoir emporté de li conr,dérables, qu'elles

fortvien t en partie de

la booche,

&

qu'il a été obligé

de cautérif<r

a

différentes foi>

la racine de In tumeur ,

paree qu'elle répulluloit ; il o'a obtenu la confolidatioo

patfaire de !'ulcere, qu'apres avoir détruit la porti?u ca–

rit'e de l'os msxillaire, fur

laquelle cette excro1trance

DI'Oit vé¡¡été.

La carie de l'os en prefque toOjours la caufe ou J'ef–

fet des épulis. L a plllpart des ob!'ervotions qu'on a fur

ceue maladie , montrent que la carie de la dent en eít

fréquemment la premicre caufe, comme nous le remar–

qu<rom plus bus. Job

ii

Meerkréeo fameux chirurgien

d' Amnerdam, rapporte qu'un hommc vigoureui

&

de

la mdlleure conflitution' fe

fr~élura

la machoire infé–

rieure pnr une chOte.

!1

furvint une escroiiTance fon·

gueufe, do volume du poioa; elle empokh•>it

le mala–

de de parler

&:

de maoger,

"&

le rendoit fort dit!orme..

L '.•mputation de celte tumeur parut indifpenfable; maiS

J'o¡¡o!ratt'lr voyant en commen<;ant ron incilion qu'il ne

fortoit pas une gouue de fang, il ¡ugen qu'il falloit né–

celfairement procéder

a

l' exurpation éradicative de la

tumear; ce qui fut eiécaté fur le champ. L'ouverta-

'fom<

P'll.

GEN

re

de la bonche o'étoit point affn grande pour permet–

tre l'iffuc de cene excroitrance; il falluc In couper en–

Cuite pour la tirer en ditfé<'ntes ¡;arríes . On le fervit

de gargarifmes vulnéraires

&

détcrlifs, con,·enables

lt

la modification

d~

l'os cari¿. Le furlendemain de l'o–

pération, on fentit

d~o<

efquilles vacillames,

&

alfez

foms; on en fit

l'cxtrsébon,

&

le malade go¿rit en

tres-peu de tems.

JI erl i-propos que les Chirurgíens foieol prél·enus

que l'amputation des épolis pcot o!fe accompagnée d'u–

ne hémorrhagie affez conlidérable. L'auteur que

¡e

vicns

de citer, en donne on exemple remarquable . Une ¡ctl•

nc demoifelle étoit fu¡elle

a

des flutions

ii

la tete' aat

oreilles,

&

aux dents. JI

lui furvint au palais uoe tu–

meur blanchAtre, groffc comme un gland , qu'on crut

pleine de pus. L'ouverture ne donna íffue qu'ií du fang

vermeil,

&

en grande quantité. L'hémorrhagie fut nr–

retée par une compreffion a

vec

le doigt' cootinuée ar–

fez long-tems. Cinq ou fix ¡ours apres, la tumeor a–

voít acquís un volume plus conr,dérable qu'auparavant,

perfonoc ne doutoit plus qu' elle ne conttnt véritable–

ment do pus: on en fit l'ouverture; le fang fortit avec

beoucoup d'impetuor,té

&

d'abondaocc. On fe [ervit de

linge brOié pour arr€ter cette feconde hémorrhagie,

&

l'on ne ¡ugea plus devoir revenir

a

1' opération' qo'a–

prcs qu'oo aoroit des r,gncs certains de purulence. Pour

la procurer, l'on fit ufer de gargarifmes avec la déco–

aion d'o¡gnons de lis

&

de racines d'alth:lla' de feuil–

les de mauve

&

de guimauve, de graines de

Ji

o

&

de

tigues; on ajoutoit une once de r,rop d'alth:lla

~

une li–

vre de ceue décoélion. La malade en teooit fréquem–

ment dans fa bouche : la tumeur diminua de vol ume,

elle s'ouvrit

d'elle-m~me;

mais la guérifon ne tin par–

faite qu'apre< l'exfoliation de l'os.

Scultet parle d'une excroiffance fongueufe

a

la par–

tic amérieure du palais, derriere les deo

!S

incifiHs, qui

rendoit du fang abondamment, poor peu que la mala–

de la poufs5t avee la langue. 11 fit d1minuer ceue tu–

meur en la toucliant avec un mélange d'efprit de vitriol

reélifié

de fue de pourpier,

&

de teioture de rafes:

iJ

extirpa '¡e reOe en J•arrachant avec des pinces

:i

poly–

pe; la cure fut terminée radicalement en dix jours . Dan¡

ce dernier cas, l'os n'eroit point altéré; mais s'il y a–

voit carie, il faudroit apres l' exrirpation avoir recour¡

au cautere aéluel. Ruit'ch rapporte , daos 13 quaraote–

huitieme de fes obfervations anatomiques

&

chirurgica–

Jes, une

tres-b~lle

cure d'une excroiifance fongueufe au

palais, avec carie de l'os maxillaire,

&

opérée par le¡

moyens que je viens de citer.

La carie des deots produit fouvent des maladies du

finus maxillaire, qui s' annoocent quelquefois par une

tumeur foogueufe aux

gen<ivu.

Uue femme, au rap–

port de Ruilch,

obfrrvat.

77· étoit ues-mal d'uoe

tu–

meur

a

la ¡ooe, avec excroi(Jance maligne aux

gmci–

vu .

Aprcs l'extirpation de cene

excroiffan~e

&

l'arrache–

ment de quelques dents molaires, d'habiles chirurgiens

porterent le cautere aéluel ¡ufque dans

le r,nus maxil·

!aire, dont on

tira quelqoes ¡ours apres avec le petit

doigr , quantité de rubercules polypeux de la groiTeor

d'tm pois ou eoviron.

La carie des deots étaot la caufe la plas fréqueote

des maladies du r,nas maxillaire, leur extraaioo, 11 bien

indiquée par le mal mEme doot elles font attaquées,

devieot auffi oéceffaire par le lraitemetH des maladies

du finus: on pcut meme arracher une deot faine pour

procurer l'iffue du pus

&

déterger le linus . Drake chi–

rurgien anglois , traitant un horume qui avoit un otene

dont le fiége étoit daos le finus maxillaire, voyam que

la mntiere acre

&

purulcnte oe fortoit par le ne1. qu'eo

tre<-petile quanrité, lorfque le malade étoit couché fur

le cóté fain,

il

prit le parti de tirer la feconde des dents

molaires; il

per~a

eofuite avec un inítrument conveoa–

ble, le fond de l'alvéole,

&

parvint ainli daos le finos

meme . La matiere prit Ion cours de ce có1é; on. fit

des in¡eélions lpiritueufes ,

&

le malade guént radlca–

lement .

JI

peut reOer

la fui te de

l'enraélion d' une dent

par l'alvéole, de Jaquelle on a

p~nétré d~os

le finas,

un écoulcment de férolité muqueule, fourme par les tu–

y•ox ex créteurs de la membrane qui tapiffe

le

finas .

H ;gmar, qui a décm avec tont d' exaélitude le _linu!

maxíllaire, qu'on a donoé fon oom.

~

ce

~nus,

d1t qu

une dame aI'Oit un écoulement coououel d une humeur

féreufe

a

la fuile de l'extraélion d'une dent canine, a–

vec 13qu<lle une portian de la machoire fopérieure fut

emporrée, de forte qu'il

y

avoit un paffage libre daos

lt linos. Cette dame

fi¡¡

un ¡our fort elfrayéc en cher-

P pp

1.

chant