GEN
un brigadier de ce derni<r corp<, il roule
~··ec
les bri–
gadi<rs de cavalene,
&
il
c!l
obligé de rrconnoiue le
zlniral
ou le comm•odant de la ca•·alene. Les officie<>
<1<
ca••alerie
&
de dragons de pareils grades
1
ucnnenl
rang entr'eux de la
d&~e
de leurs commiffions; lorfqu'
elles font datées du meme ¡our' l'offici<r de cavalene
commande ce!ui de dragons. S'il arrive que par an–
cienncté, le brigadier, colonel ou autre offi cier de dra–
gons, fe trou•·e commander un corps ou un MtJche–
rneot compofé de cavalerie
&
de dragons, l'officier de
dragons doi1, en ce cas, opri:s ovoir rendu cnmpte au
gfnlral
de l'armée, le rcndre eofuite au
gfnlral
de la
cavalerie ou
a
celui qoi
la
commande, comme étam le
prem ier corps
1
&
enfuite au commondant des dragons.
Daos IOUI autre fervice qui concerne les drogons
1
les
officiers de ce corps n'onl aucun compte
ii
rendre ni
aucun ordre
~
recevoir de celui qui comm10de la ca–
valerie; les dragons faifa111 un corps dininél
&
féparé.
Code milit. por
M.
Briquet.
Ce qu'on vicnt d'a¡ofiter
o
\'arti<f<
G
E' N E'R AL DE S
D
R A G
o
N S
1
doil Ceno ir rlc fupplémcnl
&
de reéliñ–
cation au
mol
DRAGo
N
s,
o
u
l'on ne s'en pas expli–
qué exaél<mcnt fur ce qui coneerne ce corps: on y
dit
1
que
le
majcr glnéral dn dr•gons re¡oit l'ordre
du mari<hal glnfral du logii
•Ü
lo
cavalu~e
;
il fallo11
dire; que
/u ordrts d11 glnfral fui
{o
ni rtmis
p,u
le
marl<hal glnlral du logis de la cavaluir, vubalem<nl
'"
par icril.
(
.Q.l
GE'NE' RAL DE LA CAVALERIE
1
(Aremi/i–
tair<)
en l'officier qui commande la cavalerie; ce gra–
de en le premier dans l'armée nprch celui de maréchal
de comp : la cavalerie a trois outre' chef<, qui font le
colnnel
ghttral,
le menre de camp
J!.lnl ral,
&
le com·
rniiToire
glnlral
;
en
1'
abfence de ces
trnis officiers ,
e'
en le plus ancien brigadier du corps qui
la com–
mande.
Les princes ont ordinairement le commandr ment de
13 cavalerie daos leor feconde campagne. (
.Q.l
G
E'~ ~·R
AL DE S
G
AL ERE S, (
Jl1arme
)
e•
en
celui qoi les commande
&
qui rn
3
la
1~1e
du corps.
Lm
fque les galerrs foifnient
un
corps paniculier, la pla–
ce de
glnlral
do
galero
étoit conlidérable;
&
too!
ce qoi conc<ruoit
le
lervice des galeres étoit fous fes
orrlr<': mais depuis que le corps des galeres a <!té réu–
ni
il
celui
de
la
M
arioe, la place de
glnfral
da
ga–
lero
a étt fupprimée.
(Z)
G
f'N E'R AL' (
Hifl . ur/,fiaf/iqsu .)
en
'U
fi lé parmi
les moines poor flgn •ñer
Ir chef
d'un ordre, c'erl· a-di–
re de tome< les maifon<
&
con¡lrégations qui font fous
la
m<'me regle .
Voyrz
O
R D
RE
Naos dilons daos ce fens le
glnlral
des Cinerciens,
des Froncili::ains'
&c.
Voyn
F
R A N
e
1
S
e
A 1 N S ,
&c.
.
Le P. Thomaffin fait venir !'origine des
glnérassx
des
ordre<, des p1 iviléges que les ancieos patriorch<> avoiem
accordés aut monalleres de leurs vil les capitales, par
le moyen defquels ils étoielll etempts de la ¡urifdiélion
de l'éveque,
&
foOmis immédJatement
a
u feul patriar·
che.
V
oye
t.
Ex
E M P T 1
o
N • (
G
)
G
E. N
~·R
A
t
B,
C.
f. (
dre mtlie. )
on fe fert de ce
mol pour ligniñer une
marche
particuliere ou une cer–
tame maniere de baure le tambour, par laque! le on a–
vertil
les uoupes de
r.
lcnir pr¿tes
a
marcher ou
:i
combaltre.
Voyez
T
A M
Do
u
R •
Ainfi
fatrc batir< la
glnlralc,
c'en
lo
ir<
bame le tambour pour que IOUI le
monde prenoe les armes . (
Q)
G E'N E'R A L
1
S S
1M
E
1
C.
m. (
Hifl. anc.)
c'en
ce que les Grecs appelloiem
arcbiflratlgos.
Les Ro–
mains n'ont eu de dignité femblable que daos la perfon–
ne du diéllteur.
Le litre de
gbdralijfim<
eO en ufoge parmi les mo–
dtrnes, fur-tout quand une 3rmée compofée de diver–
fes notions alliées, ooue les chef> paruculiers, a on gé–
nérol qui commonde égalemem
3
tous les autres,
&
du
confememenl de 1001es le< poiiTances
intérellées: e'en
:~inli
que dans la gllerre de
1733
le maréchal de Vil–
lals éroit
glniraltJfimt
de l'armée des uois couronnes
en hal ie . (
G
)
Ou doone aulli le nom de
glnlralsffimr
3 un géné–
ral qu'on veut meure au·dclfus des auues génl!raux ou
commandans ordinaires des ormées: ainfi en France
lorfqu'on envoye on prinee commander ooe armée ou
{!r)
11
en le premier qm ¡ugeo
a
propos d'alfembler les
é–
taiS
de fon royau"'e, pour dedomma¡:er un peu le peu!
.file de ces tmpolitioos.
GEN
il
y
a des maréchaox de F
~ncc,
on lui donne
1~
nom
dc:-
giniralij/i,nt,
\V3\tlc1U not;m
b
QUJ,
,¿
...._t:
.._(bU11t·
Jilfunt
de~
lHlUJ,'ICS
de remp!!n:ur
1
i\}
'\ll
I.'"U~úll·
U:.
le
plince
Eu~cne
o·u "' le
m~mc
1
t« Q)GE'. E'RALITE•,
!'
r'.
Polsti.ru.)
n une
C(rtaine
éu~nduc
de
p..i)"'
dérerm 1nt~
par' h
Jurlro~diuu
d'un bureau des linaocc> . L'établilfnncnt
de
e
bUr<:tU\,
&
les divitions
de~
provinceJt c:n
g.tnlralú.o,
nnt
t..U
~o\lr
objel de facil iter
la r(¡(ic des hoancc1 du Ro1
C'dl
aux Jténéraux des tinances qu'en dfic l'ori¡;n•c do.
g,<–
n!ralitfs .
Snu
les deox premieres races, nos rois n'l\ oient
po'ot d'autrcs receue¡ que les re••enus de lcurs P"'l '"'
domaines;
hien
avnnt fous
la
troititme,
011
nc F.uloa
point de
ginfra!J¡fs
1
paree qu'il n'cxinoit point
de
r<–
cevturs généraux
11
n'y a\•oit alors qu·un fcul nfficier
qoi avoit l'intendance
&
l'adminillration du domaine ,
c'étoit le grand tréforier de Francc .
Ce fui
a
l'occalion des
I(UCrre> pour
la R ehgion
1
que Louis le ¡rune le premicr obtint la vingtieme par–
tic du revenu de
'"' fo1c1s pour quatre ans.
11
com–
men\a
a
levcr ctllc 13 e en
1
14f pour
le
"')l~·
de
la Terre Sainte; Ph •lippe Augulle fon ñls,
1<
h1
d.;n–
ner la dixme des b'ens · meublcs de<
lúes,
&
le di>. te–
me du re venu des biens de I'Eglifc . En 11
SS
laint
Louis é"blit une aid e daos le
royaume,
é{
ICI'a en
1
l-l7
le vingtieme du reveno . En
1290
(a)
l'hil'ppe–
le· Bel mil une aide fur
les marchand1li:s qu'on veo–
doit daos le royaume . Philippe·le-Long imrodoifit
le
droi1 de gabelle fur le fel en I3ll; ce•
.~ubGdcs
con·
tinoerem fous Charles le Bel
1
&
fous PhJIIppe de
Va–
lois.
]ufque-
la
les impofilions furent mediques
&
paffa–
geres; il n'y
~VOÍI
pour veillcr
a
C<l!C
adminiflra1100
que fe graod tréforier: Philippe d7 Valois en a¡oíha un
fccond .
Ce ne fui que fous le roi
J
can
1
que les nides
&
ga–
belles prirenl une forme, qui cncore ne fut rendue
lla–
ble
&
tixe que por
Ch~rles
V
11.
L e roi Jeao pour prévemr le\ cris du peuple
1
don–
na u
o
édir da1é du lB Décembre 13ff, par le qurl
JI
érablit cenains receveurs
neuf
ptr rouncs,
trois de: eha–
que ordre, que
lec; u nis
éUlt'i,
do
cunti:nh:
mcnt du roi
1
choiliiToieor
&
oommnicot. pnur avoir l'intendance
&
la dileélJon des drnt<" de fubliJe.
On nommoit
1/sts
&
¡,rcnrticrs,
ceux qui de.,oienr
veiller fur les aides
&
gabeiiC\ particulirrcl de1 pruv m–
ce>; on appelloit les autres
ginl raux,
paree qu'il1
a•
voiem l'infpeél;oo
g~nérale
de ces impniHIOOI pUl-toUr
le royaume. Voilá l'époque du parfau établ t!Temrm de•
généraux des ñnances: lis furcnt é1ablis alon 1a111 pour
la direélion des deniers provenaos d<1 aide>, que pour
rendre la JU!lice en dernier reiTort fur le
f~it
des •idcs
(b).
Aux états tenus
:1
Compiegne en 13r8 fous le régent
Charles
1
pendan! la prifon du roi j cun fon pere, on
é–
lut trois généraux dans chacun des trois ordres. Les
états les nommoicnt,
le
roi les confirmoic; c'etoir cu–
tre fes mains ou de fés ol!iciers, qu'ils taifoient le fer–
ment de remplir leurs fonélions avl!c honneor
&
tidé–
lité
Charles V . parvenu
a
la couronne, OOirc les aides'
forte d'impofltion fur les marehandifes, établit p1r feur
l'impllt qo'on nomma
forlagr,
par leures do lO No–
vembre
' 379·
Alors il fupprima tou• les receveurs
gé–
néraux des aides
1
&
n'en laiífa qu'un rétide01
:i
Paris.
Depui• ce fot l<ltJJOUrs le roi qui inllitua
1St
dcnituo les
généraux
o
fa volonté .
Ce qu'on appellou
foslage
fous Charles \'. on le nom–
ma
taille
fous
\.harle•
VI.
La commillion de lcvcr
ces denicrs émit donnée aox favoris du prince; c'étoienr
les perfi10nes les plus qualitiées de la cour, les plos di–
flio¡¡uées daos l'étol eccléfianique
&
par mi la nobleiTc,
qui les rempliiToienr Charle• V. par ordonMnce du 17
A vril
J]Óof
rl!tablit tro1s généraux des !loane-s, J qoi
il
donoo un pouvoir univerfd poor gouvern ·r le' rinJn–
ces du royaome, il tixa leors fonélions le
l2
Févricr
1371.
Ce fui ver< ce tems qoe les généraur des ñnanc-s
pour micux •·e!ller
i
la direéliou des dcnier,,
&
p
0 ;
prendre une connoiiTance plm euéle du dr·maine de h
couronoe, fe dépanircm eo
Langucdo<
1
eu
LaNg:a-
da~ty,
(b)
n
en f2Uoir quarre, ou trois au moms, pour
b
rép><·
titioo
&
dueéhon des deniers: deux fuffifoieot pour reo
dre
1~
Jultice
1
méme a\'ec force d'arrét.