GAR
re que 13 Francé s'eO ditlinguéc par-
ll.
de roures les
aunes narions. R ien lur-rour n'eO plus beau que les rc–
gl<men>
&
les ordonnances qui onr éré faires par Louis
XI\'.
íur ce Íujer,
&
qui onr eu leur exécuriou. Les
colernes qu'il
a
fair bari1 daos les vil les de
guer~e
pour
les íoldars , déliy¡eor les bourgeois de
l' incommodiré
de les loger ,
ri
ce 11'eO dans les paffages des noupes;
ce qui íe fnir par bille¡s,
&
avec un ni:s-grand ordre.
f/oya:.
Lo
G E M E N T .
f/oyn
auffi dans les ordonoan–
ces mili1aires le íervice des noupes dans les
garnifons.
ll
n'eO pas aiíé de fixer le nombre des noupes d'in–
fanrerie
&
de
cav~lerie
donr
il
faur compofer la
garni–
fo>J
des places ; il dépend de la grandeur des places ,
de kur lituarion ,
&
de ce qu'elles 001
a
craindre, !BOl
· de la parr de l'ennerui, que de celle des habirans . M.
le
maréchal de Vauban prérend dans fes mémoires ,
que dans une place for1ifiée íuivanr les regles de l'ar1,
avec de bons baCiions' demi-lunes
&
chemins couvcm,
il
faur en infanrerie cinq ou lis cenrs hommes par ba–
llion.
Aínli
li
l'on a une place de huir baOions, elle doir,
fuivanr cer illuOre iogenieur, avoir 4000 ou 4800 hum–
m es d'infamerie;
a
l' égard de la cavalerie il la regle
i
13
dixieme par1ie de l'infamerie.
Cene fixarion qui a pour ob¡er la
garni[o>J
d'une pla–
ce pour loOrenir un liege, ne peur pa> convenir égale–
menr
a
wurcs les villcs; d'ailleurs en rems de paix
lés
gar"if•ns
peuvenr éne moins forres que pendan!
la
guerre: li elles
u
e le fonr pas, c'etl que la pi
O
pan des
princcs de l'Europe ennerenanr prefque auranr de uou–
pes en paix qu'en guerre, ils fe 1rouvenr obligés de les
ditlribuer dans les diifárenres villes de leurs érar> , fans
égard au nombre qu' il convien<\roir pour la
fUreré
&
la con fervarion de ces villes.
Comme
1'
on n'a pas dans la guerre un grand nom–
bre de places expofées
a
elte alliégées dans le méme
1ems, ce íont celles pour l<fquelles on crainr , qu' on
doir pafliculieremenr fonifier de bnnnes
garni[ons.
!..es
places fronrieres ou en premiere
lignc doivent avoir
auffi des
garnifon¡
pius nombreufes
qu~
los aurres,
&
d'au11n1 pi"' Iones qu' elles fe
~rouvcnr
plus
3
portée
d« entreprifes de l'cnnemi,
&
plu$ éloigné<s qe¡ aq–
lres ploces.
'Ce u'e!l pa1 une chofe indilférenre pendanr la guer–
re, de favoir
réduire les
garmfms
des places au teul
nombre d' hommes néceOa•re pour kur lílreré; on •
déja
obíervé que
les
garnifons
des pinces at!oiblitlenr
les armées : c'ell uo wconveu1enr que produ11 le
trop
grand nombre de p\aces forufiées qu' il
taur garder ;
n1ais auffi
dan~
Ir) Cvenement malheoreux,
ces
places
&
leur<
garnrfons
vous donnnll le loitir de racommo–
der
''OS
afta res· penaaur le rems que l'enuem1 employe
i
en fa1rr 1a
conque
re.
,
~·
royaume d' Aoglererre, remarque.
M nnre~uc
coh, danr fans for1eretfes, a éré 1ro1s f01s conqUis en
lix mnis;
&
F1éMric palario qui avoir éré proclamé
coi de B•>heme, perdir rour ce royaume par la pene
, de la feule ba1aille de Prague Si quelque prince bar–
bare, dir cct
auctur,
re
tiam a tes armées nombreu·
les, s'imagine qu'il n'eo a pas befoin,
il
fe
uom~e;
,
il faur qo'il air coorinuellemenr une armée fur p1é,
ce qui efl
infuppor1ablc, ou qu'
il
foir expofé aux
., courlc> de fes voifins.
Des que les pluces de guerre fonr jugées nécelfaires
pour la rBteré
&
la
conferv~rion
des érats , les
garnt–
f ons
le fo1>1
égalemeor ,
&
elles doivenr
~tre
propor–
rionnées
i
la graodeur des placcs
&
au nombr!' des
oovrages de leur
for~ificariun;
car ce
n~
fonr po1n1 le>
murailles qui défendeot
les vtllcs, ma1s
les hommes
qui fnnl dedaos .
f/oy .
F
O R T ER E S S H • (
.Q)
G A R N
1
S S E
U
R,
f.
m. (
/In . mhh.
)
on ap–
pelloir
Selliers- Garnijfwrs
ceux qu1 é10lt01e01, garnif–
foienr
&
monroienr les corps des carroffes, coches ,
&e
par oppolition aux
Lormiers· Epcron~er~
qu'on ap–
pelloll
ouvriers de Jorge,
paree que ceux
-c1 forge01en1les ouvrages de
leur mérier ; ces
deu~
communnur.ésn'en failoiem qu' une autrefois, mais elle
s onr éré lé–parées vers le milieu du dix·feprieme fiecle.
GARNITURE
DE COMBLE,
f.
f.
tn
llrrhtteEl,.re,
s' enrend non-feu lemenr des lanes, IU!Ies
ou ardoiícs, mais aolli du plomb, comme en_falle–
menr ' nmonirTemenr'
&e.
qui
lerv<nl
a
garntr
/tn
cambie. (P)
G A R N 1TU RE D' U N V A 1 S S E A U,
n'u
N M A T,
(Marine)
c'eO l'a(Jemblage de
rour~s
les
pieces
&
manceuvres nécelfaires pour meme le va1tfcau
ou le mlr eu étar de fervir.
(Z)
Tome
f/Il.
GAR
459
G
A
1\
N
1
T U R E, (
llrtificier)
fe dir des perits artí–
fices door on remplir les pots des fufées volanres
les
poi
S
a
feu ,
a
aigrenes,
&
les balons.
'
G
A R N 1 Tu R E,
m tnme de Bijoutitr
,
e
O une
rabariere donr l'encadremenr ti:ulemenr
elt
d'or:
il
y
en
a de deux
for1cs . La prem1cre le nomme
cttf!.e
:
les
moulures , fcrmerure1, charnicres
&
rev¿utfemenr des
coins fonr d'or;
&
les dellus, derToos
&
bailes fonr de
cailloux, nacre>, écailles, émaut, purcelaincs, lacqs
ou autrcs choles qni ne fonr p01111 d'or, cene fone
d~
rabariere forme le
rableau enoadré fur fes
fix parties .
1/oy.
e
A G E.
La íeconde íe nomme fimplemenr
gar–
niture
OU
garniturt
J
(U'Vttlt
1
paree que ce n'elt qu'
une fermerure garnie de fa charniere, furmonrée d' une
moulure,
&
qui eocadre deux morceaux de cailloux,
porcelaines ou émaux donr le de(Jous erl raillé eo cu–
veue; quand ces for1es de cuvenes ne C.>OI pas alfez
haures pour former une rabariere de haureur raifonnablc,
on loode
a
la fermcrure une demi-bolre d' or ' a
u
bas
de laquelle ell anachée la fer1iffnre qui doir encadrer la
cuvene; dath le cas oú ces covenes fo01 de haureuc
delirée,
la
fer1ilfure fe trouve auachée au bas de la fec•
rnemre.
G
A R N 1 Tu R E ,
en
ttrme de Bottier
,
s'
entend
d'une piece de coir aJoOrée fur le devanr de
la
tige ,
pour préforver le corps de la bone du dommage que
te
fronemcm cominuel de
1'
é1ticr pourroir y faire ;
il
y en
3
a
oreilles' rondes' quarréel '
&c.
f/oyez
(eJ
m1ts
J
leur1
artidu.
Les
gi'Jrnitures
a
oreillts,
en
termc de
Bottitr
.
e'
en
une
ga,iture
don
e
le!t deux
exrrém•r¿s plo> longues que dans le>
garniturtJ
,
font
arrondies ,
&
r<pr~fenrenr
a!fez
bien
1'
oreille d' un
chien.
G
A R "' 1 T
u
R E
ou
F o u
R " 1 T
u
R E '
(e
uifint)
mor donr on fe fet1 communémenr pour e<pnmer
le~
afforrimens nécetfaires
a
plufieurs cbofes pour s'en fer·
vi{, ou pour les orner,
f/oy
1\
P P A R E 1 L.
La garnirur< d'un forvict
de
viaode oo de mers con–
fine en un cer1oin nombre de chales qui
l'
accompa–
gnent, ou comme parties, ou comme ingrédiens ; ea
ce fens les marinadcs, lel moullerons, les hulrres,
fom
des
garnitures:
quelquefnis la
garniture
ell un orne·
menr ou un accompagnement; comme quand oo mee
aurour d'un fervice, de> ieuilles, des fleur>, des raci–
n.-, pour recréer oo pour amofcr les yeux.
On fe fen auffi du mur
fuurniture
pour lign1tiec les
fines herbes, les fruir<,
&e
que l',>n met aurour d'u–
oe faladc, comme cirron , pillaches , grenades, jaunes
d'ceufs durs , culs d'ar1ichaut, capres , rruffc> , ris d•
veau,
&c.
G
A R
1<
1 Tu R H
n' E'p
e'E '
t.rmr de Fourbif!.ur
•
c'etl la garde, le pommeau, la brauchc
&
la po gnée–
f/oy.
E•p
E'l!.
GARNITORH DE DIAMANS, DE
Run1s,
lJ'E"meraudcs,
&<. (
Lapidaire)
c'eO chez les Jnunil–
liers cct1aios aOor1imens de quelques-unes de ce> piec–
reries en par1icolier, ou de rourcs enfcmble , dom les
hommes garniiJenr leors juO- au- corp<,
&
les femme•
leurs robes
&
leurs u'!res . Les
garniturei
de pierreries
pour
\es
habirs des hommes ne conli!lenr ordinairement
qu'cn bouwns de juO- au- corp1, en boucles de cha–
peaux, de manchons
&
de !iJuliers,
&
en poignées de
cannes
&
d'épées; celles des habirs des femmes dépcn–
denr de la mode
&
du goar qoi regne.
G
A R NI Tu RE DE
Ro o
E,
urnu de Man:hatut
de Modes:
L'on a commencé 3 garnir les robes
il
y
a enviren quarorze ou quinze ans ' avec de la meme
éwffe qui éroir coupée
&
raillée par bandes plus élroi–
r<s par en-haur que par en. bas; cene
garnimre
éroir
pofée
&
couíue fur le coller,
&
defceudoir fur le pa–
remeor de la rdbe ¡ulqu'a la ceinrure : poor la pofer,
on la fronce par le milieu en la pliffant avtc
~o
fil;
cene
fa~oo
de garnir les robes s' nppelle
i>avaroife
· .
Depuis l'on a garni
les robes en plein, c'etl-
a·
d1te
rour-du-long
&
delfus les bones; eníuire l'on a aJoOré
plufleurs nceuds de ruban qui fe pofenl fur les boncs,
dans les fenons do la
garnitu;e ,
&e
l'o,n • eocore d6-
coupé rour-auw ur cwe
garmt~~re
;
&
1
on en a pofé
fur 10u1es les courures des c611!s de la robe .
L'oo garnir aulli les JUpoos d'un grand morceau de
méme éroAe découpé
&
poíé en fellon rour.-au1our
&
au bas du ¡upnn : l'on y a nJOUié entuite plolieurs fal–
balas qui fe pofenr par
~ang
&
au - drtfus
les uns des
aunes; mais ils ne garmffenr que le devanr: en!re ce¡
falbalas
J'on
y
poíe des nceods de
m~me
érolfe
&
de
ruban
'des pompons, des franges, des clinquans,
&c.
Aur~efois
au lieu
ele
'es falbalu , l'on mcttoir au bu
Mmm~
~