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+SS

GAR

rablement par le moyen de l'air frais qui

p~netre

les

pores des deux

vairre~ax.

Mais les

gargot~lettu

des Jodes orientales, fnites a–

vec la ferre de Pama, íont encare au-de!lus de celles

du Mexique. Ce fom des boureilles arTez grandes ca–

pables de contenir autaot de Iiqueur qa' une pinte de

Paris; cependant elles foot

ti

minces

&

ti

l<geres, qu'

elles pourroient Gtre enlevées en l'uir, étant vuides , par

Je íouffie feul, comme les boules d'eau de

Ía1•0n

que

font les .enfans. On fe fert de ces Iones de vafes pour

rnfra1chir l'eau. daos un lieu frais,

&

l'on dit que

da~s

le pays cette eau y conuaae une odeur

&

un gout

Jr~•-agréable.

L'on ajoOre que les

dam~s

indiennes '·n:

prcs avoir bO

l'eau, mnngen t avec déilces le vafe qu1

la conrenoit · enforre qu'il y

a

telle femmc groifc au

Mogol, qui ',

li

oo ne l'en empechoit, dévoreroit en

peu de tems les plats , les pots, les caraffes, les bou–

teillcs,

&

toas les aurres unen files de la terre de Patna

qu'elle trouveroit fous fa maio.

(D. '].)

G A R

1

DEL LE,

f. f.

garide/11',

(

Bot.)

genre de

plante

a

Beur

~u

rofe, qui a plutieurs

p~tales

voiltés,

divifés en deux parties,

&

diípofés en rond . Le enlice.

~n

compofé de plufieurs feuilles; il en íort un pinil qui

¡levient une forre de bouquer fait de plufieurs capíulcs

a

deux panneaux,

&

oblongues, qui renfetm,nt

~ne

fe–

menee ordinairement arrondie. Tournef.

mfl. rn herb,

f?oyez.

p

LA N T E .

(!)

GARIEUR,

í.

m.

('}r<ri(p.)

dnns quclques coa–

lomes íigoifie In meme chofe que

garant. 17oy.

Poi

too,

(Ir

t.

94·

95'·

S. Jeao d'Angel

y,

11

f ·

la Bourr,

ti

t.

xviij.

(Jrt.

6.

7· 8.

&

la coilt. loe. de Ssint-,Scver,

tit.

j.

art.

19

&

20.

(A)

G A R 1 L L.'\ N,

C

LE)

Géogr.

en italien

Gariglia–

no,

riviere d' ltal ie

a

u royaume de Napies. Elle et01t

connue des ancieps fous le nom de

Clanir

&

de

Li–

rir:

Horace l'appdle

Taciturnru,

qui coule fans bruit

fes eaux paiíibles.

11

rravcríoit autrefois le pays des Her–

niques, des Volíques

&

des Aufoniens. Sa fource en

daos l'Abruíe,

&

íoo embouchure dans la rerre

de

La–

bour .

11

palfe

3

S

ora ,

&

re~oit

le Sacco, qui en le

Trerru

des Latins . En fin, aprcs s'ctre acera par beau–

ooup de pctítes rivieres ,

il

fe jctte dans la mer

ii

l'o–

rient de Gil'ere.

(D.

J.)

G A R

1M

ENT,

f.

m.

(Jurifpmd)

terme ufité

daos quelques co6rumes,

a

u mei:pe feos que

garantl< .

Voyez

u

dernier.

G

A

R

1

TE S,

f.

f. pi.

(Marine )

ce font des pie–

ces de bois piares

&

circulaires qui enmurent la hune,

étnnt pofées fur leur piar tour-autOur do fond ; au lieu

que les cercles font fur les cótés en forme de cerceaux .

c·en dans ces pieces de bois qu'oo pa!le

les cadenes

des haubans .

17oyez

H

u

N

1!. (

Z)

G A R

1Z

1M, (

Glog. facrée)

mont de la Palcfiine

pres de Sichem, dans la tribu d'Ephra.,.m,

ll(

daos la

province de Samarie . Cette montagne

~toit

célebre par

. le lemplc que les Snmaritains y avoient conílruit pour

j'oppofer

a

celui de

)

érufalem.

H~rcao

renverfa de–

fond-en-comble ce templ e, deux cents ans apres qu'il

avoit éré b3ti par M anaifes; fous le regne d'

Alex~n­

dre-le-Grand . Les carieux doivent Jire la differration de

M. Réland íur le moot

Garizim.

(D.'}.)

(!¡A R LE T'

f.

m. poilfon;

voyez

e

A

R RE LET.

GARNESEY, (L'lSLE

DE)

Sarnia, G;ogr.

~le

de la Manche fur la cóte de france, apparrenan1

llUX

Anglois. Elle a environ dix lieues de long,

&

la

forme d'un lurh.

S

a capitale s'appelle

S. Piare.

On

fait daos ceue

tic

un commerce aífez confidérable; on

y

trouve l'éméril , qui eíl d'un grand ufage pour polir

l'acier, le fer, le verre,

&

les pierres les plus dures .

Garnefey

en fiwée

a

6

licues de l'ile de Gerfey,

8

du

Corentin, lf de Sainr-Malo.

Long.

14. 48-Ij.

).lat.

A9·

28. 36.

(D.

J.)

GARNt, GARNIR, GARN ITURE,

(

Gramm.) 17oyez ce dernier

.

G

A R N 1,

f.

m. (

Chimic

)

enduit qu'on applique

daos l'intérieur d'un foun1eau de tille pour y conferver

la chaleur,

&

pour le garantir de l'aélion du feu; ce!

cnduit fe f.qit ordlnairemenr d'un pouce ou d'un pouce

&

de mi d'épaís:

la compofition qu'on employe

a

ce

fujet en de l'argille bien lavée

&

nettoyée des matie–

res étrangeres qu'elle peut contcoir'

a

laquelle on

joilte du f.1ble, ou du verre pilé, ou des caillous cal–

cinés, ou des creufets ca!lés, ou enfin des fubnances

apyres, mais non crétacées ; on en fait une pftte ferme

qu'on . détrcmpe enruite avec do fang de bceuf, étendu

¡:le ttOIS

?U

quarre parties d'eau . Avant que de l'appliquer

pn

garp•f

le dedans dll fourneau de clous

'1\1'

on

y

ti-

uAR

ve, ou bien de pctits morccaux de tóle qu'on

y

cloue,

&

l'on en humefre les pnrois d'une derrempc

cla~re

d'ar–

gille,

a

mefure qu'il leche on le calle avec un m:lil–

lcl, afín que les gerfurcs

foient en moindre quantité

&

moins confidérables:

&

quand il

ell

bien

íec, oo

y

pnífc une détrempe compoíéc d'un peu d'ar)\idc, de

verre pilé

&

de minium pour en virrifier

l'e~téneur;

on

répare avec la meme compofition le; rrous qui peuvent

s'y faite; on y allume un petit feo pour le lccher peu–

a-peu .

Arti&/e de

.M.

DE

V

1

L

L

1

E R S.

G

A R N

r

ott

RE

M P L 1

s s

A G E ,

í.

m.

en

/Ir<

hitc–

a,re

s'entend de la

ma~onnerie

qui

ell

entre

los

car–

reauX:

&c.

les bouriffos d'un gros mur ; il

y

en

a

de

moilon, de brique,

&&.

11

y

en

a

aulfi de caillous ou

de blocage employé

it

íec, qui fert derncre les murs

de terraiTe pour les coníe1 ver contre l'humidité, rom–

me il

a

éré pratiqué

a

!'o.angrrie de Ver(ailles . (

P)

G

A R N

r.

en rermc; de Blq(on,

re dit d' une épée

dont la garde ou la po.ignée

tfl

d'•utre émail.

Boutin ' d 'azur.

a

deux épées d' argeot en

Í:1Utoir

garnier

d' or ' accompagnées de quatre étoiles de me–

me.

G ll R

N!

R,

voyez

)es

articler fiti••anr

,

&

1'

arti–

&le

G

A R N

t

Tu

RE.

G

A R N

t

R U N vA 1 S S E A U ,

(

Marinr

)

e'

en

y

placer toures

les pieccs qui fervent

a

la manoeuvre.

f/oyez

A

G R E'E R •

Garnir le cabeflan,

e' en

y

paiTer

la

rourncvire

&

les barres pour s'co fervir.

G

A R

N

t

R, (

'Jard.

)

on dit qu'un eípnlier

en

bien

garni,

loríqu'll coovre de fes feuillages tour

u~

100r;

un buirTon en dit mal

garni,

lorfque daos

il

Cll

con fé–

rence

il )'

a des vuides.

G

A R

N

t

R, (

Art méch.)

il fe dit ch<Z les Coute–

liers

&

a

utres ouvriers des ouvrages arnés

d'

argent ,

or,

&

a

utres matieres précieufes.

G

A R N

1

R,

en termc de Pit¡tttrir en tnbatiere,

c'eft

remplir les trous qu'on a fairs

~

une !abatiere,

de

clous

d'or, d'argent, OU mel)'lC de fiJ de

!'00 OU

J'autrC de

ces métnux; oo fe ferr daos le

prem1er

cns d'un pouf ..

fo~r,

(

voyez

Po

u s

so t

R)

&

d_aus

le fecond de re–

nal!

les qui coupenr le fil.

f/oJ'"

fE

N

A 1 l L ¡,_S.

G A R N 1

S

O N, f.

f.

(//re milit.)

corps de rol–

dats qu'on mer daos uue place fllrre pour In défeodre

cootre les ennemis, ou pour ten ir lls peuples

d•o'

l'o–

béiifance, ou pour íubl1fler pendant le quarricr d'hyver.

17oyez

F

o

1<

r

E R E

s

S E.

Do Cange dérive ce mot de

garnicio,

door fe foot

íervi les auteurs de la barre latiol!é, pour lignifirr roas

les vivres, armes

&

mu nirions nécellaires pour Mfen–

dre une place

&

fourenir un (!¿ge.

Ces mots de

garnifon

&

de

r¡uartier

d'

hyver

,

fe

prennent queJqutfois indifréremmeflt poOl' une meme

chofe, quelquefois

011

lts prend daos un

r,

os diltérenl;

&

alors

garnifpn

marque uo lieu ou les

rroupes fonr

établies pour

le

garder,

&

ou elles font gardc , com–

me les villes frontieres,

les citadelles, les chnroaux,

&c.

La

garnifon

doir érre plus forte que les bour–

geois.

Q_uartier

4'

hyver

,

marque un

lieu oii

les !roupes

foor duran! l'hyver, fans

y

faire la garde

&

le

fervice

de guerrc : les loldars aimcnr mieux

l!tre en qnarrier

d'hyver qu' en

garni(on. 17oyez

P

LA

e

E

&

QuA R·

T

1

¡;

R D'H Y

v

1!

R .

Chamberr.

Daos

les premiers rams de

la monarchie

ft3n~oíí~

on ne mettoit point de

garnifon

dans les vil les,

c;ce~

pté en tems de guerre ,

ou

lorfqu'on crai¡(noit

s

en–

treprifes de quelque prince voiíia: dans la pai<

les bour–

geois des villes, ou ceux qui en étoicm feigncurs pré–

tendoient que c'éroit violer lrurs priviléges que de les

chnrger d'unc

garnifon

.

Louis

X

l.

par les liéqueutes

guerres qu'il eut fur les bras • accotrruma

les

1

files

a.

nvoir de plus gro!les

g.ortJifr;nr;

re; fuccetTeurs p.u la

mcmc ruiíon en urcrem de

m~me.

Les hahita1" d'A–

miens fnus Henrí

l

V. ayant refuít!, íous prérexte de

leurs priviléges , une

garni[011,

&

leur vlllc aynnt été

eníuite furpriíe par Porro- carrero gouverneur efpagnol

de Dourlens, cela fit que ponr le b1cn de l'état, quand

la vil le fut reprire , on

n'

eur plus tant d' égard. pour

ces íortes de priviléges,

&

qu'on m•t de forres

.gnrni–

(onr

daos toures

les

villes

otl

elles paroiOoient nécef–

f(tires.

'

.Ce qui

r~ndoit

_les vil les difficiles

a

reCCI"oir des

gar–

nifon;,

érol! la hcencc des ge1n de ¡luerre

¡

mais de–

pu·s que les rois fe

1om

llliS

en porJ,ffion de multi–

plier les troupes dans

les villes

fronti~res

, ils

y

ont

pour la p!Opan

111aint~nu

la difcipline;

&

l'o¡t peur di-

re