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GAR

l'huid'ier qni ea fait

13

failie de

le

meure en poffcffion

de ces meobies ,

&

de

lts

enJe,•er.

Lorfqo'il faít <nlever les m<ubl<s, íl ne doit ni s'en

fervír, ni les loütr

ii

perfoone; il doit l<s contervcr

fi–

ddemem comme un

d~polilaire,

a

pdne de tous dom–

mages

&

iméreu.

Les

gardims

<!tant dépofit&ires del junice, font con·

traigoables par corps

a

la r<préfeorstion des meubles foi–

lil'

foil poor erre vendos

a

la reqoéte du créanckr' foil

pour

~ue renitu~s

a

la panie foifie'

lorf~u"il

y

Q

eu

d¿–

placement,

&

que la panie faifie a obtenu main·levée.

La conuainte par

corp~

n'a lieu néanmoins qu'cn

vcnn

d'un ¡ugemcnt qui la prononce .

S'il furvient des oppolitions quí retarden! la vente, le

g•ráittJ

en déchargé denx mois aprcs qu' <lles

001

été

JUgées; ou

fi

elles ne le font pas,

il

en déchargé au

bout d'un an: mais s'il a été mis en pnlfetlion réelle

des m<ubles,

i1

en en chargé ptndant trent< ans .

Voy.

J'ordonnance de

1667,

tit. Jt"jx

&

xxxiij. (A)

G

h

1\ D 1

e

N ;

e< tilre étoit qutlqoef01s donné au

lieu de celoi de

garde,

~

certain< ¡uges établis par le

rui pour la manotenrion des priviléges accordés

a

cer–

•aines églifes, villes, ou nutres communaurés : par

e–

Hmple, aprcs l'abolition de la commune de Loan, íl

y

fat étnbli par le roi un

gardi•n

pout rendre

la

¡uni–

ce, comme

il

en dit en l'ordonnaoce de Philippe de

Valois du mois de Décembre

1331 .

(A)

G A R D 1E N S,

f.

m

pi. (

Mari1u)

matelotJ gar–

drull;

ce fonr des matelon commis daos un pon pour

In garde des" vat!feaux

&

pour veiller

a

la conlen·atron

d« arfenaux de Marine. On portage les

mnt<lots g,.r·

Jims

en trois brigades é!lales en nombre

&

force, fui–

vam le r61e qui en arreté par le capitaine

de

port; chn–

que brigade en condoite par un maltre des mntelots

choili par le capiraine do port. Sur les vailfenux du pre–

mier rang

il

doit y avoir huit

matdou

gardiw1;

fur

r:eux

do Tecond rnng,

fix;

fur ceux du troiticme, qua·

tr:

;

for ceux do quatrieme

&

cinquieme , trois ; fur

les fro!gares, bri\lots,

ROtes,

&

nutres

b~timem,

deur

ou un, fe Ion le bcfoin . Daos le nombre des

gar.tims,

il doit

y

ovoir le quarr qoi foient calfnrs ou chorpcn ·

tiers ; l'ordonnance de la Marine do

1689

regle

tout

ce qur concerne les

gardims.

(

Z

)

GAROI[N DE LA

~- osSE

hi.IX

LIONS,

(l'da·

,;,, )

e'

e!\

le

matelot qu'

con

y m

et de garde pour

fnurnir ce qu'on

y

dtmonde pour le fervice du •ailfcau.

(Z)

G A R D 1E N N E, (

'}11ri[prHd

)

VDJ<?:.

ci·d•vanl

GARI11PN

&

GARDI!-Gh~DifNNE.

C:i

A

RD 1

E

N

N

E R

1

E,

f.

f. (

M,.,;,, )

chnmbre

des canooni<r<.

f/oy•<- S

A 1

t<

T E· nA R n E.

G

A

R D

1ER,

l. m. (

Hoft. d, Franc.)

officicr

fup~rieur

érabli nutrefois dan• quelques ville• do rnyau–

mc

comme

~

Lyoo,

11

Vienue,

&t.

poot fairc payor

¡¡

c;ux que le fouvcrain avoit mis

Cous

Icor tauve·gar–

dc,

le1 impolitions dOes

pour

cela; pour leur fnire ren–

dre tofiice

d~s

voxations qu"on pouvoit

exerc~r

comre

cut ;

pnur dnnncr l'mvet\iturc des biens mouvons du

doo13iue; en fin pour connohre por lui· meme • ou par

fes oificicrs, des iofraél"ons

a

rom ces .!gards.

11

falloit que cet cmploi füt une Jignit¿ de coqfinn–

cc,

puifqoe Gui dauphiu ne dédaigna pas

d'~t~c g.~rdun

daos la

ville

(J(

cj¡¿

de

Lyon;

&

pour le drrc co pa!–

fant, ce Gui dauphin n'.C} point ce malheurcux chcva–

lier templier, hrOié

a

Paris

ave

e le graod maltre Jacques

de l\lolay, comme l'ont <!crit

la piOpart de no> hino–

riens, Nicole Gille, Paul Emile, Dupleix , l'vk¡,erni ,

le

P.

Lobbe,

&

M .

Dopuy lui-memc, fur l'sutorité

de \'illani. Gui dauphin,

gardim

de Lyon, baron de

l\

lontauban,

&

frere de Jeao dauphin de Viennois,

é–

toit le troitieme !ils d'Humbert premier, feigneur de la

Tour

&

de Coligni, nppellé en

rl8J.

~

la fouveraioe–

té du Daophiné. Ce 61s Goi fut marié avec Bmrii de

Daux.&

mouruten

1318.

(D.] . )

G R

DO

N,

f. m.

/mcifti

[pui.s prima,

(

llifl.

••e.

lrbthi•l•gic

)

po;!fon de rivicre lemblable nu

meo-

(J)

11

)'

1\

de

e~

nom une kiviere en Fr.tncc, qai vient deJ ma.n ...

r.1gnc, Je

Srt.nrru

&

rone

e~

mérne nom

&.

cncr.tfne

d

p.til–

h~nc-•

d'or LeJ l.l'feurs de.s

(~bies

du G.trdon t:tendent (ur

leuu

pbn ...

cht• indinées

de,.

pet!t-t.s

couven.ures. Lc.s ons

le~

prcnncnt

de

pe.ta

de chcnc:. let

:1ot~s

de

crin,

les ,¡otrcs de

lalnc.

Les p.tilkucs

Jc ce' r•v•c:rl:\ phu grolfet, q11e

cdle~

du

Rbm,

dcm.1ndent

potU'

~tre

ar

n!ti!c•

Jc

rlu•

b1U~t

0

6:

de

p11H

fortcs d1gues

YO)'CI

ce

q_1.11

(e tro•.noe dJru une

rutmoire

de M. ele Rcaumur (or

an-c:

,,auc m 101ere

~e

rirc.r

l'or

d~

(.tbleJ dn G;udon.

,,

~o••

noat mis 4a mercure

dan•

la ptoporuea. tlo

an

1 ocat

GAR

45 5

oier par la 6gure des écailles, par le nombre

C.

par la

pulition des nageoires : mais

il

a la rete plus pctae

c.

le

corps plus largc. Le dos en bleu, la tete

ver~ltrc,

&

le

ventre blaoc; les yeux font graods,

&

il

n·y

a

point de dems

a

l• bouche . Ce poillon a la chair mol–

le. Rondelet,

bift. de1 pui./J. de rivitre, chap. xiij.

f/o)•tt.

p

O 1S S O N. (

[)

( 1 )

G

fl

RE , fubtl. m. (

.Marine

)

les mariniers don–

neo!

ce

num

a

des litux préparés fur une rivíere étroi–

te , pour y ranger leurs bateaoi

lorfqu'ils en rencon–

tr<tll d'autres qui cmbarralferoient la navigation , la ri–

viere n'étant pas allh large pour qu'il en pniOc polfer

deux

en

memc tcms fans courir rifque de s'endomma–

gcr. (

Z)

G ARE D, (

Giog.)

nouvelle petite Yille d' Afrique

daos la Barbarie, ao royaume de Maroc, daos la pro–

vince de Suz, remarqunble par fes moulins

a

fuere .

Elle

a

été batie par le cherif 1\bdalla qui

regooit du

tcms de Marmol.

Long.

8.

40.

lat.

29. 11.

( D .'}.)

G

A RE

N N E ,

f.

f. (

Cbaffe

)

oo appellc sin

ti

tout efpacc pcuplé d'une grande quantité de !apios . Ce–

pendan¡ les

garumcs

proprement ditcs font cnfcrmées

de murs,

&

par celte raifoo on

les nomme

garrmtu

for<ia.

Celles qui oc font pas forct'e1 font trop de

tott

a

leur yoitioage, pour qu'il dOt

etre

permis

d'cn

avoir,

On établit une

garmnt

pour avoir commodément de>

!apios pour fon ufage ' ou ponr les donner

a

loycr :

daos l'un

&

daos l'autre cas, les intérets

&

les !oins

font les mhnes.

Une

garmn•

n'en nvamagetlfe qu'autnnt que tes la–

pins

y

font bnns, qu'ils y muhiplient b<aocoup, &. que

les lapr<aux

y

foot h1tifs. Pour cela, il iaot que le ter–

rein foit fec, qu'il prodoife des herbes fines

&

odori–

férantes, comme le ferpoler,

&e

&

qu'il foit expofé

au midi ou no

levant. Le lopin en de wus les animaux

celui door la chair garde le mieux le goOt des herbes

dont il s·en nourri. Une odeur rebutante déccle ceux

qui ont mangé des choux,

&

(es ourres nourriHues que

la domellicité mct dons le cas de lctlr donner. L'cau

ne vaut rien non plus póur les lapins. Les prés hu mi–

des , ceux ou l'herbe fe charge d'une grande quantué

de roféc, Icor donnent une contlitution mal-faine

&

un

go(\t dc!plaifant.

JI

(aut done pour affeoir one

g''"""

'" , choitir un

lieu élevé . L'expolition que

IJODS

a–

vous indiqut!e n'en pas moins nécclfaire pour "''ancer

la choleur des bouquins

&

la fécondation de> h4es.

Une

garenne

n'étam bonne qu'aotnnt qu'elle eli hft–

tive, il s'enfuit que tous les foins du propri¿taire ou

d~

fermier doivent concourit

il

In rendre telle. Pour ce–

la, il faot qu'elle no contienne qu·une quantité de la–

pin

rroporti<>nnée

a

fon t!tendue' qo'rls

y

foieJH bien

nourris pendan! l'hyver'

&

qu'i)

n'y

rene que 'le nom·

bre de buuquins néce(lairc.

11

ne faur pas moins que

de dcUX

a

troi& 3rpens pour Une cent,ine de lapins de

fond: ointi daos une

g<~rtnr~e

de cent arpeos, il n'en

faudra ¡amais laHier per1d.•m l'hyver plus de qoatrc m•l–

le. l\lhigré c<t e(pace

il

faudra les nour¡ir un peo pen–

dant les gclées,

&

beaucoup lurfque l'her(le Cera cou–

•·erte de neige ou de gi ••re. Si les lapins manqoent de

nourriture pendan! trois ou qu•tre ¡ours, ils maígriront

3

l'elC~S;

&

la prcmiere portée, qui efi

a

IOUS

égards

la plus avamageofc, en fcra confidérablement retnrdée.

Le meilleur fvurrage qu'on poiffc Icor donner, c'efi le

regain de luferne, ou cclui de treHe : oo peut nuffi ltur

Jetter des braoches de faole

&

de tremble , door

l'é–

corce leur plalt

&

les nourrit

bi~n

.

Pour ne ríen perdre du fourrage, qul fo>Jvent en af–

fn cher, on peut le leur donoer fur de petits ratclier>

faits en forme de bcrceau comme ceox des bcrgeries ,

&

élcvés d'un demi·pié. Oo tes place a·porrc!e des aer–

riers. On penr les couvrir aum d'uo petit toi t de P!an–

ches, pour garaotir l'herbe de

la

pluie

&

de la nerge.

Lo faim

y

aecoutume les !apios

eu

pcu de jours.

11

ne faut d'abord qoe 1es aftiiander;

&

!orfqu'il oe rene

ri(n

au~

rateliers, oo nugmeote peu-a-peu.

Poor

.•

vingt-einq. qui cft

l.l

p1o• gr,nde

.Jn

r~~tlenres.

(ur du (..hlc

de

,,

b

ri,·iere

du

G.arlu.

t'our

(o~dhtn

1 ;amalg;¡me nou•

y

"'vons

,.

~¡outé:

du

(el

,jc

du •inliigrc;

no

ut. ~

VODI

broyi-

1e

aour j•Cqu'.l

.,

ce-

qne tes gr.tin• de

mercure ne

fu.IT~ n

l

plut.

fdibles;

entia pour

,.

fuprtcer

¿

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