4-54-
GAR
de
la Verrerie les morceaux de ''erre qut l'on place per–
pendicula~remenr
daos la poi!! e' lorfqu'on procede
a
la
calcinarían du verre. Ces
gard<J
ferveor
a
fuire con–
nolrre quand l'opérarion cfi achevée; car lorfqu'ils com–
mencenr
a
plier
&
a
fondre par la chaleur , il ne faur
plus poutrer le feu .
Voyn:.
V
E R R E .
G
ARDE S,
termt dt Tif{trand;
les
gardn
foor deux
morceaux de bois placés aux deux
bout~
des ro!S ou pei ·
gnes, qui aiTuJettiffenr les broches ou denrs
&
les empc–
cbenr de s'écarrer.
Voyez
PE r
G N B •
G
A R
D
I!·M A
LA D
1!'
Otl
./implcmmt
G
A R
DE'
e
f.
(
Med"ine)
c"efi le no
m
que l'on darme
a
des femmes,
donr la profeílion efi de garder
&
íoígner les malades
daos les maííons panículieres oil elles Íoot appellées; íl
s'eo faur beaucoup que cet érnt obícur (oir indilférenr
pour la fóciéré. En effer ces femmes, par leur habitode
&
leur expérience daos les cas de maladies, loor plus
inrelligenres, plus adroites,
&
infinimeor plus propres que
toures aorres pcríonnes,
a
prévenir
&
foulager les beíoius
des malades qoi leur íonr contiés; elles remplilfenr ao–
prcs d'eux les mi'mes fonétions que les infirmiers ou
infirmieres daos les hópitaux.
Voye:t.
1
N F
r
R M
r E
R •
G
ARDER
O
BE,
f.
f.
.,
PE
T
1T
-C
Y
P R E'S,
[antolina;
genre de planre
a
fleur en Reurons rama!fés
en boule, qui
e(l
compofée de plufieurs ft eurons décou–
pés
&
porrés fur les embryoos, íéparés les uos des au–
tres par de perites feuilles pliées en gouuíeres,
&
foiite–
nus par un enlice écailltux de figure hémiíphérique; les
embryoos devieonenr des femences qui n'oot poinr d'ai·
greues . Les fleurs de cene plante fonr plus grandes que
celles de l'abi"yuthe
&
de l'auroone. Tournef.
inflit. rei
/urb.
f/oyez.
p
LA N TE . (
J )
Cene plante s'appelle auíli
fantoline
,
de foo nom la–
tín . Ainfi
voyez
S
A N T
o
L
r
N E, (
Matiere med.)
G
A
R
D
1!-
Ro
B
1!, (
Arcbiteél. )
s'enrend du lieu ou
J'on tient les aifances, les cabiners de toilette , ceux ou
J'oo íerre les habirs, le lioge,
&
oil couchent les dome–
fliques que l'on veut reo ir pri:s de foi.
Vf·ez
les pie–
ces marquées
C
daos
le plan de la
PI.
X
.
1/rchitdl.
Ce font ces
gardes-robes
que M . Perrault entend daos
Vitruvc par
celia familiarica.
On
appelle
garde-robe,
che2 le roi
&
les princes, un appartemenr ou l'oo tknt
les habirs , mais ou Iogenr me!me les officiers qui y íer–
veor; en lariu
vefiiarit<m.
Le mot de
gardt-robe
fe prend
che2 les ltaliens pour
garde-mwble.
Carde-robe de bain;
c'eil pres d'un baio le lieu otl.
)'on fe de habille,
&
que Vitruve appelle
apoditerium.
Voyez
la piece marquée
1
daos le plan de la
Planche
XI.
Arehiullztr~.
Carde-robe de théatre
;
c'efi dertiere ou
a
cóté
rle
la
fcene d'un theatre un lieu qui comprend plufieurs perírs
cabioets, oil >hnbillcnt féparemenr les aéteurs
&
les a–
étrices. C'eil auíli l'eodroit oil l'on rienr les habits, ou
l'oo difpoíe tour ce qui dépend de l'appareil de la
(cene,
&
otl.
fe fom les petires répétirions. Virruve nomme
cene partie du théatre
choragium.
(
P)
G
ARDE-R
o
BE,
(grand-maítre de la) Hift. mod.
Cene charge a éré créée le
:1.6
Novembre
1669.
Ale–
xandre doc de la Rochefoucauld
la
poOede depurs
<7<8.
ll prere fermenr de
ti
deliré entre les maios du Roi ,
&
le re<;oit des autres officiers de la
garde-robt.
S
a charge
en
de faire faire
&
d'avoir (oin des habits' du linge,
&
de la chautrure du Roi .
11
dífpofe de toutes les hardes
loríqu c le R oi ne veur plus s'en íervir. Le grand-ma7-
tre de la
garde-robe
donoe la chemiíe
a
S
a MaJeílé, en
l'abíeoee des priuces do
íang ou légirimés, du grand–
chambellan,
&
des premiers genril hommes de la cbam–
bre. Le matin quand le Roí s'habille, il fui mer la ea–
mifolle , le cordon bleo,
&
le JDfi-au-corps. Quand
S
a
MoJef1é fe deshabille, il lui préfente la camifolle de nuir,
le bonner, le mouchoir,
&
lui demande que! habít
il
Jui plaira de prcndre pour le lendemain. Les JOors. de
grandes fe tes, fe
grand-maítrt de la garde·robe
met au
R oi le manreau
&
le eollrer de l'ordre, fait
les fon–
étions de chambellan
&
des deux premi<rs gentil>hom–
mes de la ehambre, en leur abíenee.
11
a
fon appane–
menr. Les ¡ours d'audience aux ambaffadeurs, il a place
derriere le faureuil de
S.
M.
ii
c6té du premier genril–
homme ou du grand-chambellan,
&
prend la gauehe do
fauteoil do Roi. JI
y
a d'ancíenne eréotion dcux mai–
tres de la
garde-robe
fervanr par année. lis fonr fermcra
de fidélité enrre le• mains do Roi. En l'abfence des crin–
ces do faog ou légitimés, du grand-ehambellan, des· pre–
mrers gentilshommes de la chsmbre,
&
du grand-mai–
rre de la
garde·rohe,
ils dooneot la chemife
.au Roi.
lis fe rrouvenr auffi aux audienees des ambafJadeors,
&
rnontent for l'efiradc ou
le
haut-dais. Celar qui
ell
d'an·
GAR
n~e
a un appartement. C'cfi lui qn
prél~nte
la cm••gre
au Roi, foo mouchoir , fes gams,
ti
~.•
ne,
&
Ion
ch.l–
peau. Lorfqoe Sa Majdlé quinc un htbir,
&
qu'il vuide
fes poches dnos celks de
l'hab·t qu'd prend , le mairrc:
de la
gardc·robe
lui prélenre le' poche. pour le1 vuid.,
le íoir. L orfque
le
Roí (orr de
(on
cnbinet,
il
donne
fes ganrs,
fa
can
u
e, Ion chapeau.
!l.n
épcc su mairre
de la
garde-robe;
&
aprcs que
S1
i\h¡dlé n prié Dieu,
elle vrenr fe men re fur fon
fJutcu
1,
&
ncheve de fe
deshabiller. Le mairre de la
gnde·rohe,
tire le ¡ufl-au–
corps, la ve!le, le eordon bleu ,
&
r<~oir
auffi In era–
vate . Ces deux charges i"ont polléMl's: !'une par M. le
maréchal de Maillebni< depnis
1736,
n)'nnt
l\1.
le comre
de Maillebois pour (urvil•aocier;
&
1'
"orre par M . le
marquis de Souné, dcpuis
1
¡.¡~.
Le< officiers de
gar–
de·robe
font : quatre premiers val<r•
rlc
garde-robe
(er–
vant par qunrtier. feize valet! de.{'",¡,.
nbe
fervnnr auffi
par quartier, uo porte· malle, quatre l(arr;ons ordinaires
de la
gnrde·robe
,
troís tnilleurs· chauilniers
&
valers-de–
chombre, un empefeur ordionire ,
&
do
u~
lavandiers du
linge de corps.
Etat d• la Francc, i.iit. 174'9·
G
A
R
DE
·Ron
f
S, (
L ayetrer)
les ma7rres Cotfre·
riers-Malleticrs appellenr nin ti les plus grands cotfre> qu'ils
fonr, foir peut·l'tre paree qu'ils le' lónt pour étrc pla–
eés dans les
garde~·obeJ,
íoit autft paree qu'ils veulent
faire enrendre que ces
eotl"r.-
Iom
cnpablcs de írrvir
(euls de
garde·robeJ.
11
y
a aur.i dc.s
demi·garde-robo;
&
les unes
&
les autres íont ronde• ou piares' c'ell·
a–
dire om le couverclc, ou arroadi en forme de demi·
cercle, ou fimplement applani.
G
ARDE,
(LA)
Cr :~r.
perite dile d'lra!ie an Ve–
ronois , dans les ét1t< de Venili:. Elle cfi fur un lac
suquel elle doone Ion nom,
a
tcpt Iitues de Verone.
Long.
28 16.
lat.
4f 3f· (
D
J.)
G
ARDE LE BE N, (
G:ogr.)
pet"te ville d'AIIe–
magne daos la vieílle mar che de l3randcbourg, íu¡eue a
u
roi
de
Pru!fc. Son commcrcc prioc·pJI conlifie en hou–
blon
&
en hierre.
E llc ell
fur
1.1
U'
k, 3
t
s
lieues de
Magdebnurg,
22
de Brunfwic.
L o11g
:1.9. 30.
lat.
p .
44
( D .
J
)
G A R
D
E R
tE
e n
A "
o r "
E N
e n
A
r.
E
u
R ,
ttr•
me de Cbamui(wr;
e'tfl échaulter les pcaox c.¡ui ont éré
pafJées en huile, en
le< mettanr
r.''"
des couverrures
de laine; ce qui fe nnmme p:u'i nrd!nairemcot
m~ttre
Üs ptaux en
chalutr.
f/o\'e~
C
H '\ \1
o
1
e;.
G
A R D
f:.
R A Ll
l.
1
Q
lT
ti)
L,
lcrm~
1
t
Confifour;
c'cO:
con tire un frnit que! qu'il loir,
de·
t.1<;on qu'oo puiffc le
conferver toOjours liquide.
G A R D 1E N
ou
C U S T 0 O E ,
f.
m.
&HjloJ,
(
Hij) .
acllf.)
ell le nom qu'on dnnuc parmi les Fran–
ciícains au Cupt'rieur de choque maili:•n patticuliere. Aínti
l'oo dit le
gardien
des cordel
ers
de París, le
gardim
des récollet> de Mnn rnrgís, le
gardim
des capucins
du
Marais , le
gardio:
des p¿nitens de Picpus. Les autres
ordres mcndians oo renté' onr
confcn•é
Jes
titres de
prieur, reélettr, mint{lre, Jitplrieur,
&c. (
G)
G
A R D
rE
N, (
}Jtri{pm:l.)
dl
eelni qui a la garde
de quelque períonue ou de quelquc chofe.
Gardien
bo~trgeoiJ;
c'e(l
le pere ou la mere non-no–
bles qui onr la garde bourgeoife de f<urs enfaos.
Voycz
ci·devane
G
A R DE B
o
tJ
R G E
o r
S
1! •
Cardien noble,
el1 celuí des pere uu mere, ou aurre¡
afeendaos ,
&
me
me, dans quelques coGcumes, des eol·
latérau¡, qui a la garde
no~le
d'un cnfanl minenr.
Vo–
yez ci·devtrnt
GA
RDE NOBLE.
(1/)
G
A R D 1 E N DE
M
E Un
r.
E S,
eil celui qui s'eft
chargé de la garde des meubles fiifis fnr un débiteur .
L'huiffier ne doir érab!ir pour
gardim
qu'nne perfon–
ne folvabl e
&
de facile difcuffinn, qui efi ce que l'on
appelle un
giudien bo>t
&
folvable.
O
o
ne do•r érablir pour
garditn,
ni les pareos de l'huíf–
fier, ni le íaíli , fa fe
m
me, enf3nt, oo petili·eofans; mais
on peut érablir pour
gardum
les frercs, oncles,
&
oe-
vcux, pourvQ qu'ils y confenrenr.
·
Celuí qui aeeepte la commiffioo du
gardien ,
doir
fi.
gner fur le preces-verbal, ou déclarer qu'rl nc peor
6-
gner.
Si l'hoiílier ne rrou ve pas de
gardien
íolvab!e, il doit
érablír garniíon.
!1
n'efi pas permis" d'empccher l'ór>bliffemen r do
gar–
die",
ni de le rruubfet,
3
peine
de pay r le dooble de la
•·aleur des mcubfes
f.11i>,<'i:
.le
JC':>
li•1 ·s d'amende, fans
prt'¡ndíce des pourfuites extrarJrdíoairn.
Le
garditn
fuír ordin•ircmem la f,,¡ de celní íur qoi
la faif¡e dl faite, c'ell-3 dire qu'il la·tro la parrie faifle
ea
polfeffioo des meub!es ;
il
peut
oéanmoins reqac!rit
l'hoiC·