GAR
~
ce que les offices de
gardts·[etiJ
créés par édit du
moi• d'Oélobrc 1
' "4,
fulfcnt r<mplis
l.J¡n< quelques villcs ou il
y
a
deu~
chancclleries
une pré, le parlemeot
&
une au1re p1c1
la cour
de~
atd<•, comme
á
Rouen
&
:i
Bordeanx , il
y
a ordi–
nairemcot un
g~rde
da faaux
en chaqoe chancellerie.
Cependant 1' edit du mois do Join 1704 a auribué au
gor.lt-[ctl
de la chancellerie pri:s le parlcmcnt de Ro–
lÍen,
les
fona 'ons de
garde- fa/
de celle ·prc; la coor
des aides de la mémc ville,
&
a delimi cct office de
gardt·[<tl
de la chancellcrie prc1 ladite cour des aides,
de l'otlice de confciller en icelle.
Quand un mal1re des rcquétes arrive dons une ville
ou 11
y
a chanccllerie, le
g11rdt dts faaux
efl tenu de
luí porter les fceaux ;
&
1'
audiencier, contróleur , ou
commis , la ele!.
Le maitre des requétes ou le
gardt da {etmtx
qoi
¡;en t le fccau , ne peot fceller que les !emes qut s'cx–
pédicll! ordinairement daos ces chancelleries; ils ne peu–
vent fccllcr aocones rémiffions,
fi
ce n'efl pour homi–
cidc' involontaires,
&
poor ceux qui font commi1 dons
une légitime défenfe de la vie ,
&
quand 1' impé1ront
~urJ
couru rifque de la perdre.
Voya.
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!!
A N
e
E.
L–
ltlliPS
l'llt.'S Les
CouRS.
Le
!.'"''''
JtJ
[ttalix
efl chlrgé de tenir la main au
fceau
6t
,1
la
ta~e
des lemes,
&
de pourvoir aux con–
tclhtinns qui peuvent forvenir pendan!
la
tenue du
f",:e,¡u, ou a l'nccalion d'icclui:
il
peut rendre en ceue
motirrc des ordonnances
&
JUgcmens, fauf l'appel de–
' 101
1\1
le chancelier 011 devant
M.
le
gardt dts
¡;,.,,x
de hance, lorfqu'il
y
en a un.
L'é.Jit d•1 mois de
)nin 171
f
amibue aux
garda
,/a {tuux da
'ha•ttll~rics
prh (,, 'ours,
la noblef–
ti.;
au
pr~m:er
dcgré, droit de
comrltitttmus,
cxemption
de ln¡:emcnt de gens de
~uerre,
tutele, curatelle, guct
&
¡:arde, t'lc de drOI!S
fe•gneuriaux daos fn mouvance
du r<>i .
(
tf
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ll N. L· S 1 D 1 A f
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R E•'i 1
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1 A U
X,
fnnt des orlicter> qui ont la
.gardt du
(ttatt
dont on
fcelle toutes les eipéJitinn< des chancellcries prélidiales
&
le> JUgcmens des prélidiaux .
llenri 11.
~yant
établi en 1
J'S'T
des fiéges pré'fidiaux
dan< plufieurs villes du royaume, ovoit olors laillé aux
gr<:túers des préfidiaux la
gardt dtt
[«1,
ordonnés pour
li:ctler les cspéditions de ce< nnuveaux tribunaux: mais
cC",mm
ces grtfficrli n' avoient pas communtment
les
connotlfancc> nécellaires pour Joger du
m~rite
des re–
qui:tc< civiles
&
outres leurcs qui leur étoicot préfen–
tées pour leeller, Henri
l 1.
par édir du moi< de Dé–
cembre 1
ff~,
étoblit de; confeillc"
g.¡r./o des faaHx
prcs des prcfidiaux:
il ordonna que <Jnant
aux
lemes
de chonccllerie qui nc peuveot
~tre
cnncédées que por
S.
;\l.
commc rcquétes civiles , propofitions d' erreur,
rell1to!Íons en ent•er, relief d'appel, defenions, antici–
p
u
1'11',
acquicfccmens,
&
ou
tres femblables , qui Orlt
accoOIIItné úre
Mp~chées
es
chnncelleries au nom du
rot, lcmient déptchées par le<
g.~rJu
da fe<drtx
des
prétidinnx, liKnées
&
expédiécs
par
les
fl!crétaircs du
ro:,
&
en leur abfi:nce par le grdlier d'appeaux de ch>–
que
lu!'~c
prclid1al, ou par leur commis.
11
tüt ordonné que ces
e><pedition~
fcrnient
fcellc!es
de
c1re ¡oune, d'un fcd qui feroit f,lbriqué aux armes
du rni
j
troi Reurs ·de
-li~
, qt1i li:roi<nt de moindre
¡;r tnd ur que celles de< nutres chan
celleries;
&
qu' au–
tnur
•e
ce Ice! lernit écric,
lt jétl
roy.rldu
/ilg<
prl/i–
di
,¡
Jt /,, 1ill<
,¡,,
&e.
L1
¡:
'"'··
.!t
«
(u/
ell auribuée
a
un confciller
&
¡,
=r
le
do
¡;
r.1ux
créé par cct édit
dan;
chaque préfi–
~ul, .li'~C
le
me
me<
drOÍtS que les 3UtreS COII(eillerS.
t.
lur en mcme
tcms créé un clerc
&
commis 3
l'audi
ncc , pour lé:ellcr les eipéditions
&
rccevoir les
cmnlumcn provennns dudit fcel .
Le roi déciare né>nmoins q
ue par 1' auribution (Jite
au
r.•rd•s dn
j<tallx
tl.-s
pr<
fidi.wx,il
n'entend poínt
~m~~
h r fes fo¡ets de
fe
pourvo:r pour les lcttres dont
tls •
uom
be!(>in en 1 grande ch•ncrllerie ou en
cclle~
l
1
~b.l
prcs
le; cours de padement, comme ils fai·
1
11•.
1
luporavant.
11
'ecl~re
aulli que rar cet édtt il n'entend po:m pré–
JD •
e r
•u~
dro:t<, prééminences ,
&
autorité>, tan! des
!m
tr
dc1 r qoO:te> que des fccrétoir<s du roi, lefquels
11
\ U! derneurer dJOS le meme ordre qu' il>
001
teOU
e
:d
'lnt aHe
, otnciers des cours
&
liéges
pr~fi
d
JU~.
C.:e<
•.mln du
f.tA'''"
furent fuppnmés, ainfi. que
les el ,es <<tntm·;
l'audience
pu
un édit du mots de
'I'•wu
VIl.
'
GAR
4SI
F
óvrier
1
r6r. qni permit néanmoins
¡¡
ccux qU! étoient
pourdls de ces office1 , d'en ¡oü'r Icor vie doram,
a·
moins qo 'ils ne fu!Tent pli•t<'lt retnbour(és .
Le mcme
~Jit
ordonna qu'aprcs la fopprellion de ces
gardts dn [«aux
par mort ou
rembourkment , le
!Ceau feruu tcnu
~ar
les lieuteOJDI général,
pnwcul;~r,
&
coofeillers préfidiaux, chacun pnr mois
&
l'un
aprcs
l'aUire,
á
commencer par le lieutcnant général, que le
licutenant ou conf'dlers qui riendront le li:eau, auront
In
gardt
du cotfre,
&
le f<rmicr, la cié.
Les trnubles (urvenus dans fe
royaume fu¡enr caol\:
que
ctt
é'dir fut m
ni
obfervé; de
Curte
que
1'
ula,¡
e
nc
fut pas par-tout uniforme :
m~is
Henri 111. par éJit du
mois de Février 1
;~;
, rétoblit le< cont'C'IIers ·
/!.
1rlu
do
[«aflx,
dans
les
préfidiaux prcs delqo<ls il
y
a u–
ne choncelleric prélidiak , conformémcm
3
1' édit de
1
;6t.
En6n par un édit du mois de Juin 171;, tous les
offices de confeillers-
gn<des dts fe<''""'
ou de conleil–
lers.
garda-
[<ti'
par qoelques édus qu''ls cunem été
crU1 , tant daos les chnncdleries pri:, les cours, que
daos les chancelleries prólidiales , furent fupprimés,
&
par le mórne édit,
il
fut cn!é dans choque chancellerie
prélidiale, un nouvel office de confeiller du roi
garJ<–
{ul,
avec le pri\'ilége de nobldfe au prcmkr
de~ré,
en conliMration de
1'
honneur qu'il
a
d't?trc dépolitaire
du fceau du roi, pour en JC>Üir par les pnur< u1, kurs
veuves
&
defcendans, comrnc les officiers des chnn–
cclleries prés les cours. L't'dit
le1
Mchar~e
de
toute
rccherche pour la nobldfe; lcur accorde droit de
'om–
mitttmtu
,
exemption de
lo~emcn t
de gens de gucrrc,
lUid
e,
curatcll
e,
¡:ue1
&
g<~rie.
En conféqncnce de c<t édir, les cnnfeillcrs
·.~.,des
Jet!
des préliJiaux font d.tlll
k<
chanccllerie' prétídia–
les le< m<me
f·111c1·nn< que les
gardt/
<f<'l
[<toHIX
del
chnncellcries étabhc> prcs
les cour> , t'unr dans
ces
chancelkrie1.
Par un arrét du confcil du
22
J Jovier 1697 , il< ont
été mnintenus daos le dro•t
de
fceller wu.
les
,a,, ,
femences
&
JUgcmens rendu< dnn
les e3s prélid•aux .
A l'égarJ de1 (cnrences , JUgemen• ,
&
nél<< des bail–
liagc<
&
fénéch .101fées nuxqud> les ptéti.liaux fom ¡oints,
ils doivenr
~!re
fcellé< pnr les confe1llers
gard<s-[ttls
des
bailliage1
&
fénéchnufTées , fuivant 1' eoit du mois
de Nnvembrc 1696.
(A)
GARDt>: oEs ScEAUX AUX
CoNTilATS,
fom ceux qui ont la
gnrde
do pctit fccau dont un fcel–
le les aétes palfés dev101 notaires
&
tJbcllions royaux.
Anciennement
c'~toit
le 1u¡:c qui fcclloi t les conuats
de méme que les JUgcmens, paree que le< contra!' fonc
cenf'és palfés f'ous fon autoril¿,
~
quo les noraires
n'~toient conlidéré> que comme les grdliers du juge poor
la ¡urifdiaion volontair•'.
Daos la fuire fes fccaux furetH Joints au domaine
&
donnés
a
ferme;
011
moyen de qoot, le fcel des con–
trnts ouffi·bien que des
JU~emens,
fot remis nu t'c!rmier
du fceou, fequel par lui OU fon COinmis, f'celloit
IOUS
les ¡ugcmcns
&
contrat<.
E
u
1
;6'3,
Charles
IX.
eré\ daos toutes les ¡urifdi–
aions royales des
gardtl dts
{et,lUX,
tant pour les
C00-
1!315
que pour les femences.
Ces offices furem
fupprimés par édit du mois de
Novembre t6<;6, qui créa en
m
eme tems des offices
de confcillers-garde-fo/J , pour
faire
la mtme fon–
aíon.
¡\bis por une dciclaration du 1
S
Juin
r697,
Louis
X
1\'·
defunit les ollices
&
droits de
g.~rdes-Jctls
des co1Hr>IS
&
oacs de• notúes
&
llhelliom
ropu ~,
de ceu< des
IC:nrcnces
&
otles des JU<I>d:.:t:ons roples , poor étre
vendos IC!parémem.
L'e¡écution de ce11e déc!arorion ayant foolferr p!u·
licurs difli··ultés de
1.1 pan des notúes
&
,rab:ll ous
royaux,
.1
y
eut d'abord une d<!clnrati•>n do mots d t\l't·l
1697, qui def
unitl'officc de
g.
11
J,•-[.<I
nux cotlff,lls
de celui de
g.,
r.lr-fttl
au\ (,utcnccs, ponr la •.lle
6c
prc\Óté de Ports,
&
crél vingt nota res au chJtelet,
qm auro:cnt IC:uls dro'r de fccller toes les atles;
m •·•
la
commllnauc¿
adu:tJ
..:c-t
,_.¡n,
1
t
ch:u~c:
.. :
:10
muy en
de
quoi tous les
not3~c('~t
de P
.-r1s
"cont
g.,rJ..·-f'cls,
&
une
droit de f'celler eux·meme<
les aEtcs qu'i.s r<SOÍ\'CIII.
A l'é¡;Jrd des
g•rJcsj'ult aux ,<•>llu:s
pour les su–
tres villcs, par une autre
d~clarauon
do 17 Septembre
t
Óf)7,
on rétablit wus 1<>.offi:e'
~e
g.uJc-f«_h_ d<r con–
trats
des noroires
&
!lbelhons, qot ovo enr érc luppr•mcs
par l'édit du mois de , 'u1·embrc
.prcce~cnt;
_l
l'exc.c–
prion de ceux de 13 v
¡
e
d~
Pltls ,
qot
éto~ent
dcp
uois au corps des notúes • Ce; officcs de
g
rrd•:f<.<lt
Lll
2
~Dh