4-52
GAR
ainfi réroblis , forent aoffi onis ao corps des n01aires;
a
daos les lieux ou les ooraires ne formoieot pas de
commonauté, le droir de
g •rde-f<ol
fur donné
a
chaque
norairc en partico lier :
&.
en
C011féqu~oce
de cene o·
nion , Jo déclararion p<rmet
il
toas noraires , dan.s les
villes ou
il
y a pnrlement ou au!res fiéges préhdtaux.•
de prendrc le litre de
conf•iller du rot garde -{re/,
fo!t
qu'ils ayeot acheré les alfices en commun ou en paru–
culier; de forte que dans les Jieux o
u
In communauré
n'a pas acheté ces o!lices,
il
faut envoyer fceller l'afre
che?. celoi qui efl
garde-(c.l.
(
11)
•
G
ARDE
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DE S
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U R 1S D 1 C T
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N S R 0-
'Y
A L E S E T S UD A L T
1!
R N
1!
S,
fODl CeUX qui 001 la
garde
du petit feel doot les ex péditions du tribunal doi–
vem í!tre fcellées .
Anciennernenr chaque jugc avoit foo fceao ou cachet
paniculier, dont il fcelloit Jui-rneme
tous les ¡ugemens
&
aorres afres émanés de fa ¡arifdifrion,
&.
me me les
contrats
&
aoues aéles que l'oo vouloir meme
~
exé–
curioo.
Le chdteler de París fur
le premier liége qui com·
menc;a
a
ufer du fcel royal, du tems de
S.
Loois.
ll
y
avoir
d~s-lors
au chltder un officier appellé
frel–
leur,
donr la fonfrion éroit d'appofer le fcel aux ¡uge·
mens
&
mnndemens émanés du tribunal; ce qui Cubfifie
encare préfenrement .
Oo
donna auffi aux aurres fiéges
royaux des fceaux
aux armes du roi , paur fce ller IOUS
les 1ugemens
&.
aurres afres palfés dans le détrait de
la ¡urifdiélion .
Mais Charles IX. t!rant informé que daos plufieurs lurif–
diflions royales les ¡uge> appofaieot cocare leurs fceaux
1
marque¡, cachets, ou lignamres, au lieu du fccl royal ,
ou bien les fceaux des villes ,
&
qu'il fe commeuoir
encare d'aurres abus , créa par édit du mois de
J
uin
Jj'68,
dcsgardn dajuau:r
daos toutes les¡urifdiéloans
royales , cxcepté daos les chancellerics
&
préfidiaux ,
pour fceller rous les JUgemeos
&
cantrars que l'on veut
mettre
;l
exécutian.
Cer éd't fur intfrprété
&.
coo6rmé par plulicurs autres
des
8
Féorier rnr, Mai
&
Décembre 1639. Juin 1640,
&
aurres; en conféquence dtlqueh
il
fot établi des
gar–
der du Juaux
daos la plüparr des ¡urisdiélions royntcs.
D epuís , par édit do moi> de N ovembre
1696,
Louis
XIV.
Cupprima 10us ces offices de
gardu-jú/1
,
foit
gu'ils euflent
ér~
érablis en caoféquence des édirs de
J
uio 1
s68
&
aorres pofic!rieurs, oo que lefdirs officcs
ou les titres
&
fonélions d'iceoi, eollent été ¡oints
&
unis
ii
d'aotres offices rérablis oo réonis ao domaine
do
roi;
a
l'exceprion néanmoins des alfices de
gardn-fcth
créés depuis
l'ano~e
t683:
&.
ou
lieo de ces offices de
gardu-{ce!J
fimplement, il créa par le méme édor daos
toutes le; JUrifd,froons royales un coofeiiler do roi
gardt·
(ce/,
pour fceiler toos les JUJ(emens
&.
aurres expédi–
tions, contrats
&.
aéles des noraires
&.
tabellioos royaus,
qui furenr ¡oints
&.
atrriboés a
u
garde-fctl,
avec allri–
botioo des mc!mes fonélioo1, autorités, proviléges, droirs,
rang, féance, voix délibérative, pan aux épices
&
diflri–
burion des proces, que les autres coofeíllers
&
officiers
des ¡urifdiélions royal es.
Par une déclaratinn du 18
J
uio
I
697, les alfices
&
droits de
garde-fceh
des contrats
&
aaes
des ooraires
&
rabellions royaux, fu rem defunis de ceux des fenrences
&
afres des ¡urisdia'ons royales ' peor erre vendos
féparémeot.
f7o)O:.
G
A R D
1!-
S
e
1!
L A
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X
e
o
N·
TRATS.
Entio par une aorre déclaratioo do
17
Décembre
foivanr, Loois
XIV.
rétablit 1ous les offices de
~arde
pdJ
qoi éroiem érablis avant l'édit do mois de Novem–
bre 1696, daos ks
b~illiages
, féoéchaolfées, vicomtés
pre,·órts, vigueries, ch.ltdlenies,
&
autres ¡urifdifr,ons
royoles
ordina~res,
3
l'exceptinn de ceox du
ch~tclet
&
des aotres ¡urifdiélinns de ls ville de París, poor lnquel–
le l'es écotion
de
l'édit de 1696 fot ordonoée.
La méme dédaration ordonoa que les propriétaires
des anciens offices de
garde-J"Is
en ¡oiliroiem, com–
me ils (,¡ifoient
nvam
l'é<h de 1696, fans etre renos
d'acquérir ni de fe faire pourvoir,
fi bon oe Icor fem–
blo•t , des offices de
conl'e'ller<-g•rdu-fult
crUs par
le meme édir de 16<)6; defqocls offices de confeillers
le roi fe réfct''l de difpnf<r comme il ¡ogeroir a-pro–
pos, avec faculté néanmoins aux propriéraires des an–
c'en< offices de
garde-Juh,
aox compagnies, on
au~res
p3rticu1icro~:, d'sc~ucr~r
ces offi:es
de coníC;llers.
.
A
l';'¡;lrd des 1uriC ·él'ous des provinces
&
généra–
hrls
'?'1
les offi,ces.
&
droirs
degar1~-ju/J
n'c!IO'eor pas
ré!ablos avant 1édtt du mois de , ovembre 16?6, le
rOl pu la céclarauoo du 1
7
Sep!embre 16<)7' uoit aul
GAR
corps des jorifdifrions lefdit
offices de confeillets-_(trr·
áa-ju/s
créés p!t édit do moi> de •
'ovcmbr~
1696,
2vcc faculté aoxditcs ¡otifdiB ous de JO\IIf dc>Jit> alfices
en commun, ou de les vendre,
m~
me le> droits }
31·
tacht!s.
11
a été défendu aux
gardn-fals tltJ J•mf.lltltonr
tD)'O/a,
par plulieurs réglcmtn>
1
a
nOIAmment par une
décbwion du 16 M an
1
j'76, de fctller aucun des
aél~s
qui font du fai1 des chancellerie.
~tnbli<>
pri:s des
coors ou préfidiaux.
(A)
G
A R
o e o e s
e
o
F F R E
s ,
•u
T
R R E's o R , E a
DE
L'E•r
A R G N E, (
lltjt.
mod.)
c'efi un des princi–
paux officicrs· dans la cour du roi d' ;\
ng
letcrre, im–
médiatemcnt aprcs le comrólcur; lcqucl daos la cour
du rapis-verd,
&
quelquefois aiii<Ur>,
a
la chnrge ou
l'infpefrion paniculiere des aurrcs
offici~rs
de la maifon,
a6n qn'i is ticnnent une bonne conduite, o
u
qu'1i> Callent
avec eufritude les fonfrions de
lcurs office>: c'efl lui
qui paye kurs
ga~e'.
ChambtrJ
G
A RDEs D
1:.
s
F
o 1
R
~
s, ufficicrs
¡lroblis dans les
foires pour en confcrv<r les franchitr> ,
&
Juger des
comellarions en fait de commerce furvenuc\ pendant la
durée de ces foires; on les nc•mme plus ordinairemcnt
f¡¡g<J·tonfcrValntrS. f'oya,
j
U G
~S
&
CON~
t
R V A·
T
f
u
R S .
D·!Iionnairt dt
e
ommtr«.
G
A R
J)
1:.
D
l!
N
tl
1
T •
pctits officiers de vílle
a
París , commis par les pre' lit
de~ tn~rchands
&
éche·
vins, pour veiller lo nuit fur les pon<
~
la cunferva–
rion des marchandifes qui y onc é1é mifcs
a
bocd,
&.
r6pondre
il
leurs frú des dégars ou dnmmag« qoi par
leur faute ou
n~gli~ence
feroi<nt nrrivé>
j
ces morchan–
difcs, pourvil que dans , le> vingr-qoatre hcute> le' pro–
pri<!raires des cffcrs
dttourn~s
ou gités iotcntcnl aélion
cotnrc ces
gardeJ
:
tcllc efl
la dit.pofirion de l'ordon–
nance de la ville de 1672,
art.
7·
ch.
JV.
D18ronn.
¿,
C (lmmerce .
.
G
A R
u
E N
o 1
RE ,
(
Commcrct)
on nomme ainfi
il
Bordeau1 uoc efcoüade d'nrchers qoi •cille pendant
la nuit peor emplichcr qu'il n'cnlrc dans la vifle, ou
qu'il o'en fone aucune marchandife en fraudt; elle
.Cl:
compofée d'un capitaine , d'un liculenant ,
&.
de ncuf
foldats .
DiOionn.
de
Commuu .
GARDE-Vt
ITEUR,
(Co>mnntt)
nn appcllc
de la force
3
Bordeaol< un commi1 .¡ui
acromp.1~n~
le
vifiteur d'enrrée de mcr, lorfqo'íl 'a fane
(
vtlilc fur
les navires
&.
bnrques qoi arrivcnl daou le pon de cene
ville,
&
donr il
c!l
enmme le conuOieur .
Les fonaions du
gnrdt-vifittJtr
ti•nt,
1°.
<n •ccom–
pagnant le vifiteur , de lairc men!'on for
Ion ponatif
du nom des oavires
&
de cclui des maitres , du lieu
d'ou ils viennent ,
&
du nombre
&
qualitc! des mar–
chandífes :
2.
0 •
de don11cr chaque ¡our
a
u reccvcur
de
la comptablie, un é1ar des vaiflcaux
&
barque vilirés:
3".
de fournir un parcil élat aox reccveor
&
conu6-
teor du convoi des barqoes de fel , de leur nono, de
cclui de leors maitres, de leur pon,
&.
dc la qoaori¡e
&
qua lité des fds dont elles fonr chargc!es:
4~.
de trnnf–
crire rous les JOUrs les déclararions qoí fe font au
be·
reau .
Di!Iionn. dt Comm.rre .
G
A R DE,
f.
f.
m
trrm< dt Commtrrt,
figni6e
can–
{trvatton, dlirlr
en uo m(me eral, commc: dans les
phoafes fuivantes.
Les marchqndifes fu¡crtcs
~
la corrup1ion
ne
funl
pas de
gardr:
oo dit d'uo vio fo •blc, qu'il n'cll pas
de
garde.
On nppelle auffi dans le cnmmerce,
gardr-bo~triyu•,
garde· ma~ajin,
une étofle dont la cootcur c!l ércnue,
qui efl fnpée, piqoc!e de vers, &arc!e oo hors de mode .
Dili••""· dt Commtr<t.
G
ARo
E, (
Commuee.)
Daos les
lis
corpl des mar–
chlnds de París , on appelle
malsro
&
gardn
CcUJ:
qoi font élus
&
choi(Js partnl
le•
maicre•
de
chaque
corps poor tenir
la main
a
l'exéculian des tlaruu
&
réglemens de chaque corps
en
particulier,
&
poor
~o
foQ–
tenir les
prh•il~gcs
.
Chn les arrifsns ,
il
n'y a point de maítr"
&
¡:ar–
Jrt,
mais limplrment des ¡ores.
f/oytt.
J
u
RE..
Di–
Ilion,, de
e
ommtree.
G
A R DE-
M
A
e
A
r
N ,
(
Commerrt)
celo1 qoi
s
foin des marchaodifes renfermées ou dc!pofc!es dans un
rnagafio .
{7~!<1:.
M
A
a
As
r
11
GARDE::\lAGA,SIN.
(Árt mi/it.)
dans
l'Auil–
lwe, c'dl an pn!pofé
p:11
le grand-mairre pour veiller
au magalin des armes
llc
d~s
muuu om dts pbce> ,
&
renir on état de toor ce qu' emre
&
qci en fort
(
Q)
G
ARDE- e aA
S S!,
(
f7<neru)
celoi qoi efl chargé
de la
coofervat.ooda g'b1cr dani ao cantan límut.
Un