+60
GAR
des
¡upons de Jongoes
fraoges de ro:e de
la
meme
couleur ; enfuite
l' oo en a mis par rnog , comme les
falbalas d'au¡ourd'hoi .
L'oo garnit les robes avec des bloodes, dos réfeaux
d'
or,
d'
argent.,
d~s
gazes , dc::s
fourdls
d'
hnnnt:lOll
,
des ruban; , dts pompoos, des demelles de In m2me
ltolfe déct>upée,
&
quclquefois de la muulfeliue .
IJ
y
a environ trt:ute-cínq oo quarame ans que
l'
o"'
garnilloit lt< rob<s avec des gances
&
des bQutons, d<s
gu;pures,
&c.
• G A
a
N
1
Tu a E, (
Srrrurr..ie)
on comprend fous
ce mot
l~s
roüet, rateau, pcrtuis,
planch~s,
bouterol–
]es,
&
en un mnt toutes
l<!s piece:s qui dans. une ferro–
re emp•khent les dittt!remc<
cié>
de pou1•04r 1' ouvrtr,
&
la reodent propre
~
la reo le
clé
qu'on fui a faite.
G A R
N 1 T Ll R
~
D
l!.
eH A
M B RE' (
Tapi.ffier.)
les
mnltre; Tapiff1ers
&
les Frippkrs appellent amli ce qui
meuble une chambrc ordinaire, comme la tapifferie, le
lit, les chaife;,
&
la table :
gan>iture
fe dit auffi par–
mi eux de ce qui compufe un lit, comme le mate las,
le
lil de plome, le rra••erlin, la couvenurc, la paillaf
fe,
&
les rideaux . Quelquefuis encare par le mot de
Í
arniturc de lit,
on
n'entend
que les rideaox,
peut<·s,
CJuballemens, bonnes graces,
&
courte- pulntes, auffi·
bien que les do••blnres de toule' ces
J';ec~s.
G A R O C
H
O
l R ,
ou
e O
R
D
E
DE
M A l N
T O R
1)
E, (
Corderie)
ce cordage '<lilfere des autre>,
en
ce
qu'on en tord les torons dans le
m~me
feos que
le<
ñls.
G
ARO
N N E,
~LA · )
Garumna, Varumna, (Gio–
graph)
g•ande nviore qui prcnd
fa
Cource aux Pyrénóes
da u; le eouférans, pres de la Catalogne; elle bJigne
l!Oe partie de
la Gak<>goe , du haut
Languedoc ,
&
toute
la Guienne ; elle
fe
¡ene enfio ,;
a.Jsla mer au–
d<:~Tus
de Bnrdenus, ap1e< s'etre ¡ninte
J
la Dord•>gne.
D puis le
•·illage de G;roode, elle porte le
nc:im
de
GirfJnd~
:
c'C"Il rur
Cdte
riviere que de tem!l
a
autre
il
y
r~monte
de
la
mtr
une rfpece de reRox d' eao ,
qu'
en
oumme dans
k
pay1
le mn[<m·et.
Voy.
MAs e A·
RE T.
La
Garomtt,
feloo l'ancieone géograph•e, féparoit le
pays d<s Cd1es de celui des Aquitaios,
&
av<>ir
íon
cours dan.s
le
pay~
dtts
B
:urige~;.,
dont
les
A'-1uita1ns
failoi<n• partie
1 oyez
la-d,jfi~;
M. do
Valois,
nutit.
Ga/1
p.
~21.
&c.
(
D ]
)
( 1)
G
ARO
U,
f.
m.
rb¡mel,ta, ( Híft.
nat.
Bot.)
gen–
re de
plantt'
a
tJeur
ln'1110pétalc,
eo
qudque f;u;on
in–
fuodibullt'orme,
&
di,•ilé< en quatre part;es:
le
p'!lil
fon do fund de la
fl<llr,
&
devient un fruit qui a la
figure d'un ceuf, qui
ell
fucculent daos quelques e!pe·
c~s
&
r~c
dans
d'autres,
&
qoi
renferme
une
ft:mt:nce
oblongue
Touroefort,
í"flit
reí herb. Voj'<Z
PLAN·
TE
(/)
G A
a
o
u,
T
R v M
ti'L
e'E DE
M
o
N T PE
L L 1
E
R,
T
k
r
N
TAN
EL, (
Mat.
mldíc.)
ks ancien; meJecins
fe
fervoien l, pour purger
te.
lcrolirés, des lcuilles de
eme plaore
&
de fes frni", qui étoionl CU!lllUS
íous
le nom
dt<
Krm1um
&hidiurtJ,
felno plulieucs aureurs;
car d'aotre;
ptnl<nt
que ce' graios étoient les baies de
laurtolc.
Ve)'<
:O
L.~
u
R
t'o L
H.
Ce purga11f
•ft ()
violtn1, qu'Cin
a
fait· f.1gement de
le baonir de
l'ulage de
la Me.leciue, du·moins pour
1'iotérieur.
Ce
feruit on
fi.Jit
m:lo\.'ais
railb1m~mcnr,
&
dont on fe IIC>U\'frO t
lrC>-t'naJ, dt fe
raf! orer contre
le dangt'r que nuns
annon<;olh
ici
1
paree qu'on
fauroit
que les perdri•
&
qolanti<é d'aurre;
oil<ao~
fo01 trh–
friands
dt
e~
fruir,
&
qu·ils o'to foot poim incommn·
dés:
l'an:t:ngi~..:
dt!s
animolUX
ne
prouve ríen
fur
le
tiiir
des poifons.
V•J•Z
Po, so
N.
La racin< de ceue plamc prife imétieurcmeot e!l un
poifnn morrel,
ft'l('"
C3mérarius; on s' eo
ín't
qut:l–
qudois cxtérieurcmcot, lorCqu'elle
en
feche, pour fai–
re couler lts férolité>
dao;
les m;grain«
&
dans
les
flu~io1'
fur le< yeu>: D ans ce; cas, on percc l'oreiile,
, &
on
y
palTe
un
p<llt morerau de ceu e racine; mais
l'cmptftrre épiparliquc ordinaire pré,·aré avec les can–
tharide., appliqué derri<re
1'
oreille ou
3
la nuque du
coa, fournit un J'ecours de
h
me
me elalfe, plus dfica•
ce
&
mnin<
dangercu.~.
Voyez
V
E's
1
e
A T o 1
a
E..
(b)
G .'\ R RO T,
r.
m.
cla11gula
Gefn.
(
lhj1.
nat.)
oifeJu de mer do geore des cauatds;
il
erl plus petit
GAR
que le caoard ordinaire; il a le corpl pht<
épai~
&
plus
coun,
1~
tc?te
t·ll
groJJe:
&
d'un
v~rd
nbkur
1
ou
d'un
vrrd notriitre mek de pourpre.
h
y
a de chaque có–
té de la tete, pres de> cOIItS
de
la buuchc, une mJr–
que blanche
aria
grande
&
aJrondie;
e'
ell pourquoi
les halien> om appetlé ccl oifeau
qllatr<-)'eu~,
r¡rulftro•
rueiJ'.
L
ins
cll de
couleur
d'or; lt
cou,
k>
ép:tul~s,
la poiuíne
1
&
le
"·etHre
fo•H
blanc~o; l'cmtrc-d~ul
des
épaule)
&
lt' bJ.s du
do~,
u1H
une coolt-ur
noirc:
.;-les
3i·
les Iom melée> de ncn
&
de bianc. La tn<mbrane des
ptt:~
cll
brune
ou
no!1ltre,
&
lec, p.mbe' lOnt
councs
&
;aune>. Raii,
{ynop .
avwm,
p.
14>.
t
oy.
O
1
S E A
u.
(l)
G A R
a
o
T,
(
Jl1anlgc . •MarhiJa/1
)
portie du corps
du che va ; die eil
luperiturc
au~
épaui<s,
p,.fier~eurc·
3
l'euculu•e,
&
fnrmée principalun<nl par les opophy–
les épilltU!(s de> huit pr<tnÍeJ<S
vCrt<br~S
dorfales •
•
Le
garro~
ell parfait<ment conformé, 101
Ji.¡
u'
il
ert
hau1
&
u
auchan1 .
·
Dan> le p«mier ca•, l'encoiure e!l beaucoop plus re–
ltvée,
&
la le!le a moim de faciliré de couler en' a·
vant,
&
d'incommodcr les épaules .
Daus le fecond, il n't O poin t aoffi
fuj.r aux acci–
dros dont
il e(l menad, quanJ
il
e!l 110p garni
de
ohair; car ceue pame ,
(l
de
-lors fort aifemen1 foulée,
meurtrie,
&
bld]~e,
foit que des arqons trop larges ou
tro p Otl\'Crts
occafionot<r•t
la
deiCcm~
de
1'
arcade de
la Id le, foil que ranimal éprou•e la mnrfure d'un a
u·
tre cheval, que-lques cuups
1
ou un
frouem~tH
víoleor
co1me
de~
corps durs.
11
ell cella•n que '"' bl,lfures do
garro<
peuvent.
a–
voir
des
fuit~S
trC .. ·
funer\~
... ,
fo,..t nlll
10rfqut!
le
U&
!le~
mc:nt en
cdl
cuhtié
a
d~s
maréchnu1
mcapablt '
d'
l!n
prévoir
&
o'en rtduutcr le da.,g<r. Les apt•phy(es é–
piueüles dont ,••, pané fon1 rccuuvtne> par le ligamrnt
cervical; ligamen< qui
lcJOiient
&
atl<rmit la
tete des
quadruprde;: il
<0
e(} deux aurres attach<'s
~
ces
me–
me\
apofJhyle~,
fervatit conJoinr<ment avec
le~
muÍclt's,
a
ful¡..eodre Jes
omoplat~s
¡$;
3 leur dunner un point
d'appui fiable,
fi
<e,
&
dé•••
miné. Or >'il
y
a
pll;e
dah::i
ce
ue par
ti
e' ou que la tumtur rurvenuc: dégcru::re
en
plai~,
di:s qu'dle fera
conl1dé•nbl~,
il dl évJdent
qu'3 mníns qo'ou
m:
favnrife l'écOll.ement
de
la ma–
tiere, elle ca vera dans
le
garrot;
elle
y
creof•ra ·des
linos
&
des
clapicr<, qoi
nc:-
pourroot
~lte
alors que
tre>·d •ffici!etnCI)( (o(reptibles de COOtre·OllVerture;
ciJC
inu'rdltra
le
Hgamc:ot
cer
"ical,
le
!!~ mufcl~s,.\(S npu ...
rhylt:s; file détruira
les ligamrns
furpoolo.re<;
/l¡
l'a–
n·mal
ftra
vériulOit·mcnl
é~arrnué.
1'oy~ot.
Pf.
AJE
S,
T
l• MEt•RS,
F .IST Ul E
(<)
GA
R
Ro
T,
f.
m. (
].,.dmag•
)
c'efl un
b~tnn
fort
court
patl¿
emre lt:s dc:ox brat.cht) d'un
J~unc
Jrbre,
pour en
contraindre
UOC!
troilu:me qui
di
au milieu,
&
e!l le vbnable monran1 de l'arbre; ce qui ;'appdle
garroter un arbre
.
(K
)
G
.A R
S
O TE, f.
f.
oiíeau .
f'oy•z
S
A R
e
E L L
e .
G.ARTZ,
Gartia, (Giog.)
ville d'AIIemagne
dan> la Pntnc!Onk, aur conli
1S
de
la Marche de Bran–
dcbourg,
&
fu¡ett• au roi de Prurle. Barmme pr<mier,
duc de Poméranie, en fit
une ville murét en
nr8,
&
lui donna des terres.
Longit.
38 4f·
latrt.
n
13.
(
D
J)
G
A
R
U M,
r.
m. (
Uttlrature
. )
faumore
trcs–
précicufe chr2 les Grecs
&
les R <>mains, qui
en
fai–
foicnt grand css pour
la bonne-chere : mai; ou la com–
polition de cene faumure o'é1oit pas par 1our la m¿me;
ou, ce qui erl fort vrailfcntblable,
elle
a louvcnt chan–
gé pour
l'appr~l;
&
c'c!l le moyeo le plus limpie de
concilier les autres qoi la d¿crivent li diverfemeot.
Q1elques mudernes oous d leot que le
gamm
n'étoir
a~tre
chofe que des anchois
fo~dus
&
l1quenes daos
leo~
Caumore,
apr~s
en avoir
óté
la queoe,
ll'~ ua~~oire!a,
&
les aretes; qu" cela ((: failúi1 en e\pofant au
loleil
le
vaiíTeau qui
les conteooi(;
oo
bie:n,
qu<1nd
on
voa.p
loit
en 9\'0:r
pr•lmprement,
en meuaut dnns on
plat
des auchois fans les la ver, avec do
vina•gr e
&
do
p~r(rl, on por!oir eufuite
le
plat fur la braifc alll•mée;
&
on remuoit le tout,
¡uf~u ·a
ce que les aochoi• fulfcoc
fondos.
Maís
les ancieos aureurs
oe
parlent poiot d'3ocho's.
QudqueS·UOS d'eux prétcodeot qu'on crnployoit
a
Cette
Cau-
(J) "
On
f.J.íttolH
les an.s dans la
Gan""' .
t
qaelquet lienes de T••-
1
..
gotre qa'aa-deífnos da c:on8aent de cene derniere riviere qa'on
f.et••
1•
'~
1
•
u
n~pem~
recohe de
pliJI.·ru:•
d'or
~
m:ti"
il
r
;1
Jieo de:
11
y
cht:rche.
r,,,
2,
N IJt&/INrJ/t.
!·
363.
'-~
ccoif-c qu elle
CD
nc.a.t la plus grande panie de 1'
.Arut.t:
cae a'ed