CAS
niere,
&
qu'il fe lailfe remuer par des gens aiTet forts
&
adroits . Lorfque la
réunion efi faite, on óte les
poiuts
de
futUrc en coopanr avec des cifeaux
les fils
qui embraCJent une des chevilles;
&
on retire l'aufe fou·
tenue par la cheville oppofée. 11
fe forme quelquefois
une hctnie vemrale
ii
la fuite de ces plaics pénétran·
tes, paree que les pa,rres contenantes nc fonr poim ca·
potlles d'une auffi grande rélifiance dans cet endtoir qu'
ailleurs, ii raifon du péritojne , qui ne fe cicorrife point
avec lui·rn€me ; choque
levre de fa
fllaie contraél:anr
adhérence a••ec les porties 11'\Ufculeufes les plus voifines.
On fair ordinairemenr la
ga(lrorapbic
:\
la fui te de l'o·
péraiion céfarienne.
f7oye:t.
C
E'S
A
R 1 E N N E .
On convient en géoéral que les fuiUres fonr des mo–
yens violens, auxquels on ne doit avoir recoars que
dans les cas ou il ne feroir
fX!S.
poffible de maintenir les
levres de la plaie rapprochées par la licuation
&
a
l'ai·
de d'un bnndage méthodique . M Pibrac croit ces cir·
con!la~ces
extrcmer;nent rores: il efi entré daos un grond
detall lur cette mauere, daas un excellent mémoire fur
l'abus des futures, inféré dans le
troitieme volume de
l'académie royalc de Chirurgie. Nous en parlerons plus
amplement
""
moe
S u Tu
RE .
11 rappone fur les plaies
du bas-vcntre deux obf<(VatioJJS inréreCJ'aotes de guéri–
fun obtcnue par un appareil
&
un bandage méthodiques .
Les nuteurs qui ont parlé de l'opération céfarienne, di–
fcnt que In future a été pratiquée . On voit par le
dé·
tail de leu
(S
obfervatioos, que les points ont manqué;
l,)n a été obligé de fe contenter do bandage,
&
les ma·
ladcs font guéris. Ces raifons ne nnus avoient point
é–
chappé en COmpofant
J'areic/t
C
¡¡'s
A R 1E N N E
1
&
nous y nvions déja proferir la future .
11
y n cepeodant
peu de plaies au bas-veotre d'une plus grande érendue,
ti l'on excepte une éveotration telle que J'en ai vO une
par un coup de carne de taureau, qui ouvrit prefqu'cn·
tiercmem le ventee d'one femme. Dans un cas de cet–
te nature, il feroit bieo 3-propos de faire quelques pornts
de future ;
&
cela
futlir pour JUI'litier
le détail daos
Jeque! JC
iuis entré fur l'opératioo de la
gaflrorapbie.
( 2")
GAS T
RO R A P H 1
¡¡ ,
(
Marieh.
)
voyez.
P
LA
1
ES
D U
B
A. S·
V
E N T RE
&
S
U T ORE .
G A.STROTOM IE,
eame de Cbimrgie ,
ou·
verture qu'on fair au ventre par one inc1fion qui péne·
tre daos fa capacité, foit pour
y
faire renrrer quelque
portie qui en efi fortie, foit pour en extraire quelques
corps. Ce mot
en
grec'
,.~fO<To~l~,
compofé de
">'tL~~f,
7JO;trr,
ventre,
&
de
<ro~,¡
,
¡,:llio
1
incifioo,
du verbe
.,;p,.;,
[eco
,
je coopc
.
On a pratiqué a1·ec fucci:s la
gaflroeomie,
pour doo·
neo iCJ'ue au (aog épanché daos le bn<·Ventre,
a
In fui·
te des plaies pénétrantes de cette parrie . On en peut
Jire pluíteurs
obferv~tions
rrcs détaillées dans uo mémoi–
re de feu M. Petit le fils fur les épanchemens, inf!!ré
dans
le premier volume de ceux de l'académie royale
de Chirurgic.
L'opération céfarienne
&
la
1ythotomie par
le haur
nppareil, foot des efpeccs de
gaftroeomie.
Dans le pre·
micr cas, on fai[ ouverrure ao bas·veorre pour pouvoir
incifer la
m~
trice, afin d'eo
tirer un fétus qui n'a pu
paCJ'er par les voies ordinaires.
Voyez
e
E'S
A R 1E N
N
E
( O
P I!'R A
T
1
o
N ) •
Daos le fecond cas, on pénetre
dans la vellic au-delfus de l'os pubis pour en tirer la
pierre.
Voyez
L t T
H
o T
d
M 1 E .
Ln
g•{lrotomie
a été mifc en ufage pour tirer au
moyen d'une incifion
ii
l'efiomac, des corps étrangers
arrctés dans ce vifcere . L'hifioire de PruCfe
&
pluficurs
aLHeurs rapportent qu'un payfan prullien qui fentoit que!·
ques douleurs dans l'ellomac,
s'enfoo~a
fort avant daos
le gofier un manche de COUI63U pOU! s'exciter
a
VO·
mir ; que ce cooteau lui échappa des doigts,
&
gliCJ'a
dans l'etlomac.
Tous les medecins
&
chirurgiens de Konisberg ju–
gerent que pour prévenir
les
accidens facheux au xq uels
cct homme étoit expofé,
il
falloit faire une incifion aux
panics COntenantes du bas-veotre
&
a
l'c(\omac pour
retir~r
le corps étranger. Cctte opération
fut
faite par
Dante! Schwaben , chirurgien lythotomille,
&
le mala–
de fut pntfnitemenr guéri en peu de tems. On confer·
ve le couteau dans la bibliotheque éleél:orole de Ko·
nisbe1g, ou l'on voit auffi le portrait du payfan
a
qui
l'acc1dent e{l activé .
f7oyez
P
LA 1 E S DE
L'E
STO·
M AC.
11
Y
a plulieurs eiemples de pareils cas ou
la
ga·
ftroeomie
a été pratiquée avec Cueces. M. Hevio apri:s
avoir ét.bli la poffibilité
&
la nécelli ré de cette ouver·
\ure fur plufieurs expériences
t
donne des.. regles fondées
GAT
ftlr le méchanifme de l'e(Jomac , pour sfsurer le fue–
ces de l'opératio n . L es
r~marques
jUdicleiÍi'es qu'il f.,t
fur l'érar de plénirude ou de vacuité de l'ellomac font
tres-importantes,
&
la méthode qu'il propofe eil fnrt sí\.
re
o
f/oy~z.
le premier volume deJ
mém(JJrei
de
r
tuad.
roya/e de (:himrgie'
a
l'~rticle
du eorps étrtmgtrs de
/'
ar{opbt~ge
.
L'lncifion du ba,s·ventre peur aolli étre pratiquée pour
tirer des corps étrnngers arrérés
d~ns
les inte!lius .
f/
0 •
yez
E
N T O RO T O M 1 E , (
2")
GATE,
(LES
MoNTI\GNES
DP.)
Glog.
lon–
gue chalne de montagnes en t\ fi<, dans la prefqu'ile en–
de~>
do Gange , qu'elle divife dans. toute tñ longueur,
en deux parties fort
inég_nles , Celle qui etl au cou··
chant en appelléc
la
cote
de
il1al11ht1r.
Les voyageurs
nous difent que le pays féparé par cettc chaine de mon·
tngnes , a
d<UX
faifons I!CS • dilféreotes dans le meme
rems; par esemple, tandis que l'hyver regne fin la có·
te de Malabar, la cóte de Coromaudel qui en au
me–
me degré d'élévation,
&
qui en quelques endroits n'e{l
éloignée que de vin¡¡t 3 trente lieues de cclle de Ma·
!abar, joüit d'un agréablc priotems
:
mais cotte di ver·
(Iré de fai(ons dans un mt>me tems
&
en des lieu¡
ti
voitins, n'efi pas particuliere 3 cette pref<Jn'He. La me·
me chofe arrive aux navire< qui voot d'Ormus au cap
de Rofalgate, ou en pn(fanr le cap,
ils.t
paCTent tout·a–
coup d'uo tri:s-beau ciel
ii
des ornges
&
des tempetes
eflroyables . Des montagnes de
Gate,
i1
fort un grand
nombre de riv ieres qui nrrofent la prefqtll' tle, ou qui
fe jettent
a
l'orient. (
D .').
)
GATEA
U, (
m.
(
P titijfnie)
c'efiun morceau
de phe fac;onné
&
cuit au fou r fims autre appareil . 11
y
en a d'une iofinité de fac;nns, felun les ditlerens in·
grédiens qu'on unit
il
la. pite ' ou donr on fait meme
des
gáteaux
en entier: tels fon t les
gtieeaux
d' aman·
des, tims d'amandes, de fuere
&
d'reufs; les
gáeea11x
de Compiegne, qui ne d;ft<rent des
gittcarfx
d'amaodes
que par un levain par¡iculicr a¡nilté attx autres ingré–
dieos
&c.
Les
gdeea11x
prenn~r
ouffi des noms dif–
féreos' de la, maniere dont ils font rrnvaillés; ainli
i1 y
a des
gáteaux
feuilletéS,
OU
dotH la pate euremement
pliée
&
repliée fur elle-mcrne, fe fépare en cuifant,
&
fe met en feuillets rnenus
&
lcgers; les
gtíteallx
~
la
re
ine, &{.
G.ATBA o,
eerme
áe
C birurgie,
petit matelats fait
av
ec de la char pie, pour cuuvm la plak du
rnoignon
dans les panfemens, apri:s l'amputation des membres.
On étend fur le
gdtea11
les médicamens digellifs , mon–
difians, détertifs,
&e.
que preferir l'é.tar des chairs,
&
la nature de la fupporation . L' on fe tert eocore d'un
gáteau
ou grand plomaceuu, pour panfer la plaie qui
refie apres l'extirpation d'une mammelle : mais dans l'un
&
daos l'autre cas , les praticiens ration neis préfereot
aujourd'bui l'ufage de plufieurs plumacenul moins éteo–
dus; on les a¡ulle mieux aux differentes inégalirés de
la plaie, qu'un grand plumnceau d'une fe.ule piece; on
n'efl pas obligé de la découvrir rour-a-la-fois en entier,
&
de l'expofer par-la nuffi long-tems
a
l'aél:ion de l'air,
toil¡ours pernicieux aux plaies trop long-tems découver–
tes
1
quelqae précamion qu'on poilfe prendre pour en
prévenir les mnu vais effets . (
r)
GATEA u, (
Cbimie méealliq.)
on nomme aiofi les
lingots en plaque.
Voyez
L
1 N G
Q
T .
• G ATE.
A
o, (
Fond.)
les Fondeurs appellent ninfi
les portioos de métal qui fe fi gent daos le fournean a–
pees
avoir été fondues . Cer accident viem , ou de ce
que le métal etl tombé
a
froid dans le fouroeau ou il
y en avoit déja de fondo, oo bien de ce qn'il en en–
tré
dedans une fumée naire, épaiCJ'e
&
chargée de beau–
coop d'humidité; ou bien de ce que la cl¡aleur s'ett rn·
lentie dans le fourneau; ou enfin de ce qu'un air trop
froid, qui a paCfé a·rrnvers les portes du fourneau,
11
rsfraichi tour-ii-coup le métal.
L~e
gatea"
fe forme en–
care lorfque l'air du
tourneau
fe trouve au rez_ ·de–
chauCTéc
&
fur un terreio hu mide;
&
pour loes
11 .ne
rene d'autre remede que de le compre, pour en mer
le métal
&
le faire fondee de nouveau.
/!oye<.
F o
N·
DE RtE.
GATEA o, (
Sculpwre.)
Les Sculprcurs
t~omment
ainli les morceaux de cire ou de terre applams, dont
il
rempliUenr les creux
&
les pieccs d'un moule ou ils
veulent mouler les figures .
• G ATE R v.aél:. c'efi occa fiouncr quelque défaut
dans une chale
~u
J'on n'en remarquoit pas ou l'ou en
remarquoit moins . 11
fe prend au limpie
&
au figuré.
On
gdee
un tableau d'un grand maltee, en le faitant
retoucher par un rnauvais artifle¡
011
gde~
une belle a·
é\;ton,