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GAU

houfan. Les érats do pay s'y tiennent. C' en la pa–

trie de S. Rém<>nd, tonanteur de l'ordre de Calarrava

en Efpagnc. Elle el! fur !.1 Garonne ,

a"

d.:m li.:ue;

N. de Saint-Bemnnd .

Lor.git.

rSd. 36'.

law .

43d. 8'.

(

/), 'J. )

G A UD

RO

N,

(,

m.

en termu de foletteur-<»–

a'll'l!rt,

d' Urfrvrc,

de

S.rmri.r,

&c. efl une efpece de

rayen dr<>it ou touroant

1

f•it

a

l'échoppe fur le fond

d'une bague ou d'un cachet qui pan. du centre de ce

iond & te termine

a

la fous-batte _

11

y eo

a

de creux

6r

de relevés.

G A U D

RO

N N E R

1

en

ttrmes d' Epinglitr

,

c'e tt l'aétion de tourner les retes fur le moute

a

l'aide

du roüct, qui fnit tourner la broche

&

le mau le,

&

de la pone qui conduit le til le long de ce maule .

V

o)

ez

ler

m-tic/u

M

o u

LE,

T

~TE .

1/oyn

a11Jli

la

Plancbrs de I'Epinglier,

&

lmr explhatioTJ,

qui re–

préfentent

In

premicre la

t~te

du roüet

A E; D

les

dcux potenceaux, enrre lefquels cfi la bobine rraverfée ,

comme les dcm potenceaux, par la broche. La cor·

de fans fin du roliet paffe autour de eme bobioe.

F

efl la partie reprélentée féparémenr,

fig-

ro.

n°_

2 .

l

une poignée de bois;

K

la porte;

M

une pointe qui re–

tieot le moulc

G l

fur la poignéc

L . G H

l'exrrémité

antérieure d.: la broche , fur \aquellc efl lié le rnoule

e

1'

autour duque! s'emortille le fil dont les tétes doi–

' 'etlt etre formées- Ce ti! pa!Te par la porte

K,

pour

alter fur le tnurniquet dont il vi<nt s'entortillcr fur le

maule

G 1.

On éloignc

In

poignée

L

de

In

broche

G,

a

mefure que l'ouvrage s'avance.

G A

Y~,

(LE)

G iog.

ce norn efi commun

ii

pl u–

fieurs

m·t~res

de Benrn, qui toutes ont leurs fources

daos les Pyrén ées, nux confins de

1'

Arrngon: telles que

font le

Gav<

d'Arpe, le

Gave

d'Offan, le

Cave

d'O–

Itron, le

Gave

de Pnu _ La rapidite de ces

Caves

efl

caufe qu'il' no por rtn t poin t de batenux; maís tls fon t

tri:s-poill<>nneux .

( D . '].)

G A

V

ETTE ,

r.

f.

(

Tirtur-d'or)

c'e(l le nom

qu'on dounc au lingor d'nr, nprés qu'il

a

rl<Ja

re~

O

quelques-.mes de> préparatioos qui doivent le

mettre

en

fil-d'nr.

• GAUFRER,

v.

aét.

(Gramm . Grav.

&

Ma–

nHf. d'ltoifú)

c'efi en général par le moyen de deux

corps , fu r l'un defquels on

a

tracé quelques trnits en

creux , imprimcr ces mémes traits fur une étoffe ou

fur quelque rnatiere interpofée _ Le mot

de

ga~<fr.r

vie.nt

d'un met> de pite legere

&

friande qu' on étend

flUide entre deux plaques de fer qui font affernblées

:1

tenaille, & fur lcfquelles on a gravé quelqne defleio,

que la pite mince pretfée entre ces plaquos chaudes,

prend en fe cuifant . Ce rnets s'appelle

une gattfre

_

L es velours d'U trecht

&

ceux qui foot fil

&

cuton,

fonr les étoffes particuliercs que

1'

on

gat~fre;

comme

elles

foot

épaitfes

&

velues , la portie folide du corps

gravé contre lequel on les preffc, entre profondémenr

&

donoe beaucoup de relief au retle. Nous nous con–

tenterons d' 6Xpliquer

In

mnchine

a

gaufrer

:

cette mn–

chine bien cntendue, oo aura cornpris le refie de

In

mnnreuvre.

A 11

cfl un chaffis de charpente , dont

1'

affernblage

doir étre folide _

B

un gros rouleau de bois, ou un cylindrc tournant

fur un effieu, auquel efl attachée la puiffance

K :

c'eft

entr~

ce rouleau & le petu cylindre de fonte , que

nou allnns décrire que palie l'étolfe

a

gaufr"

.

e

petit cylin dre de feote' creux dans toute fa lon–

gueur, pour recevoir deux, troi<, ou quatrc barre de

tú,

qu'on fai t rougir au feu : c'cll fur ce cylind re de

fonte que (out gravés & cifelés les ornemens & fleu–

ron s, qui doivent parnltrc en relief fur l'éwlfe.

D

piece de bois horifontale, mobile de haut en-bas,

entre les m()ntans du chaffis , & portant par fes extré–

mités for les deux taffeaux

E.

E

tafTeaox , ayan t chacun

a

la partie inférieurc une

échancrure , qui faifi t & embrafTe le collet pratiqué

ii

chaque .bont du petit cyl ind re de fo;ne.

.

F

deux grofTes vis , don t

1'

ofage efl de preffer

1~

ptece de bois mobile

D

fur les deux taffeaux

E

,

qut

doivetH auffi ferre r le petit cylindre de foo te contre le

gros cylindre de bois - ce tui- ci porte fur foo effieu;

n'

n

de mouvement

q~'

autour de fon axe, & il

fat~t

ob\erver qu' il cnmmunique fon mouverncnt au. pett!

cyl

1

ndre de fer,

&

te fait 1ourner en fens contrarre .

e

l'étoffe

a

ga~tfrcr

'

qui doit etre prilc & ferrée

cotr~

les deux cylindres; mais avant que de l'eogager,

nn

a~foin

d'étendre par- de!Taos &

imm~diatement

fur

le gr,os' cylindre, une nutre étofl:e de laiue cornrnune ,

'T•mr

f/11.

GA U

465

qui fert comme de lit

a

1' étoffe

a

gaufrrr

.

La fou–

pleffe de ce lit f.1it que les ornemeos gravés fur le pe–

tic cy lindre s'impriment micux , plus profondémeot &

plus correétement .

H

plutieurs bi10ns ou petits rouleaux de beis, entre

lefq uels les deux étolt"es font eolatfées, de maniere qo'

il

en réfulte un frottement qui les étend, les baode un

peu

1

les arrete & les empeche de pa!Ter trap vire eu–

tre

les cy lindres

Be.

1

forme de barres de fer donr

1'

ufage efi de rem–

plir le petit cylind re de fonte & de

1'

échouffer ; elles

ont

a

lenr estrémité un ceil ou trou rond , dans le–

que! on palle uo crochet de fer : c'efi avec ce crochet

&

par cet ceil qu' on le prend

&

qu' on les porte de

deflus un bralier, daos l'intérieur du petit cylindre _

L

crochet de fcr

3

prendre les barres quaod elles

fonr rouges.

Au fort ir d'entre les cylindres, l'étoffe porte une ern–

preinte

fi

forre du detfein tracé fur le petit cylind re de

fer, qu'elle ne la perd prefque jamais,

a

moios qu'elle

ne foit mouillée , On fe ferr beaucoup de ces velour5

& autres étoffes gn11frées, pour les rneubles, les carrnf–

fes,

&<.

G A U F R U

RE

de carton pom- Ecrans, Boítes

J

poudre, Joit de toilette ort autres, P ortefmillu, B on–

ruts,

cor1vtrturn

de ·li7Jtes o

u

d' Almanacbs,

&c.

pa–

pier d'Eventails,

&c.

dor<s ott argentls.

Pour gaufrer

le carton, on fe fert de maules ou de beis , ou de cor–

ne, ou d'autres matieres; il fau t j(raver le deffein en

creu¡ & en dépouille fur la planche ; que les portées

plates foient comrne imperceptiblemetH arrondies ou a–

doucies fur les bords, afi o qu' il ne s'

y

trouve poinr

d'angles ou de vives arr€ts qui pui!Tenr cafTer ou cou–

per le carteo en le

ga11[rant.

La planche

C

efl en cer

érar; fi elle efi petite, elle pourr.a entrcr daos une an –

tre planche

B

de meme épaiffeur, troüée

a

queue d'a–

ronde.

&

terminée de la meme maniere

1

pou r qu' on

la puiffe placer dans une entaille , qui a en profondeur

1'

épaitTeur de cene planche , & qui cfl pratiquée dan&

une table de pre!fe d'imprimeur en taille doucc.

V

oye>:.

In

figttres, Planche de la gaufrur< de earton ,

fif!.*·

res

, .

2 .

&

3-

11, B,

e ,

l'ou a¡uflera la planche gra–

vée

e

daos

13

planche

B,

&

cette derniere avec l'au–

tre daos l'entaille

A

de la table, qu'on placera entre les

rouleaux de la preffe ,

a

enviren demi-pié du bout ou

de l'entrée de la tab1e, avec deu¡ ou trois langes tour

prets' relevés fur le rouleau • .

&

defiinés

a

la meme

fonétion que ceuK de l'imprimeur en taill e-douce , qui

va tirer une planche de cuivre . Avec

ces

précautions ,

l'on aura des carteos unis bbncs

1

& point trap épsis

¡

nvec une éponge trempée daos l'eau, on les mouillera

par l'envers ;

6r

lorfqu'ils paroltroot un peu moires ,

ou en prendra un que l'on pofera fur la planche gravée

e ;

on rabattra les lnnges deffus' &

00

paffera le tour

fous la preflc entre fes rouleaux; puis ayan t de l'autte

el)

té relevé les langes

&

le carteo ,

1'

oo trou vera ce

carton

gn~tfri

de tout le deffein de la f(ravure en relief

deflus; on l'ótcra

&

on le laiffera fécher

fur

une table,

L'on comprend qu'

il

fao t que

In

pretfe foit garoie

a–

propos pour fairc cette opérntion .

Voyez

1

figure

la

planche gravée ,

&

ce!le daos laquelle elle fe place,

montées,

&

mifes tou tes les deux daos l'eotaille de la

table , oü

1'

on fait entrer par le cóté la grande plan·

che

B .

Si l'on veut que le carton foit doré ou argenté , il

faut avoir du papíer doré ou !!Tgenté tout uni d' Alle–

magne, le coller for le corroo , & fur le champ, me–

me ava nt que

1'

or oo

1'

argent fe détache

a

caufe de

l'humidité, mettre le carton fur la planche grovée, le

poffer auffi-tót fou s la prcffe , lever promptement,

&

mettre

a

plat fécher , comme on a

dtt

ci-deffus . Mais

fi l'on ''eut que la dorure ne fe verdegrife pas

&

puif:

fe fe garder ; au lieu de papier uni d' Allemagne qut

n'efi que cuivré, il faut fur une feuille de papier Jauue

que l'on aura collée fur le canon

&

laiífé fécher ,

y

coucher un mordaut , foit de gnmme

el

aire,

d:adrag_a~u,

arabique ou autre, y appliquer de l'or en feutl le, tatre

bien t"écher, humeéter legerement par

1'

envers, mettre

fur le chJ rnp du bon c6ré lur

In

planche, paffer fou .

la prdle,

&

l'ótant enfuite promptement, de peur que

l'or ne quitte

&

ne s' attache au

creu.~

de la planche .

Si l'on ve

m

meure or

&

argent enfemble, or au fond

&

argent au '

tlwrs

& bordures,

1'

on piqoéra un pa–

tron exaét des pinces ou

1'

on veut

de

1'

argent ;

1'

on

ponceru

ce

patron fur le carteo doré ,

&

l'on cauchera

daos ce< pinces avec le pinceau un mordanr , qu' nn

lai!fera iéchcr; apees quoi on

y

appliquera

1'

argent en

N on

feuil·