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\

GAS

l!lpagoe,

mnjordome:

il étoit cómte; ce qui prou ve

qu< la charge étOl( confidérable.

f/oyez

C

O M TE·

Gafialde

ne Ggnifie quelquefois que

<oMier ,

daos

les aél:es qui rcgudcnt

l.' lt~lie.

On d?nn.oit. auffi ce

DOt'Q

3

un officier eccléhalltque; ce qu¡ faJJOlt

c~amdre

qu'il n'y eílt fimonie

a

acheter cene charge.

Dzll.

de

:Írév.

&

Chambers.

GA

S T

ER,

C.

m. (

M<dec.)

c'cft le .mot grec

,..~>Í(,

q.ui

lrgnifie

ventre

en

génér~l,

la

cap~cJté

d\J. bas–

veotre,

&

qui íe prcnd quelquefo1s pour..

1

etlomac, le

'Ventricuie, en particulier. Thevenin,

dufl,nn. des mots

t,rers de Met/ecine.

(

d)

GASTERANAX,

C.

m.

(Phyf)

c'eft un ter–

me compofé du grec

,~~•(,

inventé

&

employé par

Dolreu~

, pour lig.nifier .la faculté daos. \'animal ,

qu~

les anc1ens appello1ent

dzgefttt~e

&

ntJtrttt11e;

paree

~u

ils établilfoient fon

liége daos l'el1omac

&

dans les

JO·

tellins

c'eft-:l·dire daos les principau& vifcercs du bas–

venue', dolll la fnnél ion principule e(l de fervir

a

la di:

geftion des alimens

&

a

la préparation du chyle • qu¡

doit enCuite fournir

\e

fue nourricier.

Le mt!me Dolmus emeodoit auffi par fon

gafieranax

l'a,me végétative' qui préfide

a

toutes les fonél: ions né–

c:élfaires p!Jnr la nourriture

&

l'accroilfemetll de

r

ani–

mal.

Voyn

fur ces dilférenres fignifications

l'emyclo–

pédie médi<nle

de ce¡

~uteur

.. (

d

)

G A S T

1N E,

C.

f. (

Jttrjfpr.

)

terme de colltume

qui fignifie

terre

in•ulee

&

fUrile:

il

eft fynonyme

a

./andes.

C'eft de ce vieux mot qu'a été fait le nom de

la

province de Gatinois .

Voyez ci apres

G A

T

1

N

o 1

S.

Son élymologie eft fans dou1e le mot luivant.

GAS T

1

S, (

Jurifprlld.

)

terme qui

(e

trouve em–

ployé dans de vieilles cmltumes, pour tignificr quelque

Jévaflation

arrivée aux biens de la terre.

GASTRILOQUE,

f.

m.

&

f.

fe dit de ceuK

qui parlcnt en inlpiranr , de maniere qu'il

femble que

la voix

fe forme

&

fe

fair cntendre daos le ventre.

17oyez

E

N GAs T R E M

t

T

HE.

GAS

T

1E R, C

m. (

Jurifprud.

)

en Auvérgne eft

celui qui eft commis par JU!\ice pour la garde des fruits

des néritages du lieu ' pour empécher qu'on n'y falfe

aucun dégát,

f/oyez

l'édit d'Henri II. de

lfi9,

ar–

ticle

5'·

la co'lllut¡¡e d'huvergne,

chnp. ;rx,..j. are.

69.

(A)

GAS T R

1

QUE, adj.

en

Am¡tomie,

c'eft un nom

qu'on donne a plutieurs parties relatives de l'ellomac.

J?oyez

EsTo

M A

e .

-

La plus grande veine

gafl•iqree

s'infere dans la vei–

lle fplénique ,

&

la perite s'unit au rronc de

la veine-

portc,

·

L'artere

gaftrique

droite vient de l'artere hépatique,

Ja gauche v1ent de la fplénique.

Voy.

H

1ú A

r

1

QuE

f1

Sp¡,E'!"IQDE.

On donne auffi le nom de

gaftrique

au fue qui efi

fépar€ par

les glandes de

l'erlomac .

f/oyez

E

STo–

M A C.

(L)

G AST R OC NE'M

1

E N S,

en Anat

omie, nom

de deux

mufill~s

de la ¡ambe appel\és aulfi

jumea.ux

.

Voyez ]

u

M

~

A

u x .

G

A~

T RO· C O

L 1

Q U E ,

en dnatomie

,

fe dit

de ce qui

a

rappon

~

1'

ütomac

&

au colon .

Voyez

EsToMAC

&

CocaN.

GAS T RO M A

N

T

1

E ,

f.

f.

(

Divinat.)

on dir

gaflrom¡mee;

fort qui

(e tiroit par des fiotles

a

large

venrre . Cette eípece de divination ridicule,

a

laquelle

le peuple feul sjolltoit créance, conliftnit

a

placer en–

tre plufieÚrs bougics allumées, des vafes de verre de

figure ronde,

&

pleins d'eau

el

aire. Ceux qui fe me–

loient de tirer le fort, apres avoir ioter·rogé les démons,

faifoiem contidérer la furface de ces vaíes

a

un jeune

gar~on

ou une jenne femme grolfe. Enfuite, en regar–

daor eux·memes le mil ieu des vafes, ils prétendoient

découvrir le fon de ceux qui les confultoieot, par la

réfraó!ioo des rayons de lumiere dans l'eau des bouteil–

les , La forme ronde de ces boureilles ,

&

le foin que

prenoit le prétendu devin, de regarder avec attention au–

travers du C0rps du vafe,

fi¡

donner

a

cet art chimé–

rique,

le nom de

gaflromantie

,

tiré des mots grecs

'>'"'~~<.,

venere,

&

f<A-ILrtrurl ,

di1únation

.

Voj•tz

D

1v

J–

N A T

1o

N .

On appllqua le meme nom de

gaftroman–

~;.

a

la prétendue divination. que d'autres fourbes nom–

més

engaftremitho

exer~oient,

en

failaru femblant de

parler du ventre ,

&

de ne pas dilferrer les levres.

f/,.

zez

ENGAS TREM1THE

&

V6NTRILOQUE.

(D.] . )

. GASTROR AP HIE, f.

f.termtdeChirurgie,

(uture qu'

Ol)

fa ir poor réunir

le~

plaies du bas-ventre

GAS

qui pénetrent daos fa capacité. C<: mot efi grec,

¡ ..,.,–

P4L'l4,

compofé de

""'"",¡C,

venter

,

venrre,

&

de

;~; ,

fut-t~ra,

cooture

.

La réunion des plaies pénétrantes du bas-ventre n'eft

praticable qu'apri:s qu'on a fait la réduél: on des pnrties

comenues,

e

!les éwiem forties .

f/oy<z

P LA 1

E S D

\7

BAS·VENTRE.

'

On fait autaot de points qu' on

le juge nc:'oeiTaire,

fuivant l'étendue de la plaie :

il

faut préparer pour cha–

que point deux aiguilles courbe s enfiiées du meme cor–

donoet

compofé de plutieurs brins de

61

ciré, unis

&

applatis' enforte qu'ils formen! un

ruban d'uu pié

&

demi

o~

de deux piés de long. Une aiguil\e fera pla_–

cée au milieu de ce fil.

&

les deux bou1> feront pal–

fés a·travers l'ceil de l'autre

ai~uille:

c'e(l celle-ci qu'il

faut ten

ir

daos la main,

&

e'

ell ave

e

elle qu' il faut

commenccr chaque point.

Pour pratiquer

la

gaftroraphie

,

l'opérateur met le

doigt index de la main gauche dans la plaie fous la le–

vre la plus éloignée de

(on

corps .

Ce

doigt ell con–

tre le péritoioe, pour pincer

&

íoulever 1ou1es les por–

ties contcnantes, conJointemetH avec le pouce, qui ap...

puie euérieurement fur

la peau . De l'autrc maio on

inrroduit une des aiguilles daos le

\'entre, en condui–

fant fa pointe íur le doigt index, pour éviter de piquer

l'épiploon; ou

les intellins . On perce de· dedans en–

de- hors le bord de la plaie ' enviroo

a

un pnuce de

dillance, plus ou moins felon

1'

épaiiTeur des parties ,

en poulfaot le talan de l'aiguille avec les doigts de

la

main droite , pendan! que le pouce de

la main gau–

che qui appuie euérieurement, facilite le paiTage de la

pointe .

Des

qu'elle ell (uffifamment

lor11e , on ache–

ve de la tirer avec la main droite, qu(

a

cet eifet abao–

donne le talon de l'aiguille pour en aller prendre

la

poiote. Saos óter du ventre

Le

doigt mdex de la maiu

gauche, on le retourne vers \'aune )evre de

la

pln~e;

on prend de la main droite l'aiguille qui cuntient l'an–

fe du fil; on conduit cene aiguille le long do dui¡¡t in–

de.x ; on perce du·dedans a!J-dchors, comme on a

fail

~

l'aurre levre'

& "

pareille dilhnce'

a

1&

fa •·eur du

pouce qui appuie extérieuremcnt la peau c,mtre la poin–

tc de J'aiguille. L 'lrfque

le

fil

cll palfé a-rravers

les

deu< levres de la plaie , on óre les aiguilks ; il faut

couper l'anfe pour retir<r cdk qui a le1vi la derniere.

On fait a!ors rapprocher les levres

de

la plaie par un

ai

de-chi

rurgien,

&

on re difpofe

a

nnü<r les

fii>.

On

Oe

do.it

point les arreter

a

Ull

des cl\16 de la plaie par

un

nceu

d limpie foüttnu d'une rofttle. ce qui fo, mtroit

uoe future entre-cuupée; paree que l'aélion com'nuelle

des mufcles du bas· ventre pourroit cauter le déchir•ment

des parties comprifes dans le

tra¡<t du

lit ,

&

fur·tout

dans la levre oppofée

~u

cóté

ou

te fewit fait le nreud,

en

réuniiTant les deux extrémités du cordonnet . On

préfere de divifet en deul chaque bout du líen , pour

meure daos eet écarttmell! un petit rouleau de taffetas

ciré ou de roile gommée, qu'on alfuJctlil par un do u–

ble nceud de chaque có1é de la

plai< (

Pla11<h<

XXXI.

fig.

2. ) .

On oe craint poiot que cwe furure manqne ,

paree que l'aél:ion des mufcles nc peut pas la f:nigoer,

1'

effort du

fiJ portant entierement fur

les ch<villes de

taftetas ou de roile gommée . Cene futu re

fe

nomme

ubevillie:

les anciens s'eo fervoie nt; mais au

lieu de

petits rouleaux flexibles que oous employoos, ils avoient

des vraies chevilles de bois

au~queltes

on a Cubftitué a–

pri:s des tuyaux de plume . O o fent que ce corp> pou–

voient occafionner des contulions

&

autre; accidens par

leur dureté

&

le défaut de (ouplelfe .

Le panfemeot conlitle dans l'application

d~s

remedes

&

de l'appareil: oo met fur la plaie un plumnceau trem–

pé daos un baume vuloéraire; on fait une embroca1ion

fur

LOUI

le bas- ventre avec l'huile rofar 1iede . On a

trois perites compreífes de la longueur de la plaie,

a~ffi

larges que la ditlancc qu'il y a entre les deux chcvilles:

deux doiveot etre un peu plus épaiiTes que le> chevil–

les pour fe meme

á·

chaque cllu! euérieurement ,

&

la

troirieme un peu moins épaiffe pour meme entre deux.

On applique une ou deux comprecres d'un pié en Q:Jar–

ré fur la plaie,

&

une plus longue

&

auffi large qu'on

nomme

ventriere;

le tout íolltenu du bandage de corps

&

du fcapulaire.

V

oye::,

B

A

N

DA

G E

J)

E

e o

R

p

s

&

SCAPULAtRE.

La cure demande des auentions différentes , fuivant

les divcrfes complications de la plaie.

f/oye2:.

P LAtEs

Dtl BAS-VENTRE.

S'il cll permis au mnlade d'étre daos la Íltuation qui

lui paroitra la plus commode,

&

qu'il ait

a

fe retc¡ur–

ner dans le lit,

il

efi bon qu'il ne

s'~ide

en aijcune tjla–

nie·