4-30
GAR
~<j.
leg.
26. Ce fom
~u¡nurd'
hui les
Francifc~ins
ou
Cord.Jiers qui ont
1~
garde
do faint fépu!c<', fous
1~
bon plairir du gund -lcigncur. Binghom,
orig.
u•
/;f.
tom.
1
lib 11.
cap.
;rf;r.
§.
19.
&
:om.
11. lib. 111.
cap.
;rÍtj.
~·
2.
(G)
G
A
R
1>
é,
(
LA )
Hijl.
anc.
elle fe faifoir ¡our
&
nuir chez les Romains;
&
les
vingr-qu~rre
heures fe di–
vifoient en huir
gardn
.
Premieremmr, le con fui étoit gardé par
fa cohorte
ordmaire; puis
ch~que
corps pofoir la
gard<
ourour de
fon
lo~emenr;
en ourre on pofoit rro•s
gardes,
!'une
au lng•s du quefleur,
&
les deui aunes au logis des
deux
lieurenans .du confui.
Les rergiduéleurs ou chefs de
b
queue conduifoie nt
les
gardn'
lefquclles tiroient
a
u forr
a
qui commence–
roir: les premiers
a
qui éroir échu de commencer, é–
toicn~
menés au
rribun en
c~ercice ,
lequel diflribuoit
J'ordre de la
garde'
&
donnoit ourre
ce!~
a
ch~que
garde
une pwrc rableuc avec une marque; roures les
gorda
enfuite
re
pofoient de la
m~me
fa<;on.
Les rondes
f~
faifoirnr par la cavalerie, dont le chef
en ordonnoir quarre pour le jour
&
quarre pour la nuir.
L es premiers alloienr prendre l'ordrc du rribun, qui Icor
donnoir par écrit qudle
garde
ils devoienr vilitcr.
Le changcment
&
vifire des
gardes
le faifoir huir fois
en vingr-quarre he
u
res, au fon de la
~rotnpwe;
&
c'é–
toit le pr<mier centurion des Triaires qui avoit charge
de les
faire marcher
a
u befoin.
Quand la trompen e les avertifroir, les
4
meorionnés
tiroicnt au forr,
&
celui
3
qui il échéoit de commen–
cer preuoit :1vec lui des
cam~nades
pour l'accompaguer.
Si en faif3nt la
ronde, il
rrou voit
les
gardn
en bnn
érar
il reriroir feulemenr
la marque que le tribun a–
voit donnée,
&
la lui rapporroir le marin; mais s' il
trouvoit la
gardc
nbandonnéc, quelques fenrinelles
eo–
dormies, ou aulle defordre, il en faifoir
fon ropporr
au tribu o, avcc fes rémoins;
&
auffi-rOt on aiJembloit
le confeil pour •·érifier la
fa ute,
&
chilrier le coupa–
ble felon qu'il le mériroit.
Les vélites faifoienr la
garde
aurour du retranchement,
par le dehors , par
le dedans,
&
aux portes.
L 'on ne rrouve poinr dons les aureurs le nombre des
corps-de-gardc
des R omains;
I:i
maniere donr ils po–
foient leurs fentinelles aurour du camp.;
&
cnmbien on
a
voir de ¡ournées franches de
la
gardc
.
( D .
J.
)
G
ARDE
P R E.'T
o
R
rE
N N E ,
voye"L
Cohorte pri–
toritnnt art mot
C
OH O R T E
.
G
A R
n
E,
m
t<rm< de
Guerre
1 efl proprement un
cerrain nombre de fol da rs d' infanrerie
&
de cavalerie,
deflinés
a
mettre
a
couvert une armée ou une place des
enrreprifes de l'ennemi.
11
y
a plufieurs efpeces de
gardo.
G
A R
n
E A
vA
N
e
t:.'E ,
eCI un corps de cavaliers ou
de famaffins qui marchen!
a
la tére d'une armée' pour
avenir de l'approche de l'ennemi.
Quand une armée en en marche' les grandes
gardcs
qui devoient erre de fervice ce JOUr-la, lervent de
gar–
de •••ancle
a
1 'armé•.
On donne le nom de
gardc avanci•
a
un dérache–
rnent de quinze ou vingr ca•·aliers, commandés par un
Jieutenant, porrés au- del:! de la grande
gard<
du camp.
C hambers.
L es orfiders généraux de
1'
armée on t chacun une
gardc
parriculiere pour leur fairc honneur
&
veiller
il
Jeur süreré daos les différens logemens qu'ils occupent.
La
garde
des maréchaux de France efl de cinquanre
hommes avec un drapeau ; celle des Iieutenans géné–
rao x, de trente; des maréchaoi de c:1mp , de quinze;
&
celle des brigadiers, de dix .
V oya. le tome
1ll.
drt
.-de militaire de
J\!1.
Briquer,
pag.
7·
&
fT<iv. Voyet.
aulfi
GARDE
u·HoNNFUR.
G A
R D
~
S D
u
e.~
M
r ' c'efl daos l'infanrerie une
garde
de quirne hommes ou eoviron par baraillon, qui
JC:
porte a-p<u·pres a foixanre pas ou environ en-avant
du centre de chaque baraillon de la premiere ligne'
&
a
rnéme d1flance en-arriere du centre des baraillons de la
feconde.
D aos
la cavalerie, il y a une
gard<
a
pié par régi–
ment' laque! le fe rient
a
la téte du camp.
D es grands-gardes
011
gardes ordinaires
f{IIÍ
formene
l'mreinte du camp.
Ces
gardes [onr
d'infaorerie
&
de
cavalerie .
Les
gardn
d'infanterie fe placen! toÜJours daos quel–
que
licu rléfend u par une efpece de fmrificauon,
foit
narurelle ou arrificielle .
O~
rellarde comme forti6carion naturelle une églife,
un .cm1et1ero, un ¡ardiu fer mé de tous cOrés, un en–
drott cnrouré de haks forres
&
difficiles
~
percer,
&c.
GAR
&
on regarde comme forr:ficarions artificielles celles
dans lefquelles il ell befoin
de
quelqu< précaution pour
le> former, cornme un abbatis d'a•bres ddnt on fe fait
Une efpece d'eoceiote, UD fofré doot la !Cric
fert de
paraper,
&
e
Tous b"hommes qui compofent ces
gardes
doivent
euc
abiO:ument
daos
leor purle,
&
n'en
f'orclr
qu':tvec
la perm•flion du commandanr. Les fufils doi\'ent
érrc
plocé< de maniere que rous les foldars puilfenr les pren–
dre enlemble
&
commodément ; pour cer et!er , nn le
place daos le
litu que chaque homme doit occuper
en
eas d'anaque.
Cr<
gardn
onr des feminelles devant elles oo fur le
retranchemenr
ou de rous les cOrés par ou les enne–
mis péuvenr pénérrer; dles avertiiJent aoffi-rOr qu'd–
les
apper~nivent
quelque chofe dans la campagne: alors
tour le monde prend les armes pour érre en érar de
combnttro en moins de tems qu'il n'en fau t
a
l'enne–
mi' depuis fa découverrc par les fenrinelles' rour. arri –
ver au poCie occupé par la
garde.
L~s
garda
dorvent
fairc f<rme,
&
renir daos
l'endroir ou elles fom pla–
cée< , ¡ufqu'a ce qu'elles foienr
fecourues du camp .
C'efl pour favorifer cette
dtfenf~,
qu'on les place daos
les villages
&
aurres lieux fourré<, ou il efl ailé, avec
quelque connniflance de
la tortificarion, de
rt:
m rrre
en
ém
de foürenir les auaques des partís qui veu lent
le< en le ver.
Dn
gardn de ca.-aleri• .
Commc les
gardn
de c•–
va e:rie peuvent fe mouvoir avec plu:. de
vitdlc
que cc:l–
le<
de l'infaorerie, elles fonr ordinahemenr placée> daos
les plaines, ou daos d'aurros endroirs découverrs; elles
ont drs
vedenes
placées eocore en·a vanr,
q01
d~cOU\'rent
au
loin rous les obJets de
la campagne . On appelle
ved<tt<s
dans le fen ice
3
cheval ce que l'on no
m
me
fcntinclfe
daos le ferv ice
a
pié.
Voy<
t.
V
E D
f
T Te.
Comrne les vedeues fonr placées o'auranr plus a\'an–
rageofemem qu'elles découvren¡ plus de terrein devant
elles, on les avance quelquefois a une a1Te2 grande di–
llanee de la
troupe ;
&
on les place fur
le>
l•eux
les
plus avanrageux pour cene découverre, comme les hau–
reurs a porrée de
la grande
garde
.
Pour la ;Oreté des vedettes ,
&
pour que la
gardc
foir infnrmée prompremenr de ce qu'clles peuvenr dé–
couvrir , on place
3
une perite dil!once de ces vedet–
res, c'efl·a-dire enrre elle
&
la
garde,
un corps d'en–
viron huit cavaliers; on
le nomme
ptttt
curps·dt-gar–
de;
il el! commandé par un corne•re ou aurre officrer
altcrnativcment.
C!!
corps doi1 C:ue
WOjours
a
che\'31,
&
rres-attenrif aox vedeues; il dnit par conféquenr
e–
rre a-portée de les voir;
&
¡¡
do:r auffi c!rre
y
n
de la
grande
garde
:
mais il n'eCI pas néce!Tnire qu'il décou–
vre lui-mc!me le rerrein, comme les vedeues; il t:fl fcu–
lemenr ddliné
a
les foíitenir
&
a veiller
3
C<
qu'elles
faOen t leur dévoir: aufli arrive-t·il quelqucfois que les
vedertes fonr fur
le fommer d'une haureur,
&
que le
perir
corps-dc-garde
eCI derrirre
á
une dillance médio–
cre,
&
caché par la haureur, pendant que la grande
gar–
de
eCI encore dans un lieu plus bas, d"ou elle décou–
vre feulement le perir
corps·de-garde.
On éloigne auffi les v.<:derres les unes des aurres, pour
qu'elles foienr a-porrée de découvrir un plus grand e–
fpace de rerrein , fans qu'il foir be!oin de rrop avancer
les rroupes de la
gardc,
&
par-la de le1 expoler
a
erre
enlevées . Lorfque les vedeues font dans des endrnirs
dangereux, il
les faur doubler , c'efl-3-dire en meme
dcux enfcmble ou daos
le
rnéme lieu.
S'il parolt des ennemis, ou quelque corps de rrou–
pes que
ce
pui!Te erre' les vederres en avertif.enr;
&
fuivanr
q~1e
le commandanr de la rroupc le JUge >·pro–
pos, ou luivanr les ordres qu'il a, il tiur rdler
le~
ve–
dencs 3 leur pofle,
&
il ord<>nne au cnrps-de-garde
d'avanccr pnur les foOrenir ; lui meme morche avec
!a
rroupe pour ¡oindre ce corp>,
&
s'oppofer
enf~mble
aux
ennemis ; ou b;en
le commandant fair replier
fes
•·e–
dcu~s
fur les
corps-de·garde;
celui-ci fur
!a
rroupe;
&
cerre rroupe fu r quelqu' aurre pofle , ou en fin
lur le
camp, s'il le ¡uge nécef;aire .
Les commondans de ces
garda
doivent prencfre les
memes précaurions par upporr 3 leurs rroupes' que
le<
généraux d'armée par rapporr
a
leur armée; ce font
les mémes príncipes appliqués
a
un grand ob¡er ou 3
un perir; c'eCI pourquoi ils doivenr avoir pour premie–
res regles de d1fpofer les
v~dettes
de maniere qu'apre;
qu'ellcs onr avení de ce qu'elles onr découverr , elles
ayenr le teros de former leur rroupe,
&
de fe meure ea
~rot
de combaure avant l'arrivée de l'enncmt.
Le commandaat d'uae
garde
ordinaire, ou eo g.!né–
ral