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GAN

G A N TE LE

T,

f.

m.

tmnc de Chir11rgic,

bandage

q~t .

envtloppe la main.

&

les doigts comme un gant,

d ou vtent fon nom ; 11 efl de deux forres, le

gantelet

entier

&

le

dcm i-gtmtel•t.

L e

gnntelet

emier fe fair avec une bande large d'un

pouce,

lon~ue

de quarre

3

cinq aunes, roulée

á

un chef.

On arrete d'obord la bande par deux circulair<S, aurour

du puignet; on la paiT"e obliquemenr fur

le métacarpe

&

l'on eoveloppe les doigrs fucce!livemenr !'un aprc;

l'aurre par des doloires, depuis

le bout JUÍqu'en haut,

en faifnnt des croifées fur les articulations des premteres

phalanges avec le méracarpe,

&

des ren verles oil il efl

ntcethire, pour évir<r les godets; enCuite on arr€re

la

bande aurour du poigner .

Ce baodagc efl en ufage dans les luxations

&

les fra–

élures des doigrs, pour

les mainrenir réduirs;

&

dans

ks brC!ures, pour les empecher de s'unir

&

de fe cica–

trifer enfcmble.

Le

demi-g.mtelet

ne ditfere du précédent, qu'en ce

qu'il n'cnveloppe que les premieres phalanges des doigrs .

Ces bandagcs fonr un arfn be! effet lilr une main fai–

ne, par les circonvolutions fymmérriques de la bande;

mais ils font fort embarraiTans

a

faire fur une main ma·

lade

&

doult>Ureufe. C'cfl principalemenr

il

!'occalion

du

gmztelet,

qu'on peut rappurrcr

le précepre général

qu'Hippocrare nous a donné daos fon rrairé

de

officiná

nuáui.

, Le bandage

1

e plus prnpre

&

le plus convenable

ell celui qui donne beaucoup de foulagemenr au ma–

" lade,

&

qui aide beaucoup

le chirurgien : roure fa

., fcience conlille principalemenr á favoir ferr<r oil

il

faur

&

Uchcr oil il faut, mais on doir fur-rour avoir

égard

a

la faifon, pour voir s'il faut couvrir ou noo,

c'efl-3-dire menre des linges

&

des cnmprefTcs fous

,

le; bandcs,

&

faire un bandage ferré ou liche, afin

,

qu~ou

ne peche point en couvrant

&

en

ferrant une

partie foible rrop ou rrop peu.

11

faut méprifer les bao–

" dages a¡ullés

&

c;ui ne font faits que pour !'ofienta–

" rion

&

pour la pompe; car ils fonr ridicules

&

feo–

" tent le charlaran : fouvenr meme ils font beaucoup

, de rort au• malades;

&

il

faut

fe fouvcnir que

les

malades cherchetll du fecours

&

non pas de

l'orne–

ment , .

(Y)

G

ANTE Le T, (

Hifi. mod.)

efpece de gros gant de

fer donr les doigts étoienr couverrs de lames par écail–

les,

&

qui fatfoit parrie de l'ancienne armure du gen–

darme. (

Q)

GANTE. L R T,

terme

dt

Bourrtlitr,

c'cfl une bande

ou

larg~

courroie de cuir fon, mais maoiable, avec déuX

trous aux deux cxtrémités, par

lefquels

ils paiTent

le

pouce de la main droite . Cene courroie, qui fait deux

tours aurour de la maio

&

qui la couvre preíque roure

enriere, fert

a

garantir l'ouvrier de l'impreffion du

61,

lorfqu'il le tire pour ferrer fes coutures.

G

A N rE 1. E T, (

Reliúre)

les Relieurs fe f<rvenr d'un

morceau de peau de mouton double , donr

ils garnif–

fent leur main pour foüetter les li vres plus forr;

&

cette

peau s'appelle un

gante/ce.

,

GANTERIAS, f. f.

(.Marine)

c'e!l ainfi que

les Le vantins appellenr

les barres de hune ; ce mur

n'e!l J(U<re d'ufage.

f/oy .

8

ARRE S DE H U NE .

(2)

G A N

T

E R

l E ,

f.

f. (

C<mm.)

marchandife de

ganrs, le mérier de

les faire ou la faculté de les ven–

drc . La

gantcrit

fair partie du commerce des marchands

merciers.

Les maitres Gantiers-Parfumeurs de Paris ne pcuvenr

vendre

!eur marchaodiíe de

ganterit

que daos

leurs

boutiques;

&

il

leur e!l défendu de la contrc-pnrter ?u

faire conrre-porrer par la vi!le

&

faux-bourgs de Parts,

fous peine d'amende : c'efl la diípolltioo de

l'nrt.

23.

de leur> nou veaux flarurs du mois de Mars

1

6s6.

G

A

N

T

lE R,

f.

m. (

Art m<chan.)

efl un ouvricr

&

marchand qui fait

&

qui vend des gams, mitaines,

&c.

Les mairres

Ga11titrs

de Paris formeot une commu–

nauté a!Tez conlidérable, dont les anctens llatuts rcmon–

tcnr .1ufqu'en rr90,

&

ont étédepuis confirmés en13S7

par le roi Jean,

&

le

27

Juillet

rs82,

par Henrt

111.

Suivanr ces flaruts , ils on t le titre de

mnítres

&

marcbandJ

GantitrJ-Parf~tmeurJ.

Comme

Ganticrs,

ils peuvenr faire

&

vendre roures

forres de gants

&

miraines d'éroffes ,

&

de peaux de

toutes les forres.

Comme Parfumeurs, ils peuvent mwre fur les

g~nts

&

débuer toutes fottes de parfums

&

odcurs,

&

me me

vendre

de.

peau¡ Iavées

&

cuirs propres

a

faire des

gants .

Tomt

{/JI,

GAO

425

Les afpirans doivenr avoir fair quarre ans d'apprentif–

fage, fcrvi les maitres rrois antres année, en qualité de

compagnon ,

&

fairc chef-d' reune : ma•s

les

fil, de

maltees font exempts de routes ces forma tités,

&

rout

re~tts

fur une limpie expérieuce .

Les veuves peuve,111 rcnir b01:tique,

&

faire travailler

pour leur compre; mlis elles ne peuvcm point avoir

d' apprentis.

Cctte communauté a quatre jurés, donr les deui plus

anciens íorrcnr de charge rous les ans;

&

il

leur place

on en élir deut autres en préfeoce du procureur du roi

au chateler.

DiElionn.

&

riglem du Comm.

G A

N X

U N

G, (

Glog.)

cité de

la Chine daos la

prnv ince de Quiecheu ; elle e!l de

12d.

6'. pius occiden–

tale que Pékin,

&

compte

2)d.

3Í·

de

lnt. ( D .

J.)

G A

N

Y

M

E DE , (

Mytholol(

W ·•mere déclare que

c'éroir le plus beau de tous

les hommes ,

&

que les

dienx

le

r:tvirem

p3r

c~uc

raifon:

fi

l'on en croit

les

aurres poctes , il fttt aimé du

feul Jupirer, qui en fit

fon échanfon, depuis le mariage d'Hébé avoc

H

rcule.

Un jour, difent-il<, que ce charmant phrygien charloit

fur

le monr Ida, l'aig. e de Jupiter ou Jupitcr lui-mt!–

me fnus

la forme d'un aigle, l'enleva daos l'o .ympe

pour lui fervir

a

boire'

&

le

pla~a

au nombre des dou7.c

fignes du Z odiaque ,

(ous

le nom

de

vcrfear~:

re! en

l'ufage des Poeres, dir Cicéron, de rranCpurth aux dieux

les paffious de; homme<, au lieu qu'il feroir

a

louhairer

qo'ils euiTent appliqué aux hommes les venus des dteux,

La fable de

Gan)'mtde

patoit fondée fur un fait hillori–

que , mais qui el! narré diverfemenr par le> anciens .

Les uns

pr~tcndent

que Tros ayanr envoyé en Lydie

Con

fils

Ganymcdt

avec quelques feigoeurs de ía cou r,

pour offrir des facrifices dans un temple coníacré

a

jupi–

ter, Tantale qui étui r fouverain du pays, iguoraot les

projets du roi de Troie , prit cene troupe p'our des

efpions, arrt!ra le ¡eune

Gan)'mtdt,

le

~etinr

prifonnier,

ou peut-t!rre le fit fervir d'échanfon ; fa cable.

D'autres raconrenr que

Ganymede

fur enlevé par Tao–

tale , quien étoit arnoureux; qu' l tus marcha contrC' le

ravilfeur pour arracher fon frere de fes maiu\; qu'on en

vinr

a

un

comb~t

rrcs-vif, otl les rroupes de Tantale

porroienr un aigle fur leurs enfeigoes,

&

otl

Ganymede

perd it la vie; fon corps que l'on chercha ne s'étant potnt

t~ouvé,

on fei¡¡nir que Jupiter l'avoir en levé.

Quoi qu'il en foir, la fable de

Ganymtdt

brille daos

un ancien monumeor qui s'efl confervé ¡ulqu'á uou>;

on y voir un aigle avec les ailes déployées , rav iflJnt

nn beau jeune homme, qui tient de la ma;n droite une

pique, fymbole du dieu qui l'enleve,

&

de la main gau–

che une urne

3

verfer de l'eau, marque de l'uffice d"un

écbanfon . Auffi le nom de

Gnnymede

défignoir tout

valer qui doone

:i

boiro;

tu getr.lum Ganymedem

rt(p•–

ce 'f'"im /itiez

: mais ce meme mor délignoir principale–

ment

ttn

ejflmml.

La llatue de

Gan)'mtdt

fut tranfporrée de la Grece

~

Rome, au temple de la paix;

&

J uvé11al

y

a fau allu–

fion:

nupa

enim,

dit-il,

re

peto fanum Jfidis,

&

Gnny–

medem hic

faciJ.

(

D

J.)

G A

O

G A,

f. m. (

Glogr. )

Qnelques-uns écrivent

Kangha,

province du Delert ,

a

l'exrrémité orientale

de la N igritie, qui a pour villc unique connue

Goaga.

A

u nord de cette vil le, on voit encore

quel~ue,

velli–

ges de l'ancienne Cyrene, capitale de la Lybie cyrénai"–

que,

&

qui écoit autrefois une des vil les principales du

fameux

Peorapoli~

. Le lac de

Gaoga

cil

par le

43d.

de long .

&

le

1

6d.

dt lat.

feptenrrionale . (

D

J .)

G

A

O N S, f. m.

(Thiologir)

nom qu'on donne

3

une

feéle ou ordre de doéleurs ¡uifs, qui parurent en Orient

apres la clllture du Talmud. Le nom Je

gao•J

ligntfic

exccllent, fublime.

lls (Üccéderem aux Sebuoéen> ou

Opinans, vers le commencemeot du VJ.

fieck,

&

eu–

renr pour chef Chanaro Merichka .

11

rétablit l'académie

de Pundebira, qui avoit été fermée pendant tren te ans ,

vers l'an 763. Jodas l'aveugle qui étoit

de

cer ordre ,

enfeignoit avec répurarion . Les Juifs

le lurnommotent

plcin de

lr~mirrc,

&

ils efiimeot benucoup quelques le•

\Ons qu'ils lui atrribuenr. Scherira du meme. ordre parut

avec beaucoup d'éclat

a

la fin

du

m2t~e h~clc

..

11

f~

dépouilla dr ra chargc pour la

céd~r! l~n

fils Hat, qur

fm

le:

dernier des

cxtt:/l(ns.

CeJu1-CI ''I V01[

au commen–

cement du

~J .

fiecle ,

&

il

enfei~na ¡urq~'a

ía morr,

qui arriva en I037· L'ordre des

Gaom

fi tllt alors apres

avoir

dur~

1

g

0 ans íclon les uns ,

3SO

ou

m~me

448

fe!on d'autres. On a de ces doélmrs un recueil de de–

mandes

&

de réponfes , c'ell-a-dire de queflions

&

de

fulutions, au nombre d'environ

400.

Ce livre a éré impri–

á

Praguc en

1J7S,

&

a

Mautouc en

1597.

vVolf,

H

hh

bi-