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GAC

G

A BR 1

E L

l

TE S , f. m. pi. (

Hijl.

mllf

)

fe·

éte particuliere d'anabaprines, qui s'éleva dans

la

Pomé·

nnie en

T

no. Elle porte le

DOIU

de Gabriel Scherling

¡ on auteur, qui, conjoimement avec ]acques Hutten

avoit apporté cette doétrine dans cette comrée

pare~

qu'ils n'étoient plus tolérés aillcurs: mais ce

f~nntique

en fut encere cha[é,

&

mourur en Pologne.

Hifl. dn

Auabaptiflei. Voyez. le diéliom1 . de Moréri

&

Cham·

bm.

(

G)

G

A

BU

R

O

N

S, C L

A

M P S ,

]

U M E

L

L E S,

,

(

Marine.

)

Voyez.

)

u~~

E L LE S •

G

A

CHE, [

f. (

Jl1arine

)

c'dl un vieux mot qui

l'CUt dire

aviron

ou

rame. Vo¡•ez

RAM E. (

Z)

*

G

A

eH E, (

S.rrurcrie

)

piece de fer qui fert en

général

a

fixcr

une

ehJfe contre une autre; tellcs font

.:elles qui comiennent les ruyaux de defccme, les bol–

tes de lanternes,

&

Utltrcs corps qu'on vem appliquer

:\ des mur s : mais on appelle particuliercmen t

gache

le

morceau de fer fous

lequel pafTe

le pene de la

lcr·

rure,

&

qui tient la porte fermée. L es

gachcJ

des tu·

yrtux de dcfcente font eo fer piar,

&

de la

force re·

quife par l'u fage. On fait les

gMhu

pour le platee ou

pnur le bois; le platee, lorfque le corps

a

fixer e(l adof·

d'un mur de pierre ou de moellon ; le bois , !orf–

<Ju'il efl ado!Té d'une piece de bois . La

gache

en pla·

rre e{l une piece de fer plat conrournée fuivant la for–

me de

la piece qu'elle doit embralfer ,

&

done les ex·

rrémités des branches

qui doiv

ent eotrer dans le mur ,

&

qu'op appelle le

fce

llem.nt

,

font refendues, afin qu'

elles ne puilfent aifém

ent en fo

rtir. La

gache

en bois a

l'extrémité de fes branches en poime, comme un clou .

La

gache

a

pare les a recoudées

&

en queue d'aronde,

percéc de p!utieurs trous pour etre attachée avec des

clous . L a

gache

encloifonnée en de fervice aux por·

tes qui fe ferrcn t fur des chambranles; aux gr;lles de

fer ; aux gacheltes des grandes portes qui font au nud

des murs, lorfqu'il

n'y

a poiot de chnmbranle . Elle

dl

de fer b1ttU, comme le pal5.rre

&

111

cloifon de la

f<rrure, m ootée avec des éroquíanx de meme largeur

que la ferro re!' d'une longueur

a

recevoir les penes de

toutc leur ehalfe,

&

d 'une hnuteur qui varíe ,

&

dont

on déligne les inégalité· par ces expreffions ,

bat1twr

,

hauteur

&

áemie, dmx hattteurJ.

Ces

gacheJ

íont

f~i­

tes dans le

JI

OUt de la ferro re. L es

gachu

recouvertes

fe placenr aux portes qui íont ferrées entre des poteaux

de bois; on les attache dans

la

feuillure de la porte;

elles fonr repliées

en

rond de la hauteur de la íerrure;

elles

Ont

!a queue a pate

1

&

font fi XéeS fur la fa ce des

poteaux .

G

A eH E,

m

terme de Pati(Jier,

c'e(l une machine

de bois a long manche ou queue, garnie par un bout

d'un bec rond

&

plat. On s'en fert pour battre la pa·

te de routes Cortes d'ouvrages de patillerie.

G

A eH E R'

V.

a

éL

&

neur.

tn

terme de Ma¡on·

nerie,

c'efl détr<mpcr daos une auge le platee avec de

J'eau, pour

~tre

e_mployé fue le champ.

,

Les ouvriers drflrnguent la maorere de

gacher

íerré

&

liche.

'

.

e

Gticher [erré,

c'cn m ettre du plft tre daos

1

eau, JU •

qu'á ce que roule

1

'eau íoit bue; ce placee preud plus

vlte .

Gácher /áche,

c'e(l mettre peu de plfttre dans

J'eau , enrone qu'il foir rotalement noyé:

e~

plfttre

e~

plus long

a

prendre ' .

&

Íert

a.

couler des. p1erres' ou a

jetter le platee au balat pour farre un endurt . (

P)

*

G A CHE T TE,

f.

f.

ttrme

d'

llrqueb~<fitr,

c'efl

un morceau de fer coudé , done une des

br~nches ~(l

ronde

&

fe pofe íur la dérente;

l'aut~e

efl pinte

~

tal!·

!ée par

le bout comme une mftchotre en dem1cercle

courbé. La partie qui avance le plus

,Í"~

pour la ten·

re: la déteote

&

le repos du chieo s arretent daos les

crans de la noix pour la rente

&

le cepos ,

&

en

for~

pom la détente. qeue _partíe efl percée d'un

trou um

ou fe place une v1s qut ucnt au corps de platine , de

fa~on

que cette piece peut fe mouvoir

&

rourner fur

fa vis.

C 'eft de la

gachette

que dépend tout le mouvement

de la platine: c'efl elle qui fait partir le chien quand il

ell teodu.

Pour tendre le chien, on le tire

a

foi. Ce mou ve·

meot force la noix fur laquelle il efl arreté

a

wurner

(1} L1. Ville de G.adera de

la P:llellinc n'étoit

p;tt

pbcée

.dlnS

l.:t

l'erfl! mais

tJ.,,

lt~.

Ptrl•.

c'eft-3-dire dans

J3

feconde Pale{1:tne

do~

e

elle l:toit la

cap1talc.

M :'lis pour éviter touc éqnivoque on averm

~l~r:e~~ ~~\\~' ~~n~a n:~~e~~:ntéu;!~:c,~~~~~~~ r:dr:~ná"ea l~~~

GAF

373

&

1'arreter par le deroicr eran dans la machoire de

1 ~

gachctte;

ce qui íait le ver l'extrémi té coudée du grond

reiJorr

1

alltant qu'il le peut etre,

&

le fait réagtr COn·

lidérablemcnt.

Pour fairc partir le chien , !'on prclfe la

gachette

con.

tre íon relfm r, en la poutfant en en·haut par le

ni

oyen

de la

teme: a!ors la tnachoire de la

gachettc

s'échap·

pe du eran

d~

la noix , qui n'étanr plus arrétée par

ríen, cede

a

l'elfort que le graod relfort

fait pour fe

rell imer daos íon érat namrel . L e chien

fuit auffi

le

m eme mouvement que la noix,

&

va frapper de la pier–

re qu'il tient dan s fes m3choires conrre la batterie qui

fe leve par

la

force du coup qu'elle rec;:oit . Ce coup fai t

fort ir des étincellcs de

1~

pierre qui enflamme la pnu·

dre du baffiner qui re trouve découverte par

la !evée

de la, batterie : cette poudre enflammée qui communiq ue

par la lumiere

:l

celle qui cll

r~nfermée

dans

le canon ,

y

mer au ffi

le feu .

A

loes cette poudre qui cherche une

ilfue pour fortir ,

&

qui n'en trouvc pas d'autre qur.: par

le bout du canon, pare avec précipitation

&

graod bruir,

&

poulfe la baile ou le plomb fort au loin .

Voycz:. l'ar–

ticle F

u

S 1 L •

G

A eH E T

T

1!,

piece du métier

3

bas.

Voycz. l'ar•

tic/e

B

As A o M E' r 1E R •

*

G

A eH E r TE ,

(

Serrur.rie

)

on donne ce nom

a

la panie

¿ll

retfort

a

ga<hette

qui en fous le pene

&

qui en fair

l'arr€r.

G A

e

H 1

ERE

S '

'VOJe2:.

G

A

S

e

H 1E R

u

S •

G

A DAR A,

(

Géog. anc.)

andenne ville de

13

Pa letlíue dans la Perfe ; elle ell attribuéc

a

la Crolé–

Syrie par Etieone le géographe, qui dit qu'el!e

a

éré

appel!ée depuis

Séleucie

&

llntiocbe

:

fes bains étoient

célebres ;

&

íuivant Eunapius , ils

tenoient

le premier

rang apees ceux de Bayes . C'ell

a

un ciroyen de Ga·

daca,

a

M éléagre, poete grec,

&

qui fl<urilfoir fous le

regne de Séleucus

VI.

qu'on doit le beau recueil des

épigrammes greques , que nous appcl!ons

l'mJthologie.

(D.J.)(I)

G

A

DE S,

(

G<og. anc.

)

L es

GndeJ

étoient deux

per ites tles de I'Océan iur la córe

d'Ef~agne,

pres du

détroit de Gibraltar

&

de l'embouchure du fleuve Gua–

dalquivir ou

B~tii:

elles n'étoient éloignées !'une de

l'autre que de

fix

viogt pas:

la plus petite avoit des

parurages li gras , que Strabon dit que l'on nc pouvoit

faire de fromage du lait de s animaux qu'on y nourrif–

foit

1

a-moins qu'on n'y m elar de l'eau pour le détrem–

per: maintenant ces deuK lles

n'en font plus qu'une,

qui efl Cadix ; mais quand il s'agir de

l'antiquité , il

faur

t011Jours conferver le mor de

GadeJ:

car ce deux

iles étoien t habitées par une colonie de Phéniciens, qui

y

avoient un temple tres-célebre confacré

3

Hercule :

ils l'avoient nommé

Gadir,

c'efl-a-dire

forterefJe, licu

m u

ni,

de

g..der ,

en latín

feptum ,

coceinte de murail·

les .

(D .

J.)

G

A

D

R

1L

LE ,

f.

m . oiíeau .

Voyez

G o

Re E.

Ro ucE.

G

A

F

FE , f. f. (

M arine

)

c'en une grande perche

de dix

a

douze piés de long

1

a

i'extrémiré de laque!le

il y a un croe de fer qui a deux. branches , !'une droi·

te

&

l'autre conrbe; on fe

fert daos la chaloupe pour

s'éloigner de terre ou du va;!Teau: c'ell• le

m ~me

in·

nrument que les bateliers appellent '"'

croe.

(

Z)

G

A

F FE R,

v.

atl:.

(

Marine)

c'ell s'accrocher

avee une gane.

·e

Z)

GAG ATE S'

'110)'<2:. ]

A

y

E T.

, GAG E,

pign111,

f~

m. (

Ju,.ifprud.)

er1 un effet que

l obhgé donne pour sureté de

l'ex~cution

de fon enga·

gcment .

Quelquefois le terme

gage

ell pris pour un

cont~at

par lequel l'obligé rcmcr en tre les mains du créanerer

quelque elfet mobilier

pour afsCrrance de

la dette ou

autre convenrion · íoit'

a

l'elfer de

le rerentir jufqu'au

payement, ou

p~ur

le faire vendre par auroriré de ju·

fl ice,

:l

défaut de payement ou exécurion de la con·

vention.

Quelquefois aum le terme

gagc

en pris pour la cho–

fe meme qui efl ainfi engagée au créancler.

Enfin ce meme terme

gag~

fignifie _aum

to?t~

obli–

gation d'une chofe foir mobtl1arre ou 1mmob1ltatre ;

&

daos ce cas

011

confond fouven t le

gage

avec l'hypo·

'

the·

placée dant la premiere Palc!\:ine

:1\l'c:

eavirons de Azoth. Ces vil•

.les fe confonJent toutes denx dans cet article

&

pour

(e

merrre

:\U

fait. le leél:eur pourra confu leer

'R...!IttndHI

(!e

c.slmn.

&::

/4 M4,..

riniert

qui en parlent dílfufemc:nt.

1