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372

GAB

du fe

1

ou leurs nides

&

recevcurs, le roí veut que ceux

qui l'auront fair pour conferver fou droir

&

aider fes

gens, en foíeor quíucs,

&

impole !ilcnce

a

rous

fes

JUfiÍCÍers

&

procurcurs, de m

eme

qu'aU! amÍS des f'r3u–

deurS quí auront été occís ou murilés.

Les généraux des aidcs" ordonnécs pour le fair de la

guerreau pays de Languedoc

&

duch¿ de Guicnne, fi–

rcnt en

1398,

au no

m

du roi, avec la reine de J éru–

falem, comrelfe de Provence, une fociété pour de

u~

ans par rapporr

a

In

g

,belit

du

fel quí remonroir

le

Rhone, pour erre porté dans les eerres de l'Empire.

Ootrc le droit qui fe percevoir fur le fel pour le roi,

il accordoit quelquefois un oélroí fur le fel aux habi–

rans de cerraines villes, comme

il

fir en faveur de ceux

d'Auxerre, pour deux anuées, par des lenres du

3 1\brs

1402,

portanr que le produit de cer oélroi feroit m–

ployé aux réparations du pont de ceue dlle.

Charles VI. avoit ordonné le

21

Janvier

1382,

qu'

outre les viugr francs que

l'on percevoir dans

le rdlc

du royaume lilr chaque muid de fe!, on prcndroit cn–

core pour fon compre viogr francs d'or par muid. La

m~mc

chofe fut ordonnée au muis de Jauvier

1387:

mais certc crOe de vingr francs d'or fue abolie

le

23

Mai

1388,

&

le droir de

g~belle

réduir

ii

vingt francs

par muid de fel. Ce méme prince, par des lettres d11

28

Mars

r

39>",

diminua d'un ticrs le droit de

gabdle

daos tour le ruyau•ne. Louis

XI.

porta le droit de

ga–

belle

Jufqu'a douze deniers pour livre.

Fran~ois

l.

en

J

)42,

mit

24

liv.

rournois par chaque muid de fcl

¡

l'annéc fuivamc, il tixa ce droir

ii

4f J.

L es gnges des cours (ouveraines

&

a

ueres officicrs,

ayanr éré affignés

liu

les droics de

gabtlle,

cela donna

lieu de faire encore difterenres augmcntarions fur ces

droirs, Jefquels fonr en fin parvenus

a

tel point' que le

minot de fel fe paye au grenicr f2 Jiv.

8

f.

6

den.

Nos rois

OIH

érablí divers officiers, canr pour la po–

licc de

la

fabrication, cnmmcrce,

&

dirJriburion du

lid,

que pour Juger les conter!ation< qui pcuvcnt s'élever

a

ceue occation.

l~oy.

ei-aprh

1111x

mou

G

R

t

N

e.

T

1 E R,

G

R'

E N 1

~

R A'

S

E L'

M

A R A 1S SAL A N S' S A L I–

N ES, SALORGES.

(11)

G ABE LA

G

E,

f. m. (

Saline)

trms que demeure

le fe! dans un greuier. Les ordunuances défendent d'en

tamer les malles des greoiers, qu'elles n'aycnt tout lcur

gabelage,

c'efi-3-dire que le fel n'y ait été apponé de–

poi deux ou rrois am au-moins.

Ce font aulli les

marque~

que les commis des gre–

niers mettent parmi le fel, pour cjécouvrir dans kurs

vilires fi

le fel qu'ils rrouvenr chtz les particulicrs cfi

du fd

d~

gabelle ou du fe! de fnux faunage: ils fe fcr–

veot ordinaircmcnt de paille ou aurr<s herbcs hachées

qu'ils changeot fouvenr.

Dtilronn. du Comm.

&

dt

Trh•.

De

gabdlt,

on a

f.!

ir le mor précédenr

&

ceux de

gabtlé,

de

g.1btlmr, &e.

(

G)

G

ABE

f,

f. m. (

Mari1r..)

Quelques navigateurs

fe ferveot de ce mol au lieu de

girorlette

¡

il

n'efl gue–

re

d'ofa~e

que dans la Manche. (

z)

G A B

1

A

N ,

oifcau.

1/oytz

M o

tT

E T TE.

G

A D 1 A N, ( HU 1 L 1!

DE )

Hiftoir. dts drogrus

,

efpece de perrole

¡

voyn.

PE

T R

oLE C'ell uue huile

noire, birumineulc

&

infl1mmable, de Laoguedoc

¡

la

ro~he

done _elle Mcoule fe rrouve au village de Gabiao,

prcs de

Bnte~s.

On vcnd urdinairemeut cette huile pour

le perrole norr d'ltahe; mais il

~·en

faur bien qu'elle

approche

de

fes qualités. Elle n' erJ ni

ti !impide

ni

de la mt?me couleor, ni d'une odeur auffi fupportable ·

elle ell au

~ontraire

.d.'une odeur forre

&

puanre ;

f~

con!ir!ance uenr le m•hcu entre J'huile

&

le petrole ooir

d'ltalie

¡

fon soOr

ctl

acre

&

amer: cepcndant il s'en

confomme bcaucoup en

F

rarrcc, ou fa vence fait un des

ob¡ets du revenu de J'úéque de Bc1.iers

a

qui la roche

appartienr,

&

qui pcut en tircr pani roure l'ann!!e. On

conrrefú l'huile de

gabran

avcc de l'huile de rérében–

thine , du goudron,

&

de la

poi~

noire .

1/oytz

PE–

T RO LE .

( D.

J

)

G

A

B

1

E, f.

f. (

Jllarine

)

la hune qui efl au hao e

du mit

¡

ce ter me n'efi d'uf.1ge que fur la 1\léd'lerra–

née: ce e mor ' :ene de l'ita¡:en

gabbia,

qui

'CUt dire

c.rge

·

A

l\larfeille on appelle aoffi

gabie

le mát de hu–

ne

(

7.

)

G

A

B

1

E

R ,

f m. (

!llari11e

)

marelot qu'on place

fur

lo.~)lne

pour

y

faire le guet,

&

dooner avis de tour

ce qu ti

dé~no qe

a

la mer. (

z)

G

o\

B1E U ,

f.

m.

~·•>n

To

u

p

r

N.

G

A B 1N • (

Glox )

pet:re vilie de la grande Polo–

gne au palauoac ae Rtva,

á

troi$ licues S.

E.

de Plo-

GAB

sko, feize O. de Varfovie.

Loug.

38d.

t o·.

lat.

pd.

18'.

(D.

J.)

G

t\

B

1O N,

f. m. (

11re milit

)

efpecc de panier

cylindrique fans fond, qui fert dam

la ¡;uerre des

lié–

ges

a

former le•parapet des fa pes' rranchécs' logtmellS.

&e. 1/oyez

SAPE

&

LOGEMEST

Les

gabions

de C:1pes 011

de trnnchées oor deux piés

&

demi de haut,

&

aurant de diametrc: ils doi,ent

a–

voir huir, neuf, ou dix

p!quel~

chacun de quotre a cinq

pouces de tour ,

lacé<, ferré>,

&

bien bridés haut

&

ba; avcc de menus brins de fafcincs élagués en partie.

1/oyt:t. PI. Xl/l. de Fortificatron,

le plan

&

l'élévation

d'un

gabion

de ceue efpece.

Les

gabions

fe pofent le long de la ligne fur !aquel·

le on 'eur former ou élever un parapet : on creufe le

fo(fé de

la

fape ou de la rranchée derriere

¡

&

l'on en

prend

la

terre pour les remplir.

J/oya.

S

A PE .

Les

gabions

fe pnyent

r

fous de fa,oo,

a

caufe de In

difficulté de leur cooOrucr,on, qni demande des foin&

&

de l'adrelfe; c'efi un ouvrage de fopeurs

&

de mi–

nettr

bien inflruirs. On y ¡oint orélinairement on déta·

chemenr de Suilfes, par'f

qu'il~

font plus adroi¡s que

les

Frau~ois

a

cette forre d'ouvrage.

On fe ferr au!li quelquefois de

gabions

pour faire des

bntteries : mais alors ils fonr beaucoup plus grands que

les

préc~dens;

ils ont cinq ou fix piés de large

&

huir

de hnuteur.

Voyn

B

A T

TE

R

1

e s. (

Q)

G

A

n

1o

N FA Re

1, c'ell un gros

gabion

qu'on rem–

plir áe difti!remes chofes qui empcchent qu'd "" pu·lTe

erre percé ou traverfé par la baile do fufil: on s'en fert

dans les fapes au lieu

de

mantcltt,

pour couvrir le prc–

mier C:1peur .

f/o>

ez

S

A P

E .

G

A

n

1o

t<

N E R,

c'ell fe couvrir de

gabio>Js

pour fe

garantir de< coups de l'eunemi. (

Q)

G 11 B !UM,

(

Glog. anc.)

v111e ancicnne dn La–

rium, donr

H

•race

&

Properce parlem avec beaucoup

de dédain

¡

il n'en rerte plus que des rtt 'llei

~

l'endroit

nommé

Campo-Gabio,

veri Palerlrrne, a quatre ou c1nq

bonnes lieues de

R•lmt:-

en

tir:1m vcrs

J'orit-D t

.

Do tems de Deors d'HalicJrnafJe fou> i\ugufie,

Ga–

bium

éroit prefque dcferte

¡

mo is fes ruines rnarquoient

qu'elle avoic é1t' une alfe?. belle

vil

le, puifqu'avanr

la

fondarioo de Rome, il y avoi1

a

Gabmm

une école cé–

lebre ou l'on enfeignoit les Bcaux

Ares

&

les Sc1cnccs

a

la ¡eunelfe. Cicéron

&

Plurarque la meuenr au nom–

bre des vil les municipales: Junon y érni1 particuhere–

ment honorée;

&

c'erJ pour cola que Virgile appelle

cene dt'elfe,

Gabina Juno.

La voie Gsbienne,

via Gabiniana,

ou

via Gabtl!a,

éroit un chemio qoi conduifoit de Salone

a

ClifJa, an–

ciennement dice

l111detrium

.

Ce

fut

fur

la vo1e Ga–

bienne que Camille dé6r les Gaulqis aprcs

la

prife

&

l"embrafement de R nme, comme le m3rque T1re·Live:

fur la méme voie on voyoir le fuperbe

rombeau de

Pallas, alfranchi de Tibere, nvcc une iofcription cuco–

re plus arrogante, que Paovinus nous a confcrvée.

La ceinrure, ou pl6tór lo troulfure Gabíenne ,

ein–

llt~s

Gabintti,

done il efi parlé dans Virgilc, dans Ho–

rnee, Lucain, S'lius Iralicus,

&

aurres aurcurs, éroit

une maniere parriculiere qu'avoienr les Romains de rrouf–

fer leur robe

a

In guerre ,

&

qu'ils avoient prife des Ga–

biens: les Confuls

&

les Prércurs en retinrenc l'ufage fous

les empercurs, quand ils faifoient les fo11 élions de Icor>

charges

¡

cene maniere conlilloit

a

crolier le> deux pans

de leur robe en forme d'écharpe fur

le~

épaule>

&

fur

la poitrioe,

&

a

ks noüer enlemb.e pour les a!TuJettir

fiicmeot.

(

D .

J

)

G ABO

N , (

Glog

)

rivierc d' Afrique no royaume

de B¿nin; elle a fa fource

3 3rd.

ác lo>Jg.

&

a

2d.

30'.

dt latit. [tptewtr.

enfo:re ferpenranr vers lo c<•och3nt, el–

le va fe perdre foos l'équateur dans

le

golfe de Gui–

oée, 'is-:i-vis l'ile de S. Thoma•: cene riviere efl oom–

mée

Gala

par Liofchot. (

D J.)

G ABO

R

D

, f. m. plur. (

ft1arint)

ce font les

premiercs planches d'en ba<, qui fonr

le bordage cxré–

rieur du vailfeau,

&

qui h>rmenr par dehors une cour–

bure dcpui> la quille jufqo'au ddfus des varangues · ·

&

c'eO ce

qo'o~

nomme

bordage dt fond.

'

Les bordages oot 3-peu-pre' fous la premiere pré–

ceinre la

m~

me épaifleor qo: cene prtce1nre;

&

leor é–

pa;(feur dimrnoe oorformémenr JUfqu'a la qoille, oú le

bordage q01

~n

,.,o

dans la rablure,

&

qu'oo nomme

gahord,

n'a que la

mo:t:~

de l'épailTeor de celoi qui too–

che la préceioce . On leur la;!le toute

la longueor

&

la largeo.r que

les p

ieces peuvem poner A l'tgard de

Jeur épa!lfcur,

e.le

fe regle fur la graodeor du va'lle2u.

(Z)

GA-