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368

forre

s,

comme

daos

qxiomc

,

Alrxaudrt

, que

1'

on

prononce

acfiume, A lufnndre;

fi

la leure "' fe pronon·

ce

foiblemenr , elle rt'unit la 1aleur narurelle de

G

&

l'arricula11on de

u

,

foible de

fe,

cornme daos

c;ril,

rxtmple,

que l'o·• pronor:ce

egúl, egz<mplr

.

6°.

L es deux

letrres

e

&

G

deviconeor

au siliaires

pour cxprim<r des nrticu larions aux quelles l'u(age • re·

fu(é des carAélcrcs propres .

e

(uivi de

la l<ttre

h

d}

le rype de l'arricularion

forre,

dom la foible efl eipri·

mée oorurellem•·nr

par

j

:

ainfi

les

dcur mors

'Japon,

~hapo>J

, nc dirferenr que paree que

1

'ar dcularion initia–

le

el1

plus forre dans le

(ccond qoe dans

le

premier .

G

(uivi de la

lmre

n

dl

le fyrnbole de

1'

nrricularion

qu• l'on appel:: CClmmunémen r

n

mouil/i,

&

que l'on

cnrend

a

la fin des mor

••<agne, regnt, figne.

Pour 6nir ce qui conccrne la lewe

G

,

nous ajoii–

rerons une obl'crvarion . On

1'

appelle aujou rd' hui

,

r'arce qu'en efft't eile

e~prime

fouvent

l,aruculatioo

ji:

celle-ci aura éré

(ubOiru~e

cans ln prononciarion

a

l'ar–

ricularion

gue

fans aucJHl chaogemen r dam

l' onogra·

phe; on peur le cnnJe&!nrrr par les mots

jamb<

,

jnr–

Jin

1

&e. que Pon ne

pnmoncc

encorc

gamb(

,

gardin

dans quelqu.s provinces fcprcmrionales de la France ,

que paree que c'litpit la maniere univerfellc de pronon–

cer.

gambad<

me

me

&

gnmbndc;·

n'onr poin r de

r~ci­

ne plus rai(o,lnable que

g"mbe;

de·l~

l'abus de l' épel–

Jarion

&

de I'emploi

d~

cene

confcmne .

G

daus

Ir

in(criprioos romaioes avoir diverfes figni–

ticarions. Scnle, cene k11re

ti~ni6oir

ou

gratis

, ou

¡,on,

ou

gauáium

1

ou tel aucrc mot que le

ftns

du

refle

de

l' iol'criprion poovoit iodiqocr : acaompagnée,

el le étoit fujcne aux mCmes variations.

G .

V.

l(<nto urbiJ,

G.

Jl.

R.

glaria popttli romani;

Voy~z

la

ar.tjquaJrtJ,

&

particulic:emcnt

le

trai((:

d'A ldus Manocius

de veter. no&. explanaeione.

(1)

G

chc"L les anckns a fignifié

r¡uatr<

<enfJ

(uivanr ce

'\'Crs.

G. Q.!'adringentos demonflratlva tmehit.

&

meme quaranre mille, mais alors elle éroir chargée

d·un tirc:t

G

.

G

dam le compur eccléfiaClique , eCl

la Ccprieme

&

la dernirre

le

me dominica

le.

D aos lC> poids elle fignifie un

gros;

daos

la Mufi–

que elle marque une

des

clós

G-

rJ

·

fol;

&

fur nos

m onooies elle indiqne la ville de Po'riers .

(E.

R. M)

• G , (

EerÍIHre

) Le

g

dans

l' écmurc que nous

nommons

italitnn(

,

rH un

e

fermt: par un

1

confon·

ne. Daos la coulé<· , c'ell uu compele de

l'o

&

de

l'j

eoufonne. Le grand

9

a la mGme formarían que

le

perir; il (e fair par le mouvemenr mix re des doigrs

&

du pPigucr.

G ABA LA, (

Giog. ane.)

11

y a plufieurs villes

qui daos

l' anriquité unr porté le norn de

Gabaln

ou

Gaball.

La plus célebre cCl celle de Syric, que quelques vo–

yage"rs moderncs nomm<nt

'Jtbi/1.

ou

Gibail.

L uc1cn

appelle ceue vil le

Byblos.

Elle a

<!r~

fadícu(e che1 le;

Payens par le cutre d' Adonis. On o'y rrouv< auJOUr·

d'hu i ríen de

remarquablc qu' une mofquée , o

u

1'

en

voit le rombeau du (uhan

l brah1rn, qui eCl en grande

v<!nération panni les Tures,

Il y avoir une deuxicme

GRbnln

eo Syrle, curre

Laodicée

&

Pairos.

11

y

avair uoe rroificmc

Gabala

daQ

la Phénicie ,

(1) Ajdn•

.Mnnudo•

:1

été

un des prerniers qui

aprC~

rrobus, k Pi

u ..

re

Di

.te

re

001

cxpliqu~

les notes.

?"

ng1~),

c'éfi.

1 dire

les 3bré–

viatioos qu1

fe

uouvent dans les

mfcn¡mons,

&.

d.ms

les

:mrrcs

monumen' Jc l':lncicnnc Rome . ,.his on ne doit

pas c

xhoncr le

Let.lcur 3 confultcr

pamculiercmcnt le

traw!: J'Aidus Manucius dt:

"CCtttr

not

t /l(pldutiut,

lorfqu':~prcs

M:lnucms, fe trouvcnt dt=s

:uaeuu

qui d'une manierc:¡fon ample,

&.

aHC une cripque pitos cx:'lé\c ont

tr:~ir~

cer Mgument, comme

Senorius Urf:nus

tlans r..,n

commem.1ire

Jt

nou'1

'Jt!man•ru1't

qui fe

trouvc

infcn! J:ltu

lc XI. Tome du thré(or

du

Gtt:VIU~

A

ceue

meme leure

G

fe trouvenr dans Urf;nu• piu.

fieur• _

uotc~

.:l\•ec

fl:l

explic;aion~

•.

qui ne

font p•s

en

Manuc¡u'.

On

:JJOÍite auffi

que

le4 GreC$ :wo1t:nt

les

méme•

note'

Otl

;.bré\•i:t–

tlon'.

&

que 1.1

J~nre

G

,

ou r nous en fournit

plurieun

cxpliqoées

par

h: _Marqo"

~CÍ$1ion M:~ffc1,

t<

plus

:UJJ:plerocnt

p:~r

h:

1

crt>

E–

doaud

Cor1Jn1

d:tns fon fa\':lnt

Qu\•rage 1ntttulé

"ItA

úr.ccon~m

i

la

page

J

3

&

~

la

r·•ce

7~

(1.)

Les remarques qui fe lifen_t ici

fur

let dh·erfes villea. dont

le

nom a

~té

de

G•l,lf!tt

font ur~

~

.. du

gr.:~.nd

Ditlionn.airc de M Br"–

~en

la

M.uun1ere

Cc

:penJJ.nt

un écri\•;\in oum:

les qua:res Ga–

bal.t

J

c'eft.-1-dtre

dcox.

de Syri

e , la troifl:.:u;: de

Ph~

aicie

,

&

la

GAB

qui éw'r

Jr.ns

l<s rerr., . Voici

la

po(irion

de

ces trois

1•illcs fel

on Pr

o lomée .

1 .

Gabaln

C

ou

B¡blos), long.

67d. 40.

lat.

33d.

56.

2.

Cabala

(de

Syr~<),

68.

20.

34·

jÓ.

Gabala

(de Phén ),

67.

1;).

33·

IC.

ll l'

~voir

une quatrieme

Cabala

qu1 éroic une

~ide

épi(copale d' Afie dnns la Lydie, nnmmée

Gabplona

crvitRJ

daAs les altes

dn

concile de Chalcédoine .

(2)

Enfin

les Gabalu

ou

Gabali

~toienr

un people des

GAnles, don r Scrahon, Plinc, Céfár,

&

Ptolomée par·

knt . L es anciennes narices des Ganks mcttelll

Gaba·

l:tm

1

ou

tivitaJ Gabulina

,

OU

crvitaJ

~abelluur

k nt

,

daos la premiere Aqulraine fous la •n . rropole de Buur–

ges. Certe ville, fclon Cace!, éroit a l'eodroir o

ti

c(l

le

bourg de Javaur ,

:i

qnaue licues de Mende . P li·

ne,

en

parlant des boos fromages, fair menrian de ce–

!ni de Le?.ura

&

de

ce

luí do

Gabaliei pugi ,

e'

eCl -

¡¡.

dire fans doure de celoi du mont Lof<re

&

do Gé·

vaudan o

u

eCl

cette monragne ,

&

dont les

frorna¡;es

onr encare de la répurarion , felon le

m~m•

C arel daos

(on

IJifloire de L angucdor, liv.

/l.

ch.

'VIj.

pag.

2.97.

Les memoires de

1'

acaMmic des

lofcripuon> n' onr

poinr b1en éclairci cer arricle de Géographie .

(D.

J. )

(J)

.

• GAnA

LE,

C.

m .

(

Myth.

) dieu adoré

a

Emefe

&

a

Hél iopolis , fous la figure d'un lion

a

t~re

raya n·

nan te , rel qu'on le voit daos plufieurs médailles de Ca·

racalle. On l' appelloir auíli

Gm4!us. f/oyez

TriClan ,

tom.

11.

pag.

167.

G ABA

O N,

(Giog. {arrlt)

vil le do pays de Cha·

nanm en Syrie, firu ée

a

rroi,

lieue~

de Jerufalt m Cur

une colline . Son nom

m (

me

!'indique;

cargaba

ligui·

ñe

w

hébreu

eollisu.

Aloli en ne doir pas erre furpris

de voir daos un pays de n•ontagoes comme la Judée,

un fi grand nombre de lieux qui commcncent par

G11·

ba.

(4)

Gabaort

qu' en ne connoit plus , efl célebre daos

l'H ifloire fainte par la rufe des GJbaooires,

&

par la

¡oornée daos

laquelle le (oled s'arrfrn ,

lorfque J ofué

remporra la viéloire contro les rois chananéens. lci les

curieux peuvenr con(u lrer fur l'a11i6ce des Gabaouircs,

les

rommmtaires

de Grorius

&

de le Clcrc , de

m~·

me que Barbeyraa daos fa belle édirion de Putlcndorf.

lls peuvent

lire aut!i une

[R'llante ái/l'n:.tation

de

M .

s' Gravcfande , dan>

laque!le

il

expofe 'h:s difficuués

géographiques

&

aClronomiques, qui concerneot

le

mi·

racle de JoCué . Ceue differrarion e(l

inférée daos les

dt[<ours

de M. Saurio

fur la B ibl<;

&

elle eCl

rrop

bdl<

pour n'y pa

reovoyer nos leéleurs .

f/oye~

a11jft

COPE

R N 1

e.

(

D .

'J.

)

• G A BAR E,

C.

f. b!rimenr large

&

piar donr on

fe ferr pour le caporage,

&

(ur-lout pour remanter les

riVleres . C omme il tire peu d'eau '

il

eCl commode

a

cer u(age.

On donne le mEme nom

~

un aurre b!rimenr ancr6

dans un porr de

mer ,

on fur une riviere, o

u

font ren•

ferrnés dt> commis du roí ,

ét~blis

pour

1~

vifire des

b! rimens qui enrrenr

&

fonenr,

&

pour la perceprion

de; droirs d'enrrée

&

de

forrie.

J.,es

conduéleurs de

barimeos fonr obligés de s'approcher de la

gabare ,

de

déclarer leur chargc,

&

de fe

l~iffer

vifiror.

On omploye le

m~me

perit barimenr ponr

1'

enfon·

ccme¡ll dts pilors,

&

daos d'autrts circonClances;

com

me de lef\er

QU

déleCler un vailfeau. L e mailrt de la

gabnr<

s'~ppelle

le gabarier

.

La

gabare

e(! en u(age fur quelques rivieres qul en¡

peu de fc>nd .

C'efl encare une

c(pece

de filad ierc oc bareau p;–

cheur .

V oye::.

/'

a1

tic/e F

1 LA D 1 E

¡t

E ,

qltltriemc

Uc Lydie

fait

rnention

de

trois autre.•,

dont

1:\

pre...

micre qui fe d1t

:¡uffi

Gam<1la

en

mentionntl.!

pu

I'line

o

l;t

fe~

conde

tdl

pl<1cée

p:'lt

Etienne

le Gtogu.phe

cbn~

1'A

rabie,

e'

en.

Q

..

dire

d.Jl

\S

C\!'

pa)'lli qui

fut aum

:appell~

J.a

tro·tit>me

Palefilne.

&

la uoi

6cm

t J.,m _l'lduméc

je

conf~ille

le lelh:ur

~

recourir

:n~

mémc

la Maruntere,

&

t>luchant l'ancienne érndition

gécogra~bi~

que

:~u

Ccll:lrio

d1ns

fon ancienne géographie .

~·m

.•

p11j

11

J•

&:

T•m

XI

P"'l·

49 386.

&:

666

Dans

les

mncraare1 :1ufli rc–

cuclu~

llar

le W.:OCiingio

pourra

rerrouver quclq•1e• obfcrv:uiont

b,Jucoup

cfi1mo~bieJ p:~g

14f

671.

&

711

édttton du l73f·

{31 Le tlu C..·ll:u:o

autn

Toro

J

p:tg.

1

f

3

ram:atfe

tontee

lea

nou:.l

qui

fe:

J¡f•nt

1oi

fur les Gabales, ou Gabalis, qui étoicnt un pcu•

pie det G

10ie•

Et outrc cela on obfer\·C!' que dant lc

1

Conci!CJ fe

rrou\'C

G~.:lit4n~

Ettfrfia

(:r

C'ivh•t

,

&

~

ce (ujct on

f

3

it

ro~ncion

J'une ;tnctenne

mfcn?uon

des l'euples Gabale•

~clair~e

par le P.

Sirmun.!us

(4)

Les remarque• q!.l.e

le

P.

Calmct

a f}]

ÍI dan1 (on

dil\:ionnair~

.le

13. S. Ecricarc:

(e:

trounnt

copi~eJ

p.ar

M.

la

M.lnini(r~,

t<

:~brc•

g~e•

dans:

~t

_J.rticle.

1:-'éloignement

de

G3baon Jc

Jcru(ate~m

n'

eft

pas de troas lteae,. mau

de

deux. Ga.baoa. die Je p Calm:t d•ns

la

Ver-