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forre
s,
comme
daos
qxiomc
,
Alrxaudrt
, que
1'
on
prononce
acfiume, A lufnndre;
fi
la leure "' fe pronon·
ce
foiblemenr , elle rt'unit la 1aleur narurelle de
G
&
l'arricula11on de
u
,
foible de
fe,
cornme daos
c;ril,
rxtmple,
que l'o·• pronor:ce
egúl, egz<mplr
.
6°.
L es deux
letrres
e
&
G
deviconeor
au siliaires
pour cxprim<r des nrticu larions aux quelles l'u(age • re·
fu(é des carAélcrcs propres .
e
(uivi de
la l<ttre
h
d}
le rype de l'arricularion
forre,
dom la foible efl eipri·
mée oorurellem•·nr
par
j
:
ainfi
les
dcur mors
'Japon,
~hapo>J
, nc dirferenr que paree que
1
'ar dcularion initia–
le
el1
plus forre dans le
(ccond qoe dans
le
premier .
G
(uivi de la
lmre
n
dl
le fyrnbole de
1'
nrricularion
qu• l'on appel:: CClmmunémen r
n
mouil/i,
&
que l'on
cnrend
a
la fin des mor
••<agne, regnt, figne.
Pour 6nir ce qui conccrne la lewe
G
,
nous ajoii–
rerons une obl'crvarion . On
1'
appelle aujou rd' hui
~¡
,
r'arce qu'en efft't eile
e~prime
fouvent
l,aruculatioo
ji:
celle-ci aura éré
(ubOiru~e
cans ln prononciarion
a
l'ar–
ricularion
gue
fans aucJHl chaogemen r dam
l' onogra·
phe; on peur le cnnJe&!nrrr par les mots
jamb<
,
jnr–
Jin
1
&e. que Pon ne
pnmoncc
encorc
gamb(
,
gardin
dans quelqu.s provinces fcprcmrionales de la France ,
que paree que c'litpit la maniere univerfellc de pronon–
cer.
gambad<
me
me
&
gnmbndc;·
n'onr poin r de
r~ci
ne plus rai(o,lnable que
g"mbe;
de·l~
l'abus de l' épel–
Jarion
&
de I'emploi
d~
cene
confcmne .
G
daus
Ir
in(criprioos romaioes avoir diverfes figni–
ticarions. Scnle, cene k11re
ti~ni6oir
ou
gratis
, ou
¡,on,
ou
gauáium
1
ou tel aucrc mot que le
ftns
du
refle
de
l' iol'criprion poovoit iodiqocr : acaompagnée,
el le étoit fujcne aux mCmes variations.
G .
V.
l(<nto urbiJ,
G.
Jl.
R.
glaria popttli romani;
Voy~z
la
ar.tjquaJrtJ,
&
particulic:emcnt
le
trai((:
d'A ldus Manocius
de veter. no&. explanaeione.
(1)
G
chc"L les anckns a fignifié
r¡uatr<
<enfJ
(uivanr ce
'\'Crs.
G. Q.!'adringentos demonflratlva tmehit.
&
meme quaranre mille, mais alors elle éroir chargée
d·un tirc:t
G
.
G
dam le compur eccléfiaClique , eCl
la Ccprieme
&
la dernirre
le
me dominica
le.
D aos lC> poids elle fignifie un
gros;
daos
la Mufi–
que elle marque une
des
clós
G-
rJ
·
fol;
&
fur nos
m onooies elle indiqne la ville de Po'riers .
(E.
R. M)
• G , (
EerÍIHre
) Le
g
dans
l' écmurc que nous
nommons
italitnn(
,
rH un
e
fermt: par un
1
confon·
ne. Daos la coulé<· , c'ell uu compele de
l'o
&
de
l'j
eoufonne. Le grand
9
a la mGme formarían que
le
perir; il (e fair par le mouvemenr mix re des doigrs
&
du pPigucr.
G ABA LA, (
Giog. ane.)
11
y a plufieurs villes
qui daos
l' anriquité unr porté le norn de
Gabaln
ou
Gaball.
La plus célebre cCl celle de Syric, que quelques vo–
yage"rs moderncs nomm<nt
'Jtbi/1.
ou
Gibail.
L uc1cn
appelle ceue vil le
Byblos.
Elle a
<!r~
fadícu(e che1 le;
Payens par le cutre d' Adonis. On o'y rrouv< auJOUr·
d'hu i ríen de
remarquablc qu' une mofquée , o
u
1'
en
voit le rombeau du (uhan
l brah1rn, qui eCl en grande
v<!nération panni les Tures,
Il y avoir une deuxicme
GRbnln
eo Syrle, curre
Laodicée
&
Pairos.
11
y
avair uoe rroificmc
Gabala
daQ
la Phénicie ,
(1) Ajdn•
.Mnnudo•
:1
été
un des prerniers qui
aprC~
rrobus, k Pi
u ..
re
Di
.te
re
001
cxpliqu~
les notes.
?"
ng1~),
c'éfi.
1 direles 3bré–
viatioos qu1
fe
uouvent dans les
mfcn¡mons,
&.
d.msles
:mrrcs
monumen' Jc l':lncicnnc Rome . ,.his on ne doit
pas cxhoncr le
Let.lcur 3 confultcr
pamculiercmcnt le
traw!: J'Aidus Manucius dt:
"CCtttr
not
t /l(pldutiut,
lorfqu':~prcs
M:lnucms, fe trouvcnt dt=s
:uaeuu
qui d'une manierc:¡fon ample,
&.
aHC une cripque pitos cx:'lé\c ont
tr:~ir~
cer Mgument, comme
Senorius Urf:nus
tlans r..,n
commem.1ire
Jt
nou'1
'Jt!man•ru1't
qui fe
trouvc
infcn! J:ltu
lc XI. Tome du thré(or
du
Gtt:VIU~
A
ceue
meme leure
G
fe trouvenr dans Urf;nu• piu.
fieur• _
uotc~
.:l\•ec
fl:l
explic;aion~
•.
qui ne
font p•s
en
Manuc¡u'.
On
:JJOÍite auffi
que
le4 GreC$ :wo1t:nt
les
méme•
note'
Otl
;.bré\•i:t–
tlon'.
&
que 1.1
J~nre
G
,
ou r nous en fournit
plurieun
cxpliqoées
par
h: _Marqo"
~CÍ$1ion M:~ffc1,
t<
plus
:UJJ:plerocnt
p:~r
h:
1
crt>
E–
doaud
Cor1Jn1
d:tns fon fa\':lnt
Qu\•rage 1ntttulé
"ItA
úr.ccon~m
i
la
page
J
3
&
~
la
r·•ce
7~
(1.)
Les remarques qui fe lifen_t ici
fur
let dh·erfes villea. dont
le
nom a
~té
de
G•l,lf!tt
font ur~~
.. du
gr.:~.nd
Ditlionn.airc de M Br"–
~en
la
M.uun1ere
Cc
:penJJ.ntun écri\•;\in oum:
les qua:res Ga–
bal.t
J
c'eft.-1-dtre
dcox.
de Syrie , la troifl:.:u;: de
Ph~
aicie
,
&
la
GAB
qui éw'r
Jr.nsl<s rerr., . Voici
la
po(irion
de
ces trois
1•illcs fel
on Pro lomée .
1 .
Gabaln
C
ou
B¡blos), long.
67d. 40.
lat.
33d.
56.
2.
Cabala
(de
Syr~<),
68.
20.
34·
jÓ.
3·
Gabala
(de Phén ),
67.
1;).
33·
IC.
ll l'
~voir
une quatrieme
Cabala
qu1 éroic une
~ide
épi(copale d' Afie dnns la Lydie, nnmmée
Gabplona
crvitRJ
daAs les altes
dn
concile de Chalcédoine .
(2)
Enfin
les Gabalu
ou
Gabali
~toienr
un people des
GAnles, don r Scrahon, Plinc, Céfár,
&
Ptolomée par·
knt . L es anciennes narices des Ganks mcttelll
Gaba·
l:tm
1
ou
tivitaJ Gabulina
,
OU
crvitaJ
~abelluur
k nt
,
daos la premiere Aqulraine fous la •n . rropole de Buur–
ges. Certe ville, fclon Cace!, éroit a l'eodroir o
ti
c(l
le
bourg de Javaur ,
:i
qnaue licues de Mende . P li·
ne,
en
parlant des boos fromages, fair menrian de ce–
!ni de Le?.ura
&
de
ce
luí do
Gabaliei pugi ,
e'
eCl -
¡¡.
dire fans doure de celoi du mont Lof<re
&
do Gé·
vaudan o
u
eCl
cette monragne ,
&
dont les
frorna¡;es
onr encare de la répurarion , felon le
m~m•
C arel daos
(on
IJifloire de L angucdor, liv.
/l.
ch.
'VIj.
pag.
2.97.
Les memoires de
1'
acaMmic des
lofcripuon> n' onr
poinr b1en éclairci cer arricle de Géographie .
(D.
J. )
(J)
.
• GAnA
LE,
C.
m .
(
Myth.
) dieu adoré
a
Emefe
&
a
Hél iopolis , fous la figure d'un lion
a
t~re
raya n·
nan te , rel qu'on le voit daos plufieurs médailles de Ca·
racalle. On l' appelloir auíli
Gm4!us. f/oyez
TriClan ,
tom.
11.
pag.
167.
G ABA
O N,
(Giog. {arrlt)
vil le do pays de Cha·
nanm en Syrie, firu ée
a
rroi,
lieue~
de Jerufalt m Cur
une colline . Son nom
m (
me
!'indique;
cargaba
ligui·
ñe
w
hébreu
eollisu.
Aloli en ne doir pas erre furpris
de voir daos un pays de n•ontagoes comme la Judée,
un fi grand nombre de lieux qui commcncent par
G11·
ba.
(4)
Gabaort
qu' en ne connoit plus , efl célebre daos
l'H ifloire fainte par la rufe des GJbaooires,
&
par la
¡oornée daos
laquelle le (oled s'arrfrn ,
lorfque J ofué
remporra la viéloire contro les rois chananéens. lci les
curieux peuvenr con(u lrer fur l'a11i6ce des Gabaouircs,
les
rommmtaires
de Grorius
&
de le Clcrc , de
m~·
me que Barbeyraa daos fa belle édirion de Putlcndorf.
lls peuvent
lire aut!i une
[R'llante ái/l'n:.tation
de
M .
s' Gravcfande , dan>
laque!le
il
expofe 'h:s difficuués
géographiques
&
aClronomiques, qui concerneot
le
mi·
racle de JoCué . Ceue differrarion e(l
inférée daos les
dt[<ours
de M. Saurio
fur la B ibl<;
&
elle eCl
rrop
bdl<
pour n'y pa
reovoyer nos leéleurs .
f/oye~
a11jft
COPE
R N 1
e.
(
D .
'J.
)
• G A BAR E,
C.
f. b!rimenr large
&
piar donr on
fe ferr pour le caporage,
&
(ur-lout pour remanter les
riVleres . C omme il tire peu d'eau '
il
eCl commode
a
cer u(age.
On donne le mEme nom
~
un aurre b!rimenr ancr6
dans un porr de
mer ,
on fur une riviere, o
u
font ren•
ferrnés dt> commis du roí ,
ét~blis
pour
1~
vifire des
b! rimens qui enrrenr
&
fonenr,
&
pour la perceprion
de; droirs d'enrrée
&
de
forrie.
J.,es
conduéleurs de
barimeos fonr obligés de s'approcher de la
gabare ,
de
déclarer leur chargc,
&
de fe
l~iffer
vifiror.
On omploye le
m~me
perit barimenr ponr
1'
enfon·
ccme¡ll dts pilors,
&
daos d'autrts circonClances;
com
me de lef\er
QU
déleCler un vailfeau. L e mailrt de la
gabnr<
s'~ppelle
le gabarier
.
La
gabare
e(! en u(age fur quelques rivieres qul en¡
peu de fc>nd .
C'efl encare une
c(pece
de filad ierc oc bareau p;–
cheur .
V oye::.
/'
a1
tic/e F
1 LA D 1 E
¡t
E ,
qltltriemc
Uc Lydie
fait
rnention
de
trois autre.•,
dont
1:\
pre...
micre qui fe d1t
:¡uffi
Gam<1la
en
mentionntl.!
pu
I'line
o
l;t
fe~
conde
tdlpl<1cée
p:'lt
Etienne
le Gtogu.phe
cbn~
1'A
rabie,
e'
en.
Q
..
dire
d.Jl\S
C\!'
pa)'lli qui
fut aum
:appell~
J.a
tro·tit>me
Palefilne.
&
la uoi
6cmt J.,m _l'lduméc
je
conf~ille
le lelh:ur
~
recourir
:n~
mémc
la Maruntere,
&
t>luchant l'ancienne érndition
gécogra~bi~
que
:~u
Ccll:lrio
d1ns
fon ancienne géographie .
~·m
.•
p11j
11
J•
&:
T•m
XI
P"'l·
49 386.
&:
666
Dans
les
mncraare1 :1ufli rc–
cuclu~
llar
le W.:OCiingio
pourra
rerrouver quclq•1e• obfcrv:uiont
b,Jucoup
cfi1mo~bieJ p:~g
14f
671.
&
711
édttton du l73f·
{31 Le tlu C..·ll:u:o
autn
Toro
J
p:tg.
1
f
3
ram:atfe
tontee
lea
nou:.l
qui
fe:
J¡f•nt
1oi
fur les Gabales, ou Gabalis, qui étoicnt un pcu•
pie det G
10ie•
Et outrc cela on obfer\·C!' que dant lc
1
Conci!CJ fe
rrou\'C
G~.:lit4n~
Ettfrfia
(:r
C'ivh•t
,
&
~
ce (ujct on
f
3
it
ro~ncion
J'une ;tnctenne
mfcn?uon
des l'euples Gabale•
~clair~e
par le P.
Sirmun.!us
(4)
Les remarque• q!.l.e
le
P.
Calmct
a f}]ÍI dan1 (on
dil\:ionnair~
.le
13. S. Ecricarc:
(e:
trounnt
copi~eJ
p.arM.
la
M.lnini(r~,
t<
:~brc•
g~e•
dans:
~t
_J.rticle.
1:-'éloignement
deG3baon Jc
Jcru(ate~m
n'
eft
pas de troas lteae,. mau
de
deux. Ga.baoa. die Je p Calm:t d•ns
la
Ver-