FRO
re
des touches. Ces out il s confi11eot en un
fer aceré
""·
PI. de Luthtrit;
l'extrémiré
a
de ces fers qui el1
a
dou• bitcaux, di profilée comme le ddfein que l'on
veur faire. Los fers fon t emmancnés dans une piece de
bol>
be,
femblable
a
celle qui rien t les meches des vil–
bre4uins . On monte de
m
eme les
frontal
&
double
fro,tal
fur le fult de ce dcrnier inflrument, en failant
enrrer les queues
e
daos les bo\res de vilbrequ ;n .
//o·
yn:.
V
1 LB
1<
ff
<2
u
t
N •
On fe fert de cet ou til , ainli
m •)oté, pour commencer les trc fRes des touches; pour
c tla on appu e la poinre du
frontal
au centre des ares
qui compofeH t le treffte,
&
on tourne le fufl du
vil–
br<quin comme fi on vouloit percer un trou par ce
moyen, l'uutii trace un ornement circulaire; comme
(j
la
pi~ce
avoit été rournée.
f/oyez:. Planche
XVII.
de
L111hrrie, fig .
r6
&
17.
VnoNTAUX, (MuSe LES )
llnat. voy.
FnoNT .
F
1<
o
N
r
A
u
X ,
(S
1 N
u
S)
llnae.
L es
finra f ron–
l altx
ou
fimu
fo~trcilien,
foot deux grandes cavirés
íiluées entre les deux rab ies de \'os fron tal , immédia–
temcnt au-delfus du ne1.
&
des fourcils, qui s'ouvrent
par deux rrous daos les narines . lis font féparés par u–
lle cloif<>o offeufe , qui quelquefois manque, quelque–
fois el! percée,
&
quelquefois n'el1 pas entierc.
l is varient beaucoop en divers fu¡ets par rapport au
nombre, par rappor¡
a
l'érendue, qui quelquefois efl
tres-perite
1
&
par rapport
a
la forrne , qQi fouvent efl
tre;-irréguliere
&
en maniere de cellules. On les a vt1
man~uer
tou¡-3-fait;
&
daos ce cas , la cavité du ne-z,
paroi t plus ample en-dedans . On a encare vfi que !' un
d'eux ne s'oljvroit pas daos le ne1.,
&
qu'il communi–
quoit
fe~le¡nent
avec l'autre.
Bartholin dit que l'on renconrre rarement les
/inru
frontallx
daos ceux qui onr le front applati ,
&
il
n'a
pa; n>rt; il a¡ofire qu'ils ne fe rcncontrent point dans
ceus qui ont !'os du front diviíé au milieu par une fu–
tu re,
&
ce!le derniere décifion a'el1 pas roí\jours vraie ;
car R iolan
a
trouvé ces
jimti
daos
de~
cranes qui a–
voieot !'os du front piar,
&
partagé par une ínrure.
L es
deu x
jinus frontaux
communiquenl quelquefois
av ec l'apophyíe, nommée
crifla galli,
quand cene a–
pophyfe n'eil pas creufée intérieurement. Daos cenains
fu¡¿rs, ces cavirés font fi granqes , qu'elles s'érendcn t
¡ ufqu'a la moirié du fron r ,
&
s' avancent
m~
me fur
toute la paruc fupérieure de \'orbite. Ruifch dans la dif..
fcct on publique qu' il fir
a
A m!lerda m d'ua homme
de t'ept piés, trQuva que ces
jiHIIJ frontaux
s'étcndoient
me
me entre; le pariétaux' ce
~ui
efl entiercmen t con–
lre l'ordre naturel . Entin, quelquefois il n'y a qu'un
¡,,,.,
frontal
au cóté droit , c\'autres fois au córé gau–
che,
&
en d'autres cr3nes prefque au milieu; en un
mot,
e'
e(\
ici que les ¡eut
de
la narure fon t infinis.
Cependant qotand
lesjinui frontaiiX
exiflent daos l'or–
dre naturel, ils fonr emre ks deux rabies rapilfés d'uoe
m embrane parfe mée de vaiffeaux fanguius qui rampent
dans la partie fpnngieufe de l'o< qu'on nomme com–
munément le
diploi,
&
ils féparent un fue h.uileux .
Ce rte membrane
~(\
une cxtenlioo de la piruiraire; les
trous des
jin:u fruntaux
qui s'ouvren t daos les narines ,
font percé> de maniere que l'humeur mucilagineufe qui
les
abreu~e,
peo r couler daos les cavirés du ne?..• lorf–
que l'hommo
a
la rete dcoite . Quelques anatom<fles a–
jouleUI <J,Ue lntfqu'un des
jinuf frontattx
efl percé, les
m ucofités fépar ées daos le
jinrH
qui el1 bouché , paffent
daos l'autre par le trou qui
e(l
il.
la cloifon,
&
fe dé–
chargent dans. le on avec les mucofi tés du
jiruu
qui
eíl ouven .
( D .
'J .)
Fa o
N
T A
u x,
(S
1 N
u s)
Chirurg.
11
el1
avanra~
geux aux Ch.irurgicn< d'avoir une connoilfance euélc
de la (! rué!
u
re des
jinur froneaux,
afin de n'y pas ap–
pliquer le trépan, paree que !'ulcere reíleroit tofi¡ours
fifluleux ,
&
alin de ne pas prendre la membrane qui
les
rev~l
pour la dure-mere.
11
efl quelquefoi< arrivé
a~
fujet des plaies pénétran–
tes daos les
fin
u¡
froneau x,
que la mucofiré qu'ils fou r–
niffcnt étanl de couleu r grisfttre, abondantc, trap é–
paillie ,
&
s'écl\appant par la blelfuro, des chirurgiens
JgRorans ont
pri~
cene humeur glurineufe pour la fub–
fl ance con ica\e du cervcau,
&
en conféquence ont ap–
pli~ué
le
Iré
pan au gran
d.
détriment du malade .
On
pcu! C•>nnoiue que les plaies penetren! dans les
finus [rontaux ,
1°.
quand l'hu meur rnuqueufe fort par
la pla<e;
2°.
quaod la bouche éta,nt fhmée
&
l'air pouf–
fé avec t:orce, la chanddle que l'on tient a\lumée pres
de la piare e(! te\lemenr agitée qu'elle efl prete
a
s'é–
teindre;
3°·
li
l'on verfe dan; la bletTure une liqueur
amere,
QU
d'unc nutre faveur, elle fe fai t feo tic daos
FRO
3
I I
la
bouche;
4°.
enlin fi l'on feringue quelque liq ueur dans
la m eme plaie, elle s'écoulera par
le
ne?. . A u furplus
]es plaies qui pénerrent dans
lesjinus frotJtaux,
fe gué–
rilfent difficilemcnr,
&
dégénereu t d'ordinaire e" firlu–
les
&
en ulceres malins; paree qu'il s'amalfe daos ces
parties une hu mcur huileufe, laquelle veaant
a
fe cor–
rompre,
oe
mauq,ue pas de carier les os qui font daos
le voiú nage .
Fal lope non - feu lemeot confirme cene vérité, mais
il prétend meme que les fraélures péoétrantes daos les
finus front•ux
ne fe confolident point, taot
il
ca u
le
de
la féchereífe de !'os, qu'a caufc de l'air que l'on re–
fpire, qui s'échappe fans celfe par l'ouverture de la plaie;
&
il af,üre n'avoir Jamais vü une piare de cene
na–
ture fe fermer qu'a un feul enfan t, daos Jeque! la cavi–
té du finus fut remplie d'une chair fongueufe .
E nfin les plaies qui pénetrenl daos
lesjim~s
J.rontau>:
oot, avec les yeox, une fi grande
com~uorcarroo,
que
Fabrice de H ilden dit avoir vt1
({entttr.
JI.
obferv.
400.)
que le pus acre qu i découloit d'une plaie de ce genre
dans les cav irés frontales, romba fur la conJonélive,
&
pou ffa l'ceil hors de la place.
(D.
'J )
F
RO
N T A L 1E R S,
f.
m. (
H 1{1.
&
Cvmm.)
Oa nomme ainfi en Languedoc
&
en Guienne, ccux
qui habirent les frontieres de France , que les Pyrenées
íéparenr de celles d'Efpagne. C'
e.fl. en faveur de .ces
Frontaliers
qu'a été accordé le pnv!lége des paiTenes,
c'ell-ii-dire la permiffion de traníporter ' meme en tem s
de guerre entre les deux couronnes, toures fortes de
m archandifes qui ne font pas de cootrebande ; par les
pones
&
paffages des montagnes, dans toute l'étcndue
marquée par le rraité .
f/oyez
¡>A s sE R 1 E S .
D i!l.
de
Comm
&
dt
T rév.
F R o N rE A u '
f. m. (
,1r{hiee!l.) {/,
F
Ro
N•
TON.
Fa o
N TE A
u
fe dit en parlan! des cérémonies jui–
ves .
f/oyez.
P
H
y
LA
e
TER E •
Ce
fom quarre ':JOr–
ceau: de vélin íéparés , fur chacun defque\s eíl écrrc un
paffage de l'Ecriture f.1inte, qu'on pofe rous quatre fur
un quarré de veau noir qui
3
des courroies,
&
que
les
Juifs fe menen! au m ilieu du front lorfqu'ils fonr daos
la fynagogue, fe ceignant la té te avec les courroies de
ce quarré .
Di!!. de
'Idv.
F
R O
N
'tE:
A U O E M 1 R E, (
Artil/erit.
)
c'el1 daos
1'
Artilleric un morcenu de bois de quarre pouces d'épaif–
feur, d'un pié de haut,
&
de deux piés
&
dem i de long
ou enviran don r on fe fert poor pointer le canon.
V
oye<.
la
jigttr.
du
fronteaJ< de mire, Planche f/1. de Forti-
fication, fif( .
6.
f/oyez auffi
Po
,r
N
TER·
.<
Q)
,
F
1<
o
N
TE A
u, (
Marine
)
e efl. une prece de bors
plate
&
ouvragée de fculpture, qut efl aulli longue que
le vaiffeau eil large,
&
qui fert non-feulemeot
a
ornec
le delfus des dunerres, mais auffi les gaillards. Quelque–
fois ce
fronteare
e11 fur une baloíltadc ,
&
il fert d'appui.
( z)
• F
Ro
N T
1!
A.
u,
terme de Sellier-Bournlitr;
c'e(i
une bande de cuir qui fait partie de la bride des che–
vaux, anachée par les deux bouts
a
la tetiere, immédiare–
ment au-delfous des oreil les
&
qui leur palfe for le froot .
Voye;;. tes Planches
d~t
B ourrelitr.
*
F
RO N
T 1
ERE,
f.
f.
C
Gio!f.)
fe dit des lim ites ,
confins, ou extrém irés d'un royaume ou d'une provin–
ce. L e mot fe prend aulli ad¡eélivemeot : oous difons
vil/e frontiere, province frontiere
.
N ous difons qu'il
fe prend daos ce cas ad¡eélivemen t. a-moi ns qu'on n'ai–
m e mieux regarder ici
frontiere
cómme un. fubfl an tif mis
par appollrion .
f/oya.
A
P Pos r
T 1
o
N'.
•
Ce mor efl dé(ivé fel on plufieurs aureors , du latm
frons;
les
frontierCJ
étanr difent-ils, comme une efpecc
de front oppofé
a
l'enne~i.
D'aurres font venir ce mor
de
fron~,
pour une autre raifon; la
fromitr<!',
doíen t-r,ls ,
el1 la panie la plus extérieure
&
la plus avancée d un
état, comme le front l'cfl du vifage de l'homme ·
F RO NT
1G
N A
N, (
Giog.)
petire ville
d~
Fraoce
au Bas- L anguedoc, conoue par fes excellens vrns mu–
fcats,
&
fes rai!ins de cailfe qu'on appelle
paffirdla
•
Quelques favans croyent, fans
e~
.?onner
de
P.reuves,
que cctte ville efl le
forJtm Domtltl
des
,R?m~rns.
El–
le el1 lituée íur l'érang de
Mn~uelonc,
a hx
lreues
N .
E d'Agde
&
cinq
S.
O . de Monrpellier .
L ongit.
rsd.
24'.
lat .
.t:¡d.
28'.
(0.
'J.)
F R o
N
T 1S
p
1e
E.
r.
m. (
llrchitellure .) Voyez
FA \ADE.
F
R
o
N T 1
s
P
te
E , (
lmprimerie
)
daos
1'
ufage de
l'lmprimerie, s'entend de la premiere page d'un Jivrc
otl e(! annoncé le tit re de l'ouvrnge, quelquefois le nom
de l'auteur,
&
otdmaicement le lieu ou
il
a
éré impri-
mé.