3
IO
FRO
inégal. On préviendra cer accident par
d~s
bourrelets;
on guérira le mal en appliquant fur la bo!fe fraiche une
prtite Jame de plomb'
&
par-deffus une compre!fe im–
bibée ct'eau vulnéraire. On maintiendra la compre!fe par
un bandeau,
&
on la lailfera quelques ;ours app!iquée
iur le
front,
en l'humeébm dc- trms·en-tems au-dehors
avec de l'eau-de-vie tiédc.
(D. '].)
F
R
o NT D
E
F o R T t
F
J
e
A
T
r o N,
e'
efl un cOté
de l'enceinte d'une pl•ce, compo[é d'une courtine
&
de
decx demi-baflions.
1/oya:.
l'
o
R
T t
F
JeA
T
Jo N.
F
Ro
N
T
D
u
N
E
A
R M
~·e,
d'un bataillon, ou d'un
efcadron , c'efl la partie qui regard
e l'ennetlli, ou l'é–
tendue qu'occupe la premiere ligne
-.del'armée, le pre–
mier' rang du bataillon
&
de l'elc
adl'On.
1/oyez
A R–
ME'E,
BATAtLLON
&
EscADRON.
F
Ro N
T DE
B A
N D
tE
RE
d'un camp, c'efl la li–
gne qui ferr
a
en déterminer l'étendue'
&
fur laquel!e
!onr placés
les drapeauK
&
les étendards des rroupes
qui occupenr le camp.
1/oyn
CA"
P.
Cette ligne ex–
prime la longueur de
la face ou du
front
du camp .
(
Q_)
F R o NT
D
u e A
M P,
voyez
F
R
o N
T
D E 13 A N·
D lE RE.
F Ro N
T ,
(
Marleball"ie)
partie de la tete du che–
val. Elle occupc préci!'émenr l'efpace qui efl au-deffus
des f.1!ieres, du chamfrin
&
des yeux,
&
elle fe rrouve
couverte par le toupet. Elle ne doit erre ni trap !arge, ni
ti'Op étroite; les chevaux dont le bas
dufront
renrre en-dc–
dans, fe nomment
ch<vaux camuJ;
&
nous appellons
#t< br<Jtrule, tét< momonnl<,
celle donr cette partie
elt avanc<!e, relcvée,
&
pour ainfl dire tranchame. Ces
forres de retes bnfquées íont plus communes dans de
ccrtains pays que dans d'autres; les chevaux napolitains
&
les chevaux ang!ois ont pre!que tous une tete mou•
toonée. (')
F
RO
N
r
A
1
L,
f.
m. (
lVlanége)
partie du harnois
&
de la tétiere. C'efl propremenr la bande de euir qui
appuie
&
qui pa(J'e íur
le front du che val'
a
l'etfet de
conreoir les montaos dan; leur place. Elle cfl termi–
née
a
chacune ae fes extrémités par deux chaffes qui
réfulteot du retou r de la courroie fous e!le-meme ;
&
H le repli qui f.mne ces chaffes e!l arréré par quelques
points de bredi!Ture. Dans les deux antérieures palfenr
les courroies qui de chaque córé deícendent du de!fus
'de téte, pour s'unir au-doní,us d'ellcs avee les montans,
par le moyen de boucles de métal. Les deux poflé–
rieurcs qui cerminent ·cette piece , re<;oivent le!. dcux au·
tres C<•Ur
roie~,
qui de ce
m~
me ddfus de tete defcen–
clenr pour s'unir
a
la
íous-gorge' au moyen de boucles
femblables. Quelquefois ces deux challes n'en font' qu'
une, diviíéc limplemenr par les deux griftes du bout<ln
qui íert d'ornement daos les brides, ou daos les tétie–
res avec gornirure.
(e)
F RO
N T
A L, (os)
Anat.
l'oJ
frontal,
autrement
dit
l'oJ coronal'
efl le premier aes os du crane.
11
ell
fi
rué
a
la panie
~mérieure
du erane,
&
a une figure de–
mi-circo!aire .
On le regarde comme un íeu! os, quoiqn'il foit fé;
paré dans. les enfans en de u• pieccs égales, par une
future qur parolt comme la continuation de
la
fagir–
rale,
&
qui n'efl pas plus particuliere 3 un fexe qu':l
l'antre.
En conGdéranr ici
l'oJ
fro ..tal
comme un feul os
'!n le peut divifer en partie fupérieure, qui
contribu~
a formcr le fommet de la
tete , en partie
inférieure
¡¡ui appartient
a
la bafe du
~rane
en antérieure ou ftOnt'
&
en larérales oii commencen; les tempes .
'
11 y a deux
fac~s,
une externe,
&
une interne; !'ex–
terne fe
trouve con,•exe daos la plus grande panie de
Ion étendue,
&
l'int~rne
efl concave.
On découvre dans
la partie inférieure de fa face ex–
terne, cinq apophyfes, donr quatre font angulaires, par–
ce qu'el!es répondent aux angles des yeu¡ ; quelques –
uns les
1ppell~nt
orbitalr<J,
&
les diflinguent en inter–
lles
&
en ex ternes; la cinquieme apophyfe nommée ,
1-
:..al<,
ferr d'appui aux os propres du nez,
&
dans quel–
ques fuJets, fait une pnrtie de fa cloifon olfeufe. On
remarque encore dans
la face externe de
!'oJ frontal,
deux enfoncemens qui font partie des orbires,
&
au bord
fu périeur des orbites,
&
deux
trous nommés
fot~rci
ilfn,
lefquels le plus fcluvent ne font que des échan–
~rur~s;
ces trom !bnc quelquefois doubles. La partie
1nféneure
&
moyenue
d~
l'o 1 frontal
fe trouve échan–
cr~e,
pour loger l'os erhmo·t·de. On obferve 3 la JOtl–
tlron de ces dcux os principalemen t du cOté des orbi–
tcs, un rrou de chaque c6té auqud on
doon·~
le nom
tfe
~rou
orllit,jire interne
,
:FRO
On confidere daos
lo
fa ce interne du
frontal,
deux
fofles dites
coronaleJ,
une épine, une fciflóre, un trou
nommé
borgne
ou
lpinwx,
&
plufieurs enfoncemcns
fuperficiels, qui répondent aux inégalités des lobes du
cerveau: enfin on y remarque de; fillons pour le paí–
íage des vailfeaux íanguins. En appliquanr le trépan dans
cet endroir, l'hémorrhagie efl
a
craiodre,
&
l'on court
le danger de blefler la dure-111ere.
A¡otlrons que
l'o1 frontal
elt compofé de deux tables
&
du diploé: au mdieu de la par
ti
e inférienre de ce
e
os, les deux tables íont ordinairement écarté
es !'une del'autre, pour former les deux cavités, qu'on
appelle.fi–
nru frontatlx
ou
fimu fourcili<rJ. 1/oy.
F
R
oN T A
u x(S
1 N
u s);
&
les preces ainfi écartées fonr encare com–
pofées de deux tables, ou pour
le moins onr chaco–
no depx furfaces, ce qui fair quatre furfaces, ou qua–
tre rabies en tout.
Mais pour avoir une idée jufle de la vraie Gtuation
de routes les parties de
l'o1 frmtal,
il efl bon qu' en
l'examlnanr
&
en le démomrant, on le tienoe de la
m~me
maniere qu'il efl
fitué daos une tete o!feufe é–
l~vée
droite
a
fon attitude naturelle . Par-la, on verra
que la parrie fupérieure de
l'oJ
front~l
panche un peu
en-arriete,
&
que la circonfétence de fes bords efl dans
un plan incliné.
11 contiem les lobes antérieurs du cerveau,
&
une
portion du Gnus longitudinal; il forme
le front ,
la
partie' íupérieure des orbites,
&
une portian des tem-
pes.
.
11
s'articule par en-haut avec
les pariéraux,
&
par
eo-bas avec !'os ethmoi'de,
l'os
íphéno'tde, les os la–
crymaux ou unguis, les os p'ropres du nez, les os ma–
xil!aires,
&
ceux de la pomette .
Quoiquc !'oJ
frolltal
ne foit pas eKempt de jeu: de
la nature au fujet de fon épai!feur en parriculier, puií–
qu'on voir quelquefois des crancs otl il efl épai< d'un
travers de doigt, néanmoins il efl généra!ement
Íl
min–
ce vers la parrie íupédeure des orbites, qu'il
y
paroir
de la rranfpareoce . Auffi l'on peor dans cer endroit,
c'efl-a-dire
a
la partie fupéricure de la paupiere' au-def-
íus du
be de l'reil, porter debas en-haut un coup
morte!
·e un inrtrument pointu'
&
ne (aire en meme
tems qu une fort petite plaie
~
la peau. En etfer, un
coup frm blable un peu violem, perceroit !'os, attein–
droir les méninges, le cerveau
me
me,
&
cauferoit la
mort.
• .
]'ai remarqué en
commen~ant
cet arricle, que
l'ot
frontal
étoit féparé dans
les enfans en deux pieces
é–
gales, par une futuro qui
s'ef!'ace !orfque les os ont
pris leur accroi!frment. J'ajoílte ici que cette future re–
fle que!quefois dans les adultos ,
&
m~me
pendant too–
te
la vie: M. Palfin en faifant une incifion crociale
au milieu do fron t
ii
un religieux ílgé de quarante ans,
s'apper~ut
que cene future s'étoit confervée;
&
ce n'ell
pas
le feul exemple qu'en fourniffem les obfervations
anatomiques.
11
faut done s'en
renouvenir quand on
examine une plaie de rete, afio de ne point prendre u–
ne te!le íuture pour une fraélure. On découvrira la cau–
Ce de cene divilion de
l'o1 frontal
par lil
future fagit–
tale , en
remontan!
jufqu'~
l'état des os du crane dans
l'enfance. Dans ce tems-l:i, cer os cfl toü¡ours pana–
gé en deux parties latérales; arnfi la meme íéparation
qui fe trouve entre les dcux pariéraux, fe rencontre auffi
entre les deui pieces qui compofent alors
le
frontal:
les deux pieces du
frontal
commencent
a
s'unir entre
elles par des denrs, enfuire elles fe
foudenr enfemble,
&
la future diíparoit. Cette foudure qui
fe fair pour
!'ordinaire de bonne heure, fe
fair auffi prefqne eorre
tous les autres os du erane, mais
íeulcmcnt dans
la
viei!le!fe. Au reOe on voit quelquefois des eranes d'en–
fans dont le
frontal
&
les deux pariétaux font
foudé<
enfemble, fan s qu'il refle le moindre vcflige de leur
ancienn·e féparation.
(D .
J.)
F Ro
N T A
L,
f.
m. (
T blrapu11Í911<
)
médicament
appliqué íur le front
&
Ílll
les rempes.
Le catap!afme, l'épireme fec
&
liquide,
1'
onguent ,
le liniment, le baume, prcnnenr le nom de
frontal,
dés
qu'ils íont ap)lliqués fur ces parries.
Si on employe le
frontal
aux ufages immédiats
&
propres de tous ces médicamen• cxtérieurs , il n'en dif–
fere point elfentie!lement; le
frontal
n'ell qu'un cata–
plafme, gu'un liniment,
&c.
On ne l'employe plus du rout dans la vOe de remé–
dier a des affeélions imérieurcs. (
b)
F Ro N
T
A
1..
&
Do u
B L
1!
F R o NT
A
L , oorils
dont les Faéleurs de clavecins fe fhvenr pour faire les
oroemens appellés
trtf!I<I,
·qui íont
i
la parrie aoré¡ieu–
¡~