FRO
rleu~:
nous aurotis
ufii ccue atq:ntion pour le leéleur
r~iforÍnable.
(b)
(r)
F Ro
M 11 G E,
c'dl
chez
le
r
Orfevru,
un morceau
,:le
terrc. plac
&
ropd, que l'on met au fonq du four–
peau,
&
fur lequel on pofe
le creu[ct, pour l'élcyer,
~fin
qu'il foit expofé de ¡ou¡es pam
2
l'aétivité du feu,
&
défeodu des coups
d'~ir
qui pourrqient
le
refrodir
4
¡e faire caffer,
·
FROMAGER,
C.
m·
(Hift. nat. Bot.)
l'arbre
RUe les habitaos
de~
A
otilles oommem
fromager,
crolr
d'une prodigieufe grotleur,
&
s'éleve
~
proportio"\: les
peines qui fúnt tres-groffes , fortent hors de terre de
7
a
8
piés,
&
foonent ca
m
me des appt¡is ou arcs-but–
¡ans a
u
tour de la tige. La partie iufé¡ieure d.: ces me–
mes raciues s'enfooce peu fous terre, mais elle s'C:tend
excellj vement
a
1~
ronde.
Le
bois cju
frqmager
efl mou,
leger,
&
de peu de durée : on pe s'en
Ceo
qu'a faire
des canots, gu'il faut renouveller fouvem; íl efi cou–
vert d'une écorce grife
~ffe?.
épailfe, remplie de rugo–
ji
tés épineufes.
On
prétend que cette écorce efi em–
ployée avec Cueces daos les ¡ilj10nes qu'on fait prendre
a
ceu>e qui fout auaqués de la petite vérole: cet arbre
pone un fruit ovale de la grofleur d'un ceuf de poule
d'lnde , renfermant une ouat¡e
extr~n¡ement
ti oe
1
coq–
Jeur de noil'ette,
&
auffi bcllc que la foie
c~rdée:
on
pe s'en fen qu'a form<r des oreillers
4
de~
couffins.
L e
fro"'ager
Ce
dépouille une
fois
1'
année de
toutes
fes feuilles.
Articl' de
JI'].
LE
Ro~~
A
1
N.
F
RO
M E
N
T,
f.
m.
tritiF'"",
(
Hiff·
nat. Bot. )
genre de plante
á
fiturs fans pérnles, di!'pofés par pe–
tits paquets arrangés en forme d'épi. Chaque fieur ell
¡:ompofée de plulieurs
é~amiues
qui fonent d'un calice
écailleux , qui efl ¡e plus iouvent garni de barbes. Le
piflil devient daos la fuire une fe menee oblongue
1
con–
vexe d'un cóté
&
fillonnée de
l'autre: ces femences
fom
farin~u(es
&
enyd••ppées dans la bale qui a fer–
vi de
c~líce ~
la fieur. L es pedts paquets de fteur< font
~uachés
a
un He dentelé,
&
farment l'épi. Tourne–
fort,
inftit. rú herb. Poyez
P
r
A N rE.
(/)
F
R
o
M E N T, (
Economie ruftir¡. )
c'efi le plus pefaot
de tous
le~
grnins; c'etl celui de tous qui contient la
far ine la plos blanche, de
1~
meilleure efpece
1
&
en
plus grande quantité.
· Delliné particuljerement
~
la nourriwre de l' hom–
me,
(on
<Xcdience le rend la matiere d'un commer–
~e
néc, ffa re qui aJOUte encn¡e
á
fo~
pri>e.
V.
GRAINS 1
(
Econom.
politit¡.
)
M.
de Buttl>n penfe que le
fromml,
rel que nous
J'avon , n'dl eoin<
UIIC
produé¡·on purement naturelle;
que l'exrl!ence
d<
ce grain précieux n'efl due qu'a la
culture
&
a une longue luir< de loins.
En
elfet, on
nc
troU\.'e puint
dans
la
n:uore
de
frome'lt
faovage; mais
il
n'y a encare 13-deffu
que des expériences trap io–
certaioes, pour que
ce
ue opiníon probable fúít au ran&
des v¿rités
reconnue~.
' L:•·
grai~
de
frome~11
femé en terre, gerrne
&
poulfe
plutrcurs t1ges haures de quatre
3
cinq pié>, droite>,
CIH recoupées de trois au qoatre nceuds ,
&
accompa–
gnées de qudques feuilles
loogue~
&
étroit~s
qui
en-
\'eloppent .la tige jufqu'a
lix
pouces de l'épi .
,
L es ép1s placés au fomrnet de la rige font écailleux
&
furmeot un tiau d'enveloppes dont cqocune
reuferm~
un graio: ce grain efi oblang, arrondi d'uo cOté
fil-
lonné de l'au1re,
&
de couleor ¡aune.
1
On diflingoe plulieurs efpeces de
frommt;
la dílfé–
re.nce en efl
lege~e
:. quaot
a
la forme
d~
grain, elle fe
fatr r<marquer prrnc1palement dans
les épis.
L,'
efpece
la plu; commune
&
la meilleure efl celle dont J'épi ell
blanchiltre, fans barbe,
&
feulem ot écail eux. Ce! le
qui ell connue fou, le no
m
de
bi' barb11,
n'tfl cepen–
danr pas non plus fans mérite: on l'appdle ain(t, paree
qu'etf él:ivemeot l'épi en coa vert
&
furmonté de bar–
pes, comme font les epis de Ceigle; le grain en efl
or~
(1} On ne doit
pa~
la
Hfcr id _de
rem3~qaer.
9ue
IC:
ttC:t
-,C:lva!lt Do–
éhur
Jet~.n
Targioni
Toz.z.em~Jor~nun
a
m
u
..
a
JOUt
t
a.on.c:e paf–
fée
a
l'imprimc:rie d
e M. G:ufh de Lucques un
tres. fag.:
hvre
fur.
l'::~gnculturc Tofc:tn~:,
oU on troove
Uf\
dtfcouu touchaot la qua–
H_rc! verlirneufe de
ceruin
frornage, qai regarde beaucoup la inede–
Cine
•
&
1'éru
li:ion ,
étaot fort ptopre
i
exphquer
~~
n:uore.
les
ufa.gcs.
~ le:~:
J.C:fau-n
du fromage.
&
des ;¡uue
.s pem.s I.11U.
Les
PP.jefwt
e3 du College de
~.G
10
vannino
de
Florence.en17H·
~yant
f.tit
.une
gran.lepruviflon de froroage de
VaJdipeC'a.&
de
v .lldetfa. heux
1~ plus
arcred.ité~
qu':lir la
Tofc.1oc
po~r
le
froma.
gc.
aprb en 3Volr
m.:ang1!
p•uficon
fois. un beau m:mn en •yant
enumé une: n13uvc:Ue
formo!
il
y eut trc:ize Pcres
6c
un de
lenr
iomeftiqaes
'l.UlCll
mans;.:rcot fur la foupe, 6x heures
-aprCs,
f~
:FRO
dlnairement plus gros , la paille plus duie
&
plus colo,
rée: on dit qu'il efi moim fu¡et a verfer; mats la fa–
rine en ell moins blanche que u'efi celle du blé fans
barbe. Le
bl~
de Smyrne, ou blé de miraele, pro–
duít plolieurs épis alfemblés en buuquet au haut de la
tige .
ll
.i1
quelques avat¡tages ,
&
cocore plus d'incon–
véniens .
On fe me rous
~es
gtains en automne; ils lev<nt,
&
duiveor
couv~ ir
la terre
p~ndant
l'hyver: on les appelle
blés d'hyver,
pour les di¡linguer d'unc au¡re efpece de
froment
qu'oo feme au printem>,
&
qui efi conpue lous
le nom de
blé
de
Mars
;
il eil
commun~ment
barbu;
mais on en voit aufli qui efl fa o; baroe.
Ce blé, trop délicat pour Coílt<DÍr de forres ,gelées,
o
murit daos les anoées fayorabks ' en
m ~me
te¡ns que
ce luí qui
3
paffé l'hyver. }':o général,
il
prqduit peau–
coup mnins de paílle,
&
un peu moins de graiu;
il
manque Couvem; cependant c'e/1 pne re!Iource
a
ne ?os
néglíger daos les
terrcs argílleufes'
&
daos eelles que
les pluies d'hyver bamnr aifément.
Quelle que foit l'efpece du
froment,
la culture en efi
la meme;
&
c'en
a
ceue culture que nous devum prín–
cipalement nous arro!ter.
On Cait qu'avan¡ de contier le blé
a
la
e
erre, oo la
laiffe repofer peodant une année, qui s'employe en pré–
parations; elles ont troi¡ ob¡ets, d'ameublir la terre, de
l'engrailfer,
&
de dérruire un nombre iofini d'inCeél:es
dangereu~
&
de rpauvaifes heriles,
Oo rerpplit le pre¡nier OCJer par les laboors ; le re–
cond, par tes fum1ers, les terres
&c.
le trutlieme, en
faifant brouter par les trnupeaux le' herbes qui
y
renaiC–
fent cootinuel \emenr.
V
oye;¡;
A
G R
1
e u
!-
T U RE,
E
!1-
G R A 1
s,
LA
no
u
R,
&c.
On dónne aux tcrres depuis
troís jufqu'a cinq
1~pours , felon leur quallté,
&
quelqu<fois i'<lon le hafard
du teros. Lorfqu'on n•en veut donoer que
uois,
un ue
fair le prerpier qu'apres les femaille, d< Mars ; mnis li
vous en
~xceptez
les glai(es , que fouvenr oo ne
p~~t
labourer que rrois foís,
~
caule de la difficulté de lat–
fir le momenr convenaple, il en roOJOUrs beaucoup plus
avamageux de donner quatr< laboor>
au~
terres pcndant
l'année de Jachere. Daos ce
e~',
le pr<rn 'er labour fe
doir faire apres le< ftmailles des blé
, c'ell-a·due pcn–
dlnr le mois de Novembre ;
&
on lailfe
la tare en
grolfes moues, expofóe
á
J'aélion
dts
g~léc,
qui fer•
vent beaucoup a
la
fa~onner
: lorfqu·au printerns elle
en devenue faine' on qonne le fecond labour;
&
il
dl
e!Teotiel que ce foit par un rems fec, fur-rout daos les
terre~
uq peu fones
o
11
en
tres·utile de herfer la terre
quelques jours
apr~s
ce
labour
&
les (uivan;
¡
~lle
en
erl mieux divif'ée ;
&
les herbes qui auroient reprí; ca–
cine font arrachées de oouveau: mais
il oc f>ut herfer
que par un beau tem',
&
lorfque la
terre efl faine .
Le troifieme labour deviene néceffaire vers le commen–
ccmcnt de Juille r;
&
a
la fin d'Ao6r
1
oo cnmmen–
ce
a
donncr celui qui duit etre le deruier'
&
qu'on
appelle propremenr
lahiJur
J
b/1.
11
efi eifenlíel que ce
labour foit fait au-m<lins quioze JOUrs avant de (emer
le
fromen$,
lorfqu'on doit
le couvrir avec la herle.
La nielle efi plus
a
craindre, qoand on fe me fur un
labour frais. {'endant ceue année de J3Chere,
ou
choi–
tir un íntervalle entre
deu~
labour; , pour eugrai!Ter
la
terre.
Le
degré de putréfaél:ton du fumicr qu'on veut
y répandre,
&
la facilité de., chnrrois, regleot
ce
rcms;
la narure
&
les befoíns de la <erre doiven t décidcr de
la qual ité
&
de
la quantité du fumicr .
Po)'eZ
E~~G R A 1
•
On promeoe auffi
p~ndant
tour le prlmems
&
la plus
grande parríe de l'été, les troupeaut for les pchcres ;
elles
leur four tres otiles, paree que !el prair e;
~tant
occupées par le fain, il ne retle que r'res-peu de paru–
rages pcoprement dirs;
&
les troopeaox, bcaocoup mieox
<¡ae les labours, détruifeot l'herbe qui renait conrinuel-
!e,
rcrniffion pour aocon d"ea.x.
nJ
fourrirc:nt de r:rCf-granJ
• rcnver(e.
mens
d'~fiomac,
des cr•ncbkct
.:auoees
d'
rntellin_,. d!.s
deb:J.ude
b.u veo
m:, froideou
des
c:urcmit6J . Coeon
froides,
d
tl.lillances
,
peines
&<:.
&
ils ne g\lerircnt
qu';¡pr~s
de
penrbles vomllTemenJ
&;:
des dilfolutíoot de corp• . plciDes de tourmens.
'
Le Oo&!ar Targioni ne J•anriboe 1 aurre
~bo(e
qo'aa pimra$e
veneneu.r
don~
les
brcbil
(e
peuveot
Eue alimenttes
f..tote d•ao med–
leor rirurage
1J
en rdaJt;:
de.~,
la
grande.
ne:U!Jité
qa'il
y
a que
Jc_
bergc:r
doit rrendre garde a
ne
pas
l~
f:a1re paa!re
d.ao.t
de. eodroitJ dange.
reox
6C
qu1conque
voo~a
tire
le
tra1t~
du
dothar Targioni .
y
croov~a
encort=
b
marnere
la
p1tu
d«ai!Jée de fairc les
fra.m.q;et
de
toate.s les fortcs,
&
plu&.cun
:utres p4.nicalarit .s
daru
ce
propa•.