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FRO

B

Soit le balancier

B B B

&

le poids de l'aoneau

K .

Pour oe pas

faire abllraétioo du poids des rayons

Z

Z Z,

du poids du relfort fpiral , de la virote qui le

tient, du poids du cylindrc ou

u

e da balancier, pa–

lctte, ou autres; le poids de mutes ces parties ne pou·

vnnt etrc réduit

a

'Z.éro' doit

~tre

diminué autaot qu' il

el! poffible: je le fuppofe réduit ou égal

a

un dixieme

do poids

K

que oous feroos

é~al

a

S.

Que le royan du balaocier fott

e o

.

Comme le reiTort fpiral fait pluGeurs tours, oous

prendrons pour rayoo moyeo

C R .

Le rayoo ou levier fur Jeque! la deot de la roue ap–

paie, aprcs loi nvoir communiqué le mouvemeot, foit

CM .

Le rayon des pivots foit

C P.

La rélillance do

frottmunl

des pivots qui dépend

du rayoo des pivots

&

des poids

K S,

foit

F .

Si l'on y fait eotrer la rélillance da milieu, qui fera

d'autant plus petite, que la figure du balancier préfen–

tern moins de furface,

&

que le milieu réfillera moins,

foil ceue réfillaoce égale

3

1 .

La force d'iaertic ou force de perfé<-érance foit ap–

pell"ée

Q..

J

1

el! certain par l'expérience que la

force du ba–

lancier, pour conferver fon mouvement, fera d'aurant

plus grande,

r

0 •

que

le rayon

C O

&

le poids

K

fe–

ront plus grands;

~

0 •

que les rayons

C R

,

e

M,

e

J>,

feron t plus courts;

3°.

que le poids

S

&

les ré tHlan –

ces

F& 1

loront plu< perites. Aiuli nous pouvons fuppo-

co.

IC.

f(r

Q_=

....

c~•CM+CP•F+L"'

Comme la viteiT< que l'on donnera au balancier do:t

multiplier les dt ux termes de cene éqoation, cela n'y

changera ríen. ou

u

e< peu. paree qu'il

y

a quelques

quanriré< comme

1, F,

qui

peuv~nt.

augmenter

com~e

le quarré de leur grandeur . D 'ou

rl fu1t que la pUif–

fiwce du régulareur dépend de cene force de perfévé–

rance, qui fera d'au rant plus grande, que l'on augmen–

tera

e

O

aux Mpcns du poids

K,

qui en diminuaot di–

m inoe le

froltemmt

de fes pivors.

11

el! abfolu ment nécellaire d'avoir une idée de cctte

t!quarion' avaot que de pouvoir fe tlnter de dooner

a

l'échJppement toute fa perfcétion.

En doooant

ii

la verge dans les pendules le moins

de poids

&

le plus de roidcur, pour qu'elle ne ploye

pas daos fes mouvemens ofcillatoires;

a

la lentille le plus

de poids, fous le moiodre volume

&

fous la figure

qui préfeorera le moios de furface dans fes mou vemens

au milieu rélillant, l'on a01 a le meilleur régulateur .

.~·

11.

De /'lchappemtn& pour /u montrts. ]e

oc

fe–

rar

pss

ici l'énomératioo de rous les différens échappe–

m ens . Je me conrenterai d'euminer les

frottmuns

des

deux les plus

en

ufage,

a

repos

&

ti

recul, conoos

fous les noms de

cylindre

'&

roue de rtncontr< .

Par on mémoire que j'ai préfenté

a

l'académie ro–

yate des Sciences, od Je fais la comparaifon des

~chap­

p<meos

~

cylindre

&

a

roue de reocontre, J'obfen•e

dan

le premier, non-feolement les

frottemens

des re–

pos, ma•s encere ceur des plnns , des deots de la roue

~ur

les levr:s. do cylindre . C'ell done fur ces deox par–

ues qo7 fe 13ot

l'alr~rarion

&

la ruine du cyliodre . Pour

prévcmr ceuc dellruétion,

il

1

a

plufieors chafes

a

o9-

FRO

3

17

ferver,

11

faut que les parries du cyliodre qui traHil–

Jenr, foient les plus dures

&

les plus polics qu'il fe

pourra,

&

ainli des dents de la roue . Quoiqoe cct é–

chappement foir conllruir daos

toures ces

regles ,

la

rouc ayant fait vibrer un certain nombre de fois le ba–

lancier, le

frott<mtnt

que la roue éprouve fur le cylin–

dre, foit daos !'are de levée, foit dans !'are de repus,

abrégera infentiblement l'arc de vibration,

&

arrivera

au tenne od la rélillance foca équilibre

&

arrc!tera tnut–

il-fait, fans que le poli des pardes frouantes nous pa–

roilfe

m~me

a

la loupe avoir changé d'état. On réra–

blit le mouvement

a

cet échappement en y introdui–

fant de !'huile qui y cfl abfolumcnt nécelfaire. Sa con–

llanee dépend done de

la confervarion

&

fl

uidiré de

l'hoile: car

{j

elle vieot

a

fe perdre

&

a

s'épaiffir'

la

pr:>uffiere

&

les parties qui peuvent s'etre détachées de

l'un

&

l'autr~

corps, formen! un emcri qui ufe

&

fcie

le cylindre. Je fais que cene altération n'arrive pas é–

galement

a

tOUS les cylindrcS; ma;s

c'~fi

une faite de

la nature des

frottemt»I

par les ditrérentes caufes éoon–

cées ci-devant.

Les

frottemens

accidentels de cet échappement, font

r

0 •

l'entaille du cylindre trap jolle, le fond de la roue

trap approché de l'exrrémité des tranches du cyl111dre,

&

le Jeu que le balancier peut avoir en haureor ainti que

la roue, l'épaiffilfement de l'huile qoi rapproche roo–

tes ces parties ao point qu'elles ne manquen! pas de

caufer un leger

froltement,

&

d'ahérer beaucoup l'arc

de vibrado

o .

~

0

Un autre

frottmtent

auffi pernicieux que le pré·

cédent, peut venir de ce que la roue n'a pas fes dcnts

alJez creufées, pour que le cylindre qui doit

rouroec

dedans, le puilfe faire avec de

l'efpace de relle; car

l'huile que porte

la circonférence convexe du cylin–

dre,

&

la pouf!iere que cene hoile retient, forment

une ép•illeur qui oe manque point d'altérer la vibra–

tion .

Entin il faut éoiter la trop grande Jollelfe des chu–

tes; car elle augmenre par l'épaiffiffement de l'huile

&

gene la vibrarían: rous défaurs qui concourem

a

trou–

bler l'ifochronifme, ce que j'ai v(l arriver affe'Z

fou–

vetll

a

des montres bien faitcs.

Dans le oouvel échappement

a

virgule que j'ai per–

fcétionné,

&

qui

a

été reconnu pour tel par l'acadé–

mie des Sciences, la perfeétion confille

1°.

dans la ré–

duétion du

frotteme,.l

des repos, qui daos tous les é–

chappemens

a

repos fe fait par un mouvement direa

&

rérrograde. ]'infille fur

ce frotum<nt

a

double fens.

paree qo'il n'y a poiot de cas oü les corps fe détrui–

fent

{j

fort que lorfque les particules qui conllituenr le

frottement,

fe coochent

&

fe redrelfent ahernativement;

ce qui en caufe la dellruétion

&

produit une tres-grande

variéré dans le mouvement.

~

0

Daos la réduét'on du

frottemtiJI

de5 chcvilles, qoi agiiTenr

fur

les plans ou

virgules qoi forment un angle dont le fomm<t 1appro•

che du centre éranr pfus aigu, en facilite !'are de

le·

vée.

JI

faut oéanmoins de l'huile

a

cet échappement:

mais un grand avantage queJe lni trouve fur celui

a

cylindre, c'ell d'avoir de petires chevilles de cuivre qui

frottent fur des plans d'acicr; au lieu que dans le pré–

cédent ce font des plans de cui vre qoi frouenr

fits

de>

tranches d'acier .

Pour fentir l'importaoce de cet nvaotage,

il

faut con–

fidérer que ti deux corps fronés l'uo contre l'autre font

de

m~

me

doreté, il s s'uferonr égalemeot;

&

que s'ils

fonr inégalemcnt durs, le plus dur ofera celui qu i l'eft

le moini. L'on fe fert de la lime pour tous les corpi

moins durs qu'elle. Mais s'il arrivc que le corps

a

fer f<Jit plus dur qu'aocune lime, que fait-on? On in–

terpofe entre les corps fronans un rroilieme

corp~

en

poodre, délayé avec l'huile ou l'eau;

&

ce

rro111emc

corps el! ou de la poudre de diamanr, ou de.

l'én~eri,

ou de la potée d'étaio, ou do rouge. Qu'amvc- r-ll

a–

lors? ti les corps font également dors, 1ls fonr égale–

m~nt

ufés. S'ils font inégalemcnt

du~s,

c'ell

17

mou

qu1 ufe le dur. Par quelle

rai(on?

e

el!

~o

e

e el! ce

mou qui recevant dans fon rilfo

les parucules de lll

pouffiere interne

&

acre, s'en arme

&

for me une efpece

de lime donr tes grains ou de diamanr, ou d'émcri,

agilfent néceOairemenr fur l'aurre

~o.rps,

&

défendcnt

d'ofure celui qui en efl armé. Volla le foodemeot de

J'art du diamanraire,

&

d'one in6nité d'autres manreu–

vres od les corps durs font ufés par des mous ,

:i

l'aide

d'une pouffitre intermédiaire plus dure que !'un

&

l'au–

tre, mais door le mou 5'arme mieux,

&

pl0t6t que

le dur. On \•oir qu'il faut cependanr ao mou une cer–

taine cooflllenae entre fe5 parLies, afio qu'elles fervent

de

:.