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FRO
fufpendre par deux pivors, pour 6ter fon
fr~milfemént;
:l
quoi j'ai réufli, en luí donnant la meme liberré qu'
elle a daos les CuCpenfions ordinaires, par la réduélion
des pivors. que j'ai porrés
i
n'avoir pobr diamerre •1ue
la trentietne partie d'une !igne: JC crois nnemc que e'e(\
le dernier rcrme, ou la limite
it
laquelle l'on puiffe 1,,.
réduire.
Apres la diminurion des pivors, il efl nécelfaire que
leurs prdiions foien r parnlleles aux parois de leurs rrous.
Pour cda, il faudroir que la roue
&
le pignon fuffent
entre les deux pivots au milieu de
l'axe ,
&
non com–
me on le prarique ordinairement, ou le pignon ell pro–
che d'un pivor,
&
la roue de l'aurre,
&
concourent
par leurs aélioos contraires,
il
incliner l'ase:
&
cene
inclinaiCon efl d'aurant plus grande que la monrre efl
plus haure,
&
augmenre par-la leur
frottrmcnt :
d' ou
j'infere que les montres piares, tant décriées par quel–
ques-uns, ont une propriéré que les auues n'onr pas,
paree que les roues ne pouvanr avoir· de
1
'éloignemeut
avec leurs p:gnons, le
frottemrnt
des pivots approche
plus d'¿rre parallele
a
leurs trous.
Que l'on diCe qu'elles Cont plus diffi ciles
a
faire, plus
fujetres
a
erre nettoyées
&
a
erre garées par la plOpar t
des H orlogers; )'en conviens. Mais les aurres montres,
pour erre plus faciles
ii
faire, y Conr-elles moins ex–
poCées? Tous les JOurs l'on voir un bon horloger qui
a porté rous Ces Coios
a
Con ouvrage,
&
l'a décoré de
fon nom; eofuite ce méme ouvragc pafie dans les maios
d'un parriculicr, qui ne facha m pas qu'il impone beau–
coup
3
l'aureur de cerre moorrc que lui feul la nclloye
ou la répare' la dono
e
indininélemcnr
a
un horloger'
qui n'éronr pas aufli habite que celui qui l'a faire, ne
peur que la dégrader . C'efl comme celui qui ayanr
a
fai –
re réparer daos
le
rableau d'un graod-mairre quelq ues
perirs accidcus, prendroir au hafard le premier peinrre .
Daos les pendules, le poids de la lenrille
&
l'éreo–
duc de !'are qu'ellc décrir, fait la bafe des
frottemenJ
que
la fufpenfion éprouvc: c'efl
la raifon de préféren–
ce des perirs ares.
Si la fufpenfioo ne fe rrouv e pas erre parfairement daos
le cenrre de l'axe de la fourcherre, il
le f,¡ir alors un
frottement
de la foorchene avec
le pendulc, qui efl
d'autanr plus grand, que
le
centre du mouvement de
l'un etl plus éloigné du cen rr< du mouvemem de l'aurre.
Les ditférenre, fufpeolions qui fonr en uíage
pr~leo
tenr aufli plus uu rlloim de rttiflaoce par leurs
froJ–
temmJ:
il s'eo
prau~ue
de quarre forre s;
á
prvor,
~
reflnrt
1
:i
foie
1
&
:\
COUlCi.1ll .
Celles
a
pivot ne forH plU\ d'ufage' dcpuis que l'on
~
pris celui des lenrilles pdiwres; ce qui demaodcrolt
de gros pivots,
&
augmen reroir les
frottemmJ.
Celles
a
reflorr caufeor des
[rottemm1
d'auraor plus
graods que le refiorr
di
plus fnn: on doit done
k
di–
miouer
&
le rcodre auffr toible
&
aut!i tlexible que pour–
ra
le permerrrc
le
poids de la lenrille.
Celles • loie íonr bien
flexibles,
&
nc réfiflent pas:
mab e l.s oot l'inconvénienr de s'alooger ou racourcir
par'le lec
&
l'humide; ce qui e!l un graod défaut.
E nfin cellos
a
coureau onr moins de
froteement
que
les aurrcs; mais elle> cxrgeur tanr de foros par le fom–
met de l'angle, le conllioer fur lequel il porre, le po–
li,
la dureté de ces panres, que JC crois que l'on peut
lcu r préférer celles " rdTorr avec aff<z d'avantage daos
la
prari~uc
ordinaire.
§.Vl.
Dn frott<mmJ da reJ!ortJ m oteur1
&
re–
gl.mJ. Lereffort moteur efl fu fceprible de
frotttment
,
par
plu(Jeurs cau li:s par le iond ,
p~r
le couverr du bariller,
par les lames les unes conrre les aurres; ce qui coocuurt
a
diminurr
&
a
fuípendre
m~me
roure fa force élnlli–
que . L'épailfcur de la
lame ép10uve eocore un
frot –
temmt
d'auraur plus graod qu 'elle
en
plus épailfe' par–
ce qu'il s'y rrouve un plus grand nombre de parries
a
reorrer les unes daos les aurres
du
c6ré du canea ve;
de mémc, en fe dilaraot du c6cé du con ve se,
il
y a
plus de parties pour fe defunir; ce qui, daos !'un
&
l'au–
tre c6ré, augmenre, le
frottemmt
des parries.
A
cer égard,
il
feroir bien urile de rrouver la folu–
rioo de ce problcme. La matiere,
&
la folrdiré érant
doonées, quclk efl
la
figure qu'il lui faudra afligoer
pnur
avo~r
la plus gran de roren!iré
élalli~ue?
Sao' pré–
tendre de la duoner, JC di'rai que par les exp_érrences
&
les
céfl<~ ions
que ¡'ai faires fur ce fu¡et, j'at trouvé
qu'une lame de rdforr ét >it d'aurant plus élaflique ,
&
confervort d'auran t plus cene force, qu'elle érorr plus
mi
u
ce, plus
l ar~
e,
&
plu, lo >gue; euforre qae cene
!:une étant ployée eo fprrale aurour de l'arbre daos fon
FRO
barillet , Con
r~yon
fOt égal
a
La
Jargeur ou
hauteor
du
reffort.
Si l'oo fait la lame des refforrs eo diminuant d'épaif–
feur imperceptiblemcnt do dehors au-dedan•, c'eft en·
core un mayeo pour que les lames ne fe frorrent pas .
)e cooridere dcux forccs daos les
relforts; une re–
lative
a
la matiere,
&
l'autre relarive
a
la forme.
La matiere éranr conflan re, la
torce du refforr o'eft
plus variable que par la loogueur, la largeur, l'épaif–
feur ,
&
la figure .
Si l'on rend encare connanres
l'épaiffeur
&
la lar–
geur, la force du rcfforr ne fera plus variable que par
la longueur
&
la figure. D one fi
l'on fair encere la fi–
gure con flan re, la force
o
e variera plus que par la lon–
gueur; mais il efl évidem que les re!forrs les plus courts,
tour .r!ranr égal d'ailleurs, foiltiendront les plus grands
poids,
&
parcourronr d'autaot moins d'efpace.
L'on fait que les teofions des relfnrts, fuivant les ex–
périences de s'Gravefande, fuivent affez bien la propor–
.tioo des poids, pourvil qu'on s'éloigoc Cenliblement des
premiers
&
deroiers rermes de renlron. Cttte raifon fe
rrouve rres-analngue avec les grands
&
petirs
frotte>ntnJ.
qui foot les rermes qui donnent le plus de vanarion .
)e dis done, que
ltJ r<J!ortJ agif!ant fur des rayo111
p_lru ott moins
grands,
ont plru o
u
mon11
de
..itr't;
de
forre que les premiers degrés de renfinn font Tes
tours
iorérieurs qu i fe comprimeot fur
1'
axe , lefquels onl
moios de longueur que les fuivaos. Les rours de lames
agiffaot fur les premiers raynns de l'axe du barillet, ils
parcourront d'auranr moins d'eCp1ce;
&
comme ils ont
peu de .force, ils doivent agir fur les grand• rayons de
la fufée. A mefure qu'on augmenre
les
re nfions du ref–
forr, les tours de lame s'eoveloppenr aurour de l'arbre
&
le groffiffent; cooféquemmcnr la
force aogmenre,
&
nou. fair dimiouer les rayoos de
la
fufée fur Jef–
quels ils agiffenr; car
ils
fonr ici préciCémenr en raifon
réciproque . Or
(i
tes tenfions fu ivent
all<7.
bien
13
pro–
porrino des poids, c'eft une preuve que les lames ne
fe frotren t pa>: cene expérieoce devroir érrc faire
fur
roos
les refforrs que l'on employe, puifque cela nous
ferviroic
a
nous ari,llrer de Jeur bonlé .
·
Du re./!ort reglant ou Jpira/.
ll
n'a d'autre
frottement
que cclui de la fourchcrre do raccau. Dan< le• ofcilla–
tions, ce refforr a un mouvemenr qui le fa ir frotrer des
deux c6tés de la fourcherre; de Corre que s'il o'efl pas
bien poli, Cur-wur da'}$ ccrre parrie , c'efl alors qu' il
occafioone des variarioos
rri:s-confidérables aux mon·
lres.
Je m'orreterai peu
a
dérailler les
frottemtHJ
qu'il peut
avoir accideorellemeor, lorfqu'il o'efl pas bien fait
&
bien placé; comme de frouer au balancier,
a
la plati–
ne, au piron,
a
la virote, au fond
&
c6ré de la four–
cheue. En fin lorCquc ceue fourchctte, par le mouve–
menr qu'oo lui doone' teod
a
g~ner
le
fpiral' foit en
le granditlao t o
o
le diminuanr, comme les lames font
forr
é
oignées les unes des aorres, elles ne fonr pas dans
le cas de fe frorrer. Faire
&
placer le fpiral daos une
monrre, c'ell une opérarion qui demande une
u
b-grande
habileté, fur-rour aux perites montres piares: aufli y a–
t-il pett de gens en érar de
le bien faire.
9.
V1
l.
Da
difflr"" ufagn
&
emploiJ qu'on fait
da
frott~mens ~n Hor/o~tri~.
L'on nomme
fair( un
frott<mn;e,
ou
ajufltr a frottemmt,
\PUles le• fois qu'
on aJufle des pieces
les unes dans les aurres, avec un
cerrain degré de preflioo , qui efl rel que deux pieces
ainfi •Juflées ne font plus qu'un leul
&
m~me
corps,
&
qui laitTe néanmoins le pouvo;r de mouvorr l'un fans
l'nurre. Ainfi foot
les aiguilles d'uoe monrre, l'aiguille
du reiTorr
[piral, le porte·pivot du vlre
&
leorement
des répéuriuns, la virole
&
puon du [piral, les char–
oieres
&
reres de compas.
&<.
Ces
frottemenJ
foot d'auraut meilleurs qu'il
y
a plus
de parries frorranres ; ce que l'on obcienr par l'aggran–
difTemenr des furfaces . Si la preffion di rrop forre, les
parries inrégranres du
froeeemmt,
qui s'engrainent les
une> daos les aurres, s'accrocheor
fi
bien eorr'dles, qu'il
devieor indif!eren r aox pieces de fe defuoir ou de fe dé–
chirer; c'ell• ce que l'oo voir fouvent arriver par
les
tilers
de maricre de l'un ou l'aurre corps, qui s'y trou–
verH iorimemeor appliqués. Oo prévienr ce déchiremcnt
de parries, en merraor de
la cire daos les rrous ,
&
fur-rout en rendant les partics qui prelfenr fufcepribles
d'élaflíeité; ce qu'on doir wO¡ours faire
too
res
les fois
qu'on le peur: c'cfl le plus sOr moyeo de rendre les
frottemenJ
doux, durables,
&
Ceofiblemenr uniformes.
J'•i fair une fu ire d'expériences fur les
frottemelfl
é–
lafliques, c'efl-il-dire ceux dont la preffioo cfl élafliqoe:
mes