FRU
trer les
fen~rres
&
les porres doraot l'hyver, en forte
que /'arr
~cranger
nc détrnifc point l'air
tcmp~ré
de la
frtútull,
s'il
y
geloit malgrt
tootcs
ces
précnotion>
on
couvriroit les frurts avec des couvcnures de hts d;
matelats, oo oo les porlcroit daos une cave
fi
le froid
étoit long; pour é••iter d'allumer do feo, qui feroit tres–
nuilible
~
la conf<rvalioo des fru its .
Les
frmteritt
feront cntourées de
tableues de
18
pooces de largc,
IX
d'un pié de dillanee, un peu en
pcllle, .avec des tringles daos leur bord, qoi retienncnt
les lrun• : on les raugera fur du Cable
tin, fur de
la
moolfc leche, ou fur des feoilles d'arbre plut6t que for
de la paille .
11 di
cll'entiel de meure des fourricieres,
ou de lai!fer des entréts pour les chats,
&
de faire de
plus une vifite ¡oorualiere pOur 6ter les
fruits pourris
<ll
o
m poner ceuJ qui font mOrs.
11
en bon qu' il y ait dans too te
fruitaie
une tab!e
qur occupc le milieu de la place; cette commodité en
n~ctffairc
poor dreffer
les divcrfcs corbeilles de fruns
qu'on veut fervir.
Les
p~che_s,
pav ies, qrugnons, abricots, fcront rangés
deux ou tr015 ¡ours a.\'Gnt d'érre maogés, for des feuil–
lcs de ver¡ns bien feches, ou fur de la mouiTe d'arbrc,
&
affifes lur l'endroit llc leurs queucs.
Les poires d'été fe rangeront de meme for I'<Eil, la
q ueoe en-haut.
Le• poires d'hyvcr ne veulent aucun air; les pom–
mes fe mettcnt dans toure Corte de lituarion;
&
pour
qu'elles oc fentent poiot la paillc ou le foiu, on les ran–
gcra fur du bois.
Les abricots
&
les pruoes reneront daos
les me–
mes corbeillcs oú ils ont été mis lors de la aueilléc;
de peor de les déOeurir, oo les enwurera de feuillcs d'or·
tic,
&
on les laitfera rafra1chir daos la
fruiterit.
Les ligues forout rangées fur le c6té,
&
¡amais fur
l'ceil, ou
il doit
y
avoir une larme de fyrop; on
les
é'tendra fur des feuilles,
&
on ne les co<illcra ¡amais en
plein folell.
Les raifins
&
mufcats qo'il faut cueillir un peu verds,
feront fufpeodus
a
u plancher d'uo lieu lec .
Les neftes
&
les cormes fe meneen fur la paille pour
mQrir.
L
'clpérience
a
appris que quaod les pommes font gé–
Ues,
elles oc veolent poiot /!tre approchécs du feo ni
maui~cs;
elles dégeleront d'dles·mcmes, reprendront le
¡¡_out que la gelée leur
avoit
fait perdre, qooique la
lJ.ulntinie (
pugt
u
1.
tome
l/.
)
dife
le coutraire.
Au rolle la cave ni le greoier nc font point propres
i
faire une
fruittrie
bien entcndue: la cave,
¡\
caufe
d'un goOt m<>ilr,
&
d'one chaleur hu mide qui pourrir
tout;
&
le grcnier.
a
caofe de la
trap grande chaleut
en
éu!,
&
en hyvor
h
caufe du freid ou des pluies .
(K)
F R U 1T 1
E
R.). adj. (
']ardinag•
)
arbrc
[r11iti'r,
'tloyet.
A
R
n
RE.
~e
mot
le
dit encore d'un ¡ardm en –
tictcmcru rempli d'arbres
~
fruits.
FRUMENTAIRES,
f.
m.
pi.
(Hip.
anr.)
c!roieut dans l'empirc d'occident des foldats o u archers.
S.
eypricn drt, dan& one de íes lettres, qu'oo avoit
cnvoyé des
frunu~ttairo
pour le prendrc.
JI
y avoit de
frt~mmrairu
des le
tems d'Adrien;
Spartren dit, dans la vi
e
de cct empercur, qo'il s'en
fervoit pour s'iullruire de
tn>~t.
On ne donnoit auporavaot ce oom qo'a des marchaods
ou des mefur<urs de blé.
L e>
fr•mnrtairtl
doot nous parlons oc faifoient poiot
110
corps d•n•ogué de
autrcs troupes; mais
ii·
y en
a–
voir un cenain nombre Jans chaque légion, ·comme
nous avon; de, compagn es de grenadicrs dans chaque
régimem. Ainli dan
les aocienncs infcriptions, o u trou–
'YC
les
fr~mut~tairu
d'une telle ou telle légion.
Oo crou que: ce furent d'abord de: ¡eones bommes
clifpofés par Augonc for
tous les graods chemins des
pro••inces, poor avenir ptomptemem l'empe1eor de tour
ce qui íe pnll'oit .
Pour cela ils avoieot une cfpece d'inteodance Cor too–
te~
les voitures; c'cn pourquoi ils étoicnt chargés de
falCe
portee le
bl~,
fr•mn•tum,
aot armécs;
&
c'en de–
n
que leor vint le oom de
frumelttarr<J
;
on les in–
corpora enfoitc daos le uoupcs, oii ils retinteot to6-
JOOrs Icor nom .
Leor fooéboo éroit de doooer avis au princc de t<'Ot
ce
~ui
fe p¡lfoic, comme ceox_ qn'oo nommuir
turittiX,
t•n•fi
•
&
aoxquds on
les ¡oint quelquctois .
Jloyo:.
ll R
t
~u
x.
Die.
J,
'Ir:.,,
&
Cbt~mbus .
f
R U TRATO 1RE, C
J•mff'·)
re
dit
d'
an,
sae
011
proctdu¡e qui oc tend qu'a Jurpteodce qoclqu
FRU
327
ao,
:l
lui faire perdrc
íoo dO, o u
élbder
le ¡uge
mem.
(JI)
.
F R U ST U M,
f.
n. (
Glom. )
terme latin qui figni–
fie
mor<tau,
&.
que quelque; auteu¡s oot emp\oyé pour
figo•titr ce que l'on dérigne plus communément par le
m01
uom¡ué:
ainfi ils ont appellé
fruflum de
~one,
dt
pyramitlr'
ce qu'on nomme
con t
"•"rul,
pyramide
tronqule, &c. Voyr::.
T
Ro N
Q.
u~·
&
S
E G M E N T.
(o)
FR U'l'E X,
(
Jardiuage)
vcut dire
arbriJ!etzu.
V
o·
ye::.
A
R B RE.
FU
• FU
e A,
f.
m. (
Hifl. nat. Itliolog.)
poi!Too de
mer alfez femblable 3 la perche; il
y
en a de dilféren–
tes efpeces
&
de divrrfes coulcurs; on le prend
fur
le
rivage par mi les jonc;
&
l'algue. C'ell un bon aliment,
facile
~
digérer. Lémery, d'ou
cet
article en tiré,
a–
¡oOte qu'il purifie le fang,
&
poufle par te; orines .
fUEGO
(ISLA DEL·),
Céog.
o\J en frsnc;:ois,
l'íle de
Fett;
i le de
l'Océan atlantique,
&
!'une
des
1
les du Cap-verd,
a
l'occiden t de la pointe la plus mé–
ridionale de San-] ago,
&
au levant feptentrional de l'iie
de Brava, Les
tables hollandoifes
lui donncnt
3f ¡d,
48'.
de longit.
&
14d. fO'.
de
latit .
M.
de
l'lsle
met
le bout Íepleotrional de l'í/r
de Feu
par les quinzc de–
grés de latitode;
&
comme elle peut avoir cioq licues
de vingt au degré dans fa
longueur
N.
&
S.
il fe peut
que les Hollandois n'ayem cu égard qu'a la partie mé–
ridionale de l'ile.
Le
géographc franc;:ors met la
longit.
3f3d·
n '.
A
u
rene' cene ile n'en proprement qu'unc
haut~
momagoe, remarqnable par
les flammes fulphu–
reufes qu'elle vomit, comme le mont iE1hna
&
leVé–
fove,
&
qui incommodcut beaucoup _le voilinage: ces
fiammes ne
s 'apper~oivem
que la nuit; mais on les voit
alors de bien loin en m er .
11
fort de l'ouver'ture quan–
rité de pierres ponces portées par les courans de cóté
&
d'aulre,
&
qui vienncnt ¡ufqu':l San-]ago.
LiJe::.
D ampier
&
Owington, en aneodant mieox.
(D.
J.)
Fu
E G
o,
ou
F
o
G
o (
(S Le D
l!·)
Glog.
cene fe–
conde
ilt de
Fe"
eil une ile
d'
Aue entre le ]apon,
Formofa,
&
le Tchtkian, province de la e bine. Les
tablcs hollandoifes
luí donnenr
148d. 3{.
de longit.
&
28d.
r'.
d,
latit.
N . (D.').)
fU EN
eH
E U •" F O U E N T C H E'O U,
(
Giogr.
)
grande
vil
le dans la province de ehiknli,
doní elle en la cinquieme métropole' fituée fur
la Ji·
viere de Foen: on fait daos
Con
canron, avoc du rit?.
&
de la chair de bouc, un breuvage tres-fort
&
tres-noor–
riiTant, que les Chinois nomment
yangcien,
c'efi-il-di–
re
vin dt bouc.
Le
P.
Martini donne a Foencheu
38d.
m'.
tle lntit. longit.
128d.
27' .
( D .
J.)
FU
ESSE~,
ou
FU S SER,
en latín
Fuuna,
&
par quelques-uns,
llbudiacum,
(
Glog.)
petitc ville
d'AIIemagne dans l'évt!ché d'Augsbourg en Soüabe Cur
le Leck,
a
fciu lieues
S.
O. d' 1\ugsbourg.
Jloy.
Zey·
ler ,
fuev.
~opógr.
Longit.
34d.
10'.
lat•t.
47d.
15'.
(D.
J.)
• F'
U G
A LE S, (
hlythol.)
fotcs des R omains ,
que quelques-uns coofondcnt avec les
rlgifuges. Jloye::.
R
~
G
1
Fu Ges.
Si cela en, les
fugalts
turent ionituées
eo mémolre de l'expulfion des roh
&
de l'abolition da
gouvernement monarchique;
&
elles Ce
célcbrtrent le
24
de Février, apres les terminales.
Jloy.
TER M 1 N A·
LE S:
rnais cette opinion n'cn pas
re~
Oc
généralcment.
D 'aotres font venir les
fuga/a
de la fuite que prenoit
le .
re..:
facrorum
hors de
la place publique
&
des co·
m•
ces,
apres qo'il avoit fait
fon
facrifice.
S
Aog"–
llio, le fcul auteur qui ait
par\~
de
fugaln,
dit que les
c~r~moioes
en étoient contraires
A
la pudeor
&
i
l'hon ·
néteté des
mawrs;
ce qui a fau penler .
a
Vh o>,
~ue
c'éroient les
m~me
fetos que
les
popul•-fi•gt!_,
qo on
célébroit
a
l'honneur de la
d~elfc
de
ta
R
¡uu
llanee ,
apres quelque viBoire remport<c,
&
dont o
u
fait. r_emoo–
ter
la premiere in!lttution au rem•
de
la Mtnrte des
Ficulnate,, des f idcoatc>,
&
des people-_ voilins, quí
avoieot
1em~
de s'cmparer de Rome, aprcs que le peu–
ple s'en fot retiré . Ce
u
e cntreprifc en ,
a
la vérité, la
date de l'ioO itOtion des populi-loges; IDJis la re traite du
peuple révohé en fut la caurc. comme il ell évident
á
la teélore de Varron. Quoi qu'il en foit, !a con¡c–
Bore de Vives, qui ne fart de;
[t~galn
&
des
pop:tli–
fugtJ
qu'uoe
mémc
ion:totioo, o'cu en pas moios
1
raif–
lemb.able.
• FU
G
1
T
J
F,
(
Grmnm.}
qui s'eofuit, qui
s'éch~p
pc;