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FUM

effel la

fut!Jettf~¡:

n'efi pas d'une oature

¡¡

etre difiil •

lée.

Voyez.

EAV

DISTILLE' E.

La

fumcterre

entre dans le fyrop de chicorée com –

pofé; le fue de cette plaO[e emre daos l'éleéluaire de

píyllium, daos les pilule.s angéliques : fon eitrait e(l pre–

ferir dans la coofeélioo hamech

&

daos les pilotes de

Stahl.

(b)

FU M E U

X,

adj . (

Gramm.

)

épithete qu'on ne

donne guore qu'a certains vins mal-faifaos qui porteo!

a

la téte, avec quelque modération qu'oo en boive.

F U M

1

E R,

f.

f.

E conom. rufli'f.

c'e(l un mélan–

ge des excrémens du bétail avec la paille qui tui a fer–

vi de litiere. Ces matieres étaot foulées par les aoimaux,

&

macérées daos leur urioe, font dans un état de fer–

mcntatioo dont la chalcur fe communique auY.

terrcs

fur lefq uelles on les répand : de plus, elles contiennent

un fe! alkali qui f" combine avec l'acide répandu daos

l'air,

&

forme a••ec luí des fels moyens dont les plan–

tes

tirent une par

ti

e de leur nourriture.

Les

fumicrs

fon t le principal reffort de

1'

Agricultu–

re;

&

ce mor, par Jeque] oo déligne

métap~oriquement

el!

qu'oo Joge méprifable, exprime réellemeot la vraie

fdurce de la fécoodit¿ des terres

&

des richeffcs fan s

Jefquelles les autre> ne font rico . T ou1 fy!leme d'A–

¡¡ricolture dans Jeque] les

ft~miers

ne f"ront pas mis au

premier degré d'importance' peut eJre

a

bon droit re–

gardé comme fufpeél .

Quelques perfoones

001

blamé les vues économiques

de M . de Sully,

&

accufé de petiteífe l'oppoliliou c.¡u'JI

marquoit pour l'étnblirTement des manufaélures de foie.

Ceue accufation pourroit étre regardée comme fa•te au

moins legerement

&

fans alfa d'ex ameo . Sans adupter

aucun fylleme exclufif, nous ofons dire qu'il efl 3 cuio–

dre que l'ufage trop mu ltiplié de la lo•e u'avllille le pro,

des laines,

&

ne décourage fur l'entretieu des traupeaux.

JI cfl certain que notre Agricultor< étoit beaucoup plus

aCl·•·e

&

plus

fl ori ffaote du te ms de M . de Sully, qu'

e

!le ne l'e!l 3UJOurd'hui: ar l'état de 1' Agricu lmre dé–

~en'd

de

la quantité du bétail . L es

terres ne peuvent

<mprunrer que

de~

fumiers

cene fécona ité non ioter–

rompue qut enrich 1 les propríé1aires

&

les cultivateurs.

'Quand oo compare

attcnti vcm~ot

le produit géoéral des

/\ns avec celui des

tcrres , il efi aifé de voir cambien

le d<rnicr l'emporte

fur

l'autre par l"om portance

&

par

la fGreté .

Voyez

G

R A

1

N

s, (

Eronom. politiq . )

L es Laboureurs n'1groorent pas que l'emploi C<liiiÍnuel

des

fumiers

e!l d' une néce

ffi té ab

folue paur le fucces

de

leur~

rravnux; mais

il

en

coU.te

pour

nournr

des

u ou–

peaux ;

&

quelques-ucs fo

o t

r~tenm

fur cene dépenfe

par l'avarice' d'autres font arre té> par l'impuiffance: les

premiers mériteot de n' erre corrigé> que par

la pau–

vreté,

&

ils doivent s'y all<ndre; avec quelc.¡ues eff011S,

les aotres ont un moyen de fe relever'

s•

¡e me Jrou–

vois chargé d'une fer g1e dénuée de

f umur,

&

peu fo ur–

nie de paille , •· nici ce que ¡e ferois .

Je femcrois en herbe , trefte , fainfoin,

&c.

une par–

tic de mes terre>,

&

Je ne réferverois pour le grain que

celles qu'il me !úoi1 polfible de fumcr; di:s-lors moins

de dépenfes en labaurs,

&c.

Ces herbcs artifi ciel les fe–

m t'es daos une terre mal préparée , ne produiroient pas

de grandes réco\tes,

J~ais

elleS fournirOJCO!

a

\a llOUr–

ri1ure d.e qudques bdl1aux, aux

fumters

defquels JC de–

vrois peu-3-peu lu fati! iré de m es rerres: les prés fa–

él

ice~

f< roieot eux-mEme> défriché> au bout de trois ou

quatrc ans; améilorés par le repas, ils feroient de ve–

nus prapres

:l

porter des grains en abandance ;

&

les

paUtes me mettroien t en état de nourrir une plus gran–

de quamité de bé'tail: alors ma cour íe remplirait de

fumitTI;

&

en peu d'aonée<, mes terres íeroient remi–

fes a ce

de~ré

de fécondité fans

lequel la cuhure dl

oné'reufe

Voyez.

p

R

A 1

R

1

E S

A

R T

1

F

1C 1

1!

L J, E S·

Les

fu miers

ont des qualités don! la différence efl

dé1crm1née par 1' efpece de 1' anjmal qui

les

fa~onne.

L e

fum ier

de vache ell gras

&

frais;

il

conviem aux

terres chaudes

&

íablooneufes: eelui de mouton a plus

de chaleur ; il ré'uffit principalement daos les terres blan–

ches

&

froides : celui de cheval a une forre 'de féche–

relfe q<Ji

le rend fpé'cialemenr propre aux terres fortes.

Voj'<Z.

E

N G R A

1

S.

Une partie des propriétés du

fumier

tlent, comme

nou

l'at·ons dit

;\

foo état de fermentation.

11

faut

d?nc ne

~as l'e~ployer,

avaot que la fermemation

~oit

b1eo étab!Je: on doit méme auendrc que la putréfaél1on

foit

a

u~ cer~ain

degré; ce degré fe reconnoit ;\ la

ch~lenr qu1 doJt avoir

précéd~,

&

fe

faire encore fenur

daos le

fumier,

&

a une odeur affe:z. forre d'alkali vo–

latil qui s'eo etbale. Si on le répand trop 101 fur les

FUM

3 3 3

terres, il n'a pas encere acquis l'aélivité qu'tl doit Icor

commrfuiquc:r.

Si

on

k

la1fle

fe:

conft1mmer

t.n

turtau,

ce oc fnnt plus que des parties friables qui

>

'interpofeo¡

fans chaleurs emre les molécules de la

terre;

&

l'al–

kali volatil efi é• apuré.

11

y a cependant une remar–

que

a

faire;

&

nous la devons

i

M . T illeJ,

a

<JUI

1'

A–

griculture doit tant : fes expérience> íur la niclk tui om

oppris que ceJte ma

1

adie fe comtnuoiq ue par les

fumierr

compaíés de pailles fufpeéles,

a

moin> qu'ils ne íoient

réduits prefque en teJreau : il y a apparence que la pouf–

liere ooire qui perpé'tuc ceue contagian

1

contient un a–

cide, puiíque fon eftet e!l détruit par les leffives de íau–

de, de cwdre,

&c.

f/oya;

N t

~

L L

1!.

Areicle de

jV[_

LE

Ro

Y,

/úuunaue des .haffes d1t pare de Verfailla.

FUMIGATION,

f.•f.

( Chimic )

efi

t·aélion

par laquelle une va peor corroa., d Jlout, ou péne1re un

corps métallique dans la cémentatiao.

V.

cet ar<.

On

la di!lingoe en feche

&

en humide;

&

qutlqu<s aot<urs ,

comme Cramer, donnent fir'élement le num de

[111ni–

gation

a

celle-la ,

&

de

.,aporatron

a

celle-ci . La

fu–

migatton

proprement diJe oo

ft~miJ!,ation

fec he ,

e(l

done

1'

aétion d' expofer

a

une

fum ée ou vapeur, comme

menlhue capable de devenir concrete par elle- méme,

le corps auquel on veut faire

fubir quelque changc–

ment ; comme quand on llraJí!ie des

lames de fcr a–

vec des mati<res conrenant clu phlog;Oique

(Voy.

F E

R

&

A C 1

E R ,

&

T

R E M PE E N

p

A

Q

U E T ) ;

du cui–

vre avec de

la ca la mine ou fes proouits (

VO)'<Z.

e

u I–

V R

e

&

LA 1 r o

N ) ;

du íoufre

&

de l'ar!enic au fer

&

au cu¡vre .

Voyez

V

A Po

R

A

T

1o

N •

J7

t '

M

1

G A T

1o

N,

en la¡in moderue

fumigaeio , fu–

migium,

(

Medu. thirap.)

m édrcamen J exrerne, appli–

qcé 1ous

la forme de vapeor ou de fumé",

:i

diverfes

parties do corps humain, pour la I(Uérifon des mala–

dies.

11

réfulte de-la, qu'oo peut dillioguer deux

for–

res de

fumigation¡

1

les unes humides,

&

les autres fe–

ches.

L es

fumigaúom humidtl

fe font en expofaol toutc la

furface du corps, ou feukmen t la panie malade, au x

vapeurs d'uo médJcamcnJ qu'on fait bouillir ti1r le feu;

telle e!l la vapeur des décoClibn. émollicntes anod ynes ,

que les Medecins coníeillent de recevoir fu r une chaite

de commodiré, pour appaifer les doolcurs hémorrho'l–

dales. Telles font encore

les vapeurs du

' inai~re

que

l'oo tient íur le feo,

&

qui fe rép•nden t daos l'air, pnur

en pu,¡fi er l'atmofphere daos les maladies cantagieufes

&

pe!lilent ielle> .

Ou co.. c;:nit Mja que la matiere des

fumigatiom bu·

mida

efi toote liqueur qui peut par l'aél•on du feu íe

réfoudre en vapeor>; par exemple , l'eau, le

lai1 ,

le

petit-laiJ, le vin, le vinaig re, l'ef'prit-de-vin, l'urine, les

prtparations offi cinales , comme les eaux difiillées, les

teimures, les dlences, les eíprits, les infulioos, les

d~cnéloos ,

&c.

Les vapeurs humides fe riren1 d< Jou–

'te\ ct.s dhofCs, ou en les eufbmmant , ou ce qui

ell

le plus ordioaire, en les faifant bouillir fur le feu. C e

leroiJ taos doute une chofe ridicule, que d'employer paur

fumigatto»s humideJ,

des m il!

e>

dont la venu ne pour–

roit le vplatili!er par la chaleur de la liqueur bau il lame .

Par conféquent, les allringens,

les exuaits épaiffis par

lo cnélion, les parties fi xes des animaux ,

&

des foffi–

les , ue fauroient con venir

.

S 'il faut appliq uer de fort pres la vapeur humide íur

le corps, on a in venté pour y parvenir des loges, des

!iéges, des coffres, des machines vo01ées, o

u

le mala–

de debout, affis, couché, ayant la tete en-dchors, érant

nud , nu limp le mem couvert d'un linge fi n ,

Je~nil

la

vapeur qui s'éleve de la

liqueur baudlante ou enfla m–

mé'e. S 'il s'agit de diriger les vapeurs dans quelque ca–

vité du corps, par e.xemple, daos l'oreille, les oa!mes,

le

pharyn~

, les brooches, le vagin, !'oteros, le londe–

menJ; oo fe

fert d'emonnoirs faits

~~pros·

Entin, commc les v-apeurs élevées par

!e.

f~u ~ont

tFune extreme pénétrabilité,

&

que te

~edecm

na d au–

tre but que le íoulagement

&

la

guenfi,~

de

íon ma–

ladc . c'efi

a

lui b ien infl ruit

qu'il apparuent dans cha–

que 'cas particu lier de prdcrire coJ!lhien de.

t~ms

doit

durer ta

fumigatiun httmid•,

combten de foJS

JI

faut la

répé1er

1

ce qu'•l convient .de faire avam, pendant,

&

apres le remede.

L es

fumigatiopl

(u

hes,

co?oues par quelqu.s-uos íous

le- llom de

p,JrfttmJ,

fe pr:lttquent eo expo(aot la por–

tie malade

a

la fuméc de quelque m édicament eXJrrne

fec

ioilammable, ou volatil, qu'on brule fur de; char–

bon~

-ardens

&

don t on introdoit la fumée par an ·fice

daos tes ou;rrtures exJérieures do corps humain .

'efi

-ainfi qu'on employe la

fumigatton

.de

l'11mbre, du ca·

llo-