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. .

3 34

FUM

floréum, du jayet, daos les fuffocations de rnntrice;

la

fumigAtion

du (oufre daos les

rnaladies cutanées ,

&

quelquefois les

fumigationJ

mercurielles daos les maux

vénériens .

f/oycz

fU M

1

G

A

T 1

O

N M E R

e

U R 1

e L–

LE .

On employe les

fumigations feches

daos la cure pro–

phylaélique

&

thérapemique, pour fortitier, échautfer ,

réloudre, deffécher: en conféqueoce , on expofe aux

f urnigalions {eches

des morceaux de fianelle ou de IOi–

Je, avec lefq uels

1

on pem frouer les parties

mal~des

,

&

de relles friélions méritem de o'étre pas néghgées.

f/oytz

F

R 1

e

T 1

o

N •

Mais il faur remarquer que daos les

¡,.migations

!•–

ches ,

ainli que daos

les

fumi¡¡ations bstmides,

le me–

decin doit IOflJOUrS faire aUCOIIOO

l

Ja porofiJ¿ de JOU–

l e

l'habirude du corps,

a

la

fenfibilité ,

a

la délicateffe

des parties internes, en fin

a

ceue force étonnante du

feu, qui féparc le priodpe des corps concms,

&

qui

les change eotieremem. Ces

Cortes

d'auentions font né–

ceffaires, afio de choifir les matieres qni convieonent au

bur qu'on fe propale,

&

qui peovem foolager les par–

líes malades, fans nuire

a

celles qui fom faioes . (

D .

J·)

Fo

M 1

G

AT ION MERe O R 1 EL Ll!, (

Chimrgit)

efpece pmiculiere de fubfu migarion employée par qnel–

ques pc•fonoes au rraitemem des maladies vénérienoes,

en faifam recevoir la vapeur du cinnabre, ou de quel–

que aune préparalion mercuriel le, pour exciter le flux

de bouche daos la vérole.

Thim y de Hery, célebre chirurgieo de Paris , qui a

2ppo11é vers

lo

milieu du

>V .

fiecle, d' ltolie en Frao–

ce, la mérhode des fr iélioos , p10pofe les

¡,.migationJ

mtrr~~ritllu

comme un moyeo fublidiaire daos plufieurs

c a< .

Oo

a

voulu depois peu en faire une méthode uni–

verfelle,

&

dooner ceue

f umigotion

en couvranl en–

lieremenl le malade d'on drap ou d'uoe cou verrure, les

yeux

&

la bouche bandés, afin qu'il poiffe recevoir la

vapeur mercu rielle par le nez . Les épreuves de ceue

méthode oor éré hites aux Invalides

&

a l'hopira l de

B icerre , fous

l'aurorité des mioillres

&

des magillraJS;

elles oo1 rrouvé pour proteéleu!S une parrie des perfon–

nes chargécs d'en exa miner les etfets . L es Chrrurgiens

guidés par l'expérience qu'ils 001 acquife daos le traite·

mem de ceue maladie, n'onr poinr été les parrifans de

quelques réuffites apparemes de ces rematives; elles 0111

eu en peu de tems le forr de prefque 10ures

les nou–

veautés qui s'iotroduifenr daos

la pradque de l'arr de

guérir ,

&

qu'on voir tomber peu · opres d•ns l'oubli,

jufqu'a ce que quelque homme enrreprenaot

&

avide ti–

che d'en lirer par ti

&

d'eo impofer au pub lic, qui fe

laif>e aifémeor fédnire par ceux qui lui promeuem gué–

rifon par des

''Oies

curaordinaire).

M. Col de Villars approuve daos (oo

pttit di8ion–

uaiu des ttrmcs dt Mtdu in•

&

dt

Chtr~trgit,

!'ufa·

ge des

fumigations mtrcuritlla.

Elles r.:uthl;,eor fa ns

iocoovén1em , dir cet nu teur, pourv(\ que la do(e du

remede foit pelite,

&

que la

fumigae ion

ne dure que

deu< ou trois minutes . De ceue mao1ere le mercure ne

caufe point de fal iva1 ioo: qoaod elle paroir , cominue

M.

de Villars, o

o

cefle la

fumigation,

&

oo por¡;e le

malade.

Innroirs par

l'exercice

&

la pratique de

1'

Arr , les

Chirurgieus o'admeueo t poim les

f~tmigations,

comme

uoe l}léthode géoérale, complcue,

&

qu'on puille fub–

niruer aox friélions dom elles n'om pas les avamages;

nnus oe dcvoos

~epeodnot

pus les re¡euer abfolument :

quoiqo'elles ayem éré daos tous

les rems

la méthode

de quelques empyriques , des mains habiles pourroor

quelqoefois rrouver des reffources daos leur ufage . L es

fum igationJ

peuveor feconder efficacemeor

&

facilirer

l'opérarion des friélions : celles-ci foor quelquefois io–

fuffifames poor déraciner emieremeor les maux véoé–

riens. L orfqo'on a emporré les principaox accideos, s'il

y a des parlies af!ligées de quelque rene de vérole, on

peor les expofer aux

fumigat ions.

Hery, norre premier

maitre en cettt parrie , a trairé des malades qui en ont

éprouvé les plus heureux Cueces; elles oor emporr é des

caries qoi roogeoienr les os du nez :

voyn

O

z

E

NE.

Elles onr foul agé des affeélions meme du poumon. Par

quelle aurre voie auroir-oo pfl appliquer le mercure im–

médiatemem for ces vices locaux?

Lorfque le virus vénérien o'a poinr déconcerré rou–

re l'economie animale,

&

que qoelques pardes en fonr

feulemenr iofeélées ' leurs accideos peuvenr erre foil –

mis

a

l'admioi(lralion locale do

fpéci6que ami- véné–

rien par

le moyen de1

fumigations

.

M . Bruyere de

l'académie royale de Chirurgie, lur

a

la féance pobli-

FUN

que de cétte compagoie le 7 J uin

r

746, une obferva–

tioo fur une tumeor au !?eoou, dolll les doo leurs éroient

ti

violemes, que la perlonne ne pouvoir foppone r l'ap–

plicatioo d'uoe limpie compreOe rrcmpée dans une dé–

coétion anodyne. M . Broyere aprcs les préparati(loS gé–

nérales, jugea qoe l'adminif\ration du mercure é10i1 né–

ce!Tarre: mais comme la méthode ordioarre lui éroit in–

terdite, paree que la malade s'obfliuoir

a

ne

luí point

faire l'sveu de

la

vraie caufe de fon mal; entre plulieurs

autres moyeos acceffoires , quoiqoe muins sürs,

&

fou–

venr inefficaces,

il

fe dérermioa en faveur des

fumiga·

tions

failes fur la partie maJade; elles procurerent une

falivarioo rres-médioc_re ' mais beaucoup d'évacoarions

par les felles, les fueurs,

&

les orines ; la rumeur

&

la douleor diminuerent de ¡our en JOor,

&

entio la roa–

Jade fut parfairemem rérablie au bout de deux mois au

moyen

de

viogt

¡ ..migations,

des purgarifs,

&

de l'ofa–

ge du lait . On peor tire le détail de cene cure dans le

mtrcur• dt Franu, mois dt D Eumbr.

1746.

La

fig.

n .

PI.

/11/. ch•rur.

repréfcnre un enronooir

pour recevoir les

f umigations

dans le vagin.

(Y)

FU M l S TE,

(.

m. (

JlrtJ

mle.)

On appelle ainli

celui qui

emp~che

ou qui prétend

emp~cher

les che–

minées de

fumer . Sur quoi

vuyez.

l'article

eH E M I–

N !!'E.

FU N

A

M BU LE , danfeur de corde.

Voy .

S

e

E–

NOBATE.

FUN C HA

L, (

G<og.)

ville de l'Océan allanri–

que, vers les córes de Barbarie , capita le de

l'ile de

Madere, fous la domioatioo du roi de Portugal, avec

un éveché futfragam de Lisbonne , un port

&

plufieuro

fons.

Le P . Bier qui y paUa en

16p,

l'appdle

Fon–

fait,

&

la décrit dans Con voyage de la terre équino–

él iale . Son commerce conr.n e en con fitares

&

en vins.

L ong.

foivant le

P.

Laval ¡éfuire,

2d.

H'·

1{.

lat.

32d.

3i-

n·- e

D

J.

)

• FU N E BR E, (

Gramm.

)

qui appar1ienr au<

funérailles. Ain(i !'oo dit,

pomp• j11nebrc, oraifon_ ¡,..

ntbre, jtux fu•ubrn .

Les

jtux fumbres

coolinoienr en des procenions

&

des combats de gladiateurs, que

1'

on ctooonit autour

du bucher.

f/oyn

G LADrA

TE

u

R ,

Fu

N E'R A

1

L~

Le S .

F

O N E B R E ,

(

Co/onnt

)

llrcbitt8. antiq.

c'étr>i!

une colonoe fu rmontée d'uoe urne, dans

la~uel!e

on fup–

pofoit eoferrnées les cend1es de qoclque morr . Le fOr

de cette colonne étoir parlemé de larmes

&

de flammes,

qui fonr les fymboles de

la Trinerre

&

de l' lmmorta–

liré. Rien ne conveooit mieux ao témoignage de la dou–

leur

&

du fentimenr . (

D . ').

)

FU NENouFUYNcN,

(Giog.)

enlario

Fin–

nia,

ile conlidérable de Danema1

k,

d'une figu re pref–

qu~

ronde, daos la mer Ba ltique, entre l'ile de Z éland

dom elle

efl

féparée

a

!'en par le g •and Bel t,

&

le

fod- Jotland, donr elle efl aufli

~po1ée ~

J'r

Üt

fl par le

perit Belt . Ce11e

ile en

forr p<uplée, abondame en

graios ' en

p~rurages'

en chevaox rres-enimés'

&

elle

en l'apanage du tils ainé do roi de D nnemark . Oden–

fée en efl la ca pira le.

L ong.

1.7d. 26-28. 40.

lat.

f5d.

6-jO. (

D ').)

FU N E R

un mát

, (

Marint

)

c'en garnir le ml!

de fon érai, de fes haubans,

&

de fa maocrqvre . Le

dlftmtr,

c'efl les órer . Quand par de gros rcms on

'eut meme bas les márs de hune ou le perroquet, il

faut les

dEf:m•r.

(

Z

)

FUNE'RA! LLES ,

Cm.

pi. (

Hift.

anc.)

ce

mor en dérivé du la

ti

o

funtiJ

'

&

celui-ci de

funalta;

paree que les rorches (

frmu

ctrti

circumdati

)

étoieor

d'ofage daos les emerremens des Romains.

L es

frmiraillu

foor les daniers devoirs que l'oo rend

a

ceux qo i fonr morrs, ou, pour mieux dire, c'en un

nppareil de la vanité

&

de In mifere humaioe . Voyons

qoelles éroieo r les cérémonies de ce1 appareil chez les

Egypriens, les Grecs,

&

les Romnins; car l'h'(loire en

parle li fouvenr, qu'il ell oéce!l3ire d'emrer da1os quel–

ques dérails

ii

ce fuje r .

F

o N F'R

A

1

L

LEs

da EgyptimJ

.

Les Egypriens

font les premiers de rous les peuples qui onr mon11é le

plus grand refpeét pour les mons, en leor érigeam des

monomens facrés , propres

a

poner aux liecles fururs

la mémoire des venus qu'ils avoienr cuhivées pendan!

Ieur ••ie . Voici comme on fe conduifoir pour les par–

riculiers .

Quaod qoelq u'uo éroir mon dans une fam ille , les

pareos

&

les amis commeur;oienr par preodre des ha–

biiS lugubres, s'abnenoiem do bain,

&

fe privoieot de

rous les plailics de la bonne- chere , Ce deuil duroit JUf-

qo'a