Table of Contents Table of Contents
Previous Page  360 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 360 / 922 Next Page
Page Background

332

FUM

;'IVeC

tr~s-peu

de feo

a

do bois qoi fume beaUCOUp,

Oomme il

y

a daos la

fumie

des parties qui oe peu–

veor fervir de oourrimre a

u

fe u, relles que les vapeurs ,

les fels, & la terre; il e!l néceffaire que la

fumi e

puitfe

fe diffiper librement, pour que le feu fubfilte.

f/oya:.

FE

o,

&

l'effai de Phyfi'{IU de

Muffchenbroek,

ch.

xxvj. Voyez au.ffi

e

11 E M 1 N E'E.

(o)

(1)

Fu

M

E'E, (

11-Udecim.)

Vuya:.

V

A PE

u R

S.

Fu

M E'

E' (

Vénerie.)

00

prend des !apios

a

la

fu-

mle

du foufre.

·

F

o

M

E'E

s

font les fientcs de s bttes fa uves, & l'on

en remarque de rrois for tes ;

fHmles

form ées,

j Hmi<s

en troches, &

fumltJ

en plateaux.

En

Avril & M ai , les

fum/cJ

fonr en plateaux; en

Juin & ¡ufque vers la mi-

J

uillet, elles font eu troches;

&

depuis la mi-juilkt ¡ufqu'a la fin d'Ao Ot, elles fonr

form ées en nceud .

FUMER,

voyez

FuME'E.

Fu

M E R, (

Chimit, 111/ea//urgie) faire fumtr l'an–

timoint;

c'dl fondre un régu le d'antimoine tenant de

l'or, & l'élever en fleur par le vent d'un fouffiet. Daos

la purificatioo de l'or par l'antimoine, on fe fert d'un

creufet qu' on place au fourneau de fufion: ce demi–

m étal fondu fe diffipe affet par l'aélion de l'air & du

fe

u;

mais beaucoup plus vite,

qu~nd

on

y

JOint le vent

d 'un fouffiet

a

main. L'arti!le lui adapte pour lors un

tuyau courbe, afio de n'etre pas obligé d'avoir les bras

continnellement levés, & de n't!tre pas im:ommodé par

h

chalenr.

11

efl aifé de concevoir que cette opération

doir fe faire

a

l'air libre,

&

que le bain dqit

~tre

bien

liquide.

A

u défaut d'un fourneau de fufion, on a re–

cours

á

la

for~e,

dont oo anime le fe u avee le gros fonf–

fl et ,

iod~pendamment

du fouffirt

a

m

ain' dont

0)1

di-

1

i~e

toÚJOUrs le vent íur le bain.

A

u lieu d'un creu–

fi:t, on peor encare emp!oyer un boo fcorificatoire

a

fond

plat, & l'op6ration en va plus vire, paree que le

bain a plus de contaél avec l'air, en conféquence de fa

plu grande étend ue: mais la perte de l'or efl plus con–

tidérable, fnr-tOUt quand

il

e(i JOÍnt

a

UOe grande quan–

tité d'autimoine . C'efi ainfi qu'on fépare ce demi-mé–

tal de l'or: mais

il

n'efl pas poffible de diffiper le re–

ti

e de la panie régulin e, qu'en tenanr le mélaoge loag–

tems daos un fcorifi catoire fur un feu vif,

<le

le fouf–

Hant fortement;

a

moins qu'ou n'ait recours

a

la cé–

mentation, ou qu'on ne fonde l'or

~vec

le nitre

&

le

borax.

Cramrr.

Si on étoit remé de retenir les fleurs

d'antimoine , pour fav oir

Ji

elles conriennent de l'or, on

pourroit avoir recours

a

un apparei l que donne L iba–

v ius,

parl.

J.

lib.

Ill.

pa~.

2

79·

ll

coofi!le en un vaif–

feau elliptique,

a

chaque lnmmet duque!

i!

y a UD tU–

yau, l'un pour reccvoir celui du fouffiet,

&

l'autre pour

cooduire les tleurs dans un graod pot de terte placé

a

cOté du fourneau. Ce por efl fermé d'un cpuvercle;

&

le vaiffeau elliptiq ue qu'oo couche dans le fourneau

de fulion, a auffi une ouverture qu' on forme encare

exaélement fans doute : on met des charboos ardens def–

fus & deffous . L ibavius croit trou ver des vefl iges de

la defcríption de ce vaiffeau daas D iofcoride : mais re–

ile

a

favoir fi cet appareil pcut aller;

&

s'il ne faut

point quelque iffue

a

u

pot

de terre qui

re~oir

les Beurs,

pour le JeU de l'air . Si l'on veut fa voir en quel état

e(! cetre chaux d'antimoine, on peut confulter la feél ion

antimoine diaphorleit¡ue'

a

l'article

FoNDA N

T DE

Ro

T

Ro u.

//oye>:.

O R ,

A

F F 1 N

1\

G

1!,

P u R

1 F 1

e

A r

1

o N, P

R

E'c

r

P

1

T

Arto

N,

&

A N

r 1M

o

1

N

1!,

/lrticle de M .

DE

V

t

1..

L 1E R

s .

.

fu

M E

R,

e

Chimie' Metallurgic)

fe dit eo ce feos,

fairr fumrr

tl1te

coupelle,

ou l'évaporer.

f/oy.

E

S S A

1

&

E•v

A P

o

R

1!

R •

f

o

M

1!

R , (

'Jard.

)

c'e(i eograiífer les terres ,

Voy.

ENGRI\IS.

F

o

M

1!.

R,

B

o

o e

A N E

R ,

S

oRE

rE

R.,

S

o R ,_

R

1!,

dtJ hartngJ, fardines

,

&c. termes fyoonymes

de

P iehe . f/oytz

S

o

R RE R.

FU M

E

T,

f.

m. (

Vlnerie

&

Cui/ine

)

vape•r

particuliere qui s'exhale de

1'

animal crud oa cuit,

&

qui défigne fa bonté,

a

!'odorar du conooiffeor en gi–

bi<r.

FU METERRE,

f.

f. fumaria, (Hift. nat. bo&. )

(1 )

Oo e noltr.1 b fuperftuit6: de• mio6rais

p3r

la

fum~e

qai en for.

dn

en

les

mermnt

moulu

1

groffierement

fur

une

pbque de fcr qae

l'on

~chaufFcra

bien 1 cer

eff~t

Si cette fumc!e

(ort

blancbo ou ooi.

re. _le rDinc!rai p:arricipc du bitume de la mernc: conleur.

SI la famée rore

ae

conleur j-aaoe

o

le

miner.:ai

tient orpimenr;

G

e<:tte

m~me

fuml!e paro1t rouge le

min~rai

tiene

(andanc;

6.

elle cft

FUM

genre de plante

a

flcurs polypétales, anomales, reífem–

blantes aux Beurs légumineufeS',

&

co mpvli!es de deux

pétales qui ont en quelque fa,on la forme de deux le–

vres; celle du deffus e!l termioée par une forre de queue,

&

e!l unie

:l

la levre do deffuus,

il

l'endroit du pédi–

cule. Le pifl il eil enveloppé d'une gaine &

Ji

rué en tre

ces deux levres, comme une forte de langue; il dcvient

daos la· fuite un fruit membrancu x, qui elt plus o u moins

alongé,

&

qui renferme une fe menee arrondie. Tour–

nefort,

irrfl rei htrb. V oytz

PLAN

rE. (/)

On compte dix

a

dou2e e!'pece; de

j11meurre,

en–

tre lefquelles il fuffira de decrire ici la pnncipa.e

ft~m•ria vulgaris offic.

C. Bauh.

pina<

143·

Tuurnef.

mjf

422.

8 0erh.

ind.

/1 .

308.

Pa. k.

287.

J.

Bauh.

201.

Ray ,

hift

40f .

fynop.

3· 204.

S

a racine ert menue blanche, peo fibreufe, plongée

perpendiculairemcnt da,;s la terre; fa rige, ou fes riges,

foot partagées en plufieurs branches angukufes, creo–

fes lifTes de couleur en partie purpurine & en partie

d'u~

blao'chc verdatrc; fes feuilles inférieures font al–

ternes, portées fur de loagues queues, un peu larges

&

anguleufes, d' un verd de mer, & fincment découpées ,

'comme les feuillcs da quelques plantes

a

fleur en parar–

fol . Ses fieurs font rama!fées en un épi .:¡ui ne fort pas

de l'aiiTelle des feuilles, mais du c6té oppofé; elles fnnt

perites, oblongues, de plufieurs pieces irrégulieres, fem–

blables aux fleurs légu mineofcs. Elles font

com pot~es

feulement de deux feuilles, qui forment une maniere de

gueule

~

deox machoires' don! la fupérieure fin it en der–

riere par une queue, & l'inférieure cfl articulée avec elle

daos l'endroit ou !'une & l'autre tiennent au pédicule.

On trouve dans le palais qui efl le creux d'entre les deox

ma choires, un pi!lil enveloppé d'une

~aine,

&

accom–

pagné de quelques étamines garnies de lommets.

A

cha–

que fleur fuccede

un

fruit membraneux, arrondi <¡ ui ren–

ferme une tres-petice graine ron de, d'un vcrd fon cé ,

d'une faveur amere

&

defagréable. Cetre plante viene

naturellement daos les champ•, les terres labourécs, &

daos les endroitS culti vés. Elle flt·urit eo Mai,

&

dt

toute d'ufage, fur-tout lorfqu 'e lle

di

Rcurie.

f/oya:.

Fu–

M E TER RE , (

il'la&.

med.)

( D .

J.)

Fu

M E T

1!

R Re , (

Pharmacic.

11-lat

mul

)

cette

plante, e!l une de ce!les qu i font appellées

amrres

par

excellcnce . La

fmntterYe

fraiche entre dans les infu–

Jions, les décoétioos,

&

les bouillons appellés

anurs

:

on en exprime le fa

e,

que l'on clarifie par ébullition

ou par défécation .

Voyez

S

u

e .

O

o

tieot auffi daos les boutiques

1'

extrait de cette

phnte, qui fe prépare en failant évaporer au bain·ma–

rie le fue ex primé

&

clarifié ¡ufqo'a la con fi!lance re–

qulfe.

Voyn

Ex

T

R A

1

r .

L a

fnm eterre

efl une plante

a

laquelle oo attribue de

grandes venus; elle e!l recommandée daos les obllru–

érinns , daos la rétention des regles

&

des urines; eile

paffe pour fonifier

1'

eflomac

&

les vifcere•; elle e(!

prefque tOOJours un des ingréditns des remedes qu'on

prefcrit dans la cachexie, les maladies chron iqucs, hr.–

pochondriaq ues, (corbutiques, la mélancol ie, la Jaumf–

fe,

&c.

R iviere & Ermuller la recommandent bcaucoup

daos la

cache~ie

&

la mélancolie.

Cene plante e!l vantée comrne un fpéc ifiqne pour

guérir la gale, meme la plus invétérée: on eu fait in–

fufer une poignée dans du peut lait , qu'on f.1it prendre

au ¡naladc; ou bien oo en donne le fue ex primé

&

cla–

rifié,

a

la doCe de

2,

3 , 4

nnces: elle procure de tres–

baos etfets daos tout es les maladie> de la peau ; tlle efi

auffi répotée fébrifoge;

&

on la méle ovec les autres

remedes de cette claile. Le fue ex primé de cetre plan–

te fe preferir fouveot

&

avec fucci:s daos le fcorbur ;

on

le

mele avec celui de creífon' de cochléaria'

&c.

L 'ex trair e!l tres· fobvent employé dans les opiates

a–

périt ives, antiélériqoes,

&

fébrifuges.

La

fumnerre

oous fourt1it, comme oous l'a•Qos dit,

plufieurs bons remedes, fon fue, fon exrrait ,

&c.

ou–

tre cela, on prépare avec fon foc un tirop qu'on peut

fort facilement faire prendre aux enfans auxquels on croit

cette plaote oéceífaire . On diflilloit a\Jrrefois cette plan–

te;

&

l'eau que l'oo retiroit paífoit pour erre diuréti–

que & fudorifi quc : mais cette eau ne fe tnir plus ;

&

en

ef-

j2aoe dolns te millcu

&

verte

daru les e:.nrl:mirés. le

minc!

r.ti

rient

foufre .

Les tcrres miné:rale.

9ai

fe tirent

2Yec

les

pi.errt'

mtallliqou

.

e-xh31ent -:1affi qoelquefou des

fum~e•

de (embb.blcs couJeuu .

L.

r.

Mft•ll•r&i',

p.

16.j.