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FUL

nale par laqoelle un erre animé s'éloigne de quelque ob·

jer donr la vue luí fair éprouver ''-" lenrimeor de crain–

re, d'horreur, ou d'aoriparhie.

F11ite,

a

la guerre, en un mouvemenr rérrograde

précipiré, fair malgré rous les chet's d'une ar.mée·,

&

par Jeque) le foldat cherche 3 fe dérober a•Jx périls d'uo

combar; ce mor exprime

l'aél:e des différens particu ·

liers qui fuient,

&

noo l'aél:e général de

tour~

une ar–

mée . Quand la

fttite

fe prolooge

&

dev ienr uoiver–

felle, elle prend le oom de

d<rottte:

une dérourc e(!

done l'état d'une armée donr rous les membres onr

abaudonné le pofle qu'ils devoienr occuper ,

&

dont

les foldats di(perfés ne peuvenr plus fe rallier .

Exemple.

Daos le moment ou les foldars prenoent

la

[11ite,

la ferm eté de leurs officiers peut les

arr~ter,

dilliper leur frayeur,

&

les fairc

revénir au combar.

Quand ils ont abandonné lcurs camarades

&

leurs dra·

peaux; que rous font occupé> du ícul inréret de

leur

coníervation parricoliere

1

on dit que

l'armle t{f

.,

di–

roN

le

;

&

rien alors ne la peut fauver

1

3-moins qu'un

o nacle infurmontable ne l'arrete malgré elle

1

&

ne la

force

a

fe ra!Tembl<r avanr qu'elle ait été JOÍnte par

fon ennemi.

I/

oye:.;

/'

art.

Fu

lC A

R

D

s.

Arti.eft de M .

LIEDAULT .

Fu 1

1' E

1

(

'Jttri{prttd.) en termu de PalaiJ,

fign ifie

un détour emplnyé par une partie ou par

íon procu·

r~ur

1

pour éloigner le jugement; comme quand on af–

f<él:e de demauder des copies ou communication de

pieces que l'on connolr bien. Ces

fttiteJ

fonr des chi-

canes rres-odieufes.

(A)

FU LA

1

(

Hi{f. nat. bot.)

plante tres-aromatique

qui croir en Chine íur

le bord de quelques rivieres;

elle porte des fleurs jaunes comme do

íafran qui ont

l'odeur du muíc,

&

qui re!Temblenr

a

des

tu

lipes. La

racine en naire

&

fort groiTe; il eo part une forre tige

de trois

a

qu3tre piés de haureur; la feuille reiTemble

a!Tez

a

celle de la

v ign~.

Hubner

1

ditlionn .

UHÍverf

• FULGOR A,

C.

f. (

Myth.)

divinité qui préfi–

doit aux éclairs, aux foudres

1

&

aux connerres; Sene·

que en fait une veo ve : il ne fauc pas !a cnnfnndre avec

Jupiter

1

qu'on iuvoquoir fous le nom de

fulgttr

oo de

'Jupittr érlair.

F U L G U R A T l O N

1

f. f.

fttlmen

,

eorufeatio .

(Chimie. M lealfurgie ) 1/oye:z:.

E

eL A 1 R

1

A

F F 1 N A ·

GE

1

&ESSAI .

• FULGURlTE,

fulguritttm, (Hijl:. ane .).

c'en ainfi que les Latins appeJtoient

le¡;

Jieux ou

les

obJers frappés de la foud re ,

quaji [ttll(

ure

itlum

1

ils

étoient íacrél par accident : on ne pouvoit plus les em•

ployer 3 des ufages profanes. On

y

élevoit un aurel

li1r

leq'uel on íacrifioit des brebis de deux ans, ce qui

faiíoit encare appeller le lieu frappé de la foudre

1

du

nom de

bidental

.

Les grecs

pla~oien t

íur cer autel

une urne ouverte daos laque Jle ils renfermoienr les re–

lles des chafes que la foudre avoir noircics oo brOlées;

coOcumc que les R omains adoprerent: les augures

é–

wicnt chargés de cette fonél: ion . Quant

a

la purifica–

tino des arbres foudroyés

1

elle étoic commiíe

a

des

hommes particuliers connus fous le nom de

flrufer:~t­

rii .

On ne bríl loit point

a

l'ordioaire les corps de ceux

qui avoient péri par la foudre. La Joi de Noma or–

donnoit qu'ils fu!Tenr enterrés fur le lieu meme de l'ac–

cident: fouler aux piés leur Íépulrure

1

éroic

finan un

crime

1

du-moios un aél:e irreligieux pour lequel

il y

avoit des expiations

&

lunrations preferítes.

f/.

Ex–

PIATION

&

LuSTRATION.

FU L l G l N E U X , adj . (

Phyf)

épithete qu'on

donne

a

uoe foméc ou vapeur épai!Te remplie de

íuie

o o autre mariere era!Te .

Poyo:.

Fu

M IÚ!

1

S u

1 E

&.

VAPEUR.

Ce mor vienr du

latin'

fu ligo

1

fuie; on l

1

employe

rarement fans Je JOÍndre a

vaptttr

.

Des que les méraux fe mettenr en fufion

1

il

s'en

éleve beaucoup de vapeurs

fuliginmfa,

qui étanc re¡e–

nues

&

ramalfées, forment ce qne qous appelloos

li–

tharge.

Tome

f/11.

(1)

Fu,.Ag• .

11

fe dít daos le mc!tier de

Tireun

8c

Ecacheurs

d'or

&:.

1

d'argem, d'une fau(fe couleur d'or qui fe donnc ;\ l'argenc fil4!

8c:

aux lames d'argenr, les

cxporant

a

la

fum!:c

&:

au parfum de ccr.–

r:unes compofittons . Le fumage eft dl:fenda par plufieurs arn!u, ré–

gle~ens

k declarations qui fOnt rapporté&

a

l'anicle

de

l'•r: mt

.fi,

Jumt

o~

l'on peut avoir recours . On ajo(hera feulcmeat tct que

l'arg~nt Jo_r~

re

fume au{ú bien que l":.trgeot en. blanc.

&

qu'alors

1:~ !npon~ne

confifte en ce

qne,

quoiqu'il n'ait pas

re~

u.

:tutant de

feuJilea

d

or que po"tent

\e.s

réglemcns, il palfe pour vrai doré,

que fouvcat

il

a tant d'éclat, q¡,¡'on

te

vcad pour

furdgré .

FUL

33I

Le nnir de fumée efl ce qu'on ramaiTe des

••apeur~

fr.ligiwatfeJ

qui s'éleveor de s íubflances réfineofe, q.11'

on brille.

1/oyez:.

N o

J

R DE

Fu

M E'E.

Chamb<r<.

Fu

L 1 G 1 N E

u x

1

adJ. (

Mlá.)

efl une épithete em:–

ployée par les anciens pom détigner certaines

humeur~

fubtilcs qu' ils

imaginoieot pouvoir etre portées

fous.

forme de fumée , de vapeurs

1

des vi[ceres des hypo–

chondres au cerveau .

f/.

P

A

s s

1o

N H

Y

Po

e

H

o

DRIAQUE

1

HYSTf,R IQUE

1

VAPEURS.

(á)

FULMINATlON,

f.

f.

( Chimie)

c'efl

l'a–

élion d'un corps qui en con(é'quence de la chaleur qu

1

on lui applique, s'écarte rapidement

&

avec fracas

1

&

qui el! capable de l'imprimer

a

ceux qu'il renconrre

~

ce qu'on appelle

fxplofion:

relle efl l'aél:ion de l'or ful–

m in21H

1

de Ja poudre fulminante

1

de la pnudre

a

ca-

000,

&c.

La

fttlmination

ne differe done de la déro–

oation qu'cn degré de force; c'en une dltonarion por–

tée a l'exces

1

foir par la natore du. corps meme qui

détonne

1

foit par fa quanrité ou par

les oblla

cles qu 'il

rencontre; loUies cauCes capables de cbaog.er !'une en

l'autre . Ainli le mélange qui fair les

f

lux n

oir

&

blanc,

détonne fimplement; de m eme que celui qui conllitue

la poudre

a

canon' pourvíl toutefois que cette poudre

foit en petire quantilé

&

a

l'air libre. Maís- la poudre

fulminante

&

l'or fulminanr ne détonnent pas firnplc–

menr; en Íorte que c'en

a

JO(\~

titre qu'on les a qua·

lifiés de la forre. Lcfcvre a coofondu mal-a-propos

la

fulminatio.n

a•·ec la fulguration

1

outre qu'il en dono

e

une défioition fau!Te d>ns tous fes points .

f/o;•e:z;

O

R

FU

L.

M 1

N A N

T

1

p

O

UD RE FU L

M

t

N ANTE,

p

O U·

D.R E

A.'

e

A N

o"',

D

E'T

o

N A T 1

o

N

1

va

~

1! (}

R

s.

E

X

r

A N S 1

ON .

Article de M.

DE

V

1 L L 1 E R

s..

Fu

L M 1 N A T 1

o

N

1

(

'Jurifpruá.)

ell une fentencc

d'un évc!qu,e ou d'un official ou -aurre ecclétianique quL

eCl délégué par le pape á cer elfet; laquelle íentence

homologue, c'eCl,-a-dire ordonne

l

1

exécution de quel–

ques bulles, diípeníes, ou a.mes re(crits de cour de

R ome.

Ca

[1dmination

de ces Cortes d'aél:es doit erre faite

dans le dioci:íe ou l'nn veut s'en fervir .

Celle des bulles des éveques

1

abbés

1

&

abbe!Tcs

1

des

difpenfes de mariage

1

des

lignatures portanr difpenfe

d'irrégulariré des refcrits de réclamatioo de vreux

1

ou.

cootre les ordres facrés

1

de rraoslarion d'un

religieux •

&

autres femblables·

1

íonr ordinairemenr adreísée<

a

l'of·

ficial diocéíaio.

Voye:z:. la '}ttrifprudrnce canoniq11e de

Lacombe, au mor

o.fficial,

&

le

ditl1on. dn arritJ

1

au mor

bulleJ

1

n°.

On dit auffi,

fulmintr ttnt txcommunication ,

c'ell~

a-dice

la

prononeer

.

Suivant

le ponutical

1

l'éveque

qui la prononce en en habirs pontiticaux,

&

accompa–

gné de douze prctre en furplis: apees que la íentence

efl pronnncée

1

iJs Jettent a terre Jes cierges qo'iJS

te•

noient allumés.

1/oye:z:.

Evelllon, en íon

traitE deJ ex·

&llmmt~nicationi.

(A)

FULMlNER,

(Chimie.) Voyez;

Fur.MINI\·

T 1 O N.

FU

M

A G

E,

f.

m . (

']t~ri[pr.)

en un droit dO

i

qutlques feigneurs fur les étrangers faifant feu

&

fumé•

daos leur feigneurie: le (eigneur de Chevre en Bretagne

joüit de ce droit.

f/oyn

F

o u

A G E,

&

F o uRNA·

GE . (A)(1)

FU M- C H 1M

. (

Glog.)

petire ville de la. prov ince

de

KianÍI.Sa/ong

íuivantle

P.

N oel ,

1pd .

13'·30".

"&

fu

ivant d'autres obfervarions plus réceotes,

141d.

{ .

fa

lat .

28d

f '.

(D. '] . )

FU M E'E

1

f.

f. (

Pbyjir¡.)

on apeelle ainfi

cene

vapeur plus ou moios íenfible

&

plus ott moins épaiffc

qui s'éleve de la furface des corps qoi brillenr. Elle

~fl,

c<_>mpoíée des parties les plus groliieres qui

íerve~r

a

1

ailmeot du feu daos

le corps combufl ible;

favo1~

des paPCies rerreflres, oléagioeoíes, aqueuíes

1

&

faJines .

E'ar

cooféquenr

1

elle n' el!. pas fort diffc!reore de

!a

flamme (

voyn:.

Fr.

A M M E ) ;

&

elle peor facilement

fe convertir eo flamme

1

des qu'on

y

joinr un peu de

feo: c'efl pour cela qu'on peut faire prendce ftammc:

Tr

:~.

avec

11

f.aut encare remarquer que qnefques

Tirc:uu d"or qui emplo-.

yent le fumage pour dorcr

leun lame

a, ont co{humc de

leur

llon–

ner te

parfum

2

vant de les 6ler.

afi11

d'empt!cher l'odeur de la

fu–

tnée qui rene

dans

la

foie ;

ac

qui fait plus facilcment connottre

l'abus.

8c

la

fr;¡ude .

Pour dernicre remarque,

íl

faut obferver

que

les Tireurs d'or

q_oi

fom

alfcz. malhonn!tcs gens pour faire ce rnalhenreux

commcrce

['OUr mieux

cacher

la

.rr~ude

filent

wtljoun leur

argcnc.

[!Jr

119-~

(oie

~urorc . S•1n~r1 D•fflfn~.

¿,

C1mm.

1 ·

11i: