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FRO

mes rc!fultars onr eré, qu'il y avoit beaucoup plus d'é'–

galiu!

&

d'uniform'ré que daus la preffion tlxe; ce qui

m'a fait proJetler de faire une montre ou tous les pi–

vots feroicnt prelfés par des refforts qui feroient dans

la proportion des prelfions que les mobiles ont les uns

a

l'égard des autres fuce<ffivement

o

A

tous ces

frottemms,

ajoute1. les accidenrels qui

arrivent aux mauvaifes monrres par la mal - adrelle de

l'ouvrier ; comme des roues mal droires en cage, qui

frottent d'un cOté fur

la platine,

&

de l'autre fur la

roue qu'ellc conduit; comme pas a(fe¡ de jour en tre

les mobiles, ce qui les fair

frouer les uns contre les

~utres

par le jeu qu'lls acquierent

¡

comme des vis ttop

longues dont le bout frotte fur le barillet , crochet de

fufée,

&<.

Les portées des pivots augmentent encore les

frotte–

mens,

lorfqu'oo

les

laiffe trop grandes.

Les roues de la quadraturc, lorfqu'il leur manque de

la libe rté , en ont d'autant plus de

frottemmt.

11

arrive encore que quoique tous les mobiles ayetl!

~té

mis libres les uns apres les nutres féparément ,

IJ

machioe érant montée, rico n'en libre, foit paree que

l'ouvrier n'a pas fait attention que ces goupilles bridoient

les platines, foit par de forres pieccs , que l'on ell

obli~¿

de faire tenir avcc des vis fur les platines, qui éunt

mal aJunées, b1ident encere

&

augmentent le

f•ottc–

ment,

en genanr toutcs les pieces.

Si ¡ufqu'a-préfent les aureurs n'ont pt't trouver la va–

leur exaae des

frottemenf

daos un cas limple' peut-on

s'auendre de

le fairc daos le cas de plufieurs mobiles

qui agiffent les uns fut

les aurres avec des der,ré< de

preffion qui dim;nuem comme

1:1

vireiTe

augmet~te?

Si

l'on fe

rcpréfente plufieurs plans les uns dans les au–

tres, comme

M ....

montons le rapporte daos les

rnlm.

Jt l'acadfmit,

oli il faut, foit·ant cet auteur, au:ant d:

force répétée pour mOU<oir IOUS ces pJans a-Ja- foi>,

qo'il en faut pour chacun en particulicr: de mcmc

ll

l'on fe repréfente une fu itc de roues agilfant les unes

fur les autres, cornment trouver la force précifc qu'il

faut appliquer fur le premicr mobile pour

les meare

1ous en moov ement,

&

Icor donner une vitdTe détcr–

m inée, comme

il

ell nécetTaire de

le faire dans une

montre? Cette force oc fera pas comme le nombre des

mobiles,

p~r

rapport

:l

la machine

de M .

Amontons;

mais elle doit i:tre íuffifante pour vaincre

la réliflance

qui fera compofée d'une fuite de preffions qui von t en

diminuant

a

me!bre que les mobilcs augmement de vi–

teffe; du

frotttmtnt

des pivots, en raifon de leur dia–

metre; des engrenages,

&

de l'échappement,

&c.

Aprcs cela, peu1-on érre furpris des phénomencs

&

variations que les

frottemem

produifent dans l'Horloge–

rie?

e

et

/lrtic le efl de M.

R

o

M [ L

t.

y '

horloger

Parir

<n

17f7

• F

RO

T TER,

voy. l'artide

F

R

o

T TE M E N T .

F

Ro T T

E

R,

<n

terme de B atttur d'or,

c'ell ache–

ver d'órer avcc un m orceau de drap les parcelles d'or

que le couteau n'a pit faire tomber des bords des

li–

vrets .

F Ro T TER, (

Fondmr de caraéltra d'lmprimtrie)

fa,on que l'on donne aux cara8cres d'lmprimeric. Les

Jemes ne fonent pas du moule

(i

unies, qu'il ne rene

aux

corps quelques bavOres qui

le>

empechent de fe

joind re . Pour óter ces fuperftuirés, on les

frotte

fur

nn

~res

préparé pour cela; ce gres qu'on appelle

pier–

re

a frotttr,

fait

la fon8ion d'une lime. L es petits

grains qui font dellus enlevent rout ce qu'il

y

a d'

é–

tranger aux corps defdites lettu=s ,

&

les unir des deux

c01és qu'elles doivent s'accoller .

f/.

P

1

ERRE

S~

R–

VANT AUX FoNDEURS DE CARACTERES:

la fig.

¡.

de la troifimu Plan.

du Fondcur de carafre–

res repréfente la meule de gres fur le plat de

laquelle

on

frott<

les caraéleres aprcs que le ¡ct en a été fépa–

ré . On ne

froU<

le cara8ere que fur les faces latéra–

lcs,

&

non fur les faces d'en-haut

&

d'en-bas.

F

Ro T TER,

en ternu de Formitr ,

c'en donner la

deroitre

fa~oo

á

la forme, pnur la meure daos fa per–

fe8ion; ce qui fe fait avec un frouoir de peau de chien

de

mee .

Vo)'n

F

Ro T T o 1

lt

•u

BATo

N.

F

RO

T T 1S ,

f.

m.

tu

me dt Peinture

;

voyt.t;

GLACeR, GLACIS .

• FROTTOIR,

f.

m.

m

urme de Boya"dier,

~·en

uo ti(fu de crin , avec lequel on frotte les cordes

a. boyau

_po~r

les débnrra(fcr des grailTes ou aurres !na–

ueres. qu1 n en font point tombées dans les opéra!IOllS

anrér1eures.

• F Ro T T o 1

R

terme de

Ch;~ptlier,

e'en une e–

fpece de oetite

pelott~

de quatre ou cinq pouces en quar–

Tom< Vil.

FRO

323

ré, don! les Chapclicrs fe fcrvent pour don11er le lunre

~

leurs chapeaux . Le

frottoir

erl un petit

fac

rempli

de crin ou de bourre,

&

couvene de velours d'un có–

&

de drap de J'autre .

Voyez:.

CHAPE A U

f.:l

C HA·

pE

L

rE

R ,

&

/u Planches du Chapelier.

• F

Ro T T o

1

R '

termt dt Corderie'

en une plan–

che d'un pouce

&

demi d'épaitlour, foltdement attachc'e

fur la

m~mo

rabie o

ti

foil! les peignes. Cette planche

en percée dans Je m iJieu d'un trOU de trOiS OU qoatre

pouces de diametre,

&

fa

face fupédeure cll rel lemcn t

travallléc, qu'elle fcmble couverte d'émioenccs taillécs

en pointes de diamant .

Qua11d oo veut fe fervir de cet infirument, on pa!J'"

la poignée de channe par le trou qui en au milieu ;

on rctle nt avec la main gauche le gros bout de la poi–

gnée qui en fous la planche' pendan! qu'avec la

m

ain

droire on frotte le milieu fur les crenelures de la platl·

che; ce qui affine

le chanvre plus que la préparation

qu'on lui donne fur le fer: mais cene opération le

me·

le davanrage,

&

occafionne plus de déchet.

• F

Ro T T o t R ,

m

tum< d'Epinglitt·,

e'en une

cfpece de coffret de bois , dans

lequel on entonne ,

pour oinfi dire, les éplngles pour les fécher avec le

Con.

Elle en fufpendue fnr denx montaos; on la tourne avec

deux manlvelles .

Voya:.

S

1!.

eH

1!.

R

,

&

les Planches

de /'Epinglier.

F

R

o T T o t R ,

rht:r. fu

Formitrs, voyez

BATo

N,

&

la fig. prtm. PI. dH Cordonnttr· B ottier.

F

R

o

T T

o

1 R '

terme de Perrru¡uicr

'

en un llnge

que les Barbiers mettent fur l'épaule de la perfonne qu'

ils rafent,

&

dont ils fe fervcnt ponr e(fuyer

lcur ra–

foir.

ir

mcfure qu'il en chargé do roil coupé melé •vcc

le favon .

F

Ro T T o

1

R '

outil de

Rel~t•flr;

il

doit etre de fcr

mince par les deo¡ bout> ,

&

épais daos le m ilieu

ou

la polgnée; il en faut pour le< petits volumes

&

pour

les gros . On l'appuie fur

le dos

des

livres, lorfque la

colle en feche •

&

fert

il

en Óter

les

inégalités pour

quo le veau n'ait rien qui lui faffe faire la grimace •

L'ouv1ier le tient

á

deux mains,

&

doit prendre garde

de bien arrondir le dos , de ne point éparcr les tétes,

ni pincer les queues, ni déchirer le parchemin .

Voyez

PI pr<m . de la R , /ieure, {ig.

N.

• F

RO

T TON ,

C.

m.

terme de Cartier;

c'ell

un innrumcnt compo(é de pluficurs

lifieres ou bandes

d'étoffe roulécs les unes fur les aunes, de ma11ierc que

le bos en e(l piar

&

uni,

&

que le haut qui lui fen de

monchc en terminé par une efpece de cone. Le

frot–

ton

fen ii-peu·pri:s a

u~

mémes ufages che?. les Cartiers,

que les bailes che1.

les

Imprmeurs.

Vo)'t:t. les Plan–

cha du Cartier.

F RO

U , (

Jurifprud.

)

daos quelques cauto mes ,

fignifie un

lieu

p~tbli<

&

commun

:l

tous.

Voyn.

l'an·

cienoe cot'ttume d'Orléans,

artidc

t

) 7,

&

ci-devanl

a11 mot

F

R

o e s . (

11

)

F

R

0'\V A R D,

le cap.

(

Giog.)

&

par les Fran–

~ois

le

cap J'Avance,

cap des terres mogdlaniques fur

la cótc méridionale de

l'Am~rique:

c'en celui qui a–

•ance le plus dons le

d~troit

de Magcllau,

&

qoi fai t

le coudc de ce détroit . M . Frnier le place par

lo

5'4°

de~ré

de

la<.

&

le 3o8d

4f'

de

long.

(

D .

J .

)

• F R U

C

TE

S

A ,

í.

f. (

Myehol.

)

déelfe qui

veilloit

:1

la confervarion des fruits.

F R U C

T 1

F

lE R,

v. n.

(

')ardinag.

)

ou rap·

poner du fru it .

Voyez

F R

u

r T.

FRUGAL

1TE',

(Mora /e)

Ílmplicité de mcrurs

&

de vie . L e do8eur Cumberlaod la Mfinit une for–

re de JUnice, qui daos la fociété confine

a

conferver,

&

qui a pour difpofitions contraires , d'un cóté la pro–

digalité envers dos particuliers,

&

de l'autre une fordide

avarice.

On cnrend ordinairement par la

frt~galité,

la tempé·

rance dans le boire

&

le manger ; mais cene verru

va beaucoup plus loin que la fobriété; elle ne regarde

pas (eulement la rabie, elle porte fur les mreurs_, dont

elle en

le plus ferme appui . Les

~ncédémonte~s.

en

faifoient profcffion exprefle; les Curtos.' les Fab.:rctus ,

&

les Comilles

ne méritereut pas moms de louanges

á

cet él(ard,

qu~

par.

leur~

grandes

&

b_elles vi8oires.

Phocion s'acquit le tttre.

d

ho'!'m~

de bten par la

frtt–

¡;alité

de fa vie; co11dotte qut lut pror;ura les moyens

de foulagcr l'indigence de

fes compatnotes,

&

de do–

ter les filies vertueufes que leor pauvreté empechoit de

s'établir.

Je foi que daos nos pays de fane

&

de vanité, la

frugalité

a bieo de la peine

il

maintenir un rang

e(Ji!

mable: quand on n'efi toucbé que de l'éclat de la ma·

S

s

~

~ni-