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FRO
de poim d'ufore
' ux
molécules de
la
pollffiere qui s'io·
terpoferom .
E1pliquoos mainrenanr ici ce príncipe;
fi
deux corps
fe frouenr, qu'on
y
iotroduife de l'huile,
&
qu'il vicune
:l
fe décacher que!que parcie dore, ces parlies dures
~
la
pouffiere que l'huile y ralTeUlble, s'inférerom daos
]e~
pores
de
la piece molle,
&
uferom la panie fur la–
quelle elles auronr agi. Or les chevilles ne peuvem re–
cevoir beaucoup de ces pardcules qoi péne1reor le cui–
'\'re, auendo qu'elles fonr rondes
&
forr déliées,
&
qu'
elles parcourenr une grande furface d'acicr qoi s'ofe peo.
A
u comraire daos l'échappemenr
a
cylindre, la roue
"u lieu de chevilles, a des plans de cuivre auxquels
les parricoles dures s'anachenc,
&
formeor une efpece
de meule qui agilfant fur les cranches du cylíndre,
1'31-
rcrem
&
le dérruifem. C'efi par une fem blable raifoo
que
In
meo le du diamanraire ufe
le diamanr ; de fone
que l'huile que l'on efi obligé de metlre aox échappe–
mcns
a
repos pour leur facilicer
le mouvemem, efi
elle-milme la caofe de leur defiruéHoo qui arrive plus
ou moins vire, felon que le propriécaire a foin de fa
rnon1re .
ll
y
a
deux cas ou ces forres d'échappemens paroif–
fenr fe folhenir aaez régu lieremem .
1°. Lorfque
la
force mocrice efi
fuffifance pour
faire décrire
de
graods ares : mais daos ce cas
la de–
Jlruélion a lieu.
2°.
L orfque la force motrice écanc moindre, l'hoile
venant
:i
fe delTécher, infenCiblemenc forme fur les fur–
faces du eylindre une efpece de mafiic qui en pénecre
les
pores: alors
la dent glilfe fur le cylindre avec af–
Ú7.
de facilicé,
&
l'altération n'a pas lieu. Mais on
llC
peUI pns répondre que Ce delféehemeor fe
fera
a–
propos, pu lfqu'on le voic raremem arriver meme aux
rneilleur<s moncres .
D~
l'tehapptmeut
a
rtcul'
Orl
J
rottr de rtncontre .
Cec échappoment efi celui de cous qui a le moins de
f~otttmtnt,
fon are de levée diiteranr 1res-peu de
la
limpie polrion,
a
caufe que la roue de rencomre a fes
dems fur on plan; ce qui facilice cer are .
L'arc de fupplémen1 ou de recul
a
lieu fur les pi–
vot> de la roue de reneontre,
&
leur cauCe un
f~o11t
t•m•»t
qui
¡¡,
communique
:i
cous les mobiles,
&
qui
diminue
a
proponion de
leur
\ lcelf<. mais eeux qoi
onl le plus de vlrelfe fonl ceu1 qui onr le moins de
prdJion, par conféqueru il y
a
pea d'ahéracion
d
craio–
dre; ce que l'expér.ence JUCJ'fie
3
IOUieS
les moocres
bien fa ices .
e
qui prouve la facilicé do mouvemenl de eer
~chappemenr,
c'e!l
qu'd ne faut pomr d'hoíle pour l'en–
trerenir ; qu'ao concraire
fi
elle
vient
a
fe communi–
quer par la mal-adrelfc de l'oovrier, bien-elit les pa–
leues s'ufenr,
&
la monrre varíe.
Le
mou•~menr
do recol, qui daos ce1 échappemenc
fe troove répaodu fur cou; les mobiles , dl rarTemblé
fur le cyliodre, daos celoi
a
repos; car c'erl fur
loi
feo! que fe paaeoc tous ces moovemeos direéls
&
ré–
trogrndes.
Ces
frottemens
accidencels 001
lieo,
1°.
lorfqoe le
corps de la verge efl un peu 1rop gros, qoe les poin–
res de
la
roue de reQconcrc en approchenr au poinr
d'y coocher.
·
2°.
Lorfque le bord de la palette forme no angle
rrop algo,
&
qo'elle app01e con!re le devanr des deo
es
de la roue de rencomre au momeo! do recul, les eo–
IJille,
&
k• crrufe. 11 fauc done "''OÍr foin de lailfer
une
ép~itfl'ur
a
ceue Plleue, qui en figure le Mvelop–
p~ment;
ce qoi emp.;chera les dents de fe creufer.
En6n lorfque les deniS de
lo
roae ne fonr pas fuf–
tifammeor creufées pu·derriere; qu'il arrive qoe la deoc
aVJOt palfé le bord de la palene, cene palene fe lroo–
v'e rerenue en fronanr far le creux de la deoc ;
&
lorf–
qoe ce
frolttmtnl
cfi 'crop eonlidérable , il forme ce
que l'oo appelle
a<croelumtwt par·J<rritre.
Par ces 1rois caufes
J'ai vú
varier des mo01res,
af–
fez bien faites d'ailleors
11 dl bon de remarqorr que
rous les
frotltmtns
de cel éch!ppemeot vonr toO¡oors
60
diminoaot: ce qoi en le coocraire da précédeot. ou
il•
vooc coO¡oors ea augmeotsnt par l'épa¡ffilfemeot de
l'hoile .
Por
la
théo6e
&
la defcriprion de> échappemeos ea
pendule,
il
efi aifé de voir que les uriations do
frot·
Jmu,t
~·
fnot prefque poor rien. meme daos ceox l
r<pos qu1
en
réao'Oeot le plus. Ls poilfsnce do régo–
laceur efi
li
grande, qo'elle les formonte coaces
1
é2nmo'ns l'éehsppement
i
recol
a
doabie levier.
de 100s ce!ui qni ex ge le m<>ins de force,
&.
qui
FRO
pnr conft!quénr a le moins de
frorltmo•t
,
prnporcion
gardée, fur l'écendue de
1'
are que le p:ndule
dé
cric •
11
ne
tom
poinc d'huile dans cer
échapp~m~ut,
•u
!1
11
qu'il en f•uc daos les précéJens
§.
IJJ.
Du
vrbrlflions.
La qo:tmicé de•
\'Íbrarions
augmencc prodigieulemcm les
frosrt"'"''
;
elle; occa·
lionnenc un cercain nombre de roue;, qui par Icor rc–
volulion les augmemem ncore .
ll
ell done >·propos
de réduire
les
'ibracíons ,
&
de dillribuer les rt' nlu •
cions des roues
le plus c!galcment qu'il
r<ra pull>b!c
pour approeher de 1' uniformicé de
fr•fltmtns
, "''
qutls on doit cendre dans la communicatinn du mon –
vemem des diftbcns mobile. qui compol(m
l'horlo~c
Ces
frolttmms
aogmenteront d'aocanc plus que
1
•n
voudra taire allcr plus long-tems la p'ece fan' éue rr
momée; par la raifon que cela
ne
fe peul faire qu'rn
moltiplianc les mobiles;
&
comme chaque mnbile a les
''ariacions particulieres , produites par
le
f• vllcmmt
de
fes pivocs
01
de fes eogrcnages , il foit que
1'
011
mul–
ciplie par les mobiles les caufrs des vnr'aciom . e'
en
pourquoi il efi aift de femir l'abus qui peut réfuher
ce
faire aller long·rems les momres fans les rnnonter
ll e(l
vrai qu' on fa1t des pendules
fOUr aller tlHt
long·cem<, plufieors mois, mGme plolieurs am1ées, fa
m
que la quancicé des
{rotttm•ns
que le ccms occafionne,
alcere fenriblement
l'ifochronifme , ranc cfi puilfam
k
r!fgu lareur.
La
loi de la pcfameur
a
prt!venu le!
1
{orlogers en
pendule, pour fixer la quantité des vibrac•ons, puit<¡u'
elle les fai1 exéc01er daos le rapport in verfe des raet–
nes quarrées des longucurs du pendule ; d'ou il acrive
que l'on peor beaucoup varier In force qui les anime,
fans que cela allere fenlibloment
13
quanticé des nbra–
tions.
11
n'eo ell pas de
m~me
pnur les montre ; le raron
&
le poids du balancier ou régulaceur éca nl donné,
:J
quau1i1é des vibracions ne l'efl pas pour cela: el
in
dt–
pcndenc non-feulcmcnc de la force qui les an'mc
1
ma;¡
encore du relfort
fpir•l qui
les regle .
11
ri:mh
douc
bien
n~celfaire
d'en liler la quaotué la plus couvcna–
ble
:l
l'ulage des maneres.
'Cet
ObJ<~
préfcnce tanc de difficuhés par
les
ccrcon·
llanees qui l'accompagnent, comme les fccoulfes , le
chaud
&
le froid ,
&
les diftirentcs pofi11ons ou les
moocres fonr expofées, qu'il o'erl pas éwnnam que nou>
o'ayons ríen eu, ¡ufqu'a-prtfenr de poliuf (ur ccue mu–
riere, a·moios
que
l'on
oe
veoille bien rccevo r i'clfai
que ¡'en ni faic, dans un mé'moire préfcmt
il
l'aeadé·
m1e des Scicnccs, avec une moncre ennOruice en con·
féqucncc, dom voici le méchanifmc abregl! .
La
ch6:uie
&
la praliqoc nous appreunem que
les
pendoles fonr d'aucam plus ¡ofics' que le point de ru–
fpenlion ell plus éloigné do ccn1re d'ofcilla11on . d'ou
il fuie que les pendoles qui fon1 le muins de
'ibrac"
m
daos un ceros propofé, fonc
ccli<S
qui vonr le n>Í<Ol.
L'on fail que les lcms
des
\'Íbroc'ons dam
lc1
pwdules
fonr en raifoo inverfe de; rocines qoarrées
des
longucur>;
il
n'y a done aucre chofe
a
la're
que d'employer la
f•>r –
ce
néccfT~ire
poor les cnlr<tenu,
&
il n
y
aura rsi
aug–
mcncalion ni dimioution dans :e l•.m• propofé,
Ci
la lnu·
goeur du peodule ne
'~nc
fOirrc, qooique l'on var''lt
la force mo1rice qui entrdiem les vibraliuns.
Commc les ' ibracions dans le. moncrt• ne fonr poim
6tc!cs par la nacure, comme el es le Iom dans les pcn–
dules, il n'efi poior éconuam que les Hor Jo¡¡crs ay
ene
beaocoup var't
for ceue quamiré . Ccux qoi leur ro
fom faire un grand nombre, noovent daos
In
pratiqoe
1301 de difficultés, par
l'~ogmcmation
des rooes, par la
diminucioo des pivocs qoe la viccae e1i7e ,
&
p11
la
prodigieufe quaotilé de
frotltmms
qut s enfuivem,
&
qoi exigenr a leor cour ene force mo1rice eonlidét1ble,
que qodle que foic la réduél;on du poids do balancirr,
CCI!e force poor pcu qo'ellc perde, cQ bÍen·IÓt
en
(!1!.
tilot: c'cfi poorqooí la pi
O
pan des Horlogcn n'ont goe-
re
palié
r
vibr~rioos
par heure.
Je ne fais pas mrmion de que•qoes mnnlres qui onr
bé
Jnfqu'il vingt mille,
&
qo'on a uoa•ées impoffibles
a
régler.
Puml ceoi qai veulem un graod nombre de vibra·
tioos
1
<
Les nos ooos difcnr que les monrres qo'
Jont
un
gr
1
od nombre de •fbrac"ons, onr ,ao
"r de
' ¡¡ueur q?i
réJoa:t la •Oc,
&
th cr<>)<lll qu en marcb2nt plu1
Pr·
te
rl rs fonc mo:os
fu¡eue~
•
1
'•rr~ter.
' 2
<>
D'a'ltrCS
plos u•fonn1bles, veu'ent que
cew:
,¡_
tdfe que l'on doone
10
anc:er, renc!e
le1
montte5
moo1