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318

FRO

de poim d'ufore

' ux

molécules de

la

pollffiere qui s'io·

terpoferom .

E1pliquoos mainrenanr ici ce príncipe;

fi

deux corps

fe frouenr, qu'on

y

iotroduife de l'huile,

&

qu'il vicune

:l

fe décacher que!que parcie dore, ces parlies dures

~

la

pouffiere que l'huile y ralTeUlble, s'inférerom daos

]e~

pores

de

la piece molle,

&

uferom la panie fur la–

quelle elles auronr agi. Or les chevilles ne peuvem re–

cevoir beaucoup de ces pardcules qoi péne1reor le cui–

'\'re, auendo qu'elles fonr rondes

&

forr déliées,

&

qu'

elles parcourenr une grande furface d'acicr qoi s'ofe peo.

A

u comraire daos l'échappemenr

a

cylindre, la roue

"u lieu de chevilles, a des plans de cuivre auxquels

les parricoles dures s'anachenc,

&

formeor une efpece

de meule qui agilfant fur les cranches du cylíndre,

1'31-

rcrem

&

le dérruifem. C'efi par une fem blable raifoo

que

In

meo le du diamanraire ufe

le diamanr ; de fone

que l'huile que l'on efi obligé de metlre aox échappe–

mcns

a

repos pour leur facilicer

le mouvemem, efi

elle-milme la caofe de leur defiruéHoo qui arrive plus

ou moins vire, felon que le propriécaire a foin de fa

rnon1re .

ll

y

a

deux cas ou ces forres d'échappemens paroif–

fenr fe folhenir aaez régu lieremem .

1°. Lorfque

la

force mocrice efi

fuffifance pour

faire décrire

de

graods ares : mais daos ce cas

la de–

Jlruélion a lieu.

2°.

L orfque la force motrice écanc moindre, l'hoile

venant

:i

fe delTécher, infenCiblemenc forme fur les fur–

faces du eylindre une efpece de mafiic qui en pénecre

les

pores: alors

la dent glilfe fur le cylindre avec af–

Ú7.

de facilicé,

&

l'altération n'a pas lieu. Mais on

llC

peUI pns répondre que Ce delféehemeor fe

fera

a–

propos, pu lfqu'on le voic raremem arriver meme aux

rneilleur<s moncres .

D~

l'tehapptmeut

a

rtcul'

Orl

J

rottr de rtncontre .

Cec échappoment efi celui de cous qui a le moins de

f~otttmtnt,

fon are de levée diiteranr 1res-peu de

la

limpie polrion,

a

caufe que la roue de rencomre a fes

dems fur on plan; ce qui facilice cer are .

L'arc de fupplémen1 ou de recul

a

lieu fur les pi–

vot> de la roue de reneontre,

&

leur cauCe un

f~o11t­

t•m•»t

qui

¡¡,

communique

:i

cous les mobiles,

&

qui

diminue

a

proponion de

leur

\ lcelf<. mais eeux qoi

onl le plus de vlrelfe fonl ceu1 qui onr le moins de

prdJion, par conféqueru il y

a

pea d'ahéracion

d

craio–

dre; ce que l'expér.ence JUCJ'fie

3

IOUieS

les moocres

bien fa ices .

e

qui prouve la facilicé do mouvemenl de eer

~chappemenr,

c'e!l

qu'd ne faut pomr d'hoíle pour l'en–

trerenir ; qu'ao concraire

fi

elle

vient

a

fe communi–

quer par la mal-adrelfc de l'oovrier, bien-elit les pa–

leues s'ufenr,

&

la monrre varíe.

Le

mou•~menr

do recol, qui daos ce1 échappemenc

fe troove répaodu fur cou; les mobiles , dl rarTemblé

fur le cyliodre, daos celoi

a

repos; car c'erl fur

loi

feo! que fe paaeoc tous ces moovemeos direéls

&

ré–

trogrndes.

Ces

frottemens

accidencels 001

lieo,

1°.

lorfqoe le

corps de la verge efl un peu 1rop gros, qoe les poin–

res de

la

roue de reQconcrc en approchenr au poinr

d'y coocher.

·

2°.

Lorfque le bord de la palette forme no angle

rrop algo,

&

qo'elle app01e con!re le devanr des deo

es

de la roue de rencomre au momeo! do recul, les eo–

IJille,

&

k• crrufe. 11 fauc done "''OÍr foin de lailfer

une

ép~itfl'ur

a

ceue Plleue, qui en figure le Mvelop–

p~ment;

ce qoi emp.;chera les dents de fe creufer.

En6n lorfque les deniS de

lo

roae ne fonr pas fuf–

tifammeor creufées pu·derriere; qu'il arrive qoe la deoc

aVJOt palfé le bord de la palene, cene palene fe lroo–

v'e rerenue en fronanr far le creux de la deoc ;

&

lorf–

qoe ce

frolttmtnl

cfi 'crop eonlidérable , il forme ce

que l'oo appelle

a<croelumtwt par·J<rritre.

Par ces 1rois caufes

J'ai vú

varier des mo01res,

af–

fez bien faites d'ailleors

11 dl bon de remarqorr que

rous les

frotltmtns

de cel éch!ppemeot vonr toO¡oors

60

diminoaot: ce qoi en le coocraire da précédeot. ou

il•

vooc coO¡oors ea augmeotsnt par l'épa¡ffilfemeot de

l'hoile .

Por

la

théo6e

&

la defcriprion de> échappemeos ea

pendule,

il

efi aifé de voir que les uriations do

frot·

Jmu,t

fnot prefque poor rien. meme daos ceox l

r<pos qu1

en

réao'Oeot le plus. Ls poilfsnce do régo–

laceur efi

li

grande, qo'elle les formonte coaces

1

é2nmo'ns l'éehsppement

i

recol

a

doabie levier.

de 100s ce!ui qni ex ge le m<>ins de force,

&.

qui

FRO

pnr conft!quénr a le moins de

frorltmo•t

,

prnporcion

gardée, fur l'écendue de

1'

are que le p:ndule

cric •

11

ne

tom

poinc d'huile dans cer

échapp~m~ut,

•u

!1

11

qu'il en f•uc daos les précéJens

§.

IJJ.

Du

vrbrlflions.

La qo:tmicé de•

\'Íbrarions

augmencc prodigieulemcm les

frosrt"'"''

;

elle; occa·

lionnenc un cercain nombre de roue;, qui par Icor rc–

volulion les augmemem ncore .

ll

ell done >·propos

de réduire

les

'ibracíons ,

&

de dillribuer les rt' nlu •

cions des roues

le plus c!galcment qu'il

r<ra pull>b!c

pour approeher de 1' uniformicé de

fr•fltmtns

, "''

qutls on doit cendre dans la communicatinn du mon –

vemem des diftbcns mobile. qui compol(m

l'horlo~c

Ces

frolttmms

aogmenteront d'aocanc plus que

1

•n

voudra taire allcr plus long-tems la p'ece fan' éue rr

momée; par la raifon que cela

ne

fe peul faire qu'rn

moltiplianc les mobiles;

&

comme chaque mnbile a les

''ariacions particulieres , produites par

le

f• vllcmmt

de

fes pivocs

01

de fes eogrcnages , il foit que

1'

011

mul–

ciplie par les mobiles les caufrs des vnr'aciom . e'

en

pourquoi il efi aift de femir l'abus qui peut réfuher

ce

faire aller long·rems les momres fans les rnnonter

ll e(l

vrai qu' on fa1t des pendules

fOUr aller tlHt

long·cem<, plufieors mois, mGme plolieurs am1ées, fa

m

que la quancicé des

{rotttm•ns

que le ccms occafionne,

alcere fenriblement

l'ifochronifme , ranc cfi puilfam

k

r!fgu lareur.

La

loi de la pcfameur

a

prt!venu le!

1

{orlogers en

pendule, pour fixer la quantité des vibrac•ons, puit<¡u'

elle les fai1 exéc01er daos le rapport in verfe des raet–

nes quarrées des longucurs du pendule ; d'ou il acrive

que l'on peor beaucoup varier In force qui les anime,

fans que cela allere fenlibloment

13

quanticé des nbra–

tions.

11

n'eo ell pas de

m~me

pnur les montre ; le raron

&

le poids du balancier ou régulaceur éca nl donné,

:J

quau1i1é des vibracions ne l'efl pas pour cela: el

in

dt–

pcndenc non-feulcmcnc de la force qui les an'mc

1

ma;¡

encore du relfort

fpir•l qui

les regle .

11

ri:mh

douc

bien

n~celfaire

d'en liler la quaotué la plus couvcna–

ble

:l

l'ulage des maneres.

'Cet

ObJ<~

préfcnce tanc de difficuhés par

les

ccrcon·

llanees qui l'accompagnent, comme les fccoulfes , le

chaud

&

le froid ,

&

les diftirentcs pofi11ons ou les

moocres fonr expofées, qu'il o'erl pas éwnnam que nou>

o'ayons ríen eu, ¡ufqu'a-prtfenr de poliuf (ur ccue mu–

riere, a·moios

que

l'on

oe

veoille bien rccevo r i'clfai

que ¡'en ni faic, dans un mé'moire préfcmt

il

l'aeadé·

m1e des Scicnccs, avec une moncre ennOruice en con·

féqucncc, dom voici le méchanifmc abregl! .

La

ch6:uie

&

la praliqoc nous appreunem que

les

pendoles fonr d'aucam plus ¡ofics' que le point de ru–

fpenlion ell plus éloigné do ccn1re d'ofcilla11on . d'ou

il fuie que les pendoles qui fon1 le muins de

'ibrac"

m

daos un ceros propofé, fonc

ccli<S

qui vonr le n>Í<Ol.

L'on fail que les lcms

des

\'Íbroc'ons dam

lc1

pwdules

fonr en raifoo inverfe de; rocines qoarrées

des

longucur>;

il

n'y a done aucre chofe

a

la're

que d'employer la

f•>r –

ce

néccfT~ire

poor les cnlr<tenu,

&

il n

y

aura rsi

aug–

mcncalion ni dimioution dans :e l•.m• propofé,

Ci

la lnu·

goeur du peodule ne

'~nc

fOirrc, qooique l'on var''lt

la force mo1rice qui entrdiem les vibraliuns.

Commc les ' ibracions dans le. moncrt• ne fonr poim

6tc!cs par la nacure, comme el es le Iom dans les pcn–

dules, il n'efi poior éconuam que les Hor Jo¡¡crs ay

ene

beaocoup var't

for ceue quamiré . Ccux qoi leur ro

fom faire un grand nombre, noovent daos

In

pratiqoe

1301 de difficultés, par

l'~ogmcmation

des rooes, par la

diminucioo des pivocs qoe la viccae e1i7e ,

&

p11

la

prodigieufe quaotilé de

frotltmms

qut s enfuivem,

&

qoi exigenr a leor cour ene force mo1rice eonlidét1ble,

que qodle que foic la réduél;on du poids do balancirr,

CCI!e force poor pcu qo'ellc perde, cQ bÍen·IÓt

en

(!1!.

tilot: c'cfi poorqooí la pi

O

pan des Horlogcn n'ont goe-

re

palié

r

vibr~rioos

par heure.

Je ne fais pas mrmion de que•qoes mnnlres qui onr

Jnfqu'il vingt mille,

&

qo'on a uoa•ées impoffibles

a

régler.

Puml ceoi qai veulem un graod nombre de vibra·

tioos

1

<

Les nos ooos difcnr que les monrres qo'

Jont

un

gr

1

od nombre de •fbrac"ons, onr ,ao

"r de

' ¡¡ueur q?i

réJoa:t la •Oc,

&

th cr<>)<lll qu en marcb2nt plu1

Pr·

te

rl rs fonc mo:os

fu¡eue~

1

'•rr~ter.

' 2

<>

D'a'ltrCS

plos u•fonn1bles, veu'ent que

cew:

,¡_

tdfe que l'on doone

10

anc:er, renc!e

le1

montte5

moo1