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320

FRO

,. rempli l'objet qu'il s'étoit propofé ,

en faiJ..nt .,.;,.

,.

que

ct

n'tjl

pa~

le grand nombre du vibrations du

,.

balancitr d'une mon¡re qui la rtnd capable d'rme

,.

plus grande rigularitl,

ct

'f"'on ne croyoit pas a·

,

Vant fui

;

&

Oll

ne peut que J'cncourager

a

perfe–

" étionner cette piece ,

&

a

faire fes efforts pour

luí

Óter l'inconvéoient dont nous venons de parler .

11

,, ell plus en état que perfonne d'y remédier ,

&

de don–

,. Oer

a

Ja coollruétioo qu'il propofc

toUS

Jes avanta–

" ges dont <!le ell fufceptib!e

* .

Signl,

CA

M U S,

•. &

De

F

o u eH y .

']e ctrtifie l'extrait ci·delfus

u

&

de J'autre part conforme

a

/'origina/

&

dU JU–

"

grme»t de J'acadlmie

.

/1

P aris,

ct

16

Févritr

1

7f7·

,

Signi

,

GRAN D-

J

E.

A N DE.

F

o u eH Y ,

fecrlt.

,

perp. de 1'/lcad.

R .

da Se.

Des rivolutions.

Le nombre de vibrations étan t don–

né,

il

s'agit de trouver le moindre nombre de rones

pour

y

fatisfaire.

\)

ne montre ordinaire fait cinq vibrations par fe con–

de . Se fixant

a

remonter fa momre toutes les 24 heu–

res •

¡¡

ell nécef!a ire de la faire aller

30

heures .

ell

done fur ces 30 heu1es que nous allons fairc ootre cal–

¡:ul.

A infi 30 heures

X

6o•

X

6o•

X

r

vlbrations =

:f40000.

Comme la roue de

1'

écha~~

fait deux vibra–

tions par chaque den t ,

il

faut prendre

la moitié de

f40000=27COOO ; de forre que s'i l éto!t poffible d'e–

~écnter

une ro uc: de ce nombre,

t•on

n' aoroit qu•une

révo!ution eo 30 heures, ce qui feroit bien peu de

frot –

t~ment .

L' oo fait que

le relfort ou poids moreur qui fal t

marcher la piece , fa it ordinairement fcpt tours

&

demi

~

la premiere roue ; par conf¿quent

il

fau t divifer en-

core ce nombre de 270000 par 7

~

=

36000. Ce nom–

pre

dl

encore trop grand . 11 en fallt tirer la roue d'é–

chappement que l'on fera

b

plus grande qu'il fe pourra.

1°. Cene roue étant fort grande, on y pourra faire

un grand nombre de dems , ce qui diminue les révo–

lurions .

2°. Cette roue étant bien nombrée, fes

den~s

ten–

dent

a

erre paralleles entr'elles;

&

par ce moyen

l'a–

étion des deots fur

le

rayon du cylindre ou palette de

J'axe du balanc ier

rapproche de la fimplc pu!(ion ; ce

qui donne beaucoup de facilité pour faire décrire 1' are

de levc!'e .

3°. Le

fr otteme>Jt

des pivots ell moindre fur une

grande roue que fu r un e perite , comme nous le ferons

voir en fon !ieu .

4°. L e recul daos l'échappemenr ell en raifon com–

pofée de

la

direéle des ares que le balancier décrit

&

de l'inverfe du nombre des deuts de la roue; de

m~me l'arc de repos ell d'autant plus graod, que la roue

eíl moins nombrée . D 'ou il fu it par le concours de ces

quatre caufes une dim inotion de

frottement

fur l'échap–

pement, foit

a

repos ou

a

recul, ob1et le plus intéref–

fant de route l'Horlogerie .

L'on met ordinairrment 1

f

dents

a

In roue d'échnp·

pement (

il

faut néanmoins aug menter ce nombre too–

tes les fois que la place de la montre ou la nature de

l'échappemeot le peut permenre), il fau t done divifer

36ooo par

I

f ,

ce qui donoera :1.400

révo!u tions

de

la

roue de rencontrt en 30 heures .

11 ell aifé de voir que pour fatisfaire

a

ce nombre

de révolutions ,

iJ

e(\ oécetfaire non - feulement d' em–

ploycr plufieurs roues, mais encore des pignoos fur lef–

quels elles agilfent pour fe communiquer les unes aux

,:iUtres . 11 cll encore aifé de conccvoir que plus on aug–

menrera le nombre des roues

&

des pignons, plus on

aug mentera les révol utions . D e plus dnns ce nombre

de roues que 1' on employe, il ell néce!faire de d!llri –

buer le nombre des deots qu' on leur donne daos

le

r apport le plus avantageux, c'ell-

~ -di

re daos celui qui

multiplie le moins

les rovolutions .

L es pignons font les divifeurs des roues qui les con–

duifent; les quotiens en font les expofans ou rapports,

lefquels étaot multipliés les uns par les autres, fo ot la

fonét ion de faéleur pour trouver le produit tOtal égal

au folide des roues divifé par le folide des pignons . Or

1.400 révolutioos doivent

~tre

con fidérées comme un

fol!de dont on cherche le plus petit nombre de faéteurs

qur oot pu le produire .

FRO

Comme nous avons befoin d'une méthode ou d'une

regle qu! enfeigne a

trouvcr le plus pwt nombre ae

roues par fatisfaire aux révolutious donnécs , nous l'al·

lons faire par le théori:me fuivan t .

·

La fomme de deux produifans étant donnée , on

trouve que

le

produit de !'un par l'autro fera d' autant

plus graud, que les produifans rapproLheront plus d'e–

tre égau< : de plus, que la dift"érence des produits le–

ra égale au quarré de 1' inégalité que l'on donnera aux

produifans

1

en donnant

a

l'

UD

ce que l'ou aura Óté

a

l'autre .

Soit

/1

+

/1

=

2

/1,

&

/1

X

/1

=

/1.,.

.

Si l'on retranche de

11

une quan tité

X,

pour le JOin–

dre

ii

l'autre, l'on aura

11 + X

+

/J_

X=

2

A,

&

A+ X>< 11- X=

/1•

-

X•

.

D 'ou il fu it que le

produit de

/1

par

/1

diminue comme le quarré de

X,

quantité qui a formé l'inéga lité.

Enfuitc

le

quarré de l'inégalité ell égal au quarré de

la moitié de la difiereoce, ou la différence ell toll1ours

double de l'inégalité; car de

a

+

x

retranche'l.

a-

x,

l'on aura "

+

x

-

a

+

x

=

2

x :

mais

1

:

=

x.

11 ell aifé de voir que ce qui ell démontré fur ie

prod uit de deux faél eurs, ne 1' ell pas moios pour un

produit de ranr de faéte urs qu'on voudra,

Les pignoos étant les divifeurs des roues,

&

o'ayant

pas encore déterminé que! nombre l'on veut employer

aux pignons, nous prendrons !' uniré pour pignoo ,

&

1

l'on aura les '

4 ,

00

11 faut tirer la

V~=

a-

peu·

pres

~,

lefquelles il faudra multiplier par le nombre des

ailes qu'on donoera aux pignons; fuppofé qae l'oa ve–

uillie donner

6

alles , alors

4

~

X

6

=

'!

8

;

&

ce

feroit

pour deux roues . Comme

ce

nombre ell trop grand ,

3

-- •

' 3

78

il faut tirer la

~

2400= a-pc u·pres

-¡X

6

=

6 .

Ce

nombre ell encore trap graod daos l'ufage ordinaire;

il

4

faut done tirer la

~=

3-peu-pr es

f

X

6

=

~·.

L' on voit par cene épreuve que 1' on ne

¡;eut pas

employer moins de 4 roues ,

les trois premieres étant

trap nombrées, l'on a done 4 faéleurs

f

X

f

X

f

X

~

= '

4 ;

' •

Comme

il

ell néceffaire de changer quelques

uns de ces rapports'

a

caufe que les pignoos qui ap–

prochent de la force motllcc do1ven t avoir des ues de

réfillance , paree qu'ils re\OÍVent immédiatemeut l'im–

preffioo du moteur, 1' ufage fait ces premiers pignoos

de 8,

10

ou

12 .

Si 1' on prend

12.

pour premier pi–

gnon, la roue qui le conduit pourra avoir 48 dents ;

le rapport fera de

~.

Comme cela dirn inueroit le pro–

duir total, on augmeotera les autres rapports le plus

é–

galement qu'il fe pourra, par la raifon exprimée

d~ns

le théoreme.

En les faifaot de

~X ~X~ X~

=

'

3

~

4

,

il

o' ell

point oéceiTaire de rendre ces 2304 égaux

a

2400 , la

différeoce étaot trop pcu de cho!e lilr le tOtal , puifq ue

cela oe fait pas une heure fur 30. Si J'oo veut qu'elle

aille plas que moios, en fubllituanc le rapport de

~

a

celui de

~

, le produit Cera 1.88o révolut ions ; ce qui

donnera dequoi fournir 33 heures .

L'on voit par cene mérhode que le nombre des fa–

éleurs étant troavé, il oe faut en augmenter la fom·

me, ni

leur dooner de 1' inégalité entre eux fa ns des

raifons fuffifaotes, puifque cela ne peat etre qu'en mul–

tipliant les révolutions .

L'on fera convaincu de l'avamage qui réfuhe de l'ap–

plication de ce príncipe, daos les estmples fuivans. La

plllpart des horlogers s'imaginen t que pour la cramail–

lere d'une répétitioo, en faifant la premiere pou lie pe–

tite,

&

augmen tan t d'autant le rayon lur lequel le pouf–

foir agit , il ne réfulte que la

m~me

réli llaoce; ce qui

ell contraire au príncipe établi, d'autaot que les rayons

o'agilfeot que par voie de multlplication.

Si

~ L~s erre~rs

qu'e]Je

a~oit

données daos les fitu

ations

horif.

~ v~rtic.

oqt

ét~

entieremcnt corrigées, paree qu'elles n'é–

teient pomt des fwtes néccffaires de la conltn

¡éb.on

.