FRU
ne íe détachent point; elles ne íe nuiícnt point !'une
a
l'autre aioti que les pruoes, paree qu'elles forll médio–
cremeot groífes; quaod le
fruit
efl preíque mur órc7.
des feuilles touc-autour pour lui donner de la
c~u leu r
&
le faire murir. Cette pratique ufitée
á
l'égard des pe·
chers, COOV ICOt auffi
a
plufieurS poireS, !elles que le
bon chrét•en d'hyv<r, l'inconnue chéneau,
&c.
Plu fieurs (e fervent d'une Íeriugue faite en arrofoir
a
pomme, pour leur jetter de J'eau, ou les frottent daos
le grand toleil, ce qui certainement leur donne de la
cooleur • mais diminue leur bouté.
a
ce qu'oo pré·
tend.
(K)
F
R
u
1
T
v
f
R RE
u x , (
Hi(l.
nat.
) c'efl le nom
qu'on donne
a
u
fruit
qoi a été attaqué, habité, ron–
gé, mangé par des vers, chenilles, fau!fes chenilles ,
uu autres iníeéles.
L es infeélos qui fe trouvent dans les
[mili
mOrs ou
n()n mOrs d: nos arbres frui1iers, daos les poires, les
pommes, les pru nes, les cerifes,
&c.
font géoéralemen t
nommés des
vers
,
&
par cette raifoo on appe lle les
fnntt
ou ils font logés , des
fruits wrreux;
mais s'il
y
a de ces infeéles qui font
des vers,
c'etl-a-dire qui
te
doivent transformer en mouchcs, ou en fcarabées, il
y
en a,
&
en grand nombre, qui deviennent de vrai<S
chenilles, de fau!Tes chenilles,
&c.
Les prunes, par
exemple • font tr i:s-fujettes
a
ctre verreufes, par une
efpece de fau!Te chenille qui cro1t daos kur intérieur.
Les années ou il
y
a
le moins de
fruit,
foot celles
ou
l'on fe perfuade qu'il
y
en a le plus de
vtrreux,
&
on ne manque pas de s'en plaindre. Quoique la quao–
tité des vers
&
des chenilles ne foit pas plus grand e
daos ces années fl ériles en
fmitJ
que daos des années
abondao~es;
fi elle
di
la meme, li la caufe qui
a
fait
pém les
fmits,
n'a poin t di minué le nombre de< mno·
ches
&
des 'papillons, dont les petits doivent cro1tre daos
les
[ruits,
\e nombte des vers
&
des chenilles des
fruits
doit parn1tre plus grand, quoiqu'il ne le foit pas réelle–
ment ; il l'dl proportionnellement
a
la quantité des
[r11its
de cene année .
11
y
a telles efpeces de
fruits,
de cerifes, par elemple,
ou l'ou trouvc commu nément J'inftéle logé dans l'in·
lérieur'
&
te! autre
[rllit,
comme la poire, nu on le ren–
I'Qntre raremeot, paree qu'il en e
ti
forti avant qu' on
1~
cueille. De plus, il y a tels infeéles qui dénichen t
de bonoe heure du
[r11it,
&
tels autres qui y font un
u
es-long féjour.
Les chemiles des pommes, des poires, des prunes,
&
de
d1vers autres
fruitJ,
ne s'y tiennent que tant qu'
l'llcs om befuin de manger,
&
elles les quittcnt quand
le tems ou elles \lqivetu fe transformer en chryfalides
approche. Lorfque le
[ru1t wrreux
tombe , ou efl prét
a
tc.Jmber, la cheuille en
e
ti
ord1oairemeut fonie, ou
c(l
prete
a
en fortir .
Quand cette clwnille a rris !OUt Con a-:croi!Tement'
quand le teq¡s de fa métamorphofe approche, on •oit
q,oelque part fur le
fruit
un petit tas de grains rou¡¡d–
tres ou noirs; il n'ell perfonne qui o'ait va cent tois
ces pe¡its tas de grains, dont nous parlons, fur des
pommes, fur des poires ,
&
fur plufieurs autres de ces
fr,.its'
qu'on appelle
v<rra~x;
c'cfl meme ce qui fait
coonoltre qu'ils le foot. D ans d'autres, au lieu de ces
petÍ\S tas de grains , on voit un petit trou bordé de
noira tre ; les grains fom tombés alors ,
&
l'ouvenurc
par laquelle ils font fortis de l'intérieilr du
fruit,
etl
a
découvert. Or on demande quelle ell la caufe de
cene bordure exterue,
&
de cet amas de grains rougeatres
ou noirs qu'on trouve prefque tOUJOUrs daos
1'
intérieur
des
fruits wrreux.
Les PhyCJcieos répoodent que cette
bordurc
&
ces grains oe font autre chofe que des e><cré·
mens de la chemlle; ordinairement les excrémens rellent
daos le
fruie
ou l'infeéle a íé¡ourné, mais quelquefois il
(1)
On renvoye l
l'arcicle
Fr~tlll•,
qui doit dire
Fruiurit ,
.
Je joindnu
ici
que pour confcrver le raifin dans (a perfeébon
•
O{l
don le lailfer
auacb~
a
la
fouche, en
meuanr
ch3que grappe
dan! une bourfe de papier
cir~ .
Pour a\l'oir de, pommcs toutes les
années. comme elles ne
fruat6eot
génhalemenr qu' une fois rous
let deux: ans . il faut faire tomber coutet le•
Aeuu
de
quclques
plat~res
~an• \'ann~e
dt!
leur abond.,nce,
8c.
on les
veua
l'année d'apres
ftu8.t6er . l'expétience
f:lit:
a
rc:llffi
a
merveille pour rencontrer
auffi le defi.r de celoi qui aime les figues, je dira.i 9..ue pour
le~
;~.votr nouctp~es
de roure forte
il
n'y a
qn·a
fe fen·ir d' un peut
~orCC'ao
de
bois
pointu
3\'CC
Jeqnel on introduit un
f"
d'buite
d'o–
live dans leur.fteur, quand les fi:guc::s. commenccnt
prendre cou–
leur en les la,¡lfant
:m.ach~es
a
la plante.
_l,our c_e qui regarde l'érudidoo j'ajouterai qoc Lucnllos fut
1~
pre·
f'Dl~r,
qn1
apres
h.
guerre de Mtt.rid;ae
flt
apponer en
l t:~he
des
~nfien
du roya.ume de Pom jufque ..
11
le• Romains u' avoient eu
F R U
325
s'en tcouve des tas au -dehors; ce dernior cas arrive lorf–
que la cheoille qui s'efl tenue vcrs le cemre du
fruit
s'ouvre un chemin jufqu'a fa circonférence; alors
ell~
emretient ce chemio ouvert,
&
vient pcndant quelqucs
jours de fuite jetter fes el<CrérnenS
a
l'endroit OU le trOU
fe termine. (
D .
'J.)
F
R U 1 T , (
are
de conferver le
)
Economie rufl
Í'f.
Une maniere de conferver les
fmits
toute l'aonéc fans
les gater , a été communiquée par le chevalier South·
well, comme il fu it . Prencz du falpetre nne livre,
bol ammoniac deux livres , du fable ordinaire bien oet
quatre Jiv reS: melez le !Out enfemble, en fa ite cueil\ez
votre
fruit
de toute efpcce avant fon entiere maturi·
té,
&
avec la queue de chaque
frui:;
mettez ce
fruit
régulierement
&
fymmétriquement un par un, daos on
grand vailfeau de verre large par le haut; fermez la
bouche du vaiffeau d'un papier huilé; por tez ce vaif–
feau dans un lieu íec ; placez-le daos une cai!Te garnie
de la meme matiere préparée' qui ait quatre pouces
d'épa iffeur; remplitln le refle de la caiífe de la fufdi–
te préparation,
&
qu'elle couvre de deux pouces l'ex–
trémité du vai!Teau: alors on pourra tirer le
fruit-
au
bout de l'an, auffi beau que quand ou l'a enterré . Nous
iodiquerons une autrc méthode générale pour la confcr–
vation du
[rtút
au
mot
Po 1
RE.
Voy .
l'article
F
R
u–
LEN.(D.'J.)(t)
F
R
u
1 T
s se es, (
Eronomie ruflir,)
e'e
ti
le no
m
qu'on donne aux
fmits
a
noyau
&
a
pepios' que l'on
fait fécher au four ou au foleil, comme prunes, ceri–
fes, peches, abricots, poires, pommes , figues',
&
rai·
Jins.
.
Toutes fortes de pruoes peuvent etre íéchées; oo les
cueille daos leur entiere maturité, on les range fur des
claies, on les met au f<>ur lorfque le pain en etl tiré:
on le; chaoge de place,
&
on les ferre apres qu'elles
font refroidies; c'efl la meme méthode par rapport aux
cerifes .
l'our fécher les péches, on ·les cueille d' ordinaire
:i
l'arbre, on les porte au four pour les amortir, enCuite
oo
les fend promptement avec un couteau: on en ó te
le noyau, on le> applatit fur uoe table, on les reporte
au four;
&
lorfqu'on ¡uge qu'clles íi>n t aflez féchées,
on les retire, on les applatit encore,
&
on les coofer·
ve dans un lieu fec.
Pour les abricots, on les cueille loríqu'ils font bien
~lirs
¡
&
au lieu de les ouvrir comme les péche1 pour
en Óter le noyau, on fe contente de repoutfer le no–
yau par l'endroit de la queue, qui lui fert de fort ie .
L es abricots reflant ainfi entiers, on les applatit feule–
ment fans les ouvrir,
&
on les feche comme les pe·
ches.
P
ou r faire fécher les poires, on les coupe' en quar–
tiers, on les pelle,
&
on les porte au fou r;
a
u bien ,
fans qu'il foit befoin de les couper, on les pelle entie–
res, obfcrvant d'y lailfer les queues : eofuite on les fait
bouillir daos quelque vaitfeau avec de l'eau: alors on
re
iert de leur peau FOUr les trempcr daos leur jus ;
cela fait, o
o
les
tire
de leur JUS, puis on les met au
four fur des claies' de la me me maniere qu'oo fe con–
duit pour les prunes.
Le. pommes,
a
la différence des poires, íe fécheot
fans. étre pelées, en les coupant par la mo itié apres leur
av o¡r Óté le trognon; on les fait bouillir afio d'en ti·
rer le JUS,
&
y tremper celles qu'oo detlioe pour fé·
cher .
Les raifins fecs,
&
fur-tout les mufcats íont tres-a–
gréables
a
manger . On les met au four 'fur une claie
pour les faire féchcr, en prenant garde que la chaleur du
four oe foit trop aprc,
&
en obfervant de tourner les rai·
fins .de tems en tems, afio qu'ils . féchent éga\ement.
Les ligues dont on a parlé ailleurs, íe fécheot com·
me
dam leur• jardins, que les berbes les plus communes,
~
quelque,
legumes. Mais aprc':-s la co
11
qu.éte de la Grece, de l:Afie mtneure, de
la Syrie.
&:
de 1'Afrique. on tranfporta en
Ita
he
tOUte rone
de
fruiu. Le.! :'lbricou furent .
1
pportés
J'
Ep1re , les
pefch~s
de Perfe.
les citrons Je MéJie, les grenadcs de Carth01ge
~
le.t coms d'une isle
de
1'Arcbipel .
Les
abricou
furc:nt appellts pommes
q·
Epire, le..
perches pomrne.s
de Perfe
o
le.s
cm?"'
po?'met de _Méd1e .
Les poi..
res le• plus déJicates avoient
été
oréet d
Al~undrlt~.
de
la Nnrni.
die
o
de la Grece.
&.
de Numanee: les me•lleures prunes de ¡·Ac..
ménie,
dé la Syne,
&
de
Oaro.asl. On
en avoit du rems de
N~ron prCs
de
trente efpc_cet
diffi!r~ntes
• _a.uffi b1en.que d1verfes for–
res de ligues qu'on
avoH
a.uffi. fatt vemr des me!lleuu
terroirs
de
I'Aiie. Les confuh.
&
Iet.
g~né~aull: d'a~m~es .
qu1
faifoient
appor–
ter ces fruits
poJUr
la ptt:mtere fou,
re
fa1f01ent
110
boontur de leur
donner leurs noms
>
Tr11.ité
de. I'Opinion T.
1,
p. f9·
Ve]t~
ANj'i
le
v;a,"u n4Írt Je
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571.