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FRO

moin•

fo¡etre~

; fe déunger par les différentes fecouiTes

suxquellto elles foot expoíées.

3°.

Enfin il en el! d'autres qoi prétendenr que les mon·

tres qui foot bcaucoup de vibradons , ont leur re!Tort

!piral plus roidc pour obtenir cene fréquence ,

&

que

ceue force ou roideur daos

le refforc

ípiral el! moins

fu¡ene

~

l'influcnce du chaud ou do froid.

Je

ne penfe pas qu'il foit néccffaire de répoodre

fé–

rieafement aux premiers . Je me comemerai de leur fai·

re

rem~rquer,

d'aprcs l'aoteur

des

mondes, qu'i/

n'y

a

,.;.,

de plus beau qu'un grllnd drffein qu'on exicu:e

a

peu de j'r1111.

Or mefurer beaucoup de tems en parcou–

rant peu d'efpace,

e'rft me&lr< de la .fimpli<i:l dans le

deffún,

&

l'lpargne da111 l'exlcu:ion

.

Je

répondrai au

íeeonds , que par des e¡périences

que ¡'ai faltes nvec arlez de foio, ¡e n'ai p ·m

rcmar~ué

que la d fférence des variations trouvéc dans une mon–

tre qui faic r8ooo vibrations par heure,

&

dans une nu–

tre que j'ai réduite

a

14400. p6t 8tre

amibu~e

a

la dif–

féren ce des nombres d'o!'cillation. De plus, que quoique

les oícillations foient inégales en nombre, les ahérations

que peuvem produire les différentes fecnuiTes, doivent

produuc des réfaltats égauK; paree qo'elles ne peuvem

etre qu'en raifon réciproque do nombre des vibrotions.

A

l'éga¡d des derniers qui veulenr que le relfort

(pi–

ral l'étnnt plus rolde, íoi1 moins fu¡et

nux

impreffions

du chaud

&

du froid, il

n'y

a guue que l'expérience

qui leur puiffe répondre etnélemem . Geci tienr

a

une

rhéorie ewcmcmenr profonde ; car pourquoi voit·on

entre des mon1res de meme vibration, les unes retar–

der par le froid, taodis que d'autres nvancenr,

&

réci·

proquemeot?

Je répondrai que j'ai éprouvé par plufieurs erpérien–

ces

1

que l'échappement étoit l'uoique ou la plus gran·

de

uufe de ceue eípece de paradoxc.

ll

y

a

deux chofe daos l'échappemeot; !'are de le–

vée,

&

l'arc de fupp.ément. Le premicr el! toO¡ ours

de

m~

me étendue,

&

fuit par ía vl'r •ITe le nppon égnl

de~

forces qui l'uniment; au lieu qu• ce krnier íuit une

progreffion décroitlante de ces me mes forces. L'exp¿.

Axe qui pone

j

l'alguille

i.le.s

(c.

condes .

FRO

319

rieuce m

1

a toO¡ours confirmé que les échappemc..s qui

avoieu r u

u

graod are de levée,

a

vao~oient

par la cha–

leur

&

retardoieot par le t"roid,

&

via

vtrsti

D

uu

¡e

eondas que quelque cffet que puilfe produire le chaud

ou le fro id fur le refTor t !piral,

il

pourra érre compen–

í~

par l'échappement

1

íuivam les ditUrens ares de le–

\'ée

qu'oo tui donnera

a

cct égard : done

lOores ces

raiíoos ne font pas íuffiíantes pour empecher de dimi–

ouer les vibrations,

&

par cooféquem les

frotltmcns.

Commc en fuit de méchanique l'expérience doit l'em–

poncr fur les mcilleures rhéorie¡,

&

qu'ayant l'exem–

ple de ce que dounem les gr3ndes quantités de vibra–

tions,

il

el! convenable d'oppofer un grand exemple

de

la

moindrc quautité que l'on peut employer: c'eft

ce qui m'a eog3gé

a

faire la montre dont voici la de–

feriptiou.

D efcription abrtgie dt la mon:re que j_'ai prifentle

a

l'acadimie roynlr do Sricnets, lt

20

jttin

175'5'·

La

momee a de diameue

Elle a de hauteur

Le

balancier

a

de diametre .

pefe

18

graios

1

fait une vibratioo par fe–

conde.

L e barillet

a

de diametre .

11

a de hauteur

18

8

11

7

l

ligoes.

.

&

3 '

L e reiTort a 12 tours

~

de lame daos le barillet

1

&

a

fix

tours d'aélion; il

y

en

a

3

~

de teavail, un tour

de baode' reOe un tour

~

.

Le cylindre recevaot l'aaion de la roue fait

deu~

vi·

bration; par chaque dent . Divifant la roue qui en

a

30 par fon di•iíeor

~,

le quoti nt ou

1'

expofant eft.

6o.

D iviíatH de meme chaque roue par íoo pignon ,

l'on aura

1

Axe.

gqi

porte/

Axt! qui conduit Fu(ée qui f3it fix\

l'aignille des mi·

la roue qui porte tours

&:

Jemi .

nu[CI ,

l'afguillc•

du

heur.

......

_t-~~:

:::=...

f,:<:~· :··~

t:::·.: ::.:..

-tp,::::::1~:

.....

rr.:::·.:~:·.:: =:~.--r:::.d.::.::J

..····-·

Balancter.

·--:::-3

o.....".- .......

54............

.:~oo

........

t....

;:~6o

...............:::6o-..,..

¡

Banllct

....

D ivifeurs

.

.

D ivideodes

Quotiens

ou

Expofaos

(

6o

X

8

X

7

!

x

5'

=

108000

x

le tours de la fufée

6

1

==

702000 vibrations pour

S

tour le terns que· •• la momr• rans eue remonlée .

Rlf~<ltat

.

Si

l'on divife ce nombre de 702000 par

36oo

vibrations qui fe

font dans une heure, l'on aura

19f

hcures

=

8

¡ours

+

3

hcures.

On voit par cene de!criprioo, 1°.

que

le retTorr el!

plus foible que ceux qu'on employe nux monrres ordi–

naires de 24 heure;

&

de

me

me volume.

l 0 •

Q•J'elle

vo

huit foi plu> de tems fans Etre

re–

mont~~;

que malgré la réduélioo prodigicufe de la for–

ce motrice, j'ai

po

donner cncore nu balancier prcs de

rrois fuis plus de m

alfe qo'am

momees ordinaires: ce

qur fJit voir qu'en dim ioua11t les vibrotions , on dimi·

llUC

daos

Ull

trcs-grand rapport celui des

fro:ttmenJ

.

Toutes les exp¿riences que

¡'a1

f>iles avec ceue mon·

tre

1

001 tellement cunfirmé les raifons que j'Ji oppo·

fl!es

il

cc!les que l'nn doune communément poor le

grand nombre de vibration1 , que Je me crois autoriíé

de conclure que c'ell

uue

import!lnte décooverre, puif·

qu'elle reod vaine ·

le.

tentJtives de quelques habiles

horlogers qui avoient

ima~ioé

de meme deux balan·

ciers

a

leurs montres qui

S

engrenoient l'un daos i'au·

tre , pour prévenir, fuivanr eux

1

le mal que les [ecouf·

fes pouvoient produire: c'étoit faire une mauvaife cho·

fe pour guérir un metl qui o'exifioi1 pas . L'imponan·

ce du

fu¡et m'engnge

a

doooer

ici le rapport

fait

plr

1'

,-\cad

R. des

c.

,

E:r:trait Jes u¡ifira clt

/',.r,Jimit royalt

Jn

"

\tr~•c~s ~

drt

l

l

Flvritr

175 .

ous avoos exam· ...

, ne

por

o~dre

de l'académie une momee pn!fentée par

,

l.

Romtll) horloger, ci1oyeo de Geneve .

" C:

que ceue montee oífre de

lingulier , cooGfie

,

pr•ocrpalement

daos

le

b~l:Ulcier

· au

li~u

que celoi des

, 1

auuc; monue

f~tl

qoltrc

ci~q

8auemcos pu

fc-

conde,

M.

Romilly

a

rendu le fien atTez pefan r

&

le rerTort fpiral a!lez foible pour qu'il o'en faiTe 'qu'

un daos le m¿mc 1ems. D'oü il íuit

¡

0 •

que les ir·

regula.rités qui

le

pourroiem

trnuver dans le ¡eu de

ccue. ''!JPOrtante piece, íerom

~uaue

il

cinq fois moins

, moluphées que dans les montees ordinaire :

l 0 .

que

le nombre des vibrations étant dimioué

le meme

" roüage qui auroit éré 24 heures dans la

~onllruélion

ordinaire, peut avec un tres-leger changernen r dans

les nombres aller huit ¡oor : 3°. que l'aiguille

nv~n~ant

eomme

a

une pendule de

íeconde en

feeond~,

,. cene monteo fera plus commode qu'one autre poor

,

les obfervations.

.. Oo poorroit peot-ctre

íoup~'>oner

qu'un bolancier

,

li

pefam Íeroir íujet

:l

rece\'Oir beaocnup de mouve–

" ment des impreffioos étrangeres,

&

que

pa~ c~nfé­

quem cette mootrc irott mal au porter; ma1s

tl pa–

" rolr par

les expérience; que

J\1.

Camus ,

1'

un

d~

, noos, en

a

faites, que daos le gouffet d'on hommo

qui eooroi1 la polle

a

franc-érrier, elle n'a pas plus

., varié qu'une bonne montre

d

baltncier ordinaire .

, Mais ce que oous oe pouY'Ons dillimokr

1

c'eft que

" cetre meme montre qoi

a

(outféft les choes les plus

., violens fans fe dérégler , n'a pmais po

íoOrenir la

., différeoce de

tiwation venicale

&

horifontale , fans

1omber dans Jes

crrrors

cunfidérables .

ll

faodra

,, done chntlir de

l•

régler poor étrc

a

plat

&

porrée

ou poor ctrc pendoc

&

porr~·

'

&

oc la

pas faire

,

psífer do

plat au potd",

li

oo veut qu'elle confer–

" ve

fa

régulari1t .

.. , onobllant

cet i

oconvéoienl , l'idée de

Ro-

" mili

y

oous a

pl.ro

ocave

&

h:ureofe.

11

a

~a-moios

u rcm ...