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262

FRA

la na

tu

re de íon gouverne ment ; la religioo du pays;

la puilfance do monarque,

Ces

revenos, fes rdfources,

&

fa dom ination, toot cela n'dl ignoré de perll>noe.

L'on ne fait pa1 moins que les richefi<s immeofes de

la

France,

qoi mon

tenl

pt'U t-~tre

t>O

matieres d'or ou

d'argent,

á

un millinrd do titre de ce jour ( le marc

d'o r

a

680 Jiv.

&

ceJui d'argeot

a

fO

Jiv.), fe trOO·

''eot malheu reufement réparties , comme l'étoi<nr les

ri·

c-he!Tes de Rome, lors de la chute de la Republil¡lle.

On fait encore que la capitale forme, pour ain G dire,

l'ttat

me

me, que 10Ut aborde

a

ce gouffre,

a

ce cen·

rre de puiiJonce; que les provioces fe d<peuplent etcef·

tivement ;

&

que

le

laboureur accablé de fa pauvreté,

craint de menre au jour des malheureux.

11 ell

vrai

que L ouis XIV.

~·appercevaot,

il y a prcs d'un tie–

cle (en 1666 ) de ce mal invétéré, crut encou rager la

pro pagation de l'efpece, en promettant de récompeofcr

ceux qui auroient dix enfans, c'efl-a-dire de récompen·

fer des prodigc:s; il eu t m ieux valu r<monter aux cau–

Ce<

du mal,

&

y poner les vérirables remedes . Or ces

caufes

&

ces remeces oe font pas difficiles

~

trouver.

f/oy.z. les artic la

I MPÓ T ,

ToLE'RANe~,

&<-

(D .

J .)

F

R A

N

e

E, (

1

S LE DE· )

Glog.

proi'Ínce de

Frnn·

<e,

ainfi oommée paree qu'elle éroir autrefois boroée

par la Seioe, la Marne, l'O ife , l' A ifne,

&

l'Ourque.

Les Géographes vous indiqueroor fon ét cndue aéluelle.

( D . '}.)

F R AN C F O R T

[flr

le M ein,

f.

m. (

Glng.

)

vil le d ' Allemagne en W étéravie , aux confins de In Fran –

conie, entre la ville d'Hanaw

&

cell e de Mayencc.

Frnnefort

e(l partagé en deux par le Mein, que l'on

y paiTe for on pont de pierre. L a panie qui dl fur le

bord feprcnt rional du fle uve, porre proprement le nom

de

Franefort;

on appelle l'aurre

Saxrn-Hnufm,

c'efl-

3-dire

les mai{om da S11xonr.

Ces deux panies fon t

fort11iées avec des baflions

a

l'anrique , un foiTé plein

d'eau,

á

un chemin-couvert .

Cette ville efl la parrie de Charles le Chauve, roi de

France ; elle efl riche , impériale, anféotique , peuplée,

&

marchande! ; on

y

dcut deux foircs chaque ann¿e

,

l'une au p1 intcms,

&

l':lotre en automue, oii entr'au·

tres mJrchandtfcs, il fe fait

an

g rand commerce de li–

vres.

C'efl-la que les éleéleurs fe rendent pour élire un

empereur o u un roí des Romains , conformément . ou

non conform émenr

á

la bulle d'or de l'empereur Char–

les IV. don r !'original fe garde

a

la maifon-de-ville;

c'efl un parchemio

in-4°.

de quarante· trois feoiHes, fe–

Ion W agenfcil.

Framfort

e(l famcux par Con concile

de

l'an

794,

u

u des plus célebres qui fe foienr tenus dans

1'

occi –

denr: Charlemagne, en qua lité d'empereur, y

exer~a

la

méme aotorité qu'avoienr autrefoj, les empereurs d'o–

rient dans les coocilcs , depuis qu'ils eurenr cmbra(f¿

le Chriflianiíme. On reJetra dan; ce concile le fecond

concile de N rcée, daos Jeque! on avoir rérabli le colre

des images .

Voyez.

1

e o

N

o eL AsTEs .

Franefort

embraffa la coofdlion d' Aogsbourg l' ao

lj30;

Je magiilrat,

&

prefquc tOUt le peupJe, (ont de

ccrre confeffion; les R éformés , les Carholiques Ro–

mains,

&

méme les juTs, y fonr également bien re–

<;t'rs ,

&

y habirenr avec liberté, quoiqu'ils n'

y

ayen t

point d'exercice public <1e !eur1 re ligions, mais on les

tolere avec autant de fagene que de prolir. O u efl af–

t<z fage dans cette ville, pour ne s'y occuper que du

loio de faire fleurir le comro erce ,

&

de mainrenir les

droits des citoyens.

(

r)

,

Le gouvernemeot y efl entre les mains de quelques

fa milles , qu'on appelle

patrieimnn:

cependaur le choix

des períonnes particu lieres qui y doivent remplir les char–

ges, efl fait par le corps des métiers; ce qui rend ce

gouvernement ariflo-démocratique.

Le territoire de

F.-nnefort

efl un petit pays entre l'ar–

cheveché de M ayence, le comré d'Hanaw,

&

le land–

g raviat de HeiTe-Darmnadr: il

~

feu le menr quatre m ilies

de lona

&

aurant de large;

&

ti e(l parragé par le Mein

en

deo~

parries, dont la feprentr iooale efl fort peuplée,

randis que l'autre n'efl prefque qu'une forer.

La ville de

Fra11e[ort

,

le feul lieu cootidérable de

fon territoire, efl

á

eoviroo quarre milles d'A ilcmagne

a

l'Efl de Mayeuce,

a

deu1 milies d'Hanaw,

&

a cioq

( r) c •eft: trop

ind~cc:nt

pour un Cbréticn que de nc:

s'OCOJrer

que

di_!

['l~

da

commercc

k

da m

óliJ:uie.n

de.

~oiu

des Cuoyent:

FRA

d'AITchaffenbou rg.

L ong.

26.

6 .

36.

latit.

49 · H ·

o.

fui•ant les obfervatiom de Caffini .

( D .

J . )

F

R

A

N

e

F

o R T

fur I'Odrr,

(

Glog.)

vil le

&

univer•

lité d'Allemagne dans la moyenne Marche de Orande–

hourg , aarrefois im périalc a-préfcnt filJelle au roi de

p,

un<:. Elle et1

a

eo viron vingt-deux m 'lles d' A llerJla–

gne S . de Sterin, quin-z.e milks S. E . de B: rlin, vingt·

quatre m illes N.

E.

de Wirremberg, foixanle-dix milles

N.

O . de Vienoe, Celon Sreer.

L ongit.

32. 26.

l).

latit.

p.

22.

o.

( D . '}.)

F R

ANCHE, adj.

r'.

(Marine)

la pompe efl

fra¡¡–

clu,

c'efl-a-dire que l'oiTec eil vuide,

&

qu'il ne re!le

plus d'eau a pomper. (

z)

F

R

A

N

eH

E.

B

o u

L 1 N

1!'

(Marine . )

V

oye>:.

13

o

l]•

L 1 NE.

F

R

A

N

eH

E.

A

u

M

6

N E'

('}t~rifpwd. )

en lorfqu'un

fe igneur donne un fonds mouvant de

l~r,

pour confl rui–

re une églifc , cim etiere, ou aurre lreu fa eré, Caos

y

r<·1enir aucun

droit ;

aoqoel cas,

il

ne lui rcl1r p!u'i ni foi

ni JOrililiélion propremenr dites fur ce foods, mah feule–

m<·llt le droir de patrouage . Tous les bi.rns aon1ónés

i

l'églifc nc fonr pas donnés en

franche_-numóne :

car on

di

u

ing uc deux fones d'aumóne,

f.,,

otr, la

franebe-au –

móne,

donl on vient de parler,

&

la

pur(

aumón~;

cel–

le-ci efl lorfqu'on donne

a

l'églife des brens remporels'

produifant des fru its

&

revenos , fur lefquds le lief

&

la juriídiélion dcmeurent, foit au donateor, s'il a 6ef

&

JUrililiélinn fur le fonds , foir au feigneur féndal

&

JUtli–

ci<r, fi le dona teur ne l'efl pas;

&

néanmoins l<s biens

ainti ten os en pure-aumó ne par des gens

d'~gli fe,

font

t~nus

franchement, c'ell-a-dire fans en payer aucun de·

\·oír ni redevance ,

ad

obfeqt~ium

pr.e11m

.

Voy.

Mai_–

chin ,

f ur la coút. d'/lngely, tit. jTJ. art.

l.

ch. TJ <Íj.

Dupineao,

[11 r /'nrt .

t t2.

d'/lnjotl;

Boucheul

,[xr l'ar·

t i

ele

1

oS.

de Poiton.

(A)

F

R A N

eH

E .

F

r!

rE;

c'efl un

privilég~

accordé

a

un feigncu r pour J'exemprioo de tous dtoits fur les mar·

chaodifes qui arrivcnr le JOUr de la

fe

re do lieu,

&

que~quefois pendan t un cerrain nombre de JOnrs. Au mots

d'Oélobre

1424,

Philippe, comre de Saint-Paul, permit

au

tieur

ce

H cudin, Con v:rlfal ,

á

caufe de S. Paul,

d 'obrenir

d:~

roi

une[ranche-fite;

&

le r6 Juiller 1.¡26,

le méme feigneur affranchrt toutes les marchandifes arri–

vaut

á

la

franehe-fite

d'Heedin, penda

m

l'efpsce de cinq

JOUrS,

des ton!reUX, péages,

&

1<3Y(rS

a

)uj apparteoaOS.

( /1)

F

R A N

eH

E-

v

E'R t

r E',

efl lorfquc le feigneur jufli·

cier f::it enquérir

&

ioformer d'office par fes hommes

de loi, des délirs commis en fa terre, fans aucuue par–

ríe formée ou apparente ,

&

lorfque le délinquanr u'a

poinr éré pris en flagran t-délir ; comme il efl dit en la

10mme rurale,

cnmparoir

a

la franche- viritl'

&

toJir

11iritis,

en

l'art .

39·

40.

d< la eoútttme de S . Om•r

[o11I

/lrt ois ,

irnprimée en t

íf3;

&

en

1'

art.

10. de ce!fe

qui

a

été im primé<: en t

r89 a

Arras; c'e!l renir les af·

fifes , tenir ou avoir

'l'lriet

lp¿ciale.

Li/le, rit.

j.

art.

4

& ,-.

( A)

...

1"

1<

A N

eH Es,

eompagnia frnncket, ( Art

mt!tt'!t·

re.)

ce fonr des corps de rroope> qut ne forment putnt

de réglm<m; elles on r chacune un chef. qui en di le

commandanr o u cauitaine; elles font

compoii~es

de ca va–

ler k

&

d'infaoterie : o o s'en fert pour dooner de l'inquié–

rude a l'ennemi' pénérrer dans fon pays '

y

caufer le

dég:i t, oo pour érablir les conrributions. On donne ordi·

nsirement le nom de

partifans

a

ceui qui commandenl

k s corps particul•ers.

Voyez

PAR T t

S. (

_Q_l

F R A N

e

H E .

e o

M T E' , .,

e

o

M

r

!!'

n

1!

B o u

R G

o

G N E, (

Grog .) Bttr¡,1tndia: eomitat11I ,

pro–

vince confidérable , bornée au nord par la L orraioe ,

a

l'efl par le Mpntbeliard

&

la Suitfe, 3 l'oü<fl par le

Blfiigny

& la

Br

!le,

&

au fud par le Bogey . Ce pays

contienr la plm grande parrie do terriroire des anciens

Sé4uanieos, qui furem fu b¡ugués par ]ules-Céfar.

I/

o–

ya.

Longue rue.

La

Frnnehe-eomtf

a eoviroo cin'quante licues de long

fur trenre-deux dan> fa plus grande largeur; elle abonde

( O

grains. vins, befiiaux, chevnux, mines de fer, de cui–

vre,

&

de plomb, outre plufieurs corrieres; elle efl parta–

gée prefque égalemenr en poys uni

&

en pays de m onta·

goes. L e pays uní renf<rme le bailliage de V ¿foul ,

Gray, D óle.

&c.

le pays de monragnes comprend le

bailliage de Ponrarlier

&

d'Orgelet, de Salios, O maufe ,

Beau-

c:'eft juf\eroent de cette fagc:Cfe que S. Pan)

dit

s~pitnti•

h11jtu

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tft iJf"d Dtwm.