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\ 1

FRA

i

faire obferver ce que les hommes fe doivent les uns

aox aurres.

Chambcrs.

(

1)

F

R A

Nes-

M A

N-~

A 1

s , c'étoient des monnoies de

la valeur d'une livre , que

l'on

frappoit au Mans de

l'auroriré de l'éveque .

(A)

F

R A

N

e

S-

M

E 1

x

OJt

M

Ex,

dont il efl parlé en

la co11rume locale de Saint· Piar de Seclin íous Lille

font des héritages mortaillables qui ont été nffranchis:

(A)

F

R A

N

e

-M

A R 1 A

e

E ,

c'efl un mariage noble ·

donmr m

franc-mariage,

c'efr marier noblemcnt .

en efl parlé ao

traité des

ttmtres

,

liv.

l .

ciJap.

ij.

/iv.

ll.

ch. vj. ltv. lll. ch. ij.

(A)

F

R A

Ne

P A R 1 S

1S, étoil la monnoic d'onc livrc

parifis, qoi valoit un quart en

íus plus que

le

fra11e

wurnois.

Voye::.

M o N

N

o 1E

P A R

1

s

1S . (

A )

F

R A N

e-

P R

1

s-

ou

prifag•,

c'efl-a ·dire

prifü dans

la coúwme de Bretagne, art.

261.

(A)

FRANe-QUART IER,

Í.

m.

tcrme de Bl"fon.

Le premier quartier de l'éco , qui efl

a

la droire do

cóté du chef, oñ 1·on a coíltume de meme quelques

autres armes que celles du re.fle de l"écu.

11

efl un peu

rnoindre qu'un vrai quanier d'écartelage .

F

R A N

e- S

A LE' ,

(

'}uri{pmd.

)

Ce mot s'cntend

de deux manieres.

JI

y

a ·des provinces

&

des villes qu·ou appelle pays

de

franc-{a lé,

c'efl·a·dire oñ chacun a la liberté d'a–

cheter

&

reveodre do

íel

fans payer au Roi aucone

ímpnfition : tels font le Poitou,

1'

Auni', la Saintonge,

le Périgord, Angoumois , haut

&

bas Limofin, haute

&

ba!Te Marche, qui oor aequis ce droit du roí Hen–

ri

JI.

moyennant finan ce. La ville de Calais & les pays

reconquis ont auffi obtenu ce droit loríqu'ils íont

fi>r–

tis des maios des Aoglois

&

reotrés fi>us la domination

de France .

Le

franc-fa/1

oo

droit de franc {all

qui appartient

¡

certains of!icie rs royaux

&

autres períonnes, ell une

certaine provifion de

(d

qui leur efl accorMe pour leur

provi fion . Aurrefois ceux qui avoiem ce droi1 avoicnt

le (el gratis,

&

ne payoicnt que la voiture . Préíente–

meot ils payent une pitlole par minot.

Voyez

G

A

n

1!

L–

LE .

(A)

F

R

A N e

s -

T

A

o

L P 1 N S ,

voyez

F

R A

N

e s

A

R–

CHERS .

F

R A N

e-TE N

A N

T , c'ell celui qui polfede noble–

ment

&

librement.

Voyez le liv. dei tenurei, liv.

/l.

ch.

j.

&

i¡.

(A)

F

R A N

e -TE N

E M E

NT , efl un héri1age polfédé

noblement

~ libr~mem,

fans

aucun~

charge

r~turier.e.

Vo)'eZ le meme ltvre des tenures, ltv.

l .

ch. v¡:

&

¡x.

liv.

11l .

ch.

ij.

(A)

F

R A N

e-

T

1

L LA

e , (

111ari>Je

)

c'efl le pont le

plus proche de l'eau, qu'on appelle

ie premier pone

daos

les vailfeaux

~

deux ponts

&

a

JrOÍS ponts. C'ell íur

ce pont qu'on place les canons de plus fort calibre .

( z)

é

. 1

.

d'

l.

F

R A

N

e

Too

R N

o 1

s ,

to1t a monno1e

une

r-

vre que l'on frappoit

.i

Tours de l'autoriré de l'arche–

vEque . Cene livre valoit foo

tournois : préfentement

le

franc tournois

n'etl plus qu' une valeur· numéraire .

f/oyez

L 1

v

R

1!

Too

R N

o 1

S. (

A)

F

R A

Ne

v

1

1!

N

No 1

s ,

c•étoit une monnoie d'onc

livre, qui fe frappoit

~

Vienne eo Dauphiné de l"auto–

rité des dauphins de Viennois.

JI

y

a encare dans ce

pays

&

dans les p10vinces voifines, des redevaoces ti–

~ées

en

franc foJts

&

deniers vie11nois;

ce qui s'éva–

lue en monnoie de France.

Voyez ci-d•'u.

DE N1E

R

VJENNOJS.

(A)

F R A N C A , genre de plante

a

fleur en reillet ,

compoíée de platieurs pétales difpoíés en rond

&

íoO–

tenus par un calice cyliodriquc . L e piflil íort de ce

calice,

&

dcvient dans la

íuite un fru it plus oo moins

alongé, qui s'ouvre d'un bout

i

l'autre en trois par–

ties, quoiqu'il foit renfermé daos le calice •

ll

contient

des femences ovoYdes Jrcs-petites,

&

anachées au pla–

centa.

Nova plant. gener. Amer.

&c. par M. M iche–

li.

{l)

FRANCARTE, f.

f.

(

Comm.)

mefure pnur

(1)

i.a fociéti des

Fr2nCI·m:t~ons

a éré

condamn~e

par

un~

Bulle d<:

CU!ment XII.

&:

profcripte par arrét de beauooap de

i'~JOCCJ!

que

nc vculent

p:u

fouffrir dan' Jeors

~tats

une aífemblée

qlH

fe

p1cque

de garder un fecret. fur c¡,ui peuvent tomber plu!ieur.s

fou~ons

· Le•

c~remonics

que doic.

prauqu~r

chacun qui

e(l:

admis d:».ns ceu7

fa.

cu!t~,

rcorermem tant de fuperll.ition. que d'elles feules

m~rnent

tourc condanmation. Lorrque le

1

Frane~.ma¡ons

dJ(cnt, que pour

FRA

26r

les grains don! on fe íert

ii

Verdun . La

francarte

de

froment pefe 38 livres poids de fnarc, de méreil 3 4

de íeig le 32,

&

d'avoine 2).

Vu)'<t. les diél. de Comin:

&

de Triv .

(

G

)

F R

A N CE, (

Glog. )

graod royaume de:I'Europe

borné

.a

u

N .

par les

P~ys·Bas,

a

I"E. par I"A IIemagne;

les S01Jfes,

&

la Savo:e; au S. par la 1ner Médirerra–

née

&

par les Pyrénées;

:1

1'0. par I"Océan.

S"lon la carre de la meíure de la terre doooée par M.

Caffini, la

Franee

a d'orient en occident 220 licues de

large,

&

du nord au íud, depuis Dunkerque ¡uíqu'aux.

fron1ieres d'Efpagne, 230 lieues de long. En prenant

la

France

de biais, depu is la cote de Bretagoe la plus

éloign6:: juíqu'a Nice fur la elite de Provence, 2fO

lieues;

&

depuis

les contins d'Eípagne au midi de Ba–

yonne, joíqu'aux contins d'Allemague, du cllré des

Pays-Bas, 210 licues ou enviran. Ainli en prenant 220

licues pour milieu entre ces différences, cela. donoe pour

l'étendue de la

France

400 lieues quarrées. Ces lieues

font felon la me me cane, de

:Z.f au degré.

Daos cette éJendue, rair y efl pur

&

íain ' fous

Ull

ciel prefque par·tout tempéré . L'Océan arrofe la

Fran–

ce

d'un cOté,

&

la Médirerranée de l'autre. Elle a de

hautes montagnes

&

de belles riviercs. Son pays fec–

tile

&

délicieux abondc en íel, grains, légumes, froiJS,

vins,

&c.

mines de fer, de plomb, de cuivre ,

&e.

JI

y

a en

F1ance

18.

archevéchés , 1t 2 évéchés, 14777

couvents, 12400 prieurés, 13)6 abbayes de religieux,

240 commanderies de J"ordrc de Malte,

&c.

On

y

compre 13 parlemens, 12 gouvernemens généraux , ou

fi

l'on veut,

36-

gouvernemens des provinces,

&

25"

univerfités , qui ne font pas toutes célebres. Sa titua–

tion fe trouve, íelon l'académie des Sciences, entre le

tre izicme

&

le vingt· tixieme degré de longirude ,

&

en–

tre le quaraotc-deuxiecne

&

le cinquante-onieme de la–

titude .

L'hifloire de ce royaume, dit un homme de génie,

nous fait voir la puilfance des rois de

France

fe for–

mer' mourir deux fois, renaltre de meme ; languir en–

CuiJe pendaot plufieurs tiecles: mais prenant iníenfible–

ment des forces, s'accroitre de toutes parts,

&

moa–

ter ao plm lllut point; íemblable

a

ces fleuves qui dans

leur cours perdent leurs eau><,

o

u fe cacheot íous ter–

re, puis reparoiflent de nouveau, groffis par les rivie–

res ·qui s'y Jenent,

&

emralnent avec rapidité !OUt ce

qui s'oppofe

~

leur palfage.

Les peuples fureot ablolument efclaves en

France

,

jufque vers le tems de Philippe-Augutle . Les íeigneors

furent tyrans jufqu'a L ouis

XI.

ryran

lui-mcme, qui

ne travailla que pour la puilfance royale.

Frao~ois

J.

tit naltre le commerce, la navigation , les Jemes ,

&

les a

m,

qui Jous périrem avec

lui. Henri le Grand,

le pere

&

le vainqueur de fes

íc¡ets, fu t aífaffiné au

milieu d'eux, quand

il

alloit faire

leur booheur. Le

cardinal de Richelieu s'occupa du íoin d'abailfer la mai–

fon d' Aurriche, le Calvinifme,

&

les grands. Le car–

dinal Mazario ne fongea qu'a fe maimenir dans

íoo

pone avee adrelfe

&

avec art.

Auffi pendant neuf cents ans, ·les Fran<;ois fon1

re–

flés fans indunrie, dans le defordre

&

daos )'ignoran–

ce : voila pourquoi ils n'euren t part ni aux grandes dé–

couvertes, ni aux belles ioventions des autres peuples.

L 'imprimerie , la poudre, les glaces , les télefcopes, le

campas de proportion , la circo lation du íaog, la ma–

chine pneumatique, ie vrai fyfleme de

l'univcrs, ne

leur appaniennent poiot ; ils faiÍOient des tournois, pen–

dant que les Portugais

&

les Eípagnols découvroiem

&

conquéroient de nouveaux mondes

a

l'orient

&

a

l'oc–

cideot du monde conou . Entin les choíes changerent

de face vers le milieu du dernier tiecle ; les A

m,

les

Scicnces, le Commerce, la Navigadon,

&

la Marine,

parurem fous Colbert , avec un éclat admirable dont

l'Europe fut étonnée :

tant

la nation fran<;oife efl pro–

pre

a

fe portee

ii

tout; narion flexible qui murmure le

plus aiíément, qui obéit le mieux,

&

qui oublie le p111-

tót fes malheurs .

]

e fuis tres-difpenfé d'entrer ici daos aucon

l'état préfent du royaume . Sa force réelle

&

détail de

relative;

la

trouver leur origine il• f.&ut

r1m.n11r

j,.ft¡Ht

4

_1• ctmjlrua;,n

J11. llm•

p/1

de

Sttl•mon

ils fe mocqwmt de la fimpltcaré de ccux

qua

ont

lot pacience de les écouter. Les

Frotncs~mot~onl

tirent leur fourcc

de

l'

Angleccrre ,

&

par

conf~quenr

il

n'cR:

pas étonnant, que

M.

Cbambcu fort prcvenu poar tout ce

<J.Ili

rcgarde fa nation

leur

donne tes l:logcs.

qu'ib

ne

m~riteot

poant.