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FRA

vaillé, meme des vacations

&

autres

fraÍJ

qui n' en·

lrent poiot en taxe

contr~

la partie adverfe.

(d)

Frais dt fu

lié,

voyet:.

S

e

E L L E' •

Frais dt (ljo1<r, voyez

S

e.'J

o

U R.

Frais de tutelt, voyn

T

u

T E lE .

FraiJ dt v oyage

,

voyet.

V

o

Y

A G E •

• F R A 1

S

E,

f.

f. ce mot a un grand nombre d'ac·

ceptions différentes. C 'efl le froit du fraifl<r .

Voy .

fu

~trtidu

F

R

A.

1

s

1

E R

&

F

R A

r s

1! •

C'efl un cordou

de petites feuilles placées entre la peluche

&

les gran–

des fe uilles de quelques 6eurs. C'étolt

ancien~ement ~ne partie de l'habillemeot, une .erpece de col

he~

de

10~·

le ; coupé en rond , étendu , plttré, empeCé, qu oo vo1t

aux poruaits do regoc de H eori

IV,

&

que les Efpa·

gnols ont coofervé. C' cfl auJOOrd 'hui une aotee paro·

re .

Voy.

F

R A 1

s

1!, (

Modt. )

C'efl daos les animaux

deílin6s

a

notre nourriture, les emrailks avec leur en·

ve!oppe. C'ell une erpece de fortificat ion .

V.

F

R A

sE ,

(

drt milit.

)

Ce font dans

1'

art de batir , des

p ieux qoi emourent

&

défendem les piles d' un poot.

C'ell un iortrument commun

a

un grand nombre d'ar·

~illes

.

f7oyez

F

R A 1S E

(

Arr¡subufier

&

H orloger )

,

e '

efl u

o

coquillage qui

relfemble ao fruit de meme

nom.

11

fe

dit auffi de la téte do cerf.

Voy.

F

R A 1·

S¡¡ , (

f7enerie

)

F

R A

1

S E,

m termu de Fottification,

ell une efpe·

ce de défenfc ménagée avcc des pieux pointos

&

pref·

que paral!eles

a

l'horifon > qu'on enfonce daus les re·

tranchemens d'on camp, d'une demi·luoe, pour eo'8¡ll–

pecher I'approche

&

l'efcalade .

L es

fraif<J

dilferen t des paliffades, en ce que cel!es–

ci foot perpendiculaíres

a

1'

horifoo , au

lieu que

les

~U

tres Coot paraiJeles

00

inclinées

a

j'

horifon .

f/.

p

LISSADE.

On fe

Con

particuliercment des

fraifeJ

daos los

re· .

~ran chemens

&

aux ou vrages de teere ; on en met or·

dinairement au·deffous do parapet du rempart, c'dl-a–

dire

a

Con cóté extérieur vers le oiveao do terre-plein

du rempart, Jorfqo' il

o'

ell

point revétu de

m~s:onoe·

rie . Elles tienoent lieu du cordon de pierre qu'on met

aux ouvrages de

ma~oonerie,

&

elles empéchcur J'en·

uemi de franchir ou de monter for le parapet . On leur

doo ne une pcnte vers le fotré, "fin que les bombes

&

les greoodes que

1'

ennemi peut ¡etter delfos s'écouleot

daos le fofré . (

Q..)

• F

R A 1 S

1!, (

Arr¡:tehrdier)

voye7.

J

l'art .

F

R A 1·

S E (

Horloger)

la definirio n généralc de ce mor .

L'arquebolie( a quatre eCpeces de

fraife

la

fra i{e

a

ba

m

net > la

fraife

plate ' la

frai{e

poimue>

la

fraife

a

roder.

La fraife

a

ba.Jfinet

ell un morceau d' acíer gros

&

rond comme un gland,

&

maché comme une

lime ;

.elle a une petite queue quarrée

&

Ioogue d' un demi–

pooce; cette queue entre daos le troo de la broche qoi

porte la boite,

&

qoi uaverfe le chevale:. L es Arque–

bofiers s'en ferven t pour polir le creut d' un baffinet ,

en pofant le gland ou la

f raife,

&

le faifant

tourner

dedans par le moyen de l'archet dont la corde entati•

re la boite .

L a fraife piate

a o

o

boot roud, plat ,

&

plus gros

qoe le refle; ce boot ell canoelé,

&

fert aux Arque·

bufiers de la méme maniere que la

fraife

pointue poor

t~ire

un troo plat o

u

1'

on puiae placer

la

rete d' une

VIS plate,

&

empécher qu'elle o'exeede Cur la piece.

La

fraif~

point1<e

cíl urr pctit foret qoarré , long de

dcUX

a

trOIS pOUC. dOO [ un des bOiltS

repréfente une

fraife pointue

&

canoelée fur

toute fa

longueur ;

les

Arqoebofiers s' en ferveot pour agg<aodir un trou dans

une piece de fer ,

&

le faire plus large d'on cóté que

de I'autre;

1'

on s'en fert comme des forets en

la po·

fant daos la botte

&

la toornaot de meme.

La fraife

a

roder, cll

une efpece de clou de la Ion ·

gueur do pouce, dont la queue ell ronde, uoie

&

un

peo forte; la tete un peu plus Iarge, ronde, ép;itre,

&

un peu machée en-dedans comme une lime . Les Ar–

quebufiers s'en Cerveot pour unir eo·detrus l'ceil ou doit

étre placé une vis' poor que la te<e porte bien a-plomb .

lls font paiTer

la queue de cette

fraife

daos l'reil, de

fa~on

que le córé maché de la téte porte deffos la

f~ce..de cet ceil . EnCuite ils m etteot la qoeoe de cette

frat{e

daos

1'

étao

a

m ain >

&

toumeot

a

droite

&

a

gaoche peor faire mordre la

fraife

for le fer qu'ils vea·

leot roder

&

unir.

F

R A 1 sE, (

Horlogerie

)

efpece de foret dont

les

Horlo_ser•

&

d' aotres artiíles fe ferveot pour faire des

creufores propres

a

noyer les

tetes des vis

&

pour

,d'autr~s

gfa,ges. ll

y

en a dont

(fig.

49·

&

ro.

Plan·

FRA

<ht

XTV. dt

r

Horlogerit

)

In meche en ou qoarrée o!!

triangu!aire, oo ronde ; d'auttes font des e fpeces de

lt·

mes (

fig.

4r . )

fixées

ii

l'extrémité d'uo arbre . Ceii<S·

ci

Cervent pour dretfer le fond d'ooe ereafore, d'un ba·

rillet, ou d'uné rooe de cbamp . On fe Cert des

frnr–

Ja

de la meme má'oiere que des fore ts .

f/oyez

F

R

1!

T .

Les Horlngers appellent encore

fraife

,

une eCpece

de r9chet (

fig .

40.

de la

'"~'?''

Planche

)

monté fur

un arbre · cet outil fert

a

ta1re au bas de la fuCée la

creufure 'deílinée

a

recevoir le rochet de

la chaine .

T oos ces outils fe meuveot par le moyen de

1'

archet,

dont la corde fait un tour Cur

le

carriot .

On appelle encare

frai{e

une petite

plaqu~

d' acier

fort mioce, circulaire, ttcmpée fort dur,

&

talllée roe

ro

circonféreoce ; elle fert pour fendre les roues.

f/o–

)'e<.

M

A eH 1 N E A ' FE N D RE • (

T)

F

R

A.

1sE

m ttrme de marchand de ll'loda,

ell 011

tour. de. col',

a

deux ou

trois rangs de roban. ou de

blonde froncée.

Voy .

FR

o

N e

1!

R •

Ces fottes de col–

liers s' auachent par·dariere avec un oceud de ro an,

&

font garnis par-devant le plus rouvent d'uo nceud

a

quatre.

Voyt z

N

Ol!

u

D A•

QuA.

T R

1! •

F

R A

1

sE

(

Venerie)

c'efl la forme des meules

&

des pierrieres' de la tf te du. cerf

&

du chevreoil , · qui

ell le plus proche de la tete , que oous appellons

maf·

facrt.

*

F R

A l S

E R ,

v.

aél:. ce verbe n'a pas wo te¡ les

acceptions do mot

fraife,

&

il en

a

qnelques· unes qne

le rnot

frai{e

n' a pas . On dir

a

la véd1é

frni[er In

dehon d'rme place, fratfer du manche:tes, fraifer tm

~rore

da."nJ rm corpJ de

fer

; •

mais on dit

ene?

re cha.

les

Panffiers,fraifer de la pat"..,

poor

la m.anur beau·

cottp

en

la pétriffant fur

el1e-m~me

;

&

fraifer une fe·

ve lfgumimu{e

pour

fui

óter fa peatt,

ou

robbe

.

FRA I SER

0

UN BATA IL LON,

(drt milit. )

c'éroit au tre fois

1'

entoorer de piquiers qui empC:chnient

la cavalerie de le forcer . A. préfent c'efl faire meure

la bayonnette au bout do fulil aux foldats qoi

1<

com·

pofent,

&

principalemeol aox rangs qui e

o

formeot la

circonféreoce, ou qui le terminent .

L a colonne de M. le chevalier de Folard doit etre

fraifée

de fu filiers

&

de piquiers . M ais fe> piqoiers au

Iieu d'une pique de

If

piés de longueur, doivent avoir

des efpeces de pertuiraones de

11

piés .

, On

o~ r~garde

pas

fixement, dit cet anteur , un

, corps de troupes

fraifl

de ces

Cortes

d'armes , J<•in–

,

tecs au¡ hallebardes , aox efpontons ,

&

aux bnyon·

. , nettes au boot do fofil, particolierement colme une

, nation comme la franr;oife. dont l'ardeur

&

l'abord

,

e(l des plus redoutables .

Traitt de la colonne

,

(

Q_)

F R A 1S 1E R ,

C.

m.,

fragaria

(

Hift. nat. bot.

)

gen re de plante

a

fleurs eo

rofe, compoli!es de pi

fieurs pétales difpofés

en

rond . Le ' enlice ell décoopé;

il en Con un pillil qui devient daos la

fu ite un frnit

prefqoe rond ou ovoYdo,

&

poi

o

tu par le bout.

11

y

a

plufieurs

femeoces

adhéren tes

a

un placenta qui el!:

chnrnu daos quelqoes efpeces,

&

fec daos d' autres .

Ajou tez aux caraél:eres de ce genre , que

les feoilles

ront portée• trois·a· trois

a

1'

extrémité d'un pédicule .

T ouruefort,

ínflit. reí herb. V oy .

P

t.

ANTE .

(

1 )

Boerhaave compte fix erpeces de

fraifitn

ferti les ;

rnnis il oous Coffira de décrire la plus commone ,

le

fragari4 vulgariJ,

C. 13.

Pin. 326.

S a racine ell vivace, roufsatre, fibreuíe , cheveloc ,

d'u oe faveur allringente; elle poulle des pédicules Iongs

d'une palme >greles, velos> branchus

a

leors fomrneiS,

&

qui portent .des fl eurs; elle jette aoffi des queo

e>

de

meme loogueur

&

de

m~me

figure , qoi foütitnneot

des

feuilles ; elle poutre eocore des Jets

tras:ans

&

rampans for ierre , ooüeux, doonant de chaque nreud

des feoilles

&

des racines, par lerquelles ce11e plante

Ce

moltiplie . Ses feuillcs , au nombre de trois fur une

qoeoe. foot obloogues ' larges' Ccmblables

a

celles de

I'argentioe : veinées , velues , dentelées

:l.

leor bord ,

vertes eo-detrus, blancharres cn· detrous . Ses 6eurs, au

nombre de quatre oo cinq Cur un

m~me

pédicule, li>nt

en rore

a

cinq pétalos blancs placés en rond ; elles oot

beaucoup d'étamines counes, garoies de fommets JaO·

na tres,

&

un pillil fphérique , porté fur un calice dé·

coupé en dix parties; le pillil fe change en un froit o·

vo"t'de, bon

a

manger, charoo , mou, rouge qoand il

efl mur> quelquefois blnnc > rempl i d'un fue dooJ > vi–

oeux, odorant , chargé de qoantitcf de petites graioes

eotalfées les unes for les aotres .

CeHe

pl~nte

fl eurit en Mai,

&

doooe foo fruit mar

au