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FRA

F R A N G E•, adj .

ttrme de Blafon,

fe dir dés gon–

fanons qui onr des franges, donr on doit fpécifier l'é–

mail . Auvcrgne, d'or au goofanon .de gueules,

frangi

de fynople,

FRANG ER

ort

F R

ANG lE R,

f.

rn .( Comm.)

ouvrier qui

tila

des franges, des

rnollets,

&r.

On

le

connoit mieux fous le nom de

Tif!utier~Rub,mier

;

&

c'efl. Je véritable oom que lui donneot les Ontucs de fa

communauté.

f/oyn

T

1

s su

T 1

E R-

R

un

A N

1

E R.

F R

t\

N G 1

PAN

1E R ,

plttmrria

, (

Htft.

""t.

)

genre de plante

3

rteurs monopéca les

1

faice•

en

forme

d·enronnoir

&

découp~es.

11

forr du enlice un pillil, qui

en11e cómme un clou daos

la pnrrie

inf~ricure

de

h

fleur,

&

qui devicnt daos la fuice un fru ir o u une fiii–

<Jue, qai efl double pour l'ordinaire, qui s'ouvre d'uo

hnut

a

l'autre'

&

qui reoferme des fcmeoccs oblon–

gues, garnies de feuilles, placées comltle des écailles,

&

auachées

a

uo pbcenta. Tournefort,

i11[1. ni

htrb.

Voyez

P

1..

A N T

1! • (

I)

L ejrangipa11ier

eO uo arbre de I'Amérique, il s'éleve

d'environ ro

á

12

piés hors de tcrrc; il pouffc de lon–

gues branches d'un bon pouce de dismetre bien nourries,

a-peu-prcs d'égale groffeur d'une exrrémité

3

!'nutre,

&

dénuécs de feu illes daos toute leur

longueur; ce qui,

ce me femble, n'a aucun rapport nu lnurier-rofe. Les

fcuilks ainfi que les fleurs, vieooeot par gros bouque!S

aux exrrémités des branches , enforte que le retle de

l'arbre pnroit ei tri:memeot nud .

L es feuilles font trois fois plus grandes que celles du

laurier-rofe; elles fe cerminent en pointe fort aiguc, a–

yant la figure d'unc i•mc de poignard . Quant aul fleurs,

leur forme ell a-peo-pres fembl able

ii

cd les du jafmin'

mnis beaucoup plus grandes , ayant env iran deux poucc;

&

demi de diametre lorfqu'elks font épaoouies.

JI

y

en

a

de rrois couleu rs ; favoi r celles du

frangi–

panier blanc

font blnnches,

&

n'onr qu'une legere reinte

de rouge fur un des burds: celles do

fran¡¡ipanier mt<–

['{HI

foor rouges, les bords fe

termionn t par une cou –

le,u r plus chnrgéo: enfin celles do

f r·angip:wier

ordinaire

font d'unc belle cooleor Jaune, fe coo fund•n r par gra–

dation daos un orangcr tri:s-vif, qui paffant par dilféren–

tes nuances, fe termine

?lt

un beau rouge de carmin.

L'odeur de ces flcurs cll fort agréable; mais JC ne

trouve en Europe nucon pnrfum

i

qui je puilfe la com–

parer pour en docmer

une

juOe idée .

Si l'on arrnche les feuilles , les fleurs, o

u

qu'oo rompe

l~s

branches du

frangipanitr,

il fort de deffous fon

é·

coree ou efpece de peau, un lnit abondnnt, épais

&

d'une

grande blancheur : quelques hab'tans

l'employent pour

guérir les vieux ulceres .

Article de M.

LE

Ro

M A

t

N.

F RANKEMBERG,

&

par les

Fran~ois

Fra–

mo11t, ( Giog.)

rnonragne de

la Vofge, la plus haute

de toutes celles qui féparent

la Lorraioe de l'Aiface,

firuéc

:1

environ lix lieues de Molsheim, au pié de la–

qoel le on rencontre un grand chemin que

la

trnverfe.

Pluficurs prérendent que Plr.uamond a éré inhumé fur

ceue monragoe;

&

fi

le

fa

ir n'efl pns vrni, du moins

la tradrtion neO pas nouv elle ni rneme fans quelque

fondcmeor.

V oytz

dom Mabillon,

difc. {11r

les anc.

[lp11l. des rois de Franc<

,

dans les mlmoires dr l'acaá.

án

lnfcrip e. tom.

11.

Longit.

l.j.

10.

ltrt.

48. 3í·

(D. '}

)

FRANSHERE,011 FAMSHERE,

1-

M O

U R S, R

A

N ERA TE, (

Glog.)

riviere

a

2.fd.

t 8'.

de latitode, au fud

a

trois licues du forr D nuphrn,

dJns la province de Carcaooffi , fur

les cl'ites orienta–

les d' arrique .

(D. '}.)

F

R A P P E,

f. f. (

Fond.-11r de cara8erts

J'

Imprime–

rit .)

ell l'a!Tortimenr complet de matrices pour fondre

lefdits caraéteres. On dit une

frappe

de nompareille,

llllrfqa'une boete renferme toutes

les matrices nécef·

faires pour faire une fonte de nompare>ille, ainli des nu–

tres .

Un affortiment de

frappes

conteoant les matrices

néceffaires pour fondre tous les caraéteres, el! la richeffe

&

le fon ds d'un Fondeur . C'ell en

tirant l'empreinte

de ces matrices avec un moule, qu'il fond tous les ca–

raéleres néceffaires pour l'impreffion; oo les appelle

frap –

pu,

paree que les matrices

ro~oivent

la

figure de la

leure par un poin,on fur Jeque! eO gravée

la

leure que

l'on

veut former daos la rnarrice; ce qui fe fair en frap–

pa.nc

avec on marteau fur le poin,on qui s'enfonce,

&

!ali

fe fon empreinte daos le rnorceau de coivre qui s'ap–

¡>ellera

matrir.:

cene opération s'appelle

frappe . f/oy.

Po"''ONS, MaTRrcEs .

F

R A F PE,

ltrme d.'anrim Mon11oyage,

qui e¡prirnnir

l'ut de donner l'empreime

~

un Onnc avec le marteau ·

Tome f/ll .

FRA

267

Ce mot cO exprefTément cité dans les ancienoes ardan–

nances do Monnoyage au marrean.

F

R

A

P Pe P LA

Q

u E , (

Bt;ot~tier)

e

O une plaque de

fer, du contour que

l'on veut donner

a

la piecc'

:u –

mée d'one poignée de fer élevée , que l'on empoigoe a–

vec

13

mnin,

&

fur la tére de laquelle on

frappe

avec

la

maffe .

F

R

A P PE',

m

Mujique;

c'eO le tems de la mefu re

oií l'o n baiffe la main ou le pié,

&

oií l'on

frappe

pour

marquer la mcfure . On ne

fropf'c

ordinairemem que

le prernier

tcms de

ch1que mcfÜre , mnis ceux qoi

coll'pent en deux la mefure

ii

quatre rems

frappe>~~

auffi

le troifieme .

f/oyn

T HES tS .

(S )

• F R A P

PE

R,

v. aél.

voyez fes principales ac–

ceptions:

c'efi, au limpie, donoer un coup, Coir avec

la maio, foit avec un inOrumeot ;

il m'a frappi mdc–

ment:

a

u figuré, imprimer dnns

l'efprir la crainte, la

térreur, ou quelqu'autrc paffioo, par la force de l'élo–

qoence;

fon difcours m'a frapp<.

Les Mariniers

frap–

pent

une manceuvre,

voytz

F

R A P PE R ,

(Marme.)

On eO

frappl

d'unc

mal~die;

les Chatfeurs

frapp; nt

i

route, pour remettre les ch1eos fur In vore; aux brtfées ,

quand ils foot

a

u lieu do Jancer. On marque les rnon–

noies au bnlnncier, cepcndanr on a retenu l'ancien mor

de

frappet·

.

f/oyn

F

R A P P E R ,

(

M onnoyage .)

On

frappe

une étolfe.

Voyn

F

R A P PE R,

Man11f

fo it

m

laine foit

m

foie .

On

frappe

fur l'enclume,

&r.

F;

A

p

pE R

(

!11anuf. en {oie) .

O o dit qu'une é-

rolfe c!l

frappl;

,lorfqu'elle eO bien travai llée,

&

qu'elle

n'ell ourdie ni trop Cerré ni trop

U

che.

F

R A 1' pE R

u

N

E

M

A N OE U

V

R E,

(Marine )

c'efi

attacher une manceuvre

ii

quelque partie do vniffeau,

ou ;\une nutre manceu vre .

Frapper

fe dit pour les rnn–

oceuvres dormallleS ,

Oll

pOOl des cardes qoi doivent C·

tre attachées

a

demeure; car on dit

amarrer,

pour cel–

les qo'on doit déracher fou•·ent. Le dormaot du bus

de hunier de mifene eO

frapp<

fur l'étai du grand hO–

nier;

Jrapptr unt poulit,

c'e!l

l'auacher :\

fa place.

( z)

E

d'E

.

• F

R A

p

PE R

P 1 N G L E S,

ter

m

e

pmg ttr

.

C'ell en former la térc: ce qui fe fait en

la

frappant

d'un coup de mnrteau peodant que le fil de

lnitotl efi

teno a!Tujeui daos un étau.

La rete de l'épingle eO faite du

m~

me fil de larron,

&

de la meme grolfeur que l't!pingle'

a

l'exceptioo que

le

lairon qui fert

a

la téle' a éré tourné '

&

potir ainri

dire cordé par le moyen d'uoc machine qui fai r le

me–

me effe r que la roue des Cordiers par rapport

~

la

6-

lnffe.

f/oye:t.

E

P

1

N G

t.

E •

F

R A p p E R

LE

D

R Al', (

M anuf. en laint ) voy.

l'artidt

LAtNI!,

&

l'article

FRAP PI!R, (

Ruba–

nitr.)

F

R A

p

p E

R

e

A R R 1! A

u '

ttrme d'ancim M ontro–

yage;

c'étoit battre le cnrreau fur le

tas ou enclume,

pnur lui donner

l'épniffeur que dcvoit avoir le flanc.

f/oy.

e

A R R

1!

A

u'

M

o

N N

o y

E A

u

MARTE A

u.

• F

R A

p p

1!

R, (

Rubanicr )

c'cll approcher

&

fer–

rer par l'aélion du bauant le coup de navette qui vieor

d'erre lancé , ce qui forme la liaifon de la trame avec

la chaine; il fa ut que l'ouvrier airfoin de ne Jftcher le

pas qo'apres qu'il a

frappl.

Cctte précaution ell

fi

né–

ceiTairc pour la perfeét1on de l'ouvrage, que les con–

noiffeors s'appcr,oivent lorfqu'elle a éré oégligée.

L'oovrage pour avoir la perfeétion ou la fermeté qui lui

e!l

effentielle, a befoin qoelqucfois d'etre

frappl

avec

plus de force; voici comme la chofe s'éxécure: pour

frapper

forr,

il

ne s'agit que de defcendre la corde du

bandage plus bas fur les

afp~s

do battaot, ce qui en :ug–

mente le poids, puifque le point d'nppui de cette corde

fe rrouvanr plus pres de l'ouvrage,

&

racourci!Tonr par–

¡¡¡

In partie du battaot, la force du tirnge doir en au¡{–

menter; on peut encare chargcr le bauant en

~ntorttl­

lanr la corde plufieurs fois

a

l'entour do bandOire ' ce

qui prodait le méme elfet. Le

frappl

dépend

e~core

de

l'habileré des ouvriers, puifqu'on en rrouve qu! ( mon–

tant

fur les memes rn ériers oií d' atmes travacllotent )

fonr obligés de déchargcr le

ba~tnlll, q~i

malgré ce fou–

lagement, ne lai!Tent pas de fa

~re

par'?Jtre leur ouvr•ge

plus

frapp<

que celui des autre_s; ti n efl done pas roíl–

JOurs oécelTairc que le b•ttnnt fou fort

ch~rgé

fOur

frap–

ptr

fuffifammcnt; l'ouvrage mi'me fe fan !OUJOurs

.Pi~.•

beau écant

frapp<

a-propos

a

coups legers' que lorlq? 11

eO arfomrné par la force do battant; plus oo trame fin,

plus

il

fnut

frapper

fon.

Vottt·

T

RAM

1!

R .

F R

A

p

pE

R,

ttrme dt Ttlftrands,

&

aorres ouvriers

qui travaillen r de la navette, q'!i fignifie

battre

&

fer –

rer

fur

le rnétier la trame d'une roile,

& c.

Ll

L'in-