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r

1 .A

a

rr

a•~

uné

lf~c·c

3crcr.!, d'une odcur

~gróblc

&

tone lorfqu'ellc ctl réccntc.

Toutc la rocínc 2inri que l'c!corcc, abondc d'une hui–

le ellcntiellc fubtilc,

&

d'one portian conlidér3blc

e

lcl ellenticl, qoi apprnche do fcl ammoniac: on lui ot–

t!lbue les

qu~lités

d' otrt nimu13ntc. apéritive' <mm''

nagogu<,

&

vermifuge. La dofe

dl

depuis une dro¡;m:

¡ul~u·a

troi' en fubnancc,

&

¡afqu'3 deux once< en fu–

tton . Elle tntre daos beaucoup de prépar2tions officina–

lu

conou,

pu

Icor ridicole •

Ón tire de• lleur de la

fr~Juatll<

dts pays choud•,

nc cau dinilltc

tr~s-odorifér3nte,

dont les domes ita-

1

nne~

fe fen·ent tommc d'un colmétique égalcment

a–

gréablc

&

onnoccnt.

(D.

'J.)

F 1{

1\

Y E',

voyn

F

R A

Y

E R .

1•

R A 1'

1!' ,

A U 1C

A R S ,

(

Ma,¡gt

f.!/

'Mar;ch.

)

Nous difons qu'on chcval en

fr4y¡

IIUX

ars'

lorfqu'il

y

a in6ammation

&

6corchure

a

la partie iorcrne

&

tilp roeurr de l'avnnt-bras. Un cu•r narurcllemcnt dél:–

cor. l'inauenrion d'uu palefreoicr

i

maintcnir ccuc par–

tic neuc, un voyage de longue haleine, principalement

dona des re m• de chaleur; rcllcs font les caufcs qui peu–

vcnt

r

donner lieu. Je dis

1111

'IJoyagt dt long hnlont'

&

d •·lors l'c!corchure en cauféc plr

k

frottcmenr con–

tinucl de ccue portie centre le corps du chc,•ol. j'ai vü

des chcvaux qui en onr

~t.!

rcllcmeor incommodés, qu'

J

peine pouvoiem-ils marcher ,

&

qu'cn chcminant

ils

bochoicnr comme s'ils avoiem ca un écart. On

y

re–

m• lie en oip;nanr la partic in6ammée avec partics éga-

1•>

d'ongucnr d' hhza

&

de miel common. L'infiam–

m&~ion

d1!1ipéc, on

la

b ffine lou\'cnt nvec du vin ch,ud,

{.( un peut la faupoudrcr • ve

e

de la pou fficrc de bnis

pouuo, de

1~

poudrc d'amydon, de fang-dc-dr3¡;on, de

.clrufc,

ti< (•)

F

R

J\

Y E

R,

v. aa (

Gram111.)

il fe die au lim–

pie d'unc roure; cclui qoi fJit les prcmiers pas ouvre

la

route; ccux qui le foivent

lo

fraytnl

.

Une roure

fr~y..

ou qui a été

déj~

fréqucntte ' c'cn la merru:

chol<,

Fray•r

~

quclqu'un la roure du •ice, c'ell le–

>'<r frs fcrupulrs,

&

lui

~pplanir

rourcs 11'.' difficultés.

Se

fr•ytr

foi-rnémc une rourc, c'elt par ctforu de

stnoc aueindre un bur par des moycns qui fonr incon–

rua

au¡ auucs,

&

qu'oo s'cn rendas propres

&

fami–

Jicrs .

F

R

"'i

E R' (.; '•

/Jlonlloit

)

en un crime de faur

monnoycor, qul ahere une picce en imiranr l'alrérarion

que le

touchcr

&

le rcms ont pQ produire. Ce crime

en rrop grofficr

&

d'un lucr< trop foible pour n'€rrc pas

facllemmt opptrt;ll, lorfqu'il s'c!tcnd fur trop d'efpeces.

Daos

un paycmwt oll le

fr~i

auaque tourcs les picces,

il

d}

pcrrui d'arreter l'argcor pour erre ¡unifio! par l'or–

donnancc de L uis

X

1

V.

conli quemmcor

a

ce qui clt

prcfcrit

F

R A

r

¡¡

R,

rignific

liu~ralcmeot

,·¡,.;1/,r,

comme

fait un drsp ou une érotfe,

a

force de les fcoucr ou

!le

les porrcr trap long-rcms.

F

R A

't

1 R ,

fe dit des poilfoos .

1/oyt:t:.

ci-d•v••t

FRAI.

En

rcrme de

f/burit

on dit qo'un ccrf

fray•

,

quaod

il

froue fa

t~re

centre uu arbrc pour faire rornbcr la

~cau

vcluc de fes oouvelles carnes.

f/oyez.

Ti.

TE

&

FRA~OIR.

FRAy E u R'

f.

f.

Voyt::.

eRA 1 N T

1!.

E

p

o o–

VANTI!,

f.!/

FRAY

1

R,

f.

m. (

f/burit)

lieu ou le cerf bru–

uit fon boi• nou vcau conrrc le.s balivc3UI, pour déta–

c:her ou Orer une pcau \'ciue qui le couvrc, il

l'eofoncc

cofuite daos

IJ

rerre,

clt

le bruoir en lui donoanr une cou–

lcur fclon le rcrreio .

Les vi:ul cert> frayent aux jcuncs arbrcs des raillis;

plus ils font vieur , plOrOr

ils fra)enr ;

&

quand on

ltOUfe le frayer,

00

connoir la hauteur

d•

la !ele du

ccrf pu cclle de l'endroit oii les bours de fa p3umiere

auronr rooché .

f

R E

H

E , (

'}

•ri{pr

)

en ls

m

eme chofe qoe

{r..

lt.

1

•yr:.

F

R A

u

JC. (

ti)

~

RE

D O N

,

f m.

vieu

termc de

M•fif"' ,

qui

fi–

gmbc un

f.IJ/.1

1

r.Jp.Jt

&

prclquc roil10Dr< diaton 'qoe

4t

plgtie

or, UO

t<S

fur la

m 'me f)·!l be:

e

en a-pco-prCs

ce que l'oo a depuis appelh!

r ..

J.s;/c;

avcc cerre

did~renec que la rouladc >'C:crit,

&

que le

frrtio•

ell ordo–

na•remeur une

a~dition

de goilr que le cbaotcur

f.t't

a

ll

llOre . ( ,\ )

F RE

1>

, •

' E R,

,-.r~

oeur.

&

a

a

• •cox rCtme

tic

.U

,., ,

ell l'adooo de fa:re

es

frcdoos.

Jl•)r::;

f"

o

.

(.1

.K

E LA. •

D,

(G/

ile

d

Tems uél:qoes,

FRA

271

entre l'lslaode

&

le cap de F3rew•l Elle gir rnrrc les

340

&

34fd

de longitudc,

&:

dcpuis le

6od.

de lori10de

¡ufqu'au

63,

foivant les carees des Anglois.

(D.

').)

F

RE G

r\

T

A

1

RE,

f.

m. (

Commnu

)

ter

me qui

n'cn en ul3gc qu'au baflion de Funcc ; étabi'llcmcn

de cnmmcrce que ;,ou< ovons

3

l'ctlré'rniré dn roy•u–

mc d'

,\l~er

&

fur

le< fronricres de cclui de Tunis.

On y unmme

fr;l(alaira,

des porrcfait ou chargmrs

qui

fn~tnt

13 compognic fran<;oife ¿rablic en ce

lieu,

&

qui porrcnt

i

bord des barques ou fr<'gares,

les

graio><,

légumes ,

&

aurres m>rchandifcs que

les commi' des

magalins onr traite! avec les Maures. Les gages de ces

[rfga111irts

ouuc la nourriture, fonr de ncuf livres, mon–

noie de Francc, par mois .

Diélionnaircs de Commtrct

&

de TrlvoNx

.

F R

E'G

ATE,

f.

f. (

i11arint.)

c'cn nn vailrcau de

guerrc pcu chargo!

de

bnos, qui n'cn pas hao! élevé fur

l'eau' lcgcr

a

la voilc.

&

qui n'a ordinairemcot que dcut

ponts. On prérend que les

A

nglois ont éro! les prrm;cr>

qui ayear 3ppcllé

frlgntts

fur I'Oc<.'an, les bitimcns

armés en gucrrc , quo onr le pont beaucoup plus

blS

que cclui des galions oo des navires ordioaires. Ce m' t

de

frigate

tire fon origine de la mcr Médircrraoc!e,

ou

l'on appclloit

frigata

de longs barimens

d

voile

&

a

rame qui portoicor couverrc,

&

dont le bord qui eroit

bcaucoup plus haur que celui des galeres, avoir des ou–

vertureo comme des fabords pnur palier les rames: mais

ceue forte de

b~rimens

n'cn plus d'ufage,

& le.

frigatn

font aujourd'hui des vailfcaur de gucrre qui vont apres

les vaiffeaur do uoifiemc r3ng,

~

l'on dt!figne leur

forc~

&

lcur grandeuc par le nombre de leors canons.

Les

frlgattt

depuis

3>

canons JUfqo'i

46

onr

d~u't

ponts, deux barrcrics cornplerts, un gaillard, un b3I;Ot

en-avanr du grand-cabenan, un chSrcau d'avant de

23

pié' de long .

Les

frlgaus

depuis 30 JUfqu'a

31.

canons oor dcux

ponrs, une bnrrerie complete fur le dcuti<mc pone, un

gaillard JUfqu'au grand-cabcnan, un chitcau d'avant de

:1.0

pic!s de long. On peut faire une

fr;gntt

de ce rang

qui n'auroir qu'un ponr, une barrcric complete,

&

un

gaillard, ovcc un chitcau d'avanr, qui feroient féparés

au milieu de la dinance néceCTaire pour placer la ch•loupe

fur

le pont.

Une

frl~att

de

z.8

canoas a deux ponts,

&

la plus

grande parue du canon fe place fur

le dcoxieme pont;

il n'y a fur le premier que huir canons, quatre de chaque

cOté, un gaillord prolongo! de rrois barrors cn-avanr du

mar d'artimou.

&

un ch!teau d'avanr de r9

pi~s

de lon–

gueur.

Depuis q

uclque r

ems on a changé cet ofage,

&

main–

tcnanr une

frlg.ru

de

28

a

30

canons n'auroir qu'un

ponr, fur

kquel i

l y auroir

24

canuns,

&

quarrc ou lix

fue fon galllard d'arrierc. Cwe difpotirion en bien meil–

lcure, quand les

fr<¡,ata

onr lcur barrerie élcvéc; car

les huir canons qu'on mcuoit fur le premitr pone éranr

fort pres de l'cau , éroieut prefquc

toujours hors de

fcrvice.

U nc

frlgaz•

de

u

i

2-f

canons n'a qu'un poot ,

un gaillard,

&

un chatean d'avaot de

18

piés de loo–

gucur.

Au-ddTous de :o canoos cene fonr plus des

frlgato;

on

les nomme

corruttts

,

qu'on difiinguc commc les

fr~g_atn,

par le nombre de leors canoas.

Ce qu'on vieot de voir en tiré de l'archircaurc na–

vale, que ¡'oi tu occafion de citer co plus d'un codtoir;

&

pour correr daos un plus graod dérail, ¡'y ao¡oior le

devis d'unc

frlgt~u

de cene quaraote-cioq piés de long

Je l'éuave

a

l'étambot ' treotc-lix pi<! de bau '

&

quin–

ze pié de creux, drclré pu o

o

h3bile coonruaeor .

La

frlgatt

a ccoc

trente pic!s de quille pomor fur

tcrrc,

&

la quille a un pié ocof pouces co qusrré ·

L'étrH'e a •iogt-hoit piés de haorcur

a

l'équcrre'

UD

pié cioq pouccs d'épailfcur , trois piés cioq pouccs d.e

large rae le baor, dcox pil!s dix pooces ao mtl-eu, Lroos

pic!s cioq pouccs par le bu, rrois pic!• rro11 pooccs de

lignc coorbe, doo1e pic!s quaue pouces de

qa~rc.

L'érsmbot a vingt-fcpt piés

de

long

i

l'équcrrc, un

p'<! kpr FOUces d'épa', dcoi pi<!s de large pu le haot,

dcur

P'<>

fcpr pouccs ; la pooote de l'trcaffc, fept piés

pu le bas ncof pouccs de l•goe

cour~,

dcux p•és fcpt

pooccs de qoetc .

La

F{fe de hourdi a •iogr-fc?l pic!s de long, un p•é

neuf pooccs d'ép•;s, oo p é fe¡ r pooce< de lugc en foa

mllieo, un p;¿ cioq pooccs pu les boors,

ur.

p:é d'arc

ou de rondeor.

L3

po:ore de l'aralfe eo-dcllou

di

i

c!aoz.e p1és au–

def-