•
FRE
n
.S.
O. ·de Nice.
Longit.
28. 27.
latitud<
44·
2).
(D.
J.)
F RE
LE R
la 'lloiles,
e
Marine)
les plier, les at–
tacher comre les vergues.
Voy.
FE R r. E R .
• FRELATER, v.aél.
(Comm. de vim)
c'eft
y
meler des drogues qui le rendent potable
&
mal fa in;
efpece d'empoifoonemcnt qui devroic erre puní par les
cbftcirnens les plus féveres, puifqu'il attaque
13
fociécé
enriere,
&
qu'il employe un des olimens
les pi us né–
c~lfaires
&
les plus communs .
17oy.
a
l'articl•
V
1
N,
la maniere de connohre les vins
fnlatis.
• F
RE LE, adj. ce qui par fa confi!lance é!a!li–
que, molle,
&
déliée, ell facilc
a
ployer , courber,
rompre: ainfi la rige d'une plante ea
fr<l•.
la branche
de l'olier efl
fr<le.
11
y a done emfe
fragil•
&
fril<
cene perite nuance , que
le rerme
fragi/,
emporce la
foÍbletfe du tour
&
la roideur des pames,
&
frél<
pa–
rei!Jement
la foibletfe du couc , mais la molleiTe des
panies: on ne diroic pas auffi-bien du verre, qu' il eil
fréJ.,
que
J'
OD
dit qu'i! efl
fragi/e;
ni d'
UD
rofea u ,
qu'il eil
fragil•,
auffi-bien qu'il efl
frll<.
On ne die
point d'une feuille de papier ni d'un tafreras, que ce fonr
des corps
fréles
ou
fragi/ts,
paree qu'ils n'onr ni roi–
dour ni élaflicicé ,
&
qu' on les plie comrne on veut,
fans les rompre.
F
RE LO
N,
crahro,
f.
m. (
Ilift. nat. Zoolog.)
iofeéte du genre des
gu~pes,
plus grand que celles qui
fe trouvent daos ce pays.
&
plus
a
craindre par fa pi–
quúre; dans les rems chauds, elle ell tres-vive
&
trcs–
pénérrame, mais daos les ¡ottrs frais elle a peu d'effet.
Les gftreau¡ des
frelons
ne different de ceux des gué–
pcs foOterreines , qu' en ce que les liens qui
les atea·
chem les uns aux autres font plus hauts, plus maffifs,
&
cncore moins réguliers; ce!ui du milieu efl bcau–
coup plus gros que les autres. Tous ces lieos, les
gil·
reaux,
&
l'enveloppe qui les renfermc, íont de la
m~me madere, qui e(l une fgrte de
p~pier,
couleor de
feoille morce, plus épais
&
plus catfant que celui des
guepes fouterreines. Auffi les
frrlons
ne prenuent pas
pour le former, les libres enrieres du hois, comme ces
guepes, mais ils les réduifenr eo pouffiere, qu:ils lient
par le moyen d'une liqueur 9ui vient de leur eflomac.
On rroúve des nids
de
frelons
dans des rrous de vieux
murs, contre les fo!ives des greniers,
&
daos des lieux
peu fréquentés
&
abrités: car la mariere dont ils font
compofés, oe réfi!leroit
oí
a
la pluie ni au vent . La
p\O~an
de ces infeaes fe nichent dans des trous d' ar–
bres creul; ils percenr l'arb\e pour former l'entrée de
kur nid: ils vivenr d'infeéles ,
&
méme de guépe>; ils
en détruiroient beaucoup, paree qu'ils fonr plus grands
&
plu~
fons, fi
leur vol étoit moins pefam ,
&
s'il~
oc
f•ifnient en volanc un bruir qui les met en fuite . Les
fr.lons
reifemblent aux aucre• guépes par la maniere de
,,ivre
&
de fe reproduire .
M I
m. pot<r
{<rvir
a
1'
hift.
des mfdlo, tom< 171. f>ag.
21)
6!
abrlgl de
/'
hift.
des
;,¡,a.
tome.
Jl.
p.
84.
17oy<z:.
G
u
f.
P
1! ,
G
u e–
l'tER,
&
INSECTE . (/)
• F RE L
U QUE T,
f.
m.
e
Rubanier)
ce fonc
de tres petirs poids de plomb pefant enviran un dcmi–
gros : ce petit poids ell percé d' ourre en oucre , pour
donner paifage
a
un fil qui le fufpend: ce fil efl arre–
té par fes deux bouts noüés au rrou du poids,
&
fcrt
ii
pa!Ter chaque brin de glacis, pour le tenir en équili–
bre pendant le travail .
11
y a des
fr.lturuets
plus forts
pour les rranches de velours .
17oy.
A
L
LoNG
1!
S DE
S
PorENCEAUX.
FREMIR,
voyn
FREMtSSEMENT; il s'em–
ployc au fimple
&
au figuré . On
frémit
de crninre ,
de corere ,
&
de douleur.
FREMISSEMENT,
f.
m.
ePhyjiq.)
mouve–
menc des perues parucS d'un corps, qui coufi!le en des
vibrations trb·promptes
&
trcs-courtes de ces partics.
Ou remarque fur-tout ce
frlmiff•m•nt·
dans les corps
fonores, comme les eloches, les cordes de M ufique,
&c.
!7oya.
S o N . Quelquefois aum les C'ordes frémif–
fcnt
fan; réfonner.
1/oyez
FoNDA
M E
NTAL .
( O)
F RE N E ,
fra:cimts,
f.
m. (
Hift.
nat. Bot. )
gen·
re de plantes
a
Oeurs fans pétales , done les éumines
onr ordinairemem deux fommecs , du rnilieu defquelles
il
forc fouvem un pillil qui deviene daos la fuite un fruic
en forme de langue: ce fruic eil plat, membraneox,
&
renferme une fe menee qui efl 3-peu- pres de
la méme
tigure.
ll
y a des efpeces de
frén<s
, dont les fleurs
out des pérales ; mais comme elles fonr flériles, on ne
les a pas di!linguées de celles qui n'ont point de péra–
les. Tournefon,
inflit. r<i. htrb.
f7oyez
PLAN
T
1!.
( L )
Tmu
17Il.
FRE
2 73
F
R
1!
NE,
fraxinw,
·(
Htfl . nat. B ot.
) aurre genre
de plante
a
rteur en rofe. compofée de quatre ou cinq
pétales tres- értoirs , trcs-alongés, orfpofés en rond,
&
foútenus par le cal ice. Toutes les plantes de ce genrc
ne porceur pas des embryons: mais lorfqu' i!s s' y en
trouve, ils forcenr des calices ,
&
devicnocnc dans la
fuite des fru its qui re(femblent prefque en
IDIH
a
ceux
du
fren<
appellé
ornus. Nova plant. americ.
gm.
par
M .
Micheli.
el)
FRENE,
grand arbre qui cro1t naturellement dans
les forét> des climars ternpérés;
il
fait une rri:s- belle
rige, qoi s'é!eve a une gracfde haotcur , qui
el!
prefque
toli¡ours tres- droire,
&
qui groffit avec beaucoup de
proportion
&
d' onilormiré . · On voit or.ainairemenc le
tronc du
frll1e
s'elever fans aucunes branches
a
plus de
haureur que le> aotres arbres . Sa tete
efl
perite, peu
garnie de ramcaux
1
qui nc s'étendent que lorfque l'ar–
bre a pa!fcl la force de fon accroitfement. Son .:coree,
d'une couleur de cendre vcrdfttre, etl long- rems
rres–
unie;
&
Ce n'efl que dallS
Ull
age fort avancé qu'i! s'y
faic des gcrfures. Ses feuilles font au nombre de qua–
rre ou cinq paircs, quelquefuis fix,
&
méme juíqu'
a
huir lilr une m¿me córe, qui e{! rerrninée par une feu–
le feuille: elles font litres, legerernent dentelées, d'un
verd rres- brun,
&
elles font peu d' ombre . Cet arbre
do11oe au moi>de Mai des bouquecs de fleurs, <¡ui font
bruns , pecirs, courcs, ramatlé; : ce fom des éramines,
qui n'ont qu'une appárence de moutle. L es graiues qu'
il produit en grappe- font environnées d.'une membrane
forr mioce, longue d' un pouce
&
de mi , mai> forr
é–
troite : on compare la forme de ce fruit
a
celle d'une
langue d'oifenu ; il n' ell mílr que fur la
fin du mois
d'Oélobre, qu'il comménce
a
tomber; mais
i1
en re!le
fur quelques arbres jufqo'aprcs l'hy•·er.
On met 'cet arbre au uornbre de ceux qui
tiennent
le premier rang parmi les arbres des forc!ts, dont il
é–
gale les pJus coofidérables par fon volume; mais rda–
tivemenc
ir
1'
utilité ,
il ne pcut correr en compara1fon
avec le ch€-rte, le chataiguer,
&
!'arme, qui l'empor–
tent
a
cer ¿gard .
11
eil vrai que l'accroill emcnt du
fri –
nc
ell plus prompr que celui de ces arbres, mais il ell
plus lent
a
groffir;
&
il loi faur pour cela un fol bien
favorable; ce qui ne fe rencomre que rarement.
Le cerrein qui convient le mieux
a
cet arbte, en u–
ne cerre legere
&
limoneufe , melée de fablc,
&
tra–
verfee par des eaux couranres .
J
1
peue croitre daos la
plOpart des lituations , depuis le fond des vallées ¡uf–
qu'au fommcc des mooragnes , pourvíl qu' il y aic de
l'humidicé
&
de l'écoulement; il fe plaic fur·tout daos
les gorges fombres des collines expofées au nord : on
le voic pounant réuffi r <¡uelquefoi; daos la glaife, daos
la marne,
fi
le
fol a de la pente ;
&
daos les
terres
cailloureufes
&
graveleufes. mcme dans les
joints
de~
rochers,
fi
dans tous ces cas
il
y
a de l'humidiré. Cet
arbre fe comente dt peu de profondeur, paree que fes
racines cherchent
a
s'étendre
a
fleur- de- terre
~
mais
il
craint les terres forres
&
la glaife dure
&
feche: il fe
rcfufe abfo!u ment aol terreins fecs, legers, fablonneui,
fuperfi ciels,
&
crop p.auvres, fur-tout daos les córeaux
expofés au midi.
r
en ai víl planter une grande quan–
tité de tour ftge dans ces différens fols, faos qu' aucun
y ait réuffi .
ll
n'eft pas aifé de multiplier cet arbre pour de gran–
des plantations , quoiqu' il y ait deux moyens d'
y
par–
veoir; l'un en fe mane fes graines, qui oe levenr que la
fecunde année; l'autre , en fe fervant de jeunes plant5
que l'on peut trouver dans les
forets. Dans ces deux
cas, la propagarían en grand n'efl nullemeor facile,
p~r
ce qu'il faut employer la tranfplanracion: e1pédient tres–
coOreux
&
pou sur pour peupler de grands cantotiS ·
La néceffite de tranfplanrer, mcme les plan rs que l'oo
aura fait venir de fe menee daos les pcpinieres,
vten~
de
ce qu'il efl rri:s-tare que
1'
on puitfe
femer
les grarnes
fur la place que 1' on delline
¡,
meme en bois :
~ar
la
raifon que
les
terreins qui conviennenc au
frene
font
ordinairement pierreux, aquatiques, inégsux,
&
prefque
toO¡ours
impraticabl~s
aux inllrumcm
d~
la culture ..
Pour faire venir le
frinc
de
feme~ce,
11
faut en cuerl–
lir la graine Jorfqu'elle
co~mcn_ce
a romber, fur la fin
d'Oélobre
ou daos le mo1s fu¡vatH : on peur méme
en rrouver 'encore pendaot wuc l'hyver fur quelques ar–
bres qui confcrvenc
leur_s graine; J.ufqu' aux premieres
chaleurs du priorems. St on les
leme de
tres- bonne
heure en auromne, il en pourra le ver quelque pcu des
le prinrems fuivant; mais
il
ne faut s' auendre
d
les
voir lever complettemenc, qu' au priorems de !' aurrc:
année. Si l'oo vouloit s'épargoer d'occuper inutilement
Mm
~