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FOU

11 efl m •<ux de

le fairc d'une feule piece que de trois:

on le relie av<c de f\rO

ti!

d' archa! pour le

fo[uen~r

&

empc?cher qu'il nc fe fendc ; on s'en

!"ert pour dr–

lliller a1·ec

l'alembic de cuivre polychrefie; on le mon–

te ordlllairemenr (ur

u'll

pié-d'eilal qui

le met plas

a

portée des mains d< l'ortifie.

La grille,

rratiwla,

doireerre faite premieremcnt d'un

c.rcle de

fa

auqucl on cloue de perites barres de cinq

ou lix

ligncs

d'équarriffa~e;

pofées en

lofange,

&

é–

loignées de cinq ou fix ilgnes aum les unes des autres.

Ceue difpofiriou a pour but

de favorifer la chute des

cen dres

&

des perits charbons qoi pourroient noire au

patTJge de l'air. C ' efi par la meme raifon qo'il

faot

que la grille foir de re lle grandeur, qu'il y air un bon

doigr entre fa circonfr!rence

&

les parois do

fourneatt.

N ous parlerons plus particulierement daos

la fuite de

la maniere donr on confiruit un

fourneau

<n terre,

&

oous dirons

les raifons de la ph)part des faits que noos

av

ons a1•ancés . CeVourn.au

doir étre garui de fes pol'les pour

le

fo

upiratl & la b

ouehe du feo. On les rrouve marquées

!emes

o

p;

ces deux portes

font

les memes pour

le

fourneatt

que nous venons de décrire,

&

pour celui de

la

fig .

J.

La porte

o

efi creufée par deux perites fof–

fette

fai tes de

fn~on

qu'on peut

le prendre avec des

pinces ou les doigts,

&

la porte

q

a une petite poignée

pour le mi!me fujet.

11

cfi bon de remarquer que cet·

te poignée ne peut la faire tomber, par la raifon qu'el·

le porte fur uue m entonniere ou faillie extérieure qui

efi de niveau

a~c

la bouche du feu. Nous n' avons

poin t donné

ici

de grille en particulkr; nous aurons nf–

fe7. occafion d'cn voir dans la fu i<e. Ce

fourmau

n'efi

que celui de la

PI.

V.

de Lémery, dont on a lité le

dllme. On le trouve commuaément che?.

les foorna–

lifies de París.

Le

fourneau

marqué

fig .

14. ne differe guere do pré–

cédenr que pnr fes dimenfions;

il

efi defi iné aux cu–

curbites de verre balfes .

11

'11

de terre

&

o treiu pou–

ces

de hau t fur dix

&

dem i

de

diametre par le bas,

&

un pié par le haut hors d"ccuv re. Le fol du cendrier,

ainli que le' aurres parois, font o!pais d'un pouce

&

de–

m i; il efi d' une fculc piece; fon foupirail cfi lorge de

rrnis pouces

&

haur de deux; la bouehe do feo efi ar–

qué<

&

a les ml'mes dimenfions ; la grille efl éloignéc

de troi, pouce1 du fol du

~endrier;

il a deux anfes de

terre extéricurement'

quatrt

regitres au haot comme

la

fig .

2 .

&

une gri lle de la meme

fa~on:

mais

:1

trois

ou quarre pouc. au-deffus la grille, foot deux trous qui

percenr fes parois de part en part' defiinés

a

recevoir

une

barr~

de fer capable de foOrenir le vai(feau qu'on

y

met; ii lui fau t aum deux portes comme

a

la

fig

2.

L e

fuurn<all

de la

fig.

71i. d<firné

a

renfcrm<r enric–

rement une cucurbire, peut etre confidéré comme ce–

lui de

la

fig .

2.

a

lnqoeile 00 a Sjullé un dllme,

for-

1JÍX;

il di de terre

&

conique éga:em<nr; il <fi hau t

de deux piés deux pouees ;

il

a neuf pouces de diame–

tre par le bas,

&

quaronc

il

la partÍ< la plus large de

r<m

dllme hors d' ccuv re; il efi communément divifé

en quarrc corps ;

le

premier <•u ccndrier

&

les deox fui–

vans (ont hanrs de fept pouces,

&

le dllme l'cll de

cinq; le l(>l do cendrier

&

les puois des autres corps

o nt deo' pouces d'c'pais , exeepré 1;ue le dllme e!l un

pe u aminci vers fa grande

ouv enurc .

La porte do ceo·

drier ell large de irois pouees

&

haute de deux; la g rille

ni ce qui la porte n'ont rico de particulier . La bou–

che do feo qui fe

trou~e

au fecond corpl en largo

&

haute de trois pouces,

&

demi-circulaire par

le haot ;

il en comme les précédens rnuni de deux anfes ;

le

uoifieme corps ou l'uuvroir n'a ríen de particuliC'r:

Ce!

n'efi qo'un ccrcle de terre fait en cllne renverfé. Daos

l'endroit ou il fe joint avec le feeond, on a fJit au bord

fupérieur

&

intérkur de celoi-ci qua1re échancrores pour

loger deox barres de

fa.

C es deux barres defiinécs

a

fo ílteoir la cucurbite, font égalemenr éloignées entr'ei–

Jes

&

des parois dt:

fourntau;

elles fon t paralleles: ainli

oo foit la

lituation des échancrures; on a foin de

les

creufer ou de choifir les barre1 , de

fa~on

que

le fe –

cond

&

troifieme corps du

fo urntall

JO'¡;nent bien en–

femble . i\ u rd)e une ieule barre pcut fuffire, quoique

deux De nuiferJt pa

&

faffent mi' me mieux. L e qua–

rrieme .corp, ou dllme elt une efpeee de voOte demi–

cireula~re ,

qui a nu milieu de fon élévation un troo af–

fn grand pc>u r paiTer

le col d'uoe cueorbite de terre

o u de verre. On vuir daos fa parrie inférieure quatre

!1

ous fervant de rogitres .

11

fcroit mieox pour donner

plus de cba leur , de les iaire le plus pri:s do g raDd qo'

·¡ fcroit poflible; mais alors

le chapiteao en ieroit é-

FOU

chauffé. Les portes· dont noos avoos parlé ; font com•

me celles des

fourneaux

précédens , faitcs en embrafu–

re

&

garnies chacunc de leur fermeture. On m:t aoffi

ce

fourneatt

fur un pié-d'efial convenable, ce pre-d'c–

flal au

re(]e ne fert pas plus pour l'ékvc r que pour le

garantir de l'humidiré que les corps chands ne manquent

pas d'attirer,

&

des inégalités do pnvé ·lUÍ l'endomma·

geroir.

11

ell le meme que le

fourn uut

de reverbere

qu'on voit

PI. V.

dans Lémery .

Oo obferver"a que les curps de trois

fourn<attx

que

nous venons de décrire s'agenccnt enfemble no m oyen

d'une languctte qu'on pratiq ue

~

la partiu fupéri<orc du

corps inféricu r'

&

d'unc rainure faite

a

l'inférieure dn

fu périeur. Aioli placée elle ne fe remplit pa> d"ordures

qui empechent

les deo

K

COrpS dt s' 3JOfier exa8ement

enfemble,

&

loor tOfiJOUrs perdrc do rems . La l¡¡ngoet–

re

&

la rain ure on t

a-

peu- pres le tiers de

largeur de

l"épaiffeur des corps.

.

La

jig11re

76. n' efi guere remarquable que par fon

vairfeau ; le

fMrneatt

qui en fait parrie ne dillere de la

fig.

r4· qu'en ce qu'il efi cyliodrique. On peut le faire

en til le comme en rerre; mais on garnit la tille co m–

me no us le diro ns des

fourneaux

de fufion. Le cen–

drier fait enviro n un

tiers de fa hauteur ro rsle ,

&

efi

ouvert aux deux

cótés par

deo~

trous qui

fervent

a

tranfmetlre le col de deuK cornues qui

re~oi vent

lenr

ehaleor du foyer fupérieor . A infi ce corps doit erre

Ct:–

paré du foyer; les pones n'on t rien de particulier; el–

les f8nt

tOÜJOUrs

en proportio n avec les reg itre'

,

le

di;.merre du

fourneatt,

&

ce qu'on doir y introdoire .

Lrs rcgitres lont prariqués un peu au -defious do bord

iuf¿rienr de

la partie qu' o n peut appeller

/'

ouvrotr,

quo'qu' elle ne

foit pas féparée do

re

U

e ;

la g rille efi

comme

a

l'ordinaire .

11

faur pourtant remarquer que'

comm~

la cocurbite o u veffie .ne rem plit pos exnae–

men t le

fo11rmau

par le haut, il efi founnt nécerfaire

d'avoir un cercle de tf>le ou de terrc qui foit pofé fur

l•s bords

fupéri~ors

do

fnt~rneau

pour b"ucher

1'

inter-

1alle q ue lailfe IJ cucurbire. N ou; ne parlons point des

follt icns qo'on

y

voir attachés; peu impone qu'ils tien–

nent au

fournear',

ou qu'ils en foient ifol és. Les fer–

muures des portes

font de

tille,

&

roulent

lur des

¡;onds. N ous détaillerons dans

la fu ite des

fourntattx

qui répandronr beaucoop de clarté fur la confi ru8ion

de celui·ci qui fe trouve

p.

316.

de Libav ius.

La

fig. 96.

efi un

f ot<rneafl

en briqoes; il efi qoarré

extérieurement; il doit étre rond

iotérieurement ;

il a

un cendrier, une grille, un foyer, un oovroir,

&

qua–

tre regitres comme les précédens . La porte du fo yer

efi quarrée , paree qu'il efi plus aifé de lui donner cet–

te figure avee des briques. A u refie, peu importe celle

qu'elle aura, fo'r dariS ce

fourneau,

Coít daos ceux qui

pré"cedent; il faut des f'<m eturel

a

1'

ordinaire .

11

cfl

dans Manget,

PI.

X.

&

en remontan! dans Lemery

PI. 11.

qui l'a pris dans la

PI.

IV.

de Charas, qui l'a

pril daos la

PI. l .

de le Févre,

tomt

l .

Ce dernier le

ticn t de i3éguin,

p.

162.

La

fig.

123.

reprélcure un

fourntatt

, au moyen du–

que! on peu t difiillcr par en-luut

&

par le cllré tout-:1.–

la fois .

Comm~

cerrc efpece de

fMrnum

efi mix re du

córé de l'opération,

&

que les vairfeau x qu'il contient

le fo nr aom ' nous n' en donnerons la defcription qu'

a

l'art .

V

A

r

S S E A

u x .

Voyt:t.

L iba vius,

page

32 ~.

On a va que les

fourneaux

que nous VellOih de dé–

crire ne dilferen t pas elfenridlement entre

eu~ ;

nous

3J00terons ici que quand ils foot exrrememenr grands'

&

qu'ils doivenr recevoir oo alemb;c de coivre de deox

piés de diametre, par exemple; oo les fait en briques,

co:nme celui de la

fig.

g6.

&

l'on ne fait pas le foyer

de roure la largeur de la cucurbite, paree qu'il fe con–

fum<roir trop de bois inmiltmcnt.

N ous meurons eneore

les

fourneafl x

il

lampe au

rang de ceux qui fervent

a

l• difiillatron afcenfoire .

Ü11

en trouve deux daos nos

Planehn

, marqués

fig.

64.

&

6j.

L e premier efi un cylindre creux de rllle , de

cuivre , ou de laitoo , qui a enviran neof pouces de

h.1ut fur fept oo huir de large; il a une ouvertore au–

b'l pour recevoir le canal d' une lamp.c

a

pompe qui

brGie

a

trois ou quatre meches ; oo y brGie de l'huile

d'utive~

a

vil prix, ou de

1'

huile de naveue ·; mais

¡¡

vaot mieox, fi

l'on peut, n' employer que celle d' oli–

''es , paree que celle de navene doDne une forte odeur

qui incommode. D ' ailleur$ elle produit plus de cham–

pignons que l'autre, toutes chofes égales d'ailleurs . On

aura f<Jin de fa ire les lumignoos coorts, rerminc!s en UD

petit piDceao,

&

afin gros pour remplir qa8cment

les petits

tuyau¡ par Jefqoeh ils paffent; oo al!ume le

oom-