2 0 0
FOU
{!<
refroidi lentement; mai ''" ne
peur pas
obfen•cr
F•s précautions
3
l'égard des
fourncattx,
da11s (efq¡¡els
¡¡
faur pouvoir
met¡r~
le
feu tour-d'un-coup' de mc–
nle
(~u'i\
fnut
~Jrt!'
le
maitre
de l
1
en
rerirer
de la
forre:
il
ne
doivelll done pa> i'tre vitririb; il y a pi
m,
c'ell
qu'il
fa~t
qu'i)s foient alla poreux pour foíltenir con–
flamm ent fans altération les viciffi tudes de choleur
&
de
xefroidilkment qu'exi¡;er)t \'opération ou
lo
commodité
de :·anille. On n'o pos encore trouvé de motiere qui
rempllt mi<ux ces víles que \'argille tnelée d'un cnrps
étranger td que le grais. L'arg ille a off<?. de conliflen–
ce pour fe lrer ma ogré les
oblloc\~s
qu'el\e trouve; mais
,eo meme tem> fes porties ne s'uniiTent pas alfe?. forte –
ment pour former un corps qui ait les i11coovéoieos do
verre: d'ailleurs
le
grais, quoique fufcept ible de le·v i–
Hifier avec ente terre, demande pourtam un feu affe?.
v if; eqforte que celui qu'on donoe aus
fo¡rrncattx
oe
produit tour-au-plus qu'un peti¡
~ommeocement
de liai–
fon.
O
o
trouve dilférentes compolitions pour les
fourncaux
daos les auteurs, qui mériteroien¡ de trouver place ici,
porce que ce foo t des fa its qui peuvent etre otiles
&
A~-
lont díls a une longue espérieoce : mais coq1me le -
m
e lut
en
applicable
~
dilférellltS cir.conflanccs qui
ne
trouvent point daos cet article, nous
en
ferons un
~rticle
paniculier aoque! nous rcnvoyons.
f/oyn
L
u
T
f.!!'
VAISSEAU.
Der
far~rr.eaux
J
dijlillcY par le cótl.
Tels font cenx
de nos
fig.
t.
3 7- 6y.
69
73·
I4f·
&
1ÓT. celui de
la
fig.
1.
en
compofé de quatrc corps,
il
efl cylindri–
que , haut de deux piés cinq pouces,
&
large de
14
pou–
ces en-dehors : fon épailfeur
dl
de deur par-!Out, ex–
~:epté
vers le trou de íon dóme otl il s'amincit; fon
cendrier efl haut de lix pou ces , en comptant l'épaif–
feur du fol; le foupirail efl large de quatre
&
haut de
trois . Le fecond corps ou le foyer efl haut de neuf pou–
ces; dans
f.1
partie inférieu re, on laiffe en le conflrui–
fanJ trois ou quatre pitons pour fo8tenir la grille; c'en
pour cela que le íccond corps
en
plus álevé
que
le pre–
¡:nier . La pone> du foyer efl haute
&
large de quarre
o u cinq pouces'
&
demi-circulaire
a
fa partie fupér ieu–
re . L'inférieure ell élevée de deux pouces au-deiTus de
la grille:
a
la partie fupérieure de ce corpl'
00
prati–
que quatre échancrures pour logcr les barres de fer qui
doivent fo01enir la corno e, aiuli que nous l'avons dit
en parlant de la
fig .
74-
au commencement de cet ar–
ticle . Ces batres de fer ont communémen t huir ou dix
lignes d'équaniffage. Le rroiGeme corps ou 1' ouvroir
el! un cercle cylindrique dont le bord fupérieur efl é–
chancré pour le paflage du cou de la retorte: on fait
to O¡o urs cette échancrure demi-circulaire
p.usgrande
qu 'ii ne faut, paree qu'on bouche ce que la C<lrOUe laií–
fc d'cfpace avec un lut coovenable. Ce corps efl hau t
de fept pouces; le dóme o u quatrieme corps a la me–
me hauteur; il el!, ainli que le
préc~dcnt,
échancré
dem¡-circulairemen c, avec ceue dilt'é rence que li•n échan–
crure til muios pro fonde que ce! le de l'ouvroir, quot–
que auffi large; en fin ces deux échancrures fon t a
el–
les deux une ovale done le graod d iametre ell perpen–
d iculaire : o o fent l¡ieo que cela é tnit néceiTaire pour lo–
ger commodémeot le cou de la rctone quo efl incliué
pour l'ordu¡aire . A u mi lieu do dllme el! un trou circu–
la irc de deux pouces de diameue; oo le garnit quelque–
foi) de terre qu'on termint!' en
on~
nniaance de
cuyao,
auquel o o en a¡ufle un auere: ce
founuatt
fe
m et, ainli
que la plupart des précédens , fur un da de hauteur
convenab)e . N ous avons dé¡
a
parlé de fes por tes de
foupirail
&
de foyer, en décrivan t la
fig.
1..
Nous avoos
a¡oOc.é une troilieme piece de terre cout-pre> de ces
deux premieres; elle ell marquée
'!:
elle l<rt
a
bou–
cher l'échancrure du cou de la coroue, du-moins ccl–
le de l'ouvroir; 1! en faut une fecou de pour le dO me ,
de la grandeur requife : chacune de ces pieces s' em–
bolte daos fon lieu au moyen d'une petite langue11e de
chaque cóté qui entre dans une petite rainnre pratiquée
dans l'échancrure,
&
elles out outre cela la languenc
&
la rainure qui fe trouvent dans tous le> cnrps de ce
fourneau
&
des autres qui (out de mcme faits en ter–
re . La grille efl d'un fer de huit ou di.< ligne> d'équar–
rilloge ,
&
laiiTe enere elle
&
les parol> du
fourtJea¡,
un
efpace d'un bon doigt, comme nous l'avous dé¡
á
du.
Ce
fourneau
ell portotif, comme rous ccui
qu~
nous
a
vons décrits,
a
l'exception de ceux qui fonc en bri–
qnes: on l'appelle auili
fourncau de rhurbuc;
quali–
té qui lui ell commuoe av ec d'autres bien différens;
í1
reiTemble beaocoup
a
l'achaoor de la Roqu etaillade
que nous
d~crirons
en
fon lieu .
11
en le m eme
qu~
FOU
celui que Bégoin n donné,
p
148.
car celui-ci a
4
corps cylindri<1ues
&
un leul trou au ll,lilieu du dómc:
il a pounant cette dif!éreu ce qui
k
l,l1et au-de.fltl> du
nócre; c'cll que ton foyer el\ cllipdque par le ba>, en–
fone que le d1ame1re de la ¡;li¡fe n'a que la m oitic! de
cclui du
fo1tr11<att .
La corJlUe y efl cocare appuyée
fu r une wurte; l3égu iu le chaufh•l l avec le boi1 de che–
nt: .ou de cnrnooi llt:r,
&
s'en
1~rvQ_t
aux mCnttl of'a–
ges .qu'on l'emp wye au¡ourd 'hui, c'e!l-a-dire a di!liller
les acide m 1oéraux .
A
u refte, il ne faut pas confon–
dr~
ce
for<rlfcau
~vec
celui qu'il qual ifJe ,
pag.
8o.
lá–
vant
a
toutes les
opérati(lnS
de Chimie;
nou~
co tou–
cherons deux rnots
a
la fetlion des polychreltes . Nous
!lvons figuré
J.e
couverclc dont o o fe fer t quclquefuis
pour fermer en part1e la naillance du tuyau
&
ralentir
le
feo.
On voit daos lo
laboratQÍrt chimtt¡JU
de Kun–
ckel, un
fourrteat<
de dillrl lacio o latérale dont le foyer
efl elliptique par le bas,
~o
m me ceux de Charas
B!–
guin,
&c.
mais la grille daos ces auteurs, ell
~-pro
portillo plus g ran de que daos Teichmeyer.
Le
fourneau
de diilillation latéra)e marqué
fig .
3-
dif–
fere du précédcnt en ce qu'il ell tixe, conilru11 en bri–
ques
&.
d'une feule piece' quant
a
ce qui répond aur
uois corps de la
(ig.
¡.
11
fe uouve dans la
JJI. ll.
de
Glafer deux fois
&
daos la
PI. l .
de Lémery, qui l'a
m ieux décrit qu'il ne l'a reprélenté;
il
y a wuce appa–
rence que lui
&
Mange• le ciennent de Chara•, au–
moins ces deux derokrs re rellemblem-ils parfaitement ;
mais ils dilferent de celui de G lafer en ce q u'ils onc la
ti;
gure ell opcique de celui de Beg uin.
f/o).
Manget
PI.
XI.
Chara
,P/.f/.&
Rheoanu<,PI.X.&XIll.
11
e!l deiliné
~ux
mémcs opérations que le précédent, avec ceue dif–
féreoce qu'on y fait celles qui demandeor un t<:u vio·
lent
&
long-tems continué, comme le phofphore, par
ex. on lui doome des dimenlions qui varíen! a-propor–
tion de la quantité de matiere qu'on
y
veut traicer. C e–
peodant comme il faut y placer une groile cornue, on
agit en conféquence,
~
on le fait allez grand pnur qu'
il
puitle la contenir: on commencera d<•nc par élever
des murs de briques
3
double rang, qu 'on liera bien fe–
Ion les moyens que nous dirons dans la fui te ; on lui
donne de l'épailleur afin que la chaleur
s'y
puille con–
ferver plu$ long -cems. O o fera le cendner haut d'un
pié pour le moins, rond ou
qu~rré,
peu
im~orte;
on
en tournera la porte, qu'on fera haute
&
large d u11 de–
mi-pié , du cóté que •ient l'air, s'il c!l poffible: on
poiáa deUus des barres de fer épailfes de cinq ou lix li–
gnes
&
larges de deux ou trois pouces, pour foOtenir
les briqurs qu'on pofera enfuite. Quelquefois au lieu de
cornmencer tout-d'un-coup
a
élever ron ceodrier'
00
a–
\'aoce les deux pre¡niers rangs de briques ou de grais,
pour plus d'élégance, comme nou; l'avoos marqué daos
notre
fig.
mais c'en un ornement qui ne fen qu'o em–
barrafler,
&
il n'eo doit erre guere queO ion en Chimie.
Ce que no us dilons ici doit également s'emeodre de tous
les autres
fournuwx
mallifs, comme de la forge, par
exemple , pour laquelle on eil encare dans l'ulage d'en–
trer daos ceue minutie. Apres avoir élevé le cendrier
de la hau ceur convenable,
&
avaot que d'élever le fo–
yer, on pofe deux grolfes barres de fer, d'un pouce d'é–
quarrollage au moins, qu'ou fcelle bien daos les mnrs :
on ne les mct pas eu lofangc pour l'ordinaire, quoique
ce n'en feroit que m ieux d'obferver cette pofition
a
leur
égard . Ces barres fon t de!linées
a
íoi'itenir la grille
qu'oo peut faire d'une íeu le piece, comme ceiles dont
oous avons parlé ¡ufqu'ici , ma·s plus groiTe
&
plus lar–
ge, o u bien qui
ell
bri!'ée, c't!l-i-dire compuféc de
plufieur~
morceaux de barres de fer qui ne tieoneor
point les uns aux autres: en ce cas on les !une
~
cha–
que extré:n fté, p011r les ccnir en lofange (ur les d<u¡;
prem iere>. Ce; deux pratiques valcnt m ieux que fi on
fcelloit daos le mur do
fo urncau
les différentes barres
qui conflicucnt la grille par kur ré un ion , paree qu'on
n'e!l plus le mattre de les chaoger quand elles fonr u–
fées, o u de les nettoyer quaud elles s' obOruent. On
ékve enfu ite le lo yer du m é me diamecre que le cen–
drier,
m~;,
en rond;
&
fi on oc lui donoe pus cette
figure avec les bri<;ues, on en remplit les coins d'un
!ue
or~ioaore,
comme
C~aras
le coofeille pour prefque
rous les
f•ur11caux.
Le loyer lera haut de huit ou ncuf
pouces en viran, depuis la grille ¡ufqu':i deux barres de
fer qu 'oo fcelkra daos le
fourneau
pour foOtenir la
cornue: ces barres feroot encare de dix lignes ou d'an
pouce d'équarri!fage : au-delfus de ces barres on éle–
vera encore ce
fou rncau
a
la hauteur
nécelf~irc,
pour
qu'1l pui(fe
~ac_he:
.la ,retorte_, d'un pié, par exemple,
paree qu ti s agtt tCl
d
uo va1ffeau qui
a
quelquefois ce
dia-