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FOU

che (

voytz

B

R A N eH E),

qu' elle tire avec des bé·

queues , Corte de pinces piares; les branches forties du

moule font poíées

a

terre fur un ais placé en

G

a

cóté de 1' ouvriere .

F

o u R'N

E A

u

a

fondrt ltJ cnrallereJ d'lmp•·imerit;

il

en fait de

In

terre dont fe fervcnt les Fournali(}cs

pour la fabrique des creufets, mais moins fine. C'en

un mélange de ciment de pot-a-beurre calfé

&

de ter–

re glaifc petris enfembk; fa grandeur ou hauteur

e(l

de

18

a

20

pouces '

10

¡¡

12

de dbmt.'tre ' (ur deux

pié

&

demi de Jongueur . ll en féparé en <jeux dans

la hauteur; on met le bois dans

la partie fupc.'rieurc,

ao bout de Jaquelle en une grille aufli de terre qui don–

tiC

l'air qui eCl

néceflaire pour faire allumer le bois .

La partie inférieure efl compofée du cendrier

&

des

veot

u~es

pour l'air; on pofe fur la partie fupérieure du–

dit

fournenu

la cueilliere daos Jaquelle eCl

le métal qui

en

tOOJO~rs

en fufion par le feo continuel qui eCl def–

fous. Dcpuis

la grille jufqu'a la partie fupérieure, on

ménage une ouvertu re fur

laquelle on met un

tuyau

de tóle , qui fert de paO:,ge

3

la fumée qui s'échappe

hors l'attelier.

P•ya. ltJ PlanchtJ de la Fonderie en.

'art18ere1.

F

o u

R N E A

u, (

Chapelier.)

Ces ouvriers en ont

de trois funes: un qu'ils metteot fous les plaques, lorf–

qu'ils bariaent

&

dreffent; un plus grand dans la fou–

lerie [ous la

p~tite

chaudieoe, qui contiem l'eau chaude

&

la Jie

3

fuuler; un troifieme tri:s-grand fous la chao–

diere

a

rcinture. Ces

f014 rnfaux

n'ont ricn de pa¡ticu–

lier, qu'o11 n'appert;oive d"un coup-d'ceil [ur les

Plan–

th<'.

Voy ez

/u

PlancheJ de Chaptllerie

&

leur ex.–

plicotion.

• F

o

u

R

NE.~

u, (

Cuifine

)

e'

é'fl

un ouvrage de

mat;ottnerie qui eCl

fait de brique, qui a enviran trois

piés de haut,

&

[ur lequel

Cont

Ccellés des réchaux qui

dépo[eot leurs cen dres daos une eípece de voOte pra–

tiquée [ous le

fottrneau'

&

a-peu-pres vers le milieu .

Le b!ti qui íoOtient cette mat;ounerie en de pierre. Les

cootours de la partie íupérieure [out garnis

&

liés de

bandes de fer .

FoURNEAU DES GRANDES f"oNDER1ES;

2iOJeZ J'artic/e

13

RO

N Z E.

F O U R

N

E A U DE S

U

S

t

N E S E N C U 1

V

R

1! ;

vo–

yez l'artiCie

Cu1VRE .

F

o u

R N E A

u

D E S

U

S 1 N

1!

S E N

F

o

N T

1!

;

vo–

yu:.

ci-dev.

n

l'artide

F

O R G

1!,

F

O R G E S ( G RO S–

S E S.)

F

O U R N E A U DE S

U

S 1N E S E N FE R;

voy. au/fi

ci-dtvant

a

l'artidt

F O R G

E

S

e

GRO S S E S·) •

• "F

o u

R N E A

u

deJ Tailltttn de limeJ;

e'

e

O

une

e[pece de moufte faite de brique. Le tailleur de limes

les

y

renferme avcc la

íuie ,

&

autres matieres de la

trempe en paquet .

Poyt:t. l'article

T

B.

E M P

1!.

Poyn;

uffi PlanchtJ de Taiflandtrie

&

F

o u

R N

1!

A

u .

9

le

fourneau,

f

íon cendrier,

1

les [upports de la grille qui

porte le paquet _

F

o u

R

N

E A

u,

cht:t. leJ MlgiffierJ;

voy

e-¡

l'article

CHAM01SEUR.

FouRNEAU DES FoNDEURS EN SABLE;

voya.

a

l'nrtiele

S

A

D

LE,

F

o

N DE

u

R

1!

N S A 8 LE.

• F

o

u

R N E A

l.',

(

PlombierJ)

tls en ont trois; la

foife·, la poesle ,

&

le

fournentt

a

étamer.

lls fondeut dans la fone

le plomb deiliné pour les

grandes

&

perites rabies;

&

c'e0-13 qu' ils jettent auffi

d'autres oovrages .

Payeo:. l'article

F

o

SSE .

La poesle efi une partie de la foife .

Poyez lt mé–

mt articlt

&

l'articlt

Po

E

S~

E.

Le

fouFmau

a

éramer eCl un chaffis quarré de grof–

fes pieces de bois ou maffif de mat;onnerie, fur Jeque!

eCl un foyer de brique.

11

eCl élevé de terre d'enviroo

deox piés

&

de mi, Cor quatre piés de longueur,

&

preí–

que la m eme largeur; ¡¡ eCl bordé de brique ou de ter–

re gratTe tout-autour; mais le rcbord ea plus haut par–

derriere

&

par-devant, que par les cótés: c'eCl-U que

les Piombiers érament .

Poyez l'article

E

T A M E R.

Leur étamage occupe deoi ou trois ouvriers qui tien–

nent la ptece

a

étamer élevée au-deiJus du

fourntat<'

juíqu'a ce qu"elle ait pris le degré de chaleur conve–

nable .

V

oye::. noJ PlancheJ de Plomberie

&

leur tX–

plication..

• F o u

R N E A

u,

(

Potitr d'ltain)

il

eCl

co~me

le

fottrMau

de cuifine

fait de brique, long

d'eov~ron

huit á dix pouces'

d~

la

me

me profqndeur' large de

fi~

a

Cep.t pouces, ouvert par-devaot, coupé par une

~nlle

qut

p~>rte

le charbon.

On

y

met chauffer les fers

a Couder; londre l'étain daos la cuillere

a

jetter les an–

fes ou autres garnitu<es,

&c.

Les Potiers d'éraio oot

Tome

Vll.

_

FOU

19)

des

fo11rneaux

port~tifs

de fer , de t6lc ou de brique •

qui Jeur fen·ent aux mcmes u[ages.

• F

O U R N E A U,

rn tcrmtJ de Raffinwr de fuer.,

en un maffif de brique

3

pJufieU!S

ftUX,

d'environ

fix

piés de largc fur quinze de long; il ell ord iuairement

chargé

ele

trois chaudiercs, íéparées par des ¿Jévations

tdangulaires, Cous

lefquelle~

[ont les ¿vents des

four–

IJeaux .

Au-dcffous des chaudieres qui

y

font defccndues

;uCqu'a un pi¿

de

leur bord, ront des grilles Cur

Jef–

quelies on ¡ene le charbon,

&

qui donnem parfage aux

cendres

&

au vent qui vient des aípiraux.

Voyez:.

A–

s

P 1 R A

u x.

Ce

fourneau

eil fermé Cur le devant d'u–

ne pone de fer, couverr de plomb

&

gorni de rrois

poeslerres.

Poyez

Po

1!

s

LE T TE

&

n&J PlancbeJ.

F

o u

R N E A

u, (

FontaineJ fa lanteJ.) 1/oye:z::. I<J ar–

titleJ

S

E L

&

S

A L 1 N

t.

S .

F

o U R N E A u

dtJ TeinturierJ. Poy. 1"<11rt.

TEr N–

T U RE.

F

O

u

R N E A U

de Ptrrerie;

voye~

1'

article

V

E R -

R

.1!

R 1E.

/1

y a dam la ArtJ un beasuoup plsu grand nom–

bre de fourntaux; mai.r nott1

cr0)'011J

devotr en

ren11oM

yer la conflrullion

&

ltJ u{ageJ aux artides princi·

pa11x de ceJ ArtJ.

F

o u

R N E A

u'

e

Cbimie philrfophique) furnuJ

de

furvus,

c'ert·3· dire

noir; in ftt.rnllm

~alidum

condito

,,

Plaut.

caf all.

/l.

Jeme v . 'lJerJ

1.

l l

Ce

rend encare

en Jatin par

fornax

&

f u1nacu/a,

qui

Ont

de meme é–

té employés furcémeot pour tignifier les

fourncatlx

dont

naos avons

a

parler' pendant qu'i l en év iden t qu'ils

Oot

toOjours déligné de grands fours ou

fourneaux

:

t¡flantiJ fluerent fornacibuJ

ftra ejficies duilura tuas.

Ctaud.

&c.

Les

fourn,aux

Cont

des uneoliles denioés

it.

contenir la

p~turc

dg feu,

&

a appliquer cet élé–

men t comme inClrument aux fubClances qu'on veut chan–

gcr par ion aél:ion: on peut les ranger parmi les vaif–

ü:aux. Nous allons propofer des exemples des dijleren –

tes e[peces de ceux que des

travaux affidus

&

une lon–

gue Cuite d'expériences om perfeél:ionnés, notre bm n'é–

tant point d'en donner un

traité complet , c'en-3 -dire

une valle compilation de tout ce qui a été fa it de bon

&

de mauvais daos ce genre.

La

plt1 part de ceux qui

fe trouvent dans nos

Plancha

font repréíentés avec les

l•ailTeaux qu'on a coO tume de leur adapter, atin de don–

ner une idée des diiférens appareils. lci il ne Cera que–

ilion quant au fond que des

fottrneaux:

fi on

y

parle

des vailTeaux, ce nc íi:ra qu'en patlant; réíervant pour

leu r arricle le dérail qu'ils exigenr cbacun Céparément,

la maniere de les ajuiler eo[emble

&

avec leurs

f our–

neaux;

enCone que par cetre réunion qui pone le nom

d'appareil,

il y Cera queCl ion des

fo~trneaux

,

comme

ici des vaiffeaux.

Pour obíerver quelqu'ordre, nous tirerons notre di–

vifion

de~

opérations.

De1

fourneattx

,;

dif/1/lcr par afcenfinn.

Ce Cont ceux

qui fe trouvent repré íentés daus nos

PlancbeJ de Chi–

mie,

fig.

2.

14. 76. 84

96 .

&

r23 .

Du-moins ce dcr–

t)ier-ci

l'efl-il en partie ; celui de la

fig .

2 .

en fait en

terre.

11

a un pié

10

pouces de haur, tur quarorze pou–

ces de diametrc

a

fa parrie inférieure,

&

dix-Cept

ii

la

fupéneure, hors d'ceuvre.

Poyez Jon explicatiorr .

On

commence par faire une plaque circulaire de terre é–

paiife. de deux pouces,

&

on élel'e les parois de la

m~rne 6paiffeur. 11 eCl diviíé en trois corps; J'inférieur a

fe.pt

pouces de haut: on J'appelle le cendrier ,

cinera–

rm

m, coniflerium;

on

y

ouvre une porte ou Coupirail

large de cinq pouces ,

&

haute de trois. Cetre porte

eCl embra[ée; on peut tourefois

Ce

di[peníer de féparer

ce corps du fuivant: celui-ci s'appelle le foyer,

foc fiJ ,

pyriaterium:

¡¡

a huit pouces

&

demi

d~

haut;

a

ía

partic inférieure il a rrois ou quatre pitons eu terrc pour

foOteoir une grille de fer; ces pitaos paroiffeut imítés

de ceux que le Févrc met dans Con

fo urneau

a

lam–

pe. lmmédiarement au-dcffus de cette t;rille eCl

la por–

te ou bouche du foyer; elle eCl Jarge

&

haute de trois

puuces

&

demi

&

[émi-circulairc par

ía part1c fupé–

rieure; au

n

1

ilie~

de ce corps

c x réricure~ent t~>nt deo~

poignées oo aníes de

terre pour le mamer atfément .

Recte entin le

troifieme corps ou Cupérieur qu'on ap–

pelle l'ouvroir

le Jabo

ratoire

,

ergaflerium :

celui-ci n'a

rien de particu'l ier que tro.is ou

q~atre

trous f.lits

a

Ca

partie [upérieure pour Cervtr de regrtres. Ces trous vont

de bas en haut

&

íout tres-larges iRtérieurement. Au–

deifus

daos 1; bord intérieur

&

Cupérieur de ce corps

ell un' rebord de terre appliqué dans le tems qu' on a

fait

le

fostrneatt,

qui Ccrt a éloigner le vaifleau dinil–

latoire de fes parois : ce

fo~<rneau

e(\ done conique -

Bb:~.

li