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FOU

microf. obf.

49· Powers

expir. phi/. obf.

42.

&

Bakérs,

microfc.

&c.

Mais le

leéleur avide d'autrcs détails, peut confulter

le

traiti da fourmis

de M . Gould,

L ond.

1747·

in-

80.

&

it

fon défaut les

Tranf. phi/.

"·482.jdl.4.

Nous

dirons íeulement ici que cet habile homme détruit com–

pletement daos fon ouvrage l'idée vulgaire de lo pré-

•"oyonce des

fourmis

&

de leur approvifionoement pen–

dant l'hyver.

(D.

'J.)

F

o

u

R M

t , (

Econom. rufti'{.)

ces infeéles préjudi–

cient beaucoup aux arbres qui portent du fruit, parti–

culierement aux poiriers

&

aui p€chers; ils mongent les

jets de ce dernier arbre,

&

les foot mourir : c'e(l pour–

quoi les Jardiniers cherchent tous les moyens poffibles

de détruire ces petits animoux nuilibles,

&

y trnvaillent

fans cetfe. Les uos, pour

y

parvenir, employem le fu–

m ier humaio, que les

fourmiJ

ne peuvent íupporter ;

&.

ils en rnettent une petite quantité au pié des arbres

qu'elles airneot davantage: d'autres, pour les eo écar–

ter, fe fervent de íciilre de bois qu'ils jetteot sutour

du pié de l'arbre; de Corte que quand elles veulent y

mootC!J', elles fcntent que le terrein n'e(l pas ferme fous

Jeurs pattes,

&

elles fe retirent ailleurs: on peut enco–

Te crnployer le mcrcure, qui ell un poiíon pour ces in–

feéles.

On prend auffi des bouteilles

a

moitié pleioes d'eau

m iellée; on en frotte un peu les goulots pour

y

attirer

les

fourmiJ

;

quand il

y

en a beaucoup de prifes , on

les noye,

&

on répete le piége jufqu'a

ce

qu'on

les

nit détruites : d'autres frottent de m iel des feuilles de

papier, qu'ils étendent aux enviroos du paUage des

fo~tr­

mis;

elles couvrent bien-1<'11 ces papiers qu'on leve par

les quatre coios,

&

qu'on jette daos quelque baquet

d'eau ou elles périlfent . Quelques-uns font un rnélan–

ge de miel

&

d'arfenic en poudre daos des bo1tes per–

c ées de petits trous de la groUeur d' une

fourmi;

&

ce

moycn en détruit un grand nombre : mais il fau t évi–

ter de faire ces

trous alfe?. grands pour que les abeil–

)es

y

puilfent palfer ; car elles

y

entrcroient avec les

f ourmis

;

&

alors elles pourroicnt par hnfard, avant que

de mourir , poner de ce miel empoifonné daos leurs

ruches .

Qoelques jardiniers n'ayant pas le tems de s'occuper

de ces m inuties, prennent le parti d'enwurer le bas des

riges de lcurs arbres précieux, de rouleaux de laioe de

bre'r>is nou vellement tondues; d'autres enduifent ces ti–

ges de goudroo ; cependant comme le goudron nuit

d'ordinaire aux arbres,

je ne puis

recommaoder cene

derniere pratique . M ais un des boos moyens de chaí–

fer bien-tót ou de faire périr les

fourmis,

e!l d'arrofer

fréquemment les piés d'arbres

&

tous

les endroits ou

elles peuvent aborda , paree qu'il n'e(l rico

qu'elles

craignent plus que l'eau. Si par tous ces diver5 !lrata–

gemes,

&

autres femblables, on

nc

détruit pas ces io–

feéles , du moins on en éclaircit beaucoup le nombre,

ou on les éloigne des arbres doot la coníervation ell

importante.

(D.

J

)

F

o

u

R M

t

,

am[1

de-

(

Hifl. nat.

)

c'e!l le nom po–

pulaire qu'on donne a ces petites boules blanches qu'on

trouve dans les nids

&

cellules de

fourmiJ

,

&

qu'oo

fuppoíe

commun~mem

lhre

les

reufs de cet

infeéle ;

faute d'avoir confidéré que ces reuf; font plus gros que

!'animal

m

eme qui leur auroit donné naiUance.

Cette idée vulgaire u'e(l done qu'uoe errcur groffie–

re .

Aoffi

les naturali!les modernes nnt démootré que

ce ne íont pas

la

de purs

&

fimples reufs de

fourmis,

mais les jeuoes

fourmiJ

méme emmaillonées daos leor

premier état d'accroiiTement ; ou pl(ltót ce íout tout

autant de petits vers enveloppés daos une coque tres–

m ince compoíée d'une efpece de foie que

les

fou rmis

t irent de leurs corps, comme font les vers-a-íoie

&.

les

chenilles .

Ces vermilfeaux femblent

a-

peine remuer daos ces

prem ier état ; mais au bout de peo de jours, ils mon–

trent de foibles mouvemens de ftexion

&

d'extenfion;

alors ils commencent a paroitre comme aotant de tils

jaun~ tres,

&.

croi!Ieot íous cette apparence, jufqu'a ce

qu'ils ayent atteint la grolfeur naturelle de la

fourmi

:

"nfoite lorfqu'ils ont fobi Icor métamorphofe, ils

Ce

pré–

fentent fous la forme de

fourmi,

ave

e

une petite tache

naire pres de l'anus. Leuwenhnek croit que cene tache

e!l l'excrément que l'infeéle a renáu par cette partie .

Le doéleur King

a

ouvert pluúeurs de ces prétendus

ceufs;

&.

tant6t

il

a vu le vermilfeau daos fa premi<re ori–

gine

&

tant6t il

n

trouvé que ce vermitfeau avoit dé¡a

commencé de revétir la forme d'une

fourmi,

m nntran t

for la

télf

GeUI

petites taches

¡aunes

a

1'

eodroit des

FOU

yeox,

&

quelquefois ayant

dé¡~

fes yeox auffi noirs que

du jayet. Enfin

il a louvem trouvé

fous

l'en ,•eloppe

tranf'pareote les

fOHrmiJ

parvenues

~

leur état de perte–

élion,

&

courant immédiatemcnt apre> a

u

milieu des

aurres

foHrmis.

Les reuf> doot nous venoos de faire l'hi!loire, íont

portés par les

[ot~rmis

choque nutin en été au h:tot de

Jeors fourmilieres, oii les m eres les lailfcnt pendant

la

chaleur du jour

a

l'cxpolition du foloil : mai> dans les

nuits fra1 ches , ou lorfqu'elles craignent la pluie, elles

les

tranfportent ao fond de la fourmiliere,

&

ti

avant,

qu'on peut creuícr

¡ufqu'~

la profondeur d'on pié fans

les rencontrer . Quand on renverfe ces fourmilieres ,

on voit tootes

!e<

fourmis

occupées

a

pourvoir

a

la sil–

reté des a:ufs qui renferment leurs pctits; elles les em–

portent en terre hors de la vil

e,

&

recommencent cet

oovrage lOUl autant de fois qo'oo cherche

a

les déran–

ger

:

ce font-lil les reofs qoi font la nourriture délicieu–

íe de plufieurs oifeaux, entr'autres des roffignols, des

jeunes faifans ,

&

des perdrix.

Les vrais reufs de

fot~rmi

font une íubfiance blan–

che, tendre, délicate, dooce au toucher,

&

qui en ou–

vrant

leurs nids, brille

a

l'reil comme les petits cry–

!laux de fels, ou les brillaos d' un lucre blanc rafiné .

Cette fub(laoce vile au microícope, paroit tigurée com–

me de petits reufs tranípareos,

&

formée de pellicules

difiinéles. On trouve cette meme íubfiance daos le corps

des

fourmÍI

femtlles qu'o n dilfeque ;

&

c'e(l propre–

ment

leur frai : quand ce frai efl jetté fur terre, ce -qui

fe fait par les meres

a

la maniere

d~s

mouches, on voit

les

jo11rmis

accourir en nombre pour le couver ;

&

au

boot de quelqoes jours, il e(l changé en vermi!feau de

la grolfeur d'une mite .

Leuwenhoek

a

tracé le premier

tres- eiaélement le

progres de la génération, de l'accroirfemeot ,

&

de la

métamorphofe des

fourmis.

On en peut lire l'estrait daos

la

biblioth. rmiverf. tome

X I.

Voyez au.Jll les Tranfa–

élions philofuphi911eJ,

n° .

1.3.

p.

426.

Swammerdam

bi61ia

>~atfiT"',

&.

l'article

F

o u

R M

J ,

(

Hifl. nat. )

(D.

J.)

F

o

u

R M

J ,

(

Chimie

&

Mat. med.

)

les

foHrmis

m éritcn t une confid'érauon particuliere dans l'analyt'e des

fubfian ces animales, par l'acide connu íous le nom

d'e–

[prit de [o11rmi;

l'huile eUentielle,

&

l'huilc par ei–

preffion qu'elles fournilfeut .

VoJn

S

u

B STA N

e Es

ANIMALES .

Les

fourmis

íont regardées comme portan! fingulie–

rement aux _voies urinaires

&.

aux organes de la gél!é–

ratioo,

&.

comme réveillant puitfammcnt l'aélion des

organes; c'e(l poorquoi elles palfent pour un remede

excellent dans la fniblelfe des vietltards, daos la para–

lyfie, la difpoíition a l'apoplexie, la foible!Te de la mé–

moire, l'impuillance,

&c.

&

cela, íoit employées io–

térieoremeot en fub(lance, foit ext érieuremen r fous for·

me de bain ou de fomentation. Tous ces fecours íom

fort peu ufités parm i nous; on y employe plus foovem,

quoiqo'alfe?. rarement eoco rc, l'efprit de

fo rtrmis

difiil–

lé avec l'efprit-de·viu, qui ell regardé comme un puií–

faot remede contre la paralyfie

&

contre le bourdon–

ncmen t des oreilles .

(

b)

• F

o

u

R M

r , (

Mythol.

)

les Grecs en général é–

toient

(i

valos de l'anriquité d'origine, qu'ils aimoient

mieux defcend.'e des

fo.,rmiJ

de la foret d' Egine, que

de fe reconnoure pour des colonies de quelque peupte

étrangrr. Les Thelfaliens entetés apparemmem du m€·

me

pré¡u~é,

honoroient ces infeéle

.

F

O U R M 1L

lE

R,

t~rfuJ formicari~ts,

f.

m.

(

Hijl.

nat. Zoolog_.

)

tamandua guaco du Bréfil; animal qoa–

drupede qut a _la

téte fort alongée , avec une trompe

loogue d'un pté

&.

plus; le muleau e!l poioto ,

&

il

n'y a daus la booche aucunes dents ; la languc reUem–

ble a un

poio~on;

fa longueur efi d'environ deox piés;

elle fe replie en double daos la bouche: mais elle e!l

éteodue de toute fa longueur, lorfqu'elle en fort: !'a–

nimal la poíe fur une fourmiliere ,

&

lorfqu'il

la voit

couverte de fourmis, il la retire ,

&

il

avale ces infe–

éles dont il fait fa nourriture ; c'e!l poorquoi on lui

a

donoé le no

m

de

fourmilier.

11

a

les yeux petits

&

D?irs,

& .

les or_eilles preíque rondes;

1~

queue e(l gar–

nte de cnns qut la rendeot large d'envtroo un pié; da

forte que !'animal peut s'en couvrir loríqu'il la redref–

fe :

la

trompe a plus de quatre pouces d'épailfeur dans

le

milie~,

mais elle efi de plus en plus petite ¡uíqu'a

l'exw!mtté; le cou a cinq pouces de loogueur

&

neuf

pooces d'épailfear : la longueur du corps ¡uíqu'a !'ori–

gine de la qoeue, e!l d'environ deux piés,

&

l'épailfeur

d'uo pié huit pouces. La queue a deux piés trois ou

qt¡a-