FOU
conft!qnemmeot
~ de~
caufes ex ternes oa internes,
&
que par fa chOte elle fera place
~
une portian fembla–
ble prodoite au-deífoos d' elle
&
qo'elle noos coche.
Les
four<beues
graífes, ecHes des pié• plats
&
des
chev4UX t!pais
&
chargt!s d'humcors, tombcnt fréqucm–
meot en poorriture ; noos
y
entrevoyons une humiditt!
tres· ft!tide ;
&
ti
des caofes internes occafionoent cene
corroptioo, feloo le degré de l'acreté do l'homeur qoi
y affiue, le mal en plo1 oo moins dangereur .
Voye'l.
Fte.
Les
foNrrhetteJ
maigres o' en font pas exemptes ;
il
arrive tres- fouvent qo' elles poorriífent ,
lorfqoc uoos
laitroos trop loog·tcms des chcvaor fur leur vicille fcr–
rure,
&
que noos en parons trop raremcol
le pié.
L'expérience feule fuffit pour prouver cene vérité, re–
lativement mcme
a
des chevaux d'Efpagne
&
des che–
vaur barbes .
Quoi qu' il en foil , daos le cas ou la chllte de la
fo,.rrhette
provient de
la perverlion
&
de
1'
afflueoce
des
humeurs fur cene partie ,
les médicamens inté–
rieurl, tels que ccux que j'ai prefcrits
('Voy.
E
A
u
x),
fonr abfolument indifpcofables ; oo recoorra cnfoite
a
des topiques legeret;neoc rongeans, tels que l'onguent
d':egyptiac, que
1'
on aífojcttira
&
que
1'
on fixera fur
la
partic par le rnoyen des plumaceaux que l'on en au–
ra
chargé,
&
on peut encorc employer l'eau de chaux,
l'eau fcconde' l'eau infernalc faite avec la cérufe
a
la
dofe double du verd-de-gris
&
de cantharidcs, infufée
dans l'efprlt-de-vin pendant qoarante-huit heures fur la
cendre chaude, ou faupoudrer la
fourcbette
avec l'alun
de roche,
d"u
le verd-de-gris, ou de la cooperofe verte
o o
blanche , ou de la cérufe, ou de la thutie ,
&
re–
couvrir dcs·lors le tour avec l'a:gyptiac; la teinture de
myrrhe
&
d' oloes produit encore d' admirables effers ,
&c
Les uns
&
les aurres de ces remedes extornes fe–
root approprit!s
il
l'état du mol,
&
feront fuffi(ans pour
en
op~rcr
la guérifon ,
(i
oéanmoius la fource n'en efi
pas daos l'intérieur .
(e)
F
o u Re
HE
T TE,
en
Anbiedlure,
e'
efi
1'
endroit
ou les deux petites noues de la cou verture d'une locar–
ne
fe joigoent
il
celle d'uo comble.
(P)
• F
o u
Re
H
1!
T
TE,
.~.z
les eardeNYI'
e'
en un
morceau de bois prefque quarré, de
la forme d' une
chaife avec fon doffier . La portie évidée efi prefque
rtmplie de vieux cuir; la furface qui a forme de dof–
fier , garnie de deux aiguilles longues d'eoviron un de–
mi-pouce. Cet outil felt
a
percer le
feuillet .
Voy< 'l.
Fl!UtLLET
&
l'ert.
CARnri!R.
F o u R e
11
1!
T TE ,
terme dc e barron
'
ce follt
deux mnrceaux de bui de cRarronage qui
font pofés
&
cnchHfés daos le train de devaot,
&
qui Cortent en–
dcho",
&
forment une
fottrchtltt.
V.
dans lts Plan–
•ha tlu
eharron,
la 6gurc qui repréfcnte un
avalll–
lraot.
• f
o u
R
e
11
l!
T T
~,
(
nrtre- dcttx de fottrchcttes),
'-'m< de ebarron, ce
font deux more<
a
UX
de bois en–
ch1rlés dnns
1
s
mor~aif<S
fnites á In fncc de deífoos du
liffi>ir de dc\•ant. Ces entre- d<ul de
fourcbettes
foru
faite< en gent<s,
&
formcnt un rond.
1/oyez le1 Plan.
d,. e l•orron
.
•
f
o u
Re
H
1!
T T
1! ,
urme
&
outil de diffirms
ouvriers;
c'ell un morceau de fer
fait en
Y,
qui
cll
plantt! fur
lcur établi, qui Icor fert
a
aftuJettir les ci–
faillcs'
&
a
les t!lever un peu au-deffus de l'établi '
• F o
u Re He
T T
B, (
enífine)
diminotif de foor–
che; c'ell un petit infiroment, ou d'étain, ou d'acier,
ou
de
bois, ou de fr:r, oo d' argent, dont
1'
extrémité
efi divifée en branches ou fourchons pointus; on enfoo–
ce
les fourchoos daos un mets,
&
on le porte de cee–
te man iere d' un plat fur
too
affiette , ou de
1'
affieue
dam l:t bouche .
11
y
a des foorchettes de coitioe de
diftt reotes grandeurs .
• F
o u
Re
H 11 T T
1!, (
Grofl'ts Jorges
)
voy. cet ar–
tirle.
• F
o u
R
e u
E T
TE,
osti/ rommN11
n
plujiettrs ou–
tJritrs,
ce foot deox morceaox de bois de la loogueur
de 4 pit!s ' ferrt!s
a
vis par eo- bas ' od
leurs furfaces
foot en talud ; ce qui les fa it écarter par en haut, ou
ils ne fon, poiot arrétés: ils Cont larges d'environ qua–
tre doigts;
&
on les met entre les machoires de l'é–
rau pour
emp~cber
que les dents de l'étau ne marquen!
fur l'oo• rnge, par exemple ,
fur la lame d' une épée
qulnd Je fourbitfeur la moote.
Voy< 'l. les Planebts du
fo~trbiff•"r
.
F o u Re u
p;
T
TE,
fignifie "'
Horlog.
une piece
444·
fi.
.
1.
PI l.
J.
r Horlogtr,
qui recevaot la verge du
pcndulc daos Olle feote Gtuée
i
f~
partic inférieure re-
FOU
courbée
a
angle droit, loi traofmet l'aaion de la rooe
de rencontre,
&
la fa lt mouvotr conllnmmem dJns un
méme plan vutical. Le plan de cette feote efi repré–
feoté en
P F, fig.
1
7·
La
four<hett<
en enarbrée par fa partie fupérieure
e
for la tige qui porte le< pnlettes oo l'anchre; elle n'e(l
d'ufage qoe pour les pendules Cufpendue• par des foies
ou par des reíforts.
Voy.
e
o
Q,
V
E R
G 11,
A
N
eRE,
PI!NDULI!,
&c.
( 7')
F
o u Re
HE
T T
1!
s, (
Jardinage)
font de petits bS–
tons de bois raillés
a
dents , que
1'
on cofonce autour
des cloches de verre placécs fur les couches, pour le'
élever, afio de dooner de
1
'air aux plantes.
11
y
a plu–
lieurs étages
a
ces
fo~<rchettes'
qoi peuvent aulli' érnnt
plus fortes, fclútenir des paillaífons
&
brife- vems.
(K)
• FouRCHETTl!,
(Verrerie)
""Y·
rart.
Vl!R–
R E R 1 E.
• F
o u Re
H
o N,
f.
m. (
Gramm.)
c'cfi une des
branches oo pointes qui terminent la fourche
o~
la four–
chettc . On dir
tm<
jourche,
unr
fo~<r<hette
ti
dwx
os trois fourebom .
Le trídeot n'efi proprement qu'one
fourche
a
trois
jOI<r<h0111.
F
o u R e
u
o
N,
f.
m. (
Jardinaf.e
)
oo enreod pat
ce mm la rcncontre de deux brnnches qui vienneot en
forme de fourches .
C
Ole branche,
dit-oo
,fait le four–
chon.
(K)
F
o u
R
e
H
o
N S
de lo fourehe dc la poten
ce,
(
Ma–
rine)
oreilles ou brancbes de la foorche . (
Q_)
•
F O U R E U R
o"
P E L LE
T
1 E R ,
voye.;
FoURREUR.
F O U
R
G A G
N E R, (
}11rifpr11d.
)
e'
efi rentrer
de la part do propriétaire daos
Con
héritage ,
fautc de
payement de la
rente ; coOt. de Namur ,
art.
76.
&
en la coút. des fiefs du comté de Namur, Touénay,
ti
t .
viij._ art.
r
7·
(A)
F
O
U
R
G O
N, f. m. (
eharron .)
efpece de char–
reuc dont oo
fe
fert pour porter du bagage
&
des mu–
nitioos , foit
a
la
campagnc, foit
a
1' armée. Elle ell
ordiuair<ment
a
quatre roues ,
&
chargée d' un coftre
coovert de planches en dos d' &ne .
Diflionnaire
de
Trlv .
F'
o u R
G
o
N,
les mahres
ehat~deronniers
appelleni
le
fourgon
de la
forgc , un fer long d' cnvirou deux
piés, un peu
large
&
applati par
le boot, dont ils fe
fervent poor attifer le charbon de leur
forge .
lis
en
ont encore un autre pour retirer la brnifc ; mais
ils le
nomment plus ordinairement
croif!ant
,
a
caufe de l$
figure courbée qu'il a par le bout .
D iélion . de e om–
m~rc~.
F
O
U
R
1
ERE, f. f.
en Architdlure,
c'efi un
bi–
timenr Jefiiné
a
mettre le bois, charbon,
&e.
(P)
F O U R M 1,
f.
f.
(
Híft.
notur .) formiur,
in
fea~
qui fobit divcrfes traosformations,
&
qui vit en focié–
té comme les abeilles . Suivant
les obfcrvatioos de'
Swammerdnm , il paroh d' abord fous la forme d' un
pcrit reuf qui efi compofé d'uoe membraoe fort mincc
&
du ver de In
fourmi
qui eo efi
rev~to;
cet reuf e!f
lilfe, luifanr,
&
li potit qu'oo ne l'apper,oit que diffi–
cilement. Le ver Cort de l'reuf en fe dépouillant de fa
mcmbraoe,
&
il
la roule de fa,on qu'elle dcvient pref–
qo'io\>ifible; afors
il n'a poi
m
encore de jambes, mais
on difiiogue les douze anneaux fur le corps,
&
oo voit
In
bouche, la tete efi panchée fur
la poitrine,
&
re–
prend cettc !ituation routes les fois que
1'
oo eífaye de
la
relever ;
lorfqu' il
a
pris foo accroiífernent ,
tous
les mcmbres de la
¡.,,.,;
y font déja
formés , mais
ils refient cachés fous une enveloppe . Quoique ce ver
ait du mouvement
&
plufleurs caraaeres propres ao>C
anirnaux ,
&
qu' il
foit qoelquefois plus gros qu' une
fottrmi,
cependant on croit vulgairement que c'efi l'reuf
de cet infeae;
&
on en vend daos les march&!s fou•
ce nom pour In nourrirure des roffignols
&
d'aorres
P!=–
tits oifeaux . Ses mcrnbres paroiJTent
d
dtcouvert aprei
qu'il s'efi dépouillé de fon enveloppc,
&
daos cet état
oo luí donne le oom de
nymphe.
On voít daos cetre nymphc les deui yeux
&
les
den~'
de lo
fonrmi
;
fes antenoes Cont éteodoes for la pOI–
trine: elle a fix jambes, trois de chaquc cOré, &<.En–
fin
tous les mernbres de la
[o11rmi
font formés dam la
nyrnphe · mais leur cooliOeoce efi tres-molle,
&
ils
Cont
recou ve;ts par une membraoe fort mince. Lorfque
l:r
nymphe s'eo dépouille, la couleor des yeus qui étoit
blaoche deviem noire, les anteones, les ¡ambes,
&
toot
le corps entier changent auffi de cooleur; toute l'hu–
midiré Cuperflue s'<Ihalc, toas les membres commen–
ceot
il
fe mouvoir ,
&
fe debarraífent de la membrane
qui le; enveloppoit; alon la oymphe dcvieor une vr:ric
¡.,,.