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1 86

F OU

liés

~vec

do pUtre ou de la chaux,

&

férmé par en–

baut d'uae voOte furbaiffée, fous laque! le

dl

un

~ue

ou aire plate oü on range le pain. Le

four

n'a qu'une

feule emrée par-devaat, qo'on nomme proprement

bou·

che dt four. Voytz:. la fig.

J.

&

2.

PI. du

Bo~la11·

ger.

La

fig.

1.

repréfeme le

four

par-devalll, ou oo

voit la bouche

&

la plaque

C D FE,

qui la ferme,

&

la

hone

G H

de la cheminée

N,

par oü s'échappe la fu–

mée de beis que l'on fait brül<r daos le

four,

pour !e

chauffer au poiot que la chaleur puiife faire caire le pam

qu'oo y met, apres

~voir

retiré la braife avec le_rabie

&

l'écoavillon.

Voya.

les

figures de ces deax 1afiru·

mens,

fig . 6.

&

8.

PI. dt< Boula11gtr.

F

o u R A'

eH

A u X'

voy<

:t.

l'articlt

e

u A u X.

• F

o u

R DE

e

A M p A G N E'

t1l

ttrmt dt CoTtji–

Jtur,

efl un

four

de cuivre rouge portatif, long,

&

de

trois on

qu~tre

doigts de hauteur, un peu élevé fnr fes

piés, pour qu'on puiife

y

meure du feo deífoos felo_n

le befoia,

&

garni d'un couvercle rebordé pour retentr

le feo qu'il faut quelquefois mwre deifus.

Voy<<. la fig.

f.

PI. d11

CoTtjiftt~r.

F o u

R

da groff'ts forgn, voy<-:.

G

R

o

S S E S

F o

R•

GE S .

F

o u R

de Vtrrtrit, voyt::.

V

E R R

1!:

R 1 E.

F

o

u

R

( L

i'.)

G/og.

écueil ou grande roche roQjours

découverte, fur la cOte de Bretagne, vis-a-vis du bourg

d' Argemon: c'efl a caufe de cene roche, que l'on nom–

me

le

paf[age du Four

la roUie que prennem les navi–

res emre

la cOte de Bretagne

&

les iles d'Ouetram,

pour év iter le graod nombre de rochers dom cene cO–

t"'.efi bordée. Les rabies des Hollaadois doonen1

a

cet

écueil

ttd. H'·

dt longit.

&

48d. 3Í·

dt latit.

(D. '] . )

• F O U

R 8 E R,

v. aél. c'efi uomper d'uue manie–

re perite, obfcure,

&

U

che.

F O U

R

BE

R 1E,

f.

f. (

1

cono/,

)

oo la repréfeme

fous la figure d'une femrne, tenaot un rnafque daos u–

ne de fes mains,

&

ayanr un renard

a

c01é d'elle.

F O

U R

B 1

R ,

v. aél. ncnoyer, rendre poli

&

lui–

fant; ce mot fe dit plus paniculierernent des armes:

fMrbir

une cuiraife, un cafque,

&

encere plütOt des

~pées.

F O

U R B 1S S E

U R,

f.

m. celui qui fourbit il ne

fe dit plus que de l'artifao qui fourbit

&

éclaircit les

ép~es,

qui les monte

&

qui les veod .

Voy•::.

F

o u

R B

1

R •

Les outils

&

iofirurneos dont fe fervent les rnaitres

fourbif!•urs,

font divers maneaui, toures forres de li·

me , des tenailles de fer, des cifailles, des rapes, des

bigoroCS, des étBUI, foit

a

maio foil

a

établi; UO

tas,

des grateaux, des brunitfoirs, des forets avec la paleue

&

leur arcbet, quamité de différens maodrins, comme

ceux qu'ils nomment

ma11drin dt pla'f"'• mandrin de

zardt, mandrin

á<

<orpJ, mandrin dt brantbt,

&

maTI•

Jrin d<bout;

une poime, des pinces rondes, quarrécs

&

poimues; une cha!Te· poignée, une boule au chalfe–

pommeau; des 61ieres

3

tirer l'or , l'argent, le cuivre :

grand nombre de cifelets, emr'aotres, des gouges, des

feu illes' des rofeues'

d~s

perloirs, des frifoirs' des mar–

ques, des matoirs, des poimes, des granoirs, des cou–

teaux

a

refendre' des

ñlieres'

&

quelques-autres qui

fcrvent a damafquiuer

&

cifeler en relief les gardes ,

plaques,

&

pommeao! d'épée ; en fin divers barios

&

ioflrumens de bois fans oom, pour folltenir le corps de

la garde en la momant.

Voy<<.

une grande partie de ces

outils.

PI. áu Fourbif!eur.

Les maltres de cene commuanuté foor qualifiés,

maí–

trtJ jurh Fourbif!wrJ

&

Garnif!<llrJ d'lpltJ

&

autru

l>átom

""

fait á'armtJ, d. la vil/, dt P'aris.

lis om droit de fourbir, mooter, garair,

&

veodre

des épées, des lances, des dagues, des hallebardes, des

épieux, des maifes, des penuifanoes, des haches,

&

les

armes qu'oo a invemées de nouveau,

&

dom oo fe fert

en la place des aocieanes .

Quatre jurés, dom dem foot élos tous les ans, veil–

lent

a

l'obfervatioo des réglernens,

&

doiveor faire les

viGtes deux fois le mois; ils donaenr le chef-d'renvre

aux afpirans

a

la mairrife,

&

appelleot quarre bache–

licrs de ceux qui font les deroiers fortis de jarande,

peor juger

ti

le chef-d'reuvre efl recevable .

Peor erre re\0 au chef-d'reu vre, il

faut avoir fait

apprentitfage de cioq aos chn les mairres de París. Les

appreotis des autres villes

y

peuveot néanrnoios erre re–

¡;:us, en ¡ufli6ant de trois aonées de leur apprentitfage,

&

eo le cootiauant encare rrois aotres

a

París.

Les 61s de maitres, méme des maltrts de leures,

oe foot poim tenus ao chef-d'reuvre.

~es

veuves JOÜiiTeot de roas

les

privil~ges

de leurs

mam,

a

1~

refervc do droit de f;úre des appreoús: el-

F OU

les péuvent cepeodant achever celui qui efl commencé.

J\

ucune marchaodife foraine oc peut ctrc ochetée par

les mallres, qu'elle n'ait été vititée des Juré>;

&

mé–

me apres la vitite , elle efl fo¡eue au louitfage.

Les maitre>

Fourbif[turJ

peuvem feuls dorer, argen–

ter,

&

cifeler les momores

&

¡¡nroirures d'épées

&

au–

tres armes; comme auffi

y

fn1re

&

menre des four–

reaux.

Le beis qoi fert

ii

la momure des fourreaux

fe

tire

de Villers-Comrets; oa n'y employe guere que du h!–

lre qu'on acheue en feuilles de quatre pouces de large,

&

de deux ou trois lignes

d'~paiOeur;

&

qu'aprcs avoir

dreifé avec des rapes, on coupe le long d'une regle a–

vec un couteau, pour les réduire

&

partager en une lar–

geur convenable

d

la lame qui doit

y

etre enfermée;

ces feuilles de hetre fe veodeot ordinairement au cent.

On o'employe poiot d'autre moule pour faire ces tour·

reaui' que la lame

me

me de l'épée' fur

laque!le

00

place d'abord le bois, qu'oo couvre enfuite de toile,

&

en fin d'un cuir bien paiTé qu'on coud par-delfus, aprcs

avoir collé le toot enfemble . On met ua bout de mé–

tal

3

la pointe

&

un crochet au haut .

11

y

a des maitres

Fourbif!•urJ

qui oc s'appliquenr

qo'a la fnbríqoe des fourreaux; d'autres qui oc foot que

des momures;

&

d'autres qui monteot les épées, c'efl-a–

dire qui y mcuent la garde

&

la poigoée.

Les

Fourbif!•urJ

de París ne forgent poiot les lames

qu'ils monteot; ils

les

tirent d'

A

llemagne, de Fran–

che-Comté de

S.

Etienne eo FEHe1.; ces derokres ae

fer vent que' poor les troupes; celles d' Allemagne fon t

les plus fines

&

les plus efiimées; celles de Franche–

Comté tiennem le milieu: elles

fe

vendenr toares au

ceat,

a

la groife, a la doo1.aioe,

&

a

la piece.

Voy.:;;

les diél.

¿,

Chambers, d• Tr;vottx,

&

dst Comm.

F O U R BU, (

Maricball.rit)

cb~val fot~rbu,

voy.

FouRnuRE.

F

O U

R

BU RE,

f.

f. (

Mar/cba/1.)

maladie d'au·

tam plus aifée

:1

reconnoltre, qo'elle fe rnauífelle a toos

les yeox par la roideur de !'animal, par la d¡fficulto! a•

vec laquelle

il

manie fes membres , par la forre de

crainte

&

de peine qu'il

t~moigoe

quand il _pofe .les píés

fur le terrein pnr l'auenuon avec lnqoelle

11

évne alors

de s'appuyer 'rur la pince, par la foiblcift du

train de

derriere qui, lorfqu'il efi emrepris, flote contiuuelle–

meat quand l'an:mal chemine; fes Jambes poflérieures

s'entre-croifant alternativement

o

chaque pas, par le dé–

goill qui 1' affeéle, par une tríflelfe plus ou moios pro–

feo de, en6n par un battement de

flaoc

&

une

tievre

plus ou moins forre, felon les caufes, les degrés,

&

les

progrcs du mal:

Ces caufes font ordinairernent uo

travail exceffif

&

outré; ua refroidilfement fu bit , fuccédanr a une vio–

lente agitatioo, foit qoe l'on ait improdemmeot

abreuv~

le cheval au moment oü il étoit en fueor , foit qu'on

l'ait expofé daos cet état

a

u

a air vif

&

hu mide, foir qu'on

l'ait inconlidérément cooduit

a

l'eau; une doulcur qui

auaqoant un des membres,

&

ne permeuam a !'animal

aucune efpece d'exercice, le contraint de fé¡ouroer long–

tems dans l'écurie; une oourrítore trap aboodante pro–

ponionnément au uavail qu'oo ez ige de lui; une

trop

grande quantité d'avoine; des alimeas, tels que le verd

de blé

&

méme le verd d'orge quand ils

font épiés;

des

faignées copieufes; des flux violens fpomaoés,

011

produits par des purgatifs fom

&

drafliques.

&c.

Lorfque l'oo eovifage les fyrnptomes de la

fourbure

&

toos les éveoemens qui y doonent lieu, on oe peor

s'empecher depenfer qu'elle dépeod principalemem de l'é–

paiffiúernent de la partie blanche ou lymphatique du fang,

ainli que de l'irrégularíté du monvemeat circulnire, ou

do vice de toote la malfe, s'il

y

a ficvre, oppreffion ,

dégout,

&<.

Les vaiíTeaux deflinés

3

charrier la lym–

phe, aboodeat

&

font eo un nombre intioi daos IOutes

les parties membraneufes: or celles qui enveloppent les

arriculatioos éprouvaor dcs-lors ao eogorgemenr plus ou

moins conlidérable, le JCU des membres s'ezécutera avec

moins de liberté

&

d'aotaot plus difficilement, qoe

la

liqueur macilagioeufe répandue entre les píeces aniculées

a l'effet d'en favorifer les mouvemeos, particlpera iné–

vitablemeot du défaut de celle d'oñ nairront les pre–

miers obfiacles,

&

que

les oerfs érant

infailliblement

comprimés, l'aoimal ne pourra que reOea¡ir lors de fon

:iélion

&

meme daus les io!bos de fon repos, des dou–

leurs plus ou moios vives , fuivaot l'ezces

&

la

force

de la compreffioo,

&

feloo la quaotÍié des particnles

a–

cres

&

fa lines, doot l'humeur fe

troovera imprégnée.

Toot ce qui pourra eic1rer ane fone diffipauon, ralen–

tir, oo précipiter la muche des fluides, forcer les me-

lé-