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I88

FOU

earene,

&

le poner au vailfeau ou

~o t~l

autre lieu qu'

il

ell beíoio. (

Z)

F

o u

Re

H

1!

de potente de pompe (Marine). Voye::.

PorENeE.

F o

u

Re

HEs,

r.

f. pi. (

Hydraul.)

font des tuyaux

de

cuivre qui s'emboltent

&

fe brident fur le corps de

po¡npe de m éme matiere,

a

v.c des brides qui fe

joi–

gnent p-ar des écrous de cuivre

&

des roodelles de plomb

ou de cuivre entre dem .

11

ell elfentiel que ces

four–

ehes

foieot de meme diametre que le corps de pompe,

ainli que le tuyau m ontant .

Voyez

M

A eH 1

N E

S H

v–

DRAULIQUES , PoMt' E .

O o appelle encare

fourcbc

ou

brancbe,

le tuyau qui

f<; íoude fur un autre daos

la

conduite des eau>< .

(K)

• F o

u

RenE,

cbn les blanebi./Jeurs de

e

ire,

c'efl

un inllrument de bois long de quatre o u cinq piés, ter–

miné

a

un bout par deux branches qui

íortent de

la

rnéme tige, de la loogueur d"un pié environ . La

four –

ehe

fert

a

Oter les rubans de la baignoire ,

&

les met–

tre daos la maone .

17oyn

en

mots,.

JI

y

a une au1re

fourche

qui ne ditfere de la premie•

re, que paree qo'elle efl bien plus petite; ce qui la fait

appeller

fourchttte;

elle fert

a

régaler les rubans.

Voy.

~

E"G

A L

1!

R

&

R U

B

A NS ,

& /'

artide

B

LA NeH 1R .

• F o

u

Re

H

1!

S

ou

A R

B

AL

l!

TRES,

terme d'ou–

'llriers

m

gafe;

ce íont des ficelles qui tiennent les lif–

fettes dJns le métier

a

faire des gafes .

Voyez

G A S E .

F O

U

Re H

l!

S

ou

B

R A NeH

E S,

(Jardinage

.)

/7o–

yez

.J::: ouReHONS.

F o

u

Re

H

1! , (

Mantge

)

outil affel connu

&

né–

cellaire daos une écurie.

11 di

des

fourcbes

de bois; il

ell des

fourehn

de fer. Le palefrenier fe fert des unes

&

des au1res; des premieres pour faire, pour remuer ,

&

pour enlever la litiere ; des fecondes pour diflribuer

le fourrage daos le ratelier,

&

pour remuer le fum ier,

ou pour

le raoger daos la cour dellinée

a

cet etfet .

Le peu de contiaoce que m érit

e ceue e

fpece de geos,

devroit engager

a

baonir toute

four.he

de fer de nos

écuríes; (ouveot le défaut de

u le ou

la parelfe, les

porten!

il

en faire ufage dans

le cas ou

il

ftroit de

leur devoir de fe fervir de la

fourehe

de bois ,

&

un

coup d' un des foorchons de fer efl: capable de bleffer

dangereufement l'animal : d'ailleurs une

fourehe

de bois

ell aum propre au tranfport de la paille

6t

du foin, que

celles qt1e 11ous confeilloos de proferí

re.

(e)

• F

o

u

Re

H l!, (

Verrerit)

tringle de fer d'environ

lix piés de long , fur dit ligoes de diametre. On s' en

fert pour a••ancer ou recu ler une barre de la grille.

Voyn l'article

V

1! R RE R 1 E.

F

o u Re n

1!.

(17bzerie)

baton

a

deux branches. qui

rec;oit le forhu dans la curéc .

F o

u

Re H

1!,

(

Monlagne

á

e la) Glog.

haute mon–

Ugne de Suilfe,

a

l'extrémiré orientale du pays de Val–

lais, qu'elle fépare du caoton d'T,Jri; ou plOtllt, c'efl

une chaiue de

monta~nes

fort hautes

&

fort étendues ,

pinfi appellées

a

cauí~

de deux grandes pointes fort é–

Jevées en guife de

fourchn

qu'o n y remarque .

en

~aus

ccuc

momagne qui fait partie des Alpes lépon–

t Jenoes, que le Rhone a fa fource, daos les glacieres

érernelles dont elle ell couverte. On confond quelque–

fois cette m ontagoe, nommée en latín

Bicornis, Fur–

,a,

o u

Furct~la,

avec celle de Saiot- Gothard:

e'

efl

ici le grand chemin pour paffer du canton d' Uri daos

)e Vallais .

17oye;:;

Scheuch

0

cr,

itinera lllpina, p.

264.

(D . ] . )

!"O UR ~HE'

orr

FOURCHU, adj . (Gram.)

qm efl termtoé en fourche, ou qui a la forme de four–

che .

*

F o

u

Re H

E',

f.

m . (

R ttbanitr)

fe dit d' un pa–

tron fymmétrique doot les deux c6tés fe relfemblent

(j

parfaitement en tOO! , qu'

00

en obligé de n' en palfer

que

14

moilié. Suppo[ons qu'un patron foit de

8o ra–

mes de

l~rge,

oo n'en paliera que quaraote , paree que

¡;eue quaranrieme s' anachera

a

deur lífettes ; de fac;on

que ces deux lifcnes étant levées par la méme rame

doiveot nécelfairement produire le m éme eifet que

fi

Jau tes les rames étoient paffées. Un exemple éclaircira

ccci

.

11

efl bien sur que la premiere rame do patron

lev~m

&

fa propre liffene,

&

la quatre- vingtieme lif–

fone que devroit lever la quatre-vingtieme ramc , l'ef–

f~t

de ces deur lilfettes doit produire la meme chofe

que

li. elles étoient levées chacune par leur propre ra–

me : amf! des autres . On voit que la quarantieme ra–

~e

portera avec fa lilfette, la lilfene de la quaraote· u–

JJJeme rame, en rétrogradaot wa¡ours. Ces lilfeues ainfi

Jnacbées cioublei

a

chaque ramc paiTéc, foot mifes

fur

FOU

les différentes brochettes d' un ratean , qui en attaché

lui·meme au porte -rames de devant .

Ce

double em–

ploí ell d'une grande rellource, en ce qu'il épargoe da

tems pour

le

paiTage des rames,

&

fuit éviter !'embar–

ras que toutes

les rames produiroient dans les hautes

lilfes,

fi

elles

y

étoient Joutes pal!ées.

F

o

ll

Re He'

ou

F

o u

Re Hu ,

tn

ltrme de B la·

fon,

fe dit de ce qui ell dil•ite en deu><,

&

particu_lie–

rement de la queue do lion renverfée de cette mamere

daos quelqnes écus . O o appelle

croix .fourehlt,

cellc:

dont les branches fe

termi ~>eot

par trOJ• pmotes , qut

forment deui aogles rentrans .

Vuyez les PlanehtJ d,

Blafon .

F O

U R

CHE TE', adj.

ttrme de Blafon:

on ap–

pelle

croix fot.rcheele,

celle qui a fes branches

term~nées en ce• Cortes de fourchettes dont on

fe

fervo1t

pour poner les m oufquets.

17o)'e4. ,os PI. de Blofon.

F

O U

R

C HE T TE, fubll . f.

(

Gramm.)

petit in·

nrument en forme de four che .

F o

u

Re HE T T

1! ,

(

Anae.

)

en latin

frumum vul–

v.e

;

la partíe inférieure de la vol ve ,

&

qui en fuit la

féparation d'avec l'anus.

Parlons-en avec plus d'exaétitude. La

fottrcbette

efl

propremeot

1'

union des grandes levres par

Icor partie

ioférieure ;· l'on y remarque u u ligamem membraneux ,

qtii fe 1rouve 1codu dans

1~

filies,

rel~ché

daos celles

qui ont fouffert

1'

approchc d' un homme ,

&

prefque

tOUJOUrs déchiré daos

les femmes qui om eu des en–

fans

:

Ce déchirement de la

fourchctte

(

pour me fer–

vir do terme des Accoucheurs ) ell une fuite ordinaire

de l'exceffive dilatation que fouffre ce lien membraneu><

au

paffa&~

du fretus .

11

amve meme dans des accouchemens

laborieux ,

que non- feulemenr la partie inférieure de la vulve fe

déchire par la fortie de l'enfaot, mais encore

1'

efpac e

qui ell entre la panie inféricure de la vulve

&

l'anus:

dans ce trille cas,

1

'ou verture do vagin

&

eelle do fon–

dement fe joignent enfemble

a

l'extérieur,

&

o

e for•

ment piu< qu'un fe u

1

conduir .

Si on

lailfoil cette dilacératioo fans en procurer

la

réuoioo, il el! bien vrai que

la

fe

m me devena

m

uoe

autrt fois groiTe, accoucheroil avec plus de facilité,

&

fans

~tre

en dang<r d'etfuyer un nouveau délabreme••t

daos

fa couche ; mais ces parties rrllant dilatées , la

vulve efl tellem eot la lie par les excrémen>, que la fe m–

me en deviem dégoOrante

&

a

fon mari

6t

a

elle-me–

m e : c'ell pour cene raifoo -qu'il vaut beaucoup mie"x

réunir ce déchrrement le plí'JtÓt qu' il ell poffi ble ,

&

méme en cas de bt'foin par une forte future qui eoga–

ge toute la loogueur de la divirion.

(D.

J .)

F o u Re HE T TE, inllrument de

Cbir,.rgie

dont on

fe fervoit pour ékver

&

foOtenit la langue des enfans,

qúaod on leur coupe le filet . Elle en femblable

a

une

fourcheete

ordínaire

i

deux fourchons; exccplé que ces

foorchons fom mou(!es

&

courts .

11 o'etl

pas

né~eiTai­

re d'avoir un inllrument parriculier pour élever

&

f'ou–

teoir la langue; 1' extrémiré qui fert de manche

a

une

Conde caonelée (

17oy. la fig 6 PI. 11. )

pouvant fer–

vir beaucoup plus útilemem

a

cet ufage .

17oyez

F t–

r.l!

T .

(

r)

F

o

u

Re

H

1!

T T

1! ,

(

M4rlcha/l.rie)

c'efl aio(i que

l'on nomme la pNIÍon qui plus ou m oins élevée fous

le pié do cheval

&

au m1lieu de la lole , préfente

la

figure d'un cone , dont la póiote feroit tournée en- de–

van!,

&

dont la bafe échancrée répondroit aox talons.

17oyez

F

1!

R R

u

R E •

La

fourcbette

doit Erre proportiooné"e au pié doot el–

le ell une dépendaoce. Ceux quí oot préteodu qu' une

fot~rchette

petite

&

de!féchée ell le panage d'un pié en–

callelé, paree que le retréciffement dt1

taloo

la pri••e

de nourriture

&

l'atfame, ont-ils reAéchi que l'on

p~ur

répondre que le deflechement de ceue partie, delféche–

ment qui

d'ailleur~

anoooce l'aridité de l'ongle , coorri–

bue au contraire

il

1'

eucanelure,

&

prouve oue

1'

ani·

mal y a de la difpo rition? Son vol ume extreme

en

u–

ne imperfeélion conlidérable ,

3

laquelle

les

chevao¡

donr les tnlons font bas, font fort fujets ; elle ell en

eux une caufe fréqueore de claudicatioo . Nous nom–

mons ces Cortes de fourchettes,

fourchettes gra./Jn;

&

les fourchette s trap petites,

fourchrtteJ maigres .

Too–

te

fourchttte

de l'une ou de l'autre natore, caraélérife

ordioairement un mauvais pié ;

il ell rare en effet que

le pié foil boo,

&

qu' il ne foit pas d' une difformité

préjudiciable, lorfque la nourriture ne fe dinribue pas

également daos toutes les parties qui le compofeor.

N ous difons encore que

le cheval fait

f•ttrcheeu

"'*v•

,

lorfque cette portian du fabot

fe

corrompr ,

con·

/

/

...